Salut, salut !
Comment ça tout le monde ? Moi très bien, quoiqu'un peu stressée. C'est la première fois que je poste une fanfiction. En fait, on pourrait presque dire que c'est la première fois que j'en écris !
Bon, avant de vous la balancer, j'aimerais vous expliquer un peu ce que c'est car avec moi rien n'est jamais simple.
Je participe au concourt National de la déportation et de la résistance. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, c'est un concourt dans le cadre scolaire où il faut rendre un projet sur un thème donné autour de la déportation et de la résistance. Cette année le thème est donc "Résister par l'art et la littérature" sympathique non ? Notre groupe (nous somme 3: 2 amies et moi) a choisi de le faire sous forme de court-métrage.
Jusque là, vous ne voyez pas vraiment ce que je viens faire ici. Eh bien, c'est assez simple en faite. Le thème ne me plaisais pas du tout alors j'ai suggéré à mes amis de partir à contre-pied total du thème pour le scénario (genre avec des extraterrestres et toussa toussa). Donc mon esprit tordu ma pondu LE scénario qui n'a rien a voir : des youtubers ...
L'histoire que je poste ici n'ai pas sous forme de scénario mais bien d'histoire bien qu'il y ai beaucoup de dialogue. Bien sûr il y a une partie fictive et une autre partie historique (guerre, déportation, résistance, après-guerre).
Donc voilà se serais génial si je pouvais avoir plein d'avis, pour moi ils sont tous bons à partir du moment que c'est constructifs. heu... bon voilà je croix qu'on a fait le tour de la question... Qu'est-ce que je pourrais dire d'autre ? Ah si je sais ! Si vous voyez des fautes serais super gentil de me le dire car je suis un fâchée avec l'orthographe et même en faisant attention j'ai tendance a un faire.
Sur ce je vous laisse avec l'introduction, bonne année et bonne lecture !
Disclaimer: Aucunes des personnalité cité ne m'appartient. Elles s'appartiennent a elles-mêmes ainsi que leurs créations. Je supprimerais/modifierais cette histoire et m'engage a ne pas m'en servir pour le concourt si jamais l'une d'elle me le demande.
Bon certaines personne l'aurons peut-être remarqué, j'ai supprimé l'introduction. Changement dans le scénario grâce (car maintenant il est beaucoup mieux) à cybou-chan (allez voir ce qu'elle écris c'est franchement top) qui l'avait mal interprété et qui, du coup, m'a donné plein d'idée. Bon du coup il n'y a plus vraiment de pirate (oui car à la base il y en avait) et tout mais je pense pas que j'aurais pus écrire la version actuelle sans être passé par ce gros délire.
Un grand merci a toutes celles (et ceux) qui on lu et qui me suivent ! Ça fait super plaisir !
J'espère qu'il n'y auras pas trop faute. Si vous en voyez, n'hésitez surtout pas à me le dire :)
Chapitre n°1: un réveil brutal.
-Mathieu... Regardez moi s'il vous plaît.
Mathieu releva la tête pour regarder l'homme en blouse blanche qui venait de l'interpeller.
-Comment allez-vous aujourd'hui Mathieu ?
Il commençait à reprendre ses esprits. Il détailla le médecin. C'était un homme d'un certain âge, la cinquantaine peut-être, grisonnant, le visage légèrement marqué par le temps. Il était tranquillement assis devant lui et l'observait. Il détourna les yeux pour voir le reste de la pièce. Des murs blancs, nus, sans vie, sans fenêtre. Une forte odeur aseptisée flottait dans l'air et une lumière aveuglante éclairait les lieux.
Il voulut bouger mais sentit des lanières lui couper les poignets. Il baissa les yeux et constata qu'il était attaché à sa chaise. Soudain des souvenirs lui revinrent. Il ne savait pas pourquoi il était là, ni ce que lui voulaient ces gens mais il se rappela la violence, l'enfermement, la solitude, la brûlure des médicaments dans ses veines. La panique l'envahit et il commença à se débattre.
-Qu'est-ce que vous me voulez ? Cria t-il les yeux écarquillés de peur.
-Nous ne voulons que votre bien Mathieu, répondit le médecin calmement, calmez-vous, nous n'allons pas vous faire de mal.
Une jeune femme, elle aussi en blouse blanche entra dans la pièce. Sans un mot elle s'approcha du goûte à goûte de Mathieu et y injecta quelque chose. Elle ressorti toujours silencieuse. Le médecin repris la parole:
-On vient de vous administrer un léger calment pour qu'on puisse parler tranquillement. Ne vous inquiétez pas vous allez vous sentir un peu étourdit d'ici quelques minutes.
Effectivement, il n'avait pas menti. Au bout d'un temps infini pour Mathieu, il commença sentir ses membres s'engourdir et fut bientôt incapable de bouger. Le médecin se leva, fit le tour de son bureau et desserra légèrement les sangles puis retourna s'asseoir à la même place.
-Maintenant nous allons pouvoir discuter. Tout d'abord dites moi comment vous sentez-vous ?
Toujours assailli par d'étranges et horribles souvenirs, il mit un peu de temps à répondre:
-Je ne sais pas.
-C'est normal. C'est l'effet des médicaments. J'aimerais que vous me racontiez votre dernier souvenir avant votre arrivée ici.
Mathieu resta silencieux. Cet homme, visiblement docteur, voulait qu'il lui raconte la dernière chose dont il se rappelait avant d'être arrivé ici. Mais il ne savait même pas où il était, ni depuis quand il y était. Tout ce dont il était sûr, c'est qu'il ne voulait pas y être.
Une nouvelle pensée le fit tressaillir. Des cris. Non. Ses cris. Il avait hurlé autant qu'il avait pu mais seul dans cette chambre, aussi blanche et dénué de vie que la pièce dans laquelle il se trouvait actuellement, personne ne l'avait entendu... Du moins personne n'était venu l'aider.
Devant le manque de réaction de son patient, le médecin repris la parole:
-Mathieu, vous et moi ça commence à faire un bout de temps qu'on se connaît. Vous savez que vous pouvez me faire confiance quand même.
-On se connaît ? Répéta Mathieu méfiant.
-Oui Mathieu, cela fait plusieurs mois qu'on parle régulièrement ensemble. Je suis votre psychiatre, le docteur Frédérick.
-Docteur Frédérick...
Enfin, Mathieu comprit. C'était un hôpital. Cela faisait plusieurs années qu'il y était enfermé. Pourquoi ? Il ne le savait pas. On l'avait traîné là de force. Depuis, les médecins s'évertuaient à lui faire subir tout un tas de traitement. Il y avait quelques mois le docteur Frédérick était arrivé. Il était plus gentil que les autres. Il prenait le temps de discuter avec lui, de l'écouter sans lui dire «foutaises», sans s'énerver, sans lui dire qu'il était malade. Mais chaque fois, à la fin de leur entretien, un homme et une femme venaient le chercher, lui injectaient des substances qui le sonnait et qui parfois lui faisaient perdre la mémoire avant de le jeter dans sa petite chambre. Toujours le même scénario et chaque fois il oubliait tout, sûrement à cause de ces foutus médicaments.
Le médecin commençait vraiment à s'inquiéter de l'état de Mathieu. Il était contre les manières brutales de cet hôpital mais on lui avait confié ce patient en lui signifiant qu'il ne quitterais l'asile qu'une fois rétablit complètement. Il avait bien essayé de le faire transférer ailleurs mais ça lui avait été refusé et on l'avait menacé de lui retirer le cas.
Au fil des rencontres, il s'était attaché au jeune homme et ne pouvait se résoudre à le laisser tomber maintenant. A chaque fois qu'il le voyait, il semblait un peu plus lointain, un peu plus perdu. Toujours plus maigre, ses cernes plus creusées, le teint plus pâle. Récemment, on avait même rasé ses beaux cheveux châtains. Il se transformait peu à peu en cadavre. A chaque fois il revenait. Pour combien de temps encore ? Mais cette fois le docteur Frédérick était plus confiant, on venait de découvrir un nouveau médicament et il avait obtenu l'autorisation de le tester sur Mathieu. C'était sa dernière chance, il en était persuadé.
-Mathieu, vous vous rappelez de moi ?
-oui... Je crois...
-Prenez votre temps Mathieu, nous ne somme pas pressés.
Le plus jeune mit plusieurs minutes avant d'arrêter de fixer le vide, des bribes de souvenir lui revenaient avec violence. Il releva la tête et s'adressa au docteur Frédérick:
-Je me rappelle de vous docteur. Je me rappelle de nos discutions aussi mais je ne comprends toujours pas pourquoi je suis là.
L'homme paru rassuré d'obtenir enfin une vraie réponse de son patient:
-Je ne peux pas répondre à votre interrogation Mathieu, vous êtes le seul à pouvoir le faire.
-Est-ce que vous pouvez arrêter de prononcer mon prénom à chaque fois que vous m'adressez la parole ? Ça devient stressant, limite flippant.
-Excusez-moi, ce n'était pas le but. Bien, maintenant que vous semblez un peu mieux, pourriez-vous me raconter votre dernier souvenir avant votre arrivée ?
-Mon dernier souvenir... il se concentra, je ne suis pas sûr... je … C'est assez flou.
-Allez-y, n'ayez pas peur. Je suis là pour vous aider.
-Eh bien... Je crois que c'était un soir... Dans un bar... Oui c'est ça ! C'est un 31 Décembre et j'étais dans un bar !
Le visage du docteur Frédérick se décomposa mais il resta silencieux pour laisser son patient, qui avait fermé les yeux pour mieux se concentrer, terminer son récit.
Voilà voilà ! J'espère que ce premier chapitre vous auras plus. Je pense poster assez rapidement car il faut qu'on rende le court-métrage au maximum le 1er Avril (non ce n'est pas une blague :) ). Une petite review (oui je fait la manche) surtout si vous avez des critiques, c'est toujours constructif !
Sur ce, bonne journée !
