1.
Après des mois à profiter des agréables avantages de l'Europe, je venais de poser mes valises , et je ne parlais pas seulement de celles sous mes yeux, à New – York avec la ferme intention d'en finir, une bonne fois pour toute avec Jonathan Morgenstern.
Le hic c'est ma réputation démoniaque, elle était arrivé bien avant moi à la Grosse Pomme et, deux Shadowhunters m'attendaient avec leurs armes et l'air très agréable.
Je les avais docilement suivis jusqu'à l'Institut où quelque chose me frappa de plein fouet comme, un bon coup d'un soir ou un vin incroyable dans le Sud de la France mais là, c'était tout simplement puissant, magique, démoniaque.
_ Ethel Lockwood je suppose. Dit – un superbe Shadowhunter
_ Et tu es ?
_ Alec Lightwood, directeur de l'Institut.
Je le regardais légèrement surprise même en Europe j'avais su pour la révélation lors, de son mariage et je devais reconnaître que je n'aurais jamais, imaginé que l'Enclave lui donnerait ce poste vu la nature de cette révélation.
Alec se mit à parler de chose et autre que j'écoutais d'une oreille lointaine préférant, laisser ma magie trouver cette chose magique et démoniaque. Là ce fut un sacré choc, un putain de sacré choc.
Je suis jeune, aux yeux des Shadowhunters et des Créatures Obscures au vu de ma réputation mais je connaissais plusieurs sorciers et sorcières très âges et ils étaient tous d'accord pour dire, que quand tu découvres un membre de ta famille, sa magie et la tienne se mélangent jusqu'à ne former plus qu'un .
_ Pour Jonathan …
_ Alors là je t'arrête ce salaud est à moi.
Même si c'était discret j'avais remarqué qu'Alec avait fait un pas en arrière en posant sa main, sur la garde de son poignard et je savais parfaitement pourquoi. L'air était chargé d'électricité et, mon hideuse marque démoniaque devait être présente comme à chaque, fois que je n'énerve au sujet de Jonathan.
_ Un problème Alexander.
_ Non Ethel se calmait justement. Ordonna – Alec
Je fermais les yeux respirant un grand coup avec l'espoir d'ouvrir, ces chakras de merde en les rouvrant, j'étais face au possible membre de ma famille.
C'était un jeune homme un peu plus grand qu'Alec, la peau dorée, au look extravagant et aux yeux aussi envoutant que les miens.
Discrétement j'essayais de mettre un peu de distance avec lui ayant un peu de mal, à supporter le mélange de nos magies alors que, lui semblait être intrigué et me détaillait de la tête aux pieds.
_ Donc pour …
_ Je te le livrerais en plusieurs morceaux avec un gros nœud rouge.
_ Ce …
_ C'est ainsi que je fonctionne. Crachais – je, maintenant excuse – moi j'aimerais enfin réellement me poser.
Je me dépêchais de quitter l'Institut avant de ne plus être aussi courtoise et calme car, si il y avait bien une chose dont j'avais le plus horreur, c'était qu'on m'interdisse de faire ce que je désirais plus que tout. Et ce Alec Lightwood voulait justement m'empêcher de me venger de l'autre salaud.
J'entrais dans un très chic immeuble face à Central Park attirant tous les regards ainsi, que les « c'est sans doute la catin d'un homme très riche » et les « elle doit être la cause d'une famille qui se déchire » en temps normal j'aurais fais un truc provoquant mais, là je m'étais juste glissée dans l'ascenceur, en tapant un message à ma meilleure amie pour savoir quand elle comptait arriver ici.
L'ascenceur s'arrêta au dernier étage le seul endroit de tout l'immeuble où on pourrait, mener la vie qu'on veut sans avoir des voisins sur notre dos, à longueur de journée ni le moindre reproche pour, nos vies de débauche qu'on aime tant.
Je claquais des doigts pour ouvrir la porte, jetais mes talons dans un coin puis, entrais dans le salon où j'eu la désagréable surprise, de le découvrir assis dans un fauteuil un verre de whisky à la main.
_ Tu ne te refuses aucun plaisir ma douce chose. Dit – il admiratif
_ On n'est pas tous habituer à la crasse.
_ Allons, allons tu as eu du plaisir à t'y allonger.
_ Tu confonds plaisir et dégoût Jonathan.
Il m'adressa son plus beau sourire qui m'aurait fait frissonné si je n'y étais pas autant habitué, puis il pointa du doigt ma bague en argent et turquoise cadeau de Marissa ma meilleure amie, lors d'un de nos nombreux séjours en Italie.
_ Elle a toujours eu très bon goût.
_ Si …
Avant que je ne le réalise il m'avait mise à genoux en tenant fermement mes cheveux ainsi, mon visage était levé vers le sien et comme il savait parfaitement de quoi ma magie est capable, il avait usé de la sienne pour recouvrir mes mains de lien qui abimait ma peau.
_ Si tu veux pas que je m'en prend à elle, sois une gentille fille et obéis – moi.
_ Plutôt mourir.
_ Ca pourrait facilement se faire.
Je sentais une lame entailler lentement mon épaule m'obligeant à mordre quasi à sang, ma lèvre inférieur afin d'étouffer toutes plaintes désirant sortir et, ça ne devait pas lui plaire car il tira plus fort sur mes cheveux.
Ce con allait finir par me les arracher et je serais bonne pour porter une perruque tout le restant de mon immortalité.
_ Tu sais que t'es tentante comme ça ma chère chose. Susurra – t – il
_ Dommage c'est pas du tout ton cas.
_ Allons ma toute belle tu sera très bientôt de nouveau à moi mais, cette fois tu le sera corps et âme.
Un frisson de dêgout me parcourut tout le corps lorsqu'il m'embrassa de force avant de, disparaître me rendant libre de tout mouvement, comme d'envoyer valser le fauteuil contre le mur, où il explosa en mille morceau tout comme le verre qu'il avait posé sur un meuble.
J'attrapais la bouteille de whisky et, en bus une longue gorgée espérant noyer la peur que je ressentais de nouveau je savais parfaitement de quoi Jonathan était capable pour m'avoir éternellement à ses côtés.
Je fis passer doucement ma main là où sa lame avait entaillé ma peau afin de soigner la blessure, même si je savais que je venais de gagner une nouvelle cicatrice qui ne m'empêchera pas de porter, des dos nus ou autres tenues sexy qui remplissent mon armoire ainsi que celle de Marissa.
Tout en buvant une autre gorgée je gagnais le balcon qui m'offrait une superbe vue sur le parc et, un peu sur la ville ignorante qu'un fou furieux se baladait tranquillement.
_ Je le jure plus jamais je ne serai ta chose. Chuchotais – je, même si je dois perdre mon côté angelique je ferais absolument tout pour t'arrêter.
