Auteur : Marmel

Titre : Les gènes Potter

Résumé : Etre un Potter signifie avoir un aimant à problème mais ce que Harry ne savait pas c'est qu'en vainquant Voldemort il allait réveiller un gène dormant, celui de Veela…

Spoiler : Tome 7

Pairing : HP/DM Classé M

Note de l'auteur : Me voilà de retour avec cette petite fic'. Je profite de mes vacances d'été pour avancer au maximum cette histoire car je risque de manquer de temps l'an prochain… Et oui j'ai eu mon bts et je passe donc au niveau au dessus donc beaucoup plus dur et prenant !

Temps de parution : Je publie le prologue ce soir pour voir vos impression, la suite la semaine prochaine et après j'espacerais à deux semaines ou un mois selon mes chapitre d'avance. Pour une fois je veux être régulière !

Nombre de chapitre : aucune idée ! Pour l'instant, y'en a quatre et le cinquième est en cours..

Voilà, voilà. Vous savez tous. Bonne lecture et surtout faite moi par de vos commentaires! Et à la semaine prochaine!

Chapitre 1 : Prologue

« Protego ! » s'exclama Harry.

Le charme du bouclier se déploya au milieu de la Grande Salle et Voldemort regarda autour de lui pour en chercher l'origine. Au même moment, Harry enleva sa cape d'invisibilité.

Le cri de stupéfaction, les acclamations, les « Harry ! IL EST VIVANT ! » hurlés de toutes parts s'étranglèrent aussitôt. La foule avait peur et le silence tomba brusquement, un silence total, lorsque Voldemort et Harry s'observèrent et commencèrent à tourner l'un autour de l'autre.

« Que personne n'essaye de m'aider » lança Harry avec force.

Dans le silence complet, sa voix résonna comme la sonnerie d'un clairon.

« Il faut qu'il en soit ainsi. Il faut que ce soit moi »

Voldemort émis un sifflement.

« Ce n'est pas ce que veut dire Potter » répliqua t-il, ses yeux rouges grands ouverts. « Ce n'est pas comme ça qu'il se comporte. Qui vas-tu utiliser comme bouclier, aujourd'hui, Potter ? »

« Personne » répondit simplement Harry. « Il n'y a plus d'Horcruxes. Il n'y a plus que vous et moi. Aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survie, et l'un de nous va partir pour de bon… »

« L'un de nous ? » ricana Voldemort.

Tout son corps était tendu, ses yeux rouges avaient le regard fixe, on aurait dit un serpent près à frapper.

« Tu pense que c'est toi qui vas l'emporter, n'est ce pas, celui qui a survécu par hasard et parce que Dumbledore tirait les ficelles ? »

« C'est un hasard quand ma mère est morte pour me sauver ? » rétorqua Harry.

Tous deux continuaient de se déplacer de côté, décrivant un cercle parfait qui maintenait toujours la même distance entre eux et pour Harry, il n'existait plus d'autre visage que celui de Voldemort.

« Un hasard lorsque j'ai décidé de combattre dans le cimetière ? Un hasard lorsque ce soir, j'ai renoncé à me défendre et que j'ai quand même survécu pour revenir me battre ? »

« Des hasards ! » s'écria Voldemort.

Mais il ne frappait toujours pas et la foule qui observait la scène était comme pétrifiée. Parmi les centaines de personnes présentes dans la salle, eux seuls semblaient encore respirer.

« Le hasard et la chance et aussi le fait que tu te réfugiais et pleurnichais dans les robes de sorcières et sorciers plus grand que toi, des hommes et des femmes que tu me laissais tuer à ta place ! »

« Vous ne tuerez personne d'autre, cette nuit » assura Harry.

Ils continuaient de tourner en cercle, face à face, les yeux verts rivés sur les yeux rouges.

« Vous ne tuerez plus personne, plus jamais. Vous ne comprenez donc pas ? J'étais prêt à mourir pour faire du mal à ceux qui sont ici… »

« Mais tu n'es pas mort ! »

« J'en avais l'intention et c'est cela qui a tout déterminé. J'ai fait ce que ma mère avait fait. Ils sont protégés, vous ne pouvez plus les atteindre. N'avez-vous pas remarqué qu'aucun des sortilèges que vous leur avez jetés n'a eu d'effet ? Vous ne pouvez pas les torturer. Vous ne pouvez pas les toucher. Vous n'avez rien appris de vos erreurs, Jedusor, n'est ce pas ? »

« Tu oses… »

« Oui, j'ose » affirma Harry. « Je sais des choses que vous ne savez pas, Tom Jedusor. Je sais des choses très importantes que vous ignorez complètement. Vous voulez que je vous en dise plus, avant que vous ne commettiez une autre grande erreur ? »

Voldemort ne répondit rien, il continua simplement de tourner en cercle. Harry savait qu'il le tenait momentanément en respect, hypnotisé par l'éventualité, si faible fût elle, qu'il puisse véritablement détenir un ultime secret…

« S'agit il d'amour, encore une fois ? » demanda Voldemort, une expression railleuse sur son visage de serpent. « La solution préférée de Dumbledore, l'amour, dont il prétendait qu'il était plus fort que la mort. Mais l'amour ne l'a pas empêché de tomber de la tour et de se briser comme une vieille figure de cire. L'amour, qui ne m'a pas non plus empêché d'écraser ta Moldue de mère comme un cafard, Potter… mais cette fois, personne ne semble courir à ton secours et recevoir mon sortilège à ta place. Alors, qu'est ce qui te protégera de la mort lorsque je frapperai ? »

« Une simple chose » dit Harry.

Ils tournaient toujours en cercle, absorbés l'un par l'autre. Plus rien ne les retenaient que le dernier secret.

« Aujourd'hui, ce n'est pas l'amour qui te sauvera » reprit Voldemort. « Tu dois croire que tu possède une magie dont je serai dépourvu, ou peut être une arme plus puissante que la mienne ? »

« Les deux, je pense » répliqua Harry.

Il vit alors passer sur le visage de serpent une expression de stupeur qui se dissipa aussitôt. Voldemort se mit à rire et son rire était plus effrayant que ses cris, un rire sans humour, un rire fou, qui résonna en écho dans la Grande Salle silencieuse.

« Toi, tu pense connaître davantage de magie que moi ? » lança t-il. « Que moi, Lord Voldemort, moi qui ai accompli des actes de sorcellerie dont Dumbledore lui-même n'aurait jamais rêvé ? »

« Oh si, il en a rêvé » répondit Harry. « Mais il en savait plus que vous, il en savait suffisamment pour ne pas faire ce que vous avez fait »

« Tu veux dire qu'il était faible ! » s'écria Voldemort. « Trop faible pour oser, trop faible pour s'emparer de ce qui aurait pu être à lui, de ce qui sera à moi ! »

« Non, il était plus intelligent que vous » dit Harry « Meilleur que vous, comme sorcier et comme homme »

« C'est moi qui ai provoqué la mort d'Albus Dumbledore ! »

« Vous croyez cela, mais vous vous trompez » affirma Harry.

Pour la première fois, il y eut un mouvement dans la foule : les centaines de personne alignées le long des murs avaient pris une profonde inspiration.

« Dumbledore est mort ! »

Voldemort jeta ses mots à la tête de Harry comme s'ils avaient pu lui infliger une douleur insupportable.

« Son corps se décompose dans la tombe de marbre, dans le parc du château, je l'ai vu, Potter, et il ne reviendra pas ! »

« Oui, Dumbledore est mort » dit Harry d'une voix calme. « Mais ce n'ai pas de votre fait. Il a choisit sa propre façon de mourir, il l'a choisie des mois avant le jour de sa mort, il a tout arrangé avec l'homme dont vous pensiez qu'il était votre serviteur »

« Quel est encore ce rêve puéril ? » interrogea Voldemort.

Mais il ne frappait toujours pas et le regard de ses yeux rouges resta fixé sans vaciller sur Harry.

« Severus Rogue n'était pas des vôtres » reprit Harry. « Rogue était dans le camp de Dumbledore, dans son camp depuis le moment où vous avez commencé à traquer ma mère. Vous ne vous en êtes jamais rendu compte, à cause de cette chose que vous ne pouvez comprendre. Vous n'avez jamais vu Rogue produire un Patronus, n'est ce pas, Jedusor ? »

Voldemort ne répondit pas. Ils tournaient toujours face à face, comme deux loups prêts à s'entre-déchirer.

« Le Patronus de Rogue était une biche » poursuivit Harry. « La même que celle de ma mère, parce qu'il l'a aimée pendant presque toute sa vie, depuis qu'ils étaient enfants. Vous auriez dû vous en apercevoir »

Il vit les narines de Voldemort frémir.

« Il vous a demandé d'épargner la vie de ma mère, n'est ce pas ? »

« Il la désirait, voilà tout » lança Voldemort d'un ton méprisant. « Mais quand elle est morte, il a admis qu'il existait d'autres femmes, et d'un sang plus pur, plus digne de lui… »

« Bien sûr, c'est ce qu'il vous a dit » répliqua Harry. « Mais il est devenu espion pour le compte de Dumbledore dès le moment où vous avez menacé ma mère et depuis ce temps, il a toujours travaillé contre vous ! Dumbledore était déjà mourant lorsque Rogue l'a achevé ! »

« Cela n'a aucune importance ! » s'écria Voldemort d'une voix aiguë.

Il avait écouté chaque mot avec une attention intense mais il laissa soudain échapper un gloussement de rire dément.

« Cela n'a aucune importance de savoir si Rogue était dans mon camp ou dans celui de Dumbledore, ou quels médiocre obstacles ils ont essayé de placer sur mon chemin ! Je les ai écrasés comme j'ai écrasé ta mère, le prétendu grand amour de Rogue ! Mais tout cela est très logique, Potter, et dans un sens que tu ne peux pas comprendre ! Dumbledore a essayé d'empêcher que je m'empare de la Baguette de Sureau ! Il voulait que Rogue deviennent le vrai maître de la baguette ! Mais je suis arrivé avant toi, petit bonhomme… Je me suis procuré la baguette avant que tu ne puisses mettre la main dessus. J'ai compris la vérité avant que tu ne me rattrapes. J'ai tué Rogue il y a trois heures et la Baguette de Sureau, le Bâton de la Mort, la Baguette de la Destinée, m'appartient véritablement, désormais ! Le dernier plan de Dumbledore a échoué, Harry Potter ! »

« En effet » reconnu Harry. « Vous avez raison. Mais avant que vous tentiez de me tuer, je vous conseillerais de réfléchir à ce que vous avez fait… Réfléchissez et essayez d'éprouver un peu de remords, Jedusor… »

« Qu'est ce que c'est que ça, encore ? »

Rien dans tout ce que Harry lui avait dit, ni les révélations, ni les railleries, n'avait causé à Voldemort un tel choc. Harry vit ses pupilles se contracter jusqu'à n'être que deux fentes et la peau blanchir autour de ses yeux.

« C'est votre unique et dernière chance » reprit Harry. « C'est tout ce qui vous reste… Sinon, j'ai vu ce que vous deviendrez… Soyez un homme… Essayez… Essayez d'éprouver du remords… »

« Tu oses… » répéta Voldemort.

« Oui, j'ose » répliqua Harry. « Parce qu'il est vrai que le dernier plan de Dumbledore a échoué, mais ce n'est pas moi qui en ai subit les conséquences, c'est vous, Jedusor… »

La main de Voldemort qui tenait la Baguette de Sureau tremblait et Harry serra étroitement entre ses doigts celle de Draco. Le moment décisif, il le savait, allait arriver dans quelques secondes.

« Cette baguette continue à ne pas marcher pleinement pour vous, parce que vous n'avez pas assassiné la bonne personne. Severus Rogue n'a jamais été le véritable maitre de la Baguette de Sureau. Il n'a jamais vaincu Dumbledore »

« Il l'a tué… »

« Vous n'écoutez donc pas ? Rogue n'a jamais vaincu Dumbledore ! La mort de Dumbledore avait été planifié par eux deux ! Dumbledore voulait mourir sans avoir été vaincu, il voulait rester le dernier maitre de la baguette ! Si tout s'était passé comme prévu, le pouvoir de la Baguette de Sureau serait mort avec lui, car elle n'aurait jamais été conquise ! »

« Dans ce cas, Potter, c'est comme si Dumbledore m'avait donné la baguette ! »

La voix de Voldemort frémissait d'une délectation cruelle.

« J'ai volé la baguette dans la tombe de son dernier maître ! Je l'ai prise contre la volonté de son dernier propriétaire ! Son pouvoir m'appartient ! »

« Vous ne comprenez toujours pas, Jedusor ? Posséder la baguette ne suffit pas ! La tenir entre vos mains, vous en servir, ne vous en donne pas réellement la maitrise. N'avez-vous pas écouté Ollivander ? C'est la baguette qui choisit son sorcier… Or, la Baguette de Sureau s'est reconnu un nouveau maître avant que Dumbledore ne meure, quelqu'un qui n'avait jamais posé la main dessus. Ce nouveau maître a enlevé la baguette à Dumbledore contre la volonté de celui-ci, sans jamais très bien comprendre ce qu'il ait fait, sans comprendre que la baguette magique la plus dangereuse du monde s'était soumise à lui… »

La respiration de Voldemort s'était accélérée, on voyait sa poitrine se soulever rapidement et Harry devinait que le maléfice était proche, il le sentait naître dans la baguette pointée sur son visage.

« Le véritable maître de la Baguette de Sureau était Draco Malefoy »

Pendant un instant, une expression de totale stupeur passa sur le visage de Voldemort mais disparut aussitôt.

« Qu'est ce que ça change ? » dit il d'une voix douce. « Même si tu as raison, Potter, cela ne fait aucune différence, ni pour toi ni pour moi. Tu n'as plus la baguette à la plume de phénix. Notre duel reposera sur la seule habilité… Et quand je t'aurai tué, je m'occuperai de Draco Malefoy… »

« Mais il est trop tard pour vous » répliqua Harry. « Vous avez laissé passer votre chance. Je suis arrivé le premier. J'ai vaincu Draco, il y a quelques semaines. Je lui ai pris sa baguette »

D'un petit geste sec, Harry montra la baguette d'aubépine et sentit tous les regards se concentrer sur elle.

« Tout revient donc à cela, n'est ce pas ? » murmura Harry. « La baguette que vous tenez dans votre main sait-elle que son dernier maître a subi un sortilège de désarmement ? Si c'est le cas… je suis le vrai maître de la Baguette de Sureau »

Une lueur rouge et or jaillit soudain au dessus d'eux, dans le ciel ensorcelé, en même temps qu'un soleil éclatant dessinait ses premiers contours à la fenêtre la plus proche. La lumière éclaira leurs visages au même instant et Voldemort se transforma brusquement en une tache flamboyante. Harry entendit la voix suraiguë lancer un hurlement au moment où lui-même criait son espoir vers les cieux, en brandissant la baguette de Draco.

« Avada Kedavra ! »

« Experlliarmus ! »

La détonation retentit comme un coup de canon et les flammes dorées qui explosèrent entre eux, au centre précis du cercle qu'ils avaient dessiné de leurs pas, marquèrent le point où les deux sortilèges se frappèrent de plein fouet. Harry vit le jet de lumière verte Voldemort heurter son propre sort, il vit la Baguette de Sureau s'envoler très haut, sombre dans le soleil levant, tournoyant sous le plafond enchanté telle la tête de Nagini, virevoltant dans les airs en direction du maître qu'elle ne voulait pas tuer, celui qui avait fini par prendre pleinement possession d'elle. De sa main libre, Harry, avec l'habilité infaillible de l'attrapeur, saisit la baguette au vol, tandis que Voldemort basculait en arrière, les bras en croix, les pupilles fendues de ses yeux écarlates se révulsant. Tom Jedusor s'abattit sur le sol dans une fin triviale, le corps faible, ratatiné, les mains blanches et vides, son visage de serpent dépourvu d'expression, inconscient. Voldemort était mort, tué par son propre maléfice qui avait rebondi sur lui. Harry, les deux baguettes à la main, regarda la dépouille de son ennemi.

Pendant un instant de silence frémissant, le choc du moment fut comme suspendu. Puis le tumulte éclata autour de Harry. Les cris, les acclamations, les rugissements de la foule rassemblée déchirèrent l'atmosphère. La clarté intense du soleil levant illumina les fenêtres et tous se précipitèrent sur lui dans un fracas de tonnerre.

Harry sourit. Il était mort. Mort. Il avait réussi. Il avait accomplit la prophétie. Il allait pouvoir construire sa vie. Enfin. Il observait la foule. Les gens s'étreignaient. Des larmes. De la joie. De pleurs. Viendrais le deuil puis une nouvelle vie, une vie meilleure. Pour les morts, pour les vivants, pour les enfants. Une foule de chose à faire. A dire. Mais il avait le temps désormais.

Pour l'instant il allait étreindre ses deux meilleurs amis, qui se dirigeaient vers lui et dormir pendant au moins une semaine. Du moins c'est ce qu'il pensait. Sa vue devint floue. Son cœur s'emballa. Il fut donc incapable de voir ce qui se produisait.

En réalité Harry semblait luire, de plus en plus fort, avant que la lumière ne s'échappe de son corps en un cercle concentrique. Celle ci était sans danger car aucune personne ne semblait être blessée. Mais au lieu de s'agrandir encore pour disparaitre, elle revint à son origine, Harry Potter, avec plus de vitesse et d'intensité. Quand le phénomène atteint, le désormais Sauveur, le corps de Harry se tendit avant de tomber.