Bonsoir à toutes ! Ce petit truc trainait sur mon ordi, alors je me suis dis que vous pourriez en profiter !
Je vous laisse, j'ai une scéance de yoga avec Alice Cullen !
Je m'approchais d'elle un sourire vainqueur sur les lèvres.
Je la regardais droit dans les yeux, sans faillir à l'appel de son sang.
La petite rue était froide et sombre, l'endroit idéal. Une odeur d'hiver se dégageait de la ville, et le brouillard nous entourait.
Je pouvais entendre le cœur battant rapidement plein d'adrénaline et la respiration haletante de ma proie, de la buée s'échappait de ses lèvres, elle me fixait sans peur avec une étincelle dans les yeux, elle savait.
Elle me sourie avant que je plonge sur ses lèvres tellement appétissantes, très vite elle répondit au baiser et se fit plus entreprenante en glissant sa langue sur ma lèvre inférieur quémandant l'entrée de ma bouche. Nos langues se caressaient dans un duel sensuel.
Je passais mes mains sur ses hanches, les descendant jusqu'au niveau de ses fesses je les glissais sous ses cuisses.
Elle lâcha un gémissement.
Je libérais sa bouche, il fallait qu'elle respire, et longeais sa mâchoire dans une myriade de baisers.
Arrivée sur son épaule je remontais dans le sens inverse jusque derrière son oreille traînant ma langue sur sa peau laiteuse la faisant frissonner, elle aimait ça.
Je relevais la tête plantant mes yeux dans les siens d'un vert électrique pour un dernier regard.
Accédant à ma demande silencieuse elle étira sa gorge vers l'arrière et appuya sa tête sur le mur de briques, les battements de son cœur devenant désordonnés. Je me rapprochais de sa gorge tendu d'où je pouvais apercevoir les veines battantes.
Je plantais mes crocs dans sa chair tendre et aspirais le sang qui venais à moi me délectant du liquide chaud qui coulait dans mon corps.
Sa respiration ralentie et je sue que c'était fini quand son cœur cessa de battre dans un dernier soubresaut.
C'était de loin le plus déchirant, ça me brisait de l'intérieur comme à chaque fois qu'il fallait que je me nourrisse, qu'il fallait que je tue. M'amouracher de mes victimes n'était pas la plus belle des solutions mais il m'était insupportable de tuer sans que mes proies n'aie connaissance de cause, elles pouvaient toutes fois refuser mais généralement elles m'offraient leur vie souvent misérable et moi je les aimais jusqu'au moment venu.
Prenant délicatement le corps dans mes bras je courus pour atteindre la grande rivière qui traversais la ville.
Glissant la jeune femme dans l'eau je la regardais s'éloigner doucement avec le remous de la rivière.
Elle était belle, ses longs cheveux noirs ondulant avec la houle et sa peau pale contrastant avec l'eau noire au milieu de la nuit.
Je partais jetant un dernier regard à la surface hétérogène de l'eau.
