Kikou.

En attendant la suite "d'otage" que je n'ai pas encore écrit, je poste cet OS.

Il pourra se transformer en fic si vous aimez, vous comprendrez à la fin.

Bonne lecture.

. . . . . . . . . .

Le NCIS est une agence qui s'occupe des investigations criminelles de la Marine.

C'est une agence fédérale très peu connue encore.

Il est évident, qu'elle réunit plusieurs équipes toutes talentueuses.

Mais il y en a une qui sort du lot. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons et c'est ce qui fait son charme.

C'est l'Equipe qui résout le plus d'affaires en un temps record.

Mais c'est aussi celle qui a le plus de mal avec les ordres venant du haut de la pyramide, dirigée par le directeur Léon Vance, prédécesseur de Jennifer Shepard et de Tom Morrow.

Cette Equipe accepte très mal aussi, l'aide d'autres agences et tout le monde le sait. C'est pour cela qu'elle a aussi beaucoup de différents avec les coopérations.

C'est une équipe solitaire. Oui, solitaire est le mot et pourtant elle est très liée. Liée à quoi ? A elle-même. Aux membres de cette équipe qui fait cette Equipe.

Commandée par un ancien Marine aux cheveux grisonnants et au regard avec des yeux bleus perçants et menaçants quand il le faut. Un homme qui a débuté au NIS et qui a connu beaucoup de moments difficiles, dont la perte cruelle de sa femme et de sa fille. Cet homme Leroy Jethro Gibbs, s'est reconstruit en créant une nouvelle famille.

Sa famille, c'est son équipe.

Elle se compose de six membres.

Son agent sénior Anthony DiNozzo Junior, cinéphile à plein temps, dragueur de filles aussi d'ailleurs, avec un humour décalé, mais malgré cela, c'est le meilleur agent qui soit. Ancien flic dans plusieurs unités, il voit les choses différemment et son instinct le trompe rarement. Pourtant, au fond de lui quelque chose le hante, personne ne sait vraiment quoi, mais le visage qu'il montre n'est qu'un masque qui cache une douleur profonde.

Ensuite, son second agent, Timothy McGee. Ecrivain à temps perdu et grand gamer de jeux en ligne, ce qui lui vaut le doux nom de Roi des Elfes, il est aussi un informaticien hors pair. Aucun logiciel, et aucun ordinateur ne lui résiste. Il peut pirater n'importe quel système informatique. Plutôt naïf et gaffeur, son défaut reste sa grande timidité et sa peur de mal faire.

La nouvelle venue, Ziva David est une israélienne mais c'est surtout la fille du directeur du Mossad. Adepte des couteaux et des armes à feu, connaisseuse en explosifs et en combats rapprochés et de plus multilingue. Après plusieurs déceptions dans sa vie, elle a demandé la nationalité américaine pour intégrer cette agence. Roc à l'extérieur et à l'intérieur, elle essaie de se reconstruire et de retrouver son cœur, qu'elle a trop souvent caché.

Avant elle, il y avait Caitlin Todd. Elle travaillait sur Air Force One, avant de rejoindre l'équipe. Elle n'est malheureusement pas restée longtemps dans l'agence, elle fut assassinée au plus grand dam des autres.

Sa laborantine, Abigaël Sciuto experte médico-légiste. Une scientifique qui se réjouit du moindre petit indice et qui fait avancer l'enquête à grands pas. Gothique enjouée, elle aime la mort et tout ce qui se transforme en particules. Sa mine radieuse donne le moral à tous ceux qui la croisent et pourtant elle aussi, a connu une grande tristesse à la perte de ses parents sourds, d'où sa capacité à parler avec le langage des signes.

Son légiste, le Docteur Donald Mallard. Un vieil ami qui a une connaissance du monde qui ferait pâlir un historien. Sa tâche n'est pas facile et pourtant il accompagne toujours les victimes jusqu'à la fin en leur parlant et en trouvant ce qui les a tué pour les laisser partir en paix. Cet homme est calme et posé, avec une perception de la personne qui lui facilite les profils psychologiques. Il réconforte ceux qui en ont besoin, même si lui aussi en aurait besoin avec ce qu'il a vu à la guerre.

Il est accompagné par Jim Palmer, assistant à l'humour noir, mais qui est un passionné. Il aime ce qu'il fait et il le fait bien. Il est un des rare à écouter les histoires avec passion de son professeur. Il est le remplaçant permanent de Gérald Jackson, parti suite à une agression.

Cette équipe, l'Equipe, son équipe.

Des personnes toutes différentes par leurs origines, italienne, irlandaise, israélienne, américaine ou encore anglaise.

Toutes différentes dans leurs capacités, instinct, combat, informatique, indices, preuves.

Avec un passé, pour tous, différent mais douloureux avec leur peur.

Bref, rien ne pourrait penser qu'ils ont un point commun et pourtant . . .

La solidarité, la confiance, l'amitié, l'inquiétude, font de cette équipe, l'Equipe la plus soudée qui soit.

Chacun veille sur l'autre.

Chacun met sa vie entre les mains de l'autre et chacun donnerait sa vie pour sauver l'autre.

On ne choisit pas sa famille en temps normal, mais Gibbs, le chef de cette Equipe l'a fait et il en est fier.

Pourtant ce soir, un membre de cette famille est mal en point.

Ce soir, ce membre a voulu donner sa vie pour la sienne.

Et ce soir, un vide se forme.

Il manque un membre.

Un pilier s'est cassé, une chaîne s'est brisée, une brique est tombée.

Il faut la reconstruire.

Tout est à perdre, mais rien n'est perdu.

La vie d'une famille, d'une équipe, de cette Equipe, est comme un château de cartes.

Chaque carte représentant un membre et un moment passé, que l'on empile au fil du temps, soit pour tourner la page, soit pour y garder dans l'esprit.

Mais s'il y en a une qui tombe, tout le reste s'écroule.

Ce château, ce domaine, que dirige Gibbs, a décidé qu'il fallait le reconstruire.

Comment ? En remettant chaque carte une par une.

Il regarde le corps inerte d'un de ses enfants adoptif, les yeux clos, relié à un respirateur.

Il regarde ce qu'il n'aurait jamais dû voir.

Il a eu du mal à l'accepter.

Trente heures, que l'accident s'est passé.

Vingt-quatre heures, que les médecins lui ont annoncé un coma profond.

Douze heures, qu'on l'a prévenu de la mort de celui qui est responsable de cette situation.

Dix heures, qu'il a fini son rapport.

Huit heures, qu'il a renvoyé les autres membres de l'équipe chez eux.

Sept heures et trente minutes, qu'il est à l'hôpital.

Six heures, qu'il a commencé à dévaliser la machine à café du couloir.

Deux heures, que la dernière infirmière est venue vérifier les constantes.

Huit minutes, qu'il a fini son énième café.

Cinq minutes, qu'un médecin lui a demandé de partir.

Quatre minutes, qu'il a refusé.

Trois minutes, qu'on lui a dit qu'il y avait peu de chance que la personne allongée ne se réveille.

Deux minutes, qu'on lui a dit qu'il était possible qu'elle entende.

Une minute, qu'il est seul avec sa culpabilité et son inquiétude.

Gibbs s'installe dans un fauteuil pour faire ce qu'il n'a pas l'habitude.

Il va parler. Ceci est bénin pour tout le monde mais pas pour lui. Les longs discours ne sont pas son fort.

Mais ce soir est différent. La personne allongée dans ce lit est différente. C'est un membre important pour que l'équipe soit l'Equipe.

C'est pour cela que Gibbs a décidé de remémorer des passages de la vie heureux ou non à la personne allongée sur ce lit d'hôpital.

Chaque membre de l'équipe va venir un par un, pour raconter une histoire. Leur histoire, vécue ensemble, pour que cette personne sorte de son coma.

Tous, vont se rappeler un moment drôle ou triste, émouvant ou palpant, qu'ils auraient préféré oublier ou tout au contraire ne jamais l'occulter.

Tous ce qu'ils ont vécu en huit ans de vie commune.

Il le faut, pour qu'Anthony DiNozzo revienne à lui, vers eux, vers l'Equipe.

. . . . . . . . . .

Alors ? Vous aurez compris que si je continue, j'écrirais des moments marquant de la série toutes saisons confondues. Et aussi des moments inventés que j'aurais voulu voir.