Bonjour, bonsoir ! Cette idée de scénario me traîne dans la tête depuis un moment, en fait. Je voulais donc avoir votre avi... On va dire que s'il y a une dizaine de personnes suffisement intéressées pour laisser une review je continuerai, alea jacta est.
bonne lecture, j'éspere.
Chapitre 1 - la dispute
Le tonnerre grondait dans la salle commune des Gryffondores. Hermione semblait pétrifiée, les premières années s'étaient massés à l'entrée du dortoir pour observer la scène en sécurité et le préfet en chef tentait désespérément de calmer le jeu à grand
renfort de gestes et de cris qui passaient inaperçus tant la tension qui s'exerçait était insoutenable. Ronald Weasley tenait sa baguette sous la gorge du survivant, qui lui même avait la sienne brandis au niveau de l'entrejambe du premier.
«Je t'interdis de faire du mal à ma sœur, Potter !
«T'aura bien du mal à m'interdir quoi que ce soit, Ronald, quand je t'aurai jeté un silencio ! Et j'enchainerai peut être sur un petrificus, juste au cas où !
«Comme si t'en étais capable. T'as beau être le survivant t'es toujours incapable de lancer un sort d'attaque, tout ce que tu sais faire c'est te planquer derrière un charme du bouclier.
«Parce que c'est plus efficace quand tu réussis à te prendre ton propre crache-limace dans la gueule, comme en deuxième année ?
«Au moins,je sais jeter un sort ! Je te rappelle que sans moi Hermione et toi seriez mort le soir d'Halloween en première année !
«Sans toi Hermione ne serait pas allée pleurer et rien ne serait arrivé. Tout est de ta faute !
«C'est vrai ! Ce serait tellement mieux que rien ne soit arrivé et que Tu-sais-qui se soit approprié la pierre philosophale ! Stupide Ron Weasley qui a empêché la résurrection d'un des plus grands mages noirs de tous les temps ! ! !
«Voldemort ! Il s'appelle Voldemort ! » Harry vociféra sur un ton de défis «Aller, dis le. Dis son nom si t'es un vrai lion. Dis le ! »
Ron serra les dents et foudroya Harry du regard. Ce dernier afficha un air moqueur.
«J'en étais sûr. Quel courage. Même pas capable de prononcer son nom, c'est pathétique,Ronald. Et après tu veux protéger ta petite sœur... »
Il n'eu pas le temps de finir sa tirade qu'un faible sortilège cuisant vint le frapper à la gorge. Le brun senti sa chair brûler et se défendit d'un incarcerem qui déconcentra le rouquin et dissipa son sortilège. Le maléfice, quant à lui, rata Ron de
peu et vint abîmer gravement un canapé rouge cramoisis plus loin.
«Harry Potter a raté sa cible ? Harry Potter aurait il perdu la main depuis sa dernier confrontation avec le seigneur du mal ? Harry Potter ne sait plus viser ? » railla Ron en évitant un autre sortilège qui fit exploser une chaise derrière lui.
Les élèves plus jeunes se réfugièrent rapidement dans les dortoirs tandis que les sorts fusaient en toutesdirections. Les autres paniquaient et se demandaient s'il fallait intervenir,mais après la cuisante défaite du préfet en chef qui gisait
maintenant au sol, le nez en sang et la jambe gauche pleine de pustules, ils préférèrent s'abstenir. Hermione, enfin sorti de sa léthargie, s'éclipsa discrètement et parti en courant dans les couloirs.
Le regard bleu océan de Ron virait au rouge et la figure de Harry se déformait sous la colère. Les deux meilleures amis étaient près à s'entretuer. Ils étaient couverts de blessures en tout genre, tremblants de douleur, mais rien n'importait plus que
d'exterminer l'autre. C'était une lutte à mort. Ron avait d'une seule tirade franchie la dernière limite : « Mais tu peux pas comprendre, pas vrai Potter ? T'as pas de famille ! Tes parents sont morts. Sirius est mort. Tout ce qui te reste c'est une
tante moldu et un cousin obèse ! Et même eux te détestent ! Tu peux pas savoir ce que ça fait quand quelqu'un fait souffrir les tiens ! Parce que t'as personne... » Les sixièmes et septièmes années avaient alors rapidement rejoins les plus jeunes
à l'abris, et le jeune Crivey qui avait entrepris de descendre aider Harry s'était retrouvé suspendu par le pied à plusieurs mètres au dessus du sol. Il observait le vide sous lui avec effroi. Son héros de toujours s'était souvenu de la formule pour
invoquer un serpent et en avait lâché un sur Ronald, qui l'avait fait brûler vivant et envoyé encore en flamme dans le visage du survivant.
Bientôt ils joignirent à leur combat la violence physique et se jetèrent l'un sur l'autre. La bibliothèque gisait à terre, la salle commune était à moitié en cendres, les canapéséventrés, la cheminé partiellement écroulée, et Colin toujours
suspendu au plafond. Au corps à corps Ronald avait l'avantage de son impressionnante musculature taillée par les années de quidditch, de bagarre, et le code génétique Weasley, alors qu'Harry avait toujours été assez mince et plus petit que la moyenne.
Le roux immobilisa rapidement Potter au sol et avait sa baguette pointé sur sa cicatrice lorsque Minerva MacGonagal suivit de Hermione et Rusard entrèrent en trombe dans la salle en ruine.
«Je vais te butter Potter. Tu entends je vais faire un joli troue dans ta tête là où se trouve ta putain de cicatrice et comme ça jamais plus tu ne pourras faire pleurer ma sœur. Jamais, jamais, jamais. Personne ne fait pleurer ma sœur Potter, et cette
fois tu ne fais pas exception. » susurra Ronald sans se rendre compte de la présence de son professeur.
Il fut immobilisé par un sortilège avant de pouvoir mettre sa menace à exécution et Harry, blanc comme un linge, se remit à respirer après avoir repoussé son meilleur ami. Il jeta un regard plein de gratitude à la directrice de maison alors que celle-ci
affichait une expression des plus choquées. Elle se ressaisi un peu et jappa brièvement :
«Dans le bureau du directeur. Tout de suite. Rusard emmenez messieurs Crivey et Willis à l'infirmerie. » Elle contemplait avec horreur ce qui était advenu de la salle commune et sorti d'un geste brusque « Je vais avoir besoin de Filius. Et des elfes.
»
oOoOoOo
Harry et Ron étaient assis dans le bureau du grand et mondialement renommé Albus Dumbledore, actuel directeur du collège Poudlard. Ce dernier les regardait de derrière ses lunettes en demi lunes, il avait l'air préoccupé.
«Pouvez vous m'expliquer ce qui est advenu pour que vous vous jetiez l'un sur l'autre, jeunes hommes ? »
Les deux garçons se regardaient en chien de faïence et Harry tenta d'expliquer posément sans lâcher Ron des yeux :
«Il s'est jeté sur moi et à commencé à m'insulter. Je me suis défendu. »
Albus hocha la tête avec intérêt et se tourna vers Ron qui serrait alors les dents comme pour s'empêcher de mordre.
«Il a couché avec ma sœur... Et après il l'a rejetée comme une paire de chaussettes sales. Elle est en train de pleurer dans la salle de bain des préfets. »
Le directeur fronça cette fois les sourcils de mécontentement et se tourna vers Harry avec un air déçu : «Est ce vrai, Harry ? »
Le garçon détourna le regard avec gêne et murmura quelque chose dans sa barbe imaginaire, sous l'instance du directeur il du répéter plus distinctement.
«Ça ne s'est pas passé comme ça. »
Ron bondit furieusement et se mît à vociférer :
«Vraiment ? Ca s'est passé comment alors ? Tu veux qu'on lui demande peut être ! Je t'en pris, allons y ! Connard ! »
«Suffit monsieur Ronald. » intima Albus d'un geste de la main « Je suis sur que Harry peut s'expliquer sur son comportement douteux. N'est ce pas Harry ? »
Le brun ne pipa mot et se contenta de fixer le sol. Dumbledore fit une petite grimace contrariée. Il soupira fortement et se pinça l'arête du nez en bougonnant des paroles incompréhensibles. Finalement il annonça :
«Attendez dans le couloir. Surtout ne partez pas. Je dois m'entretenir avec votre directrice de maison. »
Les deux garçons sortirent et la porte claqua dans leur dos. Ils eurent beau tendre l'oreille aucun n'entendis ce qui se disait de l'autre côté de la porte.
«Tout ça est de ta faute...» grogna Harry.
«Pardon ? MA faute ? » s'étrangla le rouquin avec une colère contenue.
«Si tu ne faisais pas toute une histoire pour si peu on n'en serait pas là... »
C'en fut trop pour Ronald qui envoya son poing rencontrer la figure du survivant, cela à l'instant même où Dumbledore et le professeur MacGonagal sortaient du bureau directorial. Il y eu un instant de flottement, Ron cru que le temps s'était figé. Il
abaissa son poing tandis qu'Harry prenait son visage violacé ente ses mains. La peur était palpable, le visage du professeur MacGonagal plus sévèrement crispé que jamais. Dumbledore pinça ses lèvres en une moue contrariée puis annonça :
«Nous avons convenu, votre directrice de maison et moi même, d'une punition peu orthodoxe mais adapté à vos griefs. Monsieur Potter, tout d'abord, se verra attribuer le rôle de chaperon des demoiselles de première et deuxième année de Gryffondor. Vous
devrez les conseiller, les écouter, et vous assurer qu'il ne leur arrive rien de fâcheux. Aucune mésaventure qu'elles -ou leurs grands frères- pourraient déplorer. En outre vous serez en retenue avec le professeur Trelawney deux fois par semaine jusqu'aux
vacances de Noël. »
Il fit une pause. Harry hocha brièvement la tête, il s'était attendu à pire pour avoir détruit la salle commune et blessé le préfet en chef de Gryffondor. Il avait même imaginé, une fois de plus, se faire expulser. Pour autant, la perspective de jouer
les chaperon d'un band de midinettes hystériques ne pouvait que le rebuter. Il espérait que Ron ne s'en tirerait pas à meilleur compte, ce qui serait profondément injuste.
«Quant à monsieur Weasley, votre comportement, la violence qu'on nous a rapporté ainsi que la scène à laquelle nous venons d'assister... » Ron devint écarlate « M'ont poussé à adopter une idée tout à fait nouvelle et jamais vue en ces murs. Vous avez
fait preuve d'un profond manque de jugement et de camaraderie, d'une violence très répréhensible et, à ce que nous a rapporté le jeune Crivey que vous avez profondément malmené, vous avez aussi usé d'insultes particulièrement blessantes. À cela s'ajoute
le manque de travail que me rapportait il y a peu le professeur Rogue... Peut être cela vous ferait il le plus grand bien de changer d'air pour quelques temps... »
Les oreilles de Ron devinrent d'un rouge brillant, il était pétrifié et on entendait son coeur résonner dans tout le couloir tant il cognait fort. Allait il être renvoyé ? Même Harry ne lui souhaitait pas un tel traitement et se tenait près à prendre
sa défense.
«Ainsi, jusqu'aux vacances de Noël, vous n'aurez plus usage de votre insigne de Gryffondor. Je pense qu'un séjour dans la salle commune des Poufsouffle vous serait du meilleur effet, le professeur Chourave et le préfet Truman viendront vous trouver à
la tour des Gryffondor dans une heure. Dépêchez vous de préparer vos affaires, aller ! »
Et le professeur Dumbledore les planta là, abasourdis. Ron avait les yeux comme des soucoupes, avait il bien entendu ? Était ce seulement possible de changer temporairement de maison ? Cela n'avait aucun sens. Il devait s'agir d'une farce. Ou peut être
d'un cauchemar. Oui, aucun doute. Un cauchemar. Il tenta de se pincer pour se réveiller mais le professeur MacGonagal, d'un claquement de langue sec, lui intima de cesser ses enfantillages. Harry et lui ne se regardaient pas, ne s'adressaient pas
un mot, ils remontèrent jusqu'au dortoir sans qu'une seule fois leurs regards ne se croisent. Ron avait une heure pour boucler sa valise et répondre aux interrogations de ses camarade. Il sentait déjà peser sur lui le regard plein de reproches d'Hermione,
et ses remarques acerbes qui l'accuseraient et lui rappelleraient qu'il s'était mis seul dans cette situation. Pourtant, s'il avait eu un retourneur de temps, Ronald n'aurait probablement rien changé. Harry avait mérité sa colère, et il était injuste
que le survivant s'en sorte toujours à bon compte. Il étouffa un juron et se résigna à pénétrer la salle commune de Gryffondor pour la dernière fois avant un bon moment.
Alors ? Est ce que ça vaut une suite ?
je précise qu'il ne s'agit pas de faire du Harry-Bashing mais bien de se mettre dans l'état d'esprit de Ron qui va avoir l'occasion de s'emanciper un peu de ses meilleurs amis un chouilla étouffant, de découvrir d'autres choses et ainsi de mûrir. Toutes
vos suggestions seront prises en compte et étudiées. Merci d'avoir pris le temps de me lire.
