Capitaine abandonné

Ce matin-là était doux. Très doux pour la saison. Les oiseaux chantaient leur douces mélodies tout en volant gaiement, le vent faisait frémir les quelques arbres de la propriété et le doux ruissellement de l'eau se mêlait à cette apaisante ambiance.

Il s'était réveillé doucement, comme à son habitude. Ses longs cheveux blancs lui tombaient un peu sur le visage, il les repoussa d'un geste de la main. Il sentait qu'aujourd'hui allait être une bonne journée. Il n'avait pas encore toussé, ou encore craché de sang et le temps était superbe. Rien ne pouvait gâcher cette si belle journée !

Il allait se préparer une tasse de thé quand vint se poser sur son épaule un papillon de l'enfer. Réunion de capitaines. Bon le moment de tranquillité allait être reporté...

Il enfila sa veste de capitaine et partit aussitôt en direction de la première division. C'était quand même bizarre de faire une réunion alors qu'il n'y avait rien eu de spécial ces derniers temps, mais bon, le vieux capitaine général devait avoir trouvé une bonne raison.

Arrivé au QG du plus vieux, on lui indiqua le chemin à suivre. La réunion ne se déroulait pas dans la salle habituelle on dirait...

Il pénétra dans une grande pièce blanche octogonale. Il était le dernier. Le capitaine SoiFon n'avait pas pu venir pour cause de mission. Ils étaient donc tous là, douze capitaines au total.

- Excusez-moi pour mon retard, dit-il.

- Oh, bien le bonjour capitaine Ukitake. Comment allez-vous ce matin ? Demanda gentiment le capitaine Unohana qui se trouvait juste à côté de lui.

- Très bien, je vous remercie. Savez-vous la raison de cette réunion ?

- Eh bien, intervint le capitaine Kyoraku, le vieux ne nous a encore rien dit à ce sujet. Aucun d'entre nous ne sait pourquoi nous sommes tous réunis ici.

- Si ça se trouve, il a juste voulut changer un peu de décors, ajouta le capitaine de la dixième division qui vint à leur rencontre. Ça ne m'étonnerais pas de lui...

- A mon avis Toshiro, on ne va pas tarder à le savoir...

Effectivement, au moment où Kyoraku prononça ces quelques mots, la porte principale se referma. Il n'y eut plus un mot. Chacun envoyait des regards à son voisin dans l'espoir de comprendre la situation. Puis, Le capitaine Hirako s'avança vers le capitaine général.

- Est-ce qu'on pourrait savoir ce qu'on fait tous ici ?

- En fait...je suis comme vous. Je ne le sait pas vraiment. J'ai juste reçu un message qui nous disait de tous nous rassembler ici. J'ai cru comprendre que cela venait d'en haut.

- Quoi ?! Vous n'êtes même pas sûr ? Les hautes instances prendraient-elles tout ce mal pour nous réunir ici ? Je ne crois pas. Elles ne intéressent pas à nous...

A peine eut-il fini sa phrase qu'un grand écran s'alluma plus haut sur un des murs de la pièce. Le visage qui s'y affichait, il ne le connaissait tous que trop bien. Ils étaient tous stupéfiés.

- Bonjours à tous, capitaines du Gotei, dit-il.

- Aizen ! qu'est-ce que tu fous ici ?! S'exclama Hitsugaya.

- Vous êtes trop impatient...vous aller vite le découvrir, ne vous en faites pas. On va commencer avec un petit jeu, qu'en dites vous ?

- Attends, attends. Tu viens nous voir, comme ça ! Tu n'étais pas censé être enfermé ?! On t'a jeté en prison la plus profonde de la Soul Society, comment en es-tu ressortis ?! Hurla Hirako.

Il n'eut que pour réponse un rire et ces quelques mots : « L'illusion, c'est ma spécialité, non ? » à la suite de quoi, il afficha une sourire diabolique.

Ils le regardèrent les yeux écarquillé : le cauchemar n'était donc pas fini ? Mais avant qu'il puissent penser au pourquoi du comment, de la fumée se mit à sortir de petites ouvertures.

- Les vapeurs qui apparaissent devant vous sont en fait un gaz empoisonné qui endort pendant certaine durée quiconque l'inhalera. Je vous conseille donc de prendre une grande inspiration, qui sait ce qui peut arriver pendant un sommeil...

L'écran s'éteignit. Tous s'empressèrent alors de bloquer leur respiration. Ukitake plaqua ses mains sur sa bouge, imité par tous les autres capitaines d'ailleurs. S'il ne fallait pas respirer ce gaz, il était mal partit. Non pas parce qu'il n'aurait pas prit assez d'air, non c'était sa maladie. Il serait sûrement contraint dans peu de temps de chercher sa respiration. Pour l'instant, ça allait et il n'avait aucun mauvais pré-sentiment de particulier. Kyoraku lu envoya un regard inquiété. Il lui répondit par un hochement de tête qui signifiait que tout allait bien.

Plusieurs minutes s'écoulèrent. Cela devenait de plus en plus dur de tenir, il n'avait pas encore eu de toussotement ou quoi que se soit. Il se tourna vers les autres capitaines pour voir leur états. La visibilité avait été réduite à cause du gaz, mais ils avaient tous l'air d'aller plutôt bien. Puis, son regard s'arrêta sur le jeune capitaine de la dixième division. Il avait toujours ses deux mains plaquées sur sa bouche mais il semblait haleter. De tous ici, c'était lui qui aurait du mal à tenir le plus longtemps ses poumons d'enfant ne permettaient pas d'inhaler une trop grande quantité d'oxygène par rapport à ceux d'un adulte.

Hitsugaya ferma fort les yeux, cela devenait insoutenable pour lui. Ukitake s'approcha de lui, mais avant qu'il ne l'atteigne, le jeune garçon tomba au sol, inconscient. Le capitaine de la treizième division essaya appeler quelqu'un du regard, mais en vain. Tous eux aussi commençaient à manquer sérieusement d'air.

Un par un, ils évanouissement, emporté par les ténèbres.

o.O.o

Il se réveilla. Où était-il ? Que c'était-il passé ? Quel était cette étrange pièce blanche ? Puis, comme un flash, il se rapella de tout la réunion, Aizen, le gaz, Toshiro s'évanouissant...tiens, justement, où était-il ? Il le chercha du regard. Les autres capitaines étaient tous réveillés. Il ne le voyait pas...Il se précipita vers son ami de longue date.

- Kyoraku, sais-tu où est le capitaine Hitsugaya ? Je ne voit nulle part.

- Ne t'en fais pas pour lui. On l'a déposé dans un coin il ne s'est pas encore réveillé...

- Il n'est pas..., le coupa Ukitake.

- Il va bien, ne t'inquiète pas. Il peut-être juste respiré une trop forte quantité de gaz.

- ...Oui, c'est sûrement cela.

Il remarqua une chose d'étrange. Il avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose. Il observa de nouveau la salle et comprit : Leur sabres avaient été dérobé et leur reiatsu bloqué. Aizen avait quelque chose en tête, c'était sûr.

Il se déplaça en direction d'Hitsugaya. Il dormait doucement. Il l'observa un court instant quand soudain, le garçon se réveilla. Il s'aida de ses mains et de ses avants-bras pour se redresser lentement.

- Ah Toshiro, tu es enfin réveillé ! Comment te sens-tu ? Lui demanda son ainé avec gentillesse.

Il essaya d'habituer ses yeux à la lumière, puis encore un peu endormi, il lui répondit :

- Je vais bien, merci. J'ai juste une espèce de boule au ventre qui me fais un peu mal, mais ça doit être à cause du gaz...

Toujours aussi rapide, l'écran se ralluma juste après le dernier mot du capitaine. Et bien sûr, Aizen apparut dessus.

- Alors, vous avez bien dormit ? Demanda t-il sarcastiquement.

- Ta gueule ! Cracha Zaraki. Ca n'a servi à rien ton petit manège ! Qu'est-ce que tu fout au juste ? Si tu veux te battre, alors ammène-toi !

- Du calme capitaine. Vous vous doutez sûrement que ce « petit manège » a servi à quelque chose. Je ne suis pas une personne qui aime perdre du temps. Alors je vais vous expliquer :

« Le gaz que vous avez respiré avait une petite particularité. Il ne pouvait endormir qu'une heure minimum. En fait, plus vous vous évanouissiez tôt, plus vous vous réveillerez tard. C'était ça le principe. Bref, ceci n'est qu'un détail c'est ce qui va suivre qui va devenir intéressant. J'ai dissimulé une clé dans le ventre de l'un d'entre vous permettant d'ouvrir une porte. Cette porte est dissimulée quelque part dans cette pièce. Un indice, ce n'est pas celle par laquelle vous êtes entrés. Capitaine Unohana, vous aurez sûrement besoin de la petite mallette qui se trouve contre le mur là-bas. A oui, une dernière chose très importante : seul l'un d'entre vous a la clé et seul l'un d'entre vous pourra franchir la porte. Réfléchissez bien à cela, et surtout faites bien attention dans le choix que vous ferez. Je vous laisse, et peut-être à tout à l'heure, haha ha haha ! »

- Merde, il faut qu'on lui obéisse maintenant !

- De toute façon, nous n'avons pas le choix ! Nous sommes enfermés ici, nos katanas ont été dérobés et nos reiatsu bloqués par je ne sais quel moyen ! Même si c'est dégradant, nous n'avons d'autres choix que de faire ce qu'il dit, exposa Yamamoto. On va commencer par trouver qui a cette fameuse clé.

- Bon, si on a pas le choix, commença Hitsugaya tout se relevant, autant...

Il ne put finir sa phrase qu'une douleur aiguë à l'abdomen lui fit se plier en deux. Tous les regards se tournèrent vers lui.

- Eh bien, finalement, je crois qu'on aura pas besoin de beaucoup chercher, fit remarquer le capitaine Muguruma.

Il se dirigèrent tous vers lui. Le concerné redressa la tête et les regarda, ébahit.

- Non...vous pensez quand même pas...

Il recula lentement. Puis, sans crier gare, Kuchiki apparut derrière lui et lui fit un léger cou-du-lapin, histoire de l'endormir.

- Vous êtes sûr de vouloir faire ça ? Demanda d'un ton inquiet Ukitake. Ce...Ce n'est encore qu'un enfant et...et une opération de ce genre...son corps n'est pas encore près à subir une telle intervention...

- Jushiro, commença Kyroaku, va t'assoir un peu plus loin et arrête de te faire du mouron. Nous avons le capitaine Unohana avec nous et je suis sûre qu'elle fera tout son possible pour que tout se déroule au mieux.

Il ne répondit rien et partit un peu plus loin dans la pièce. Il est vrai que la femme médecin était très douée mais il ne pouvait s'empêcher de se faire du soucis pour son « petit protégé ».

Ils déposèrent le jeune capitaine sur le sol, lui ôtèrent son foulard émeraude, son haori ainsi que le haut de son kimono et l'allongèrent.

- Il va me falloir trois capitaines pour m'aider. Vous allez lui tenir les bras et les jambes. L'opération risque d'être douloureuse...

Toshiro se réveilla un moment après. Il essaya de bouger mais s'apperçut vite qu'il était bloqué.

- Qu'est-ce que vous faites ? Demanda t-il, un peu angoissé.

- Je suis désolé capitaine Hitsugaya, mais nous n'avons d'autres choix que de vous opérer. Je dois vous prévenir de certaines choses. Tout d'abord, je n'ai aucun anesthésiant, vous allez devoir tenir le coup...je sais que ça peut paraître dur, mais je vais faire tout mon possible pour que ça soit le moins douloureux. Et puis l'autre chose...ce sont les instruments que l'on m'a mit à disposition, dit-elle d'un air grave.

Le garçon la regarda, voulant en savoir un peu plus. Elle ne lui répondit rien et se retourna prendre quelque chose.

- Ca va commencer, tenez-le bien.

Unohana débuta l'opération en lui tâtant le ventre pour savoir où se trouvait la clé exactement. Elle ne mit pas longtemps à la trouver. Elle était logé à gauche de son abdomen. Mais le plus alarmant était le fait qu'une partie semblait être logé sur les côtes. Elle sortit un scalpel de derrière elle. Toshiro afficha un air horrifié. Le scalpel était presque rouillé. Il regarda le médecin.

- Attendez ! Vous n'allez pas m'opérer avec ça quand même !

- Je suis désolé, mais c'est le seul matériel dont je dispose...

Elle lui fit une incision de haut en bas, sur un peu près huit centimètres. Le jeune garçon serra fort les dents. Unohana regarda de plus près l'endroit où se trouvait la clé. Elle ne pouvait l'ôter à mains nues comme ça, ce n'était pas très hygiénique. Elle était obligé de prendre ça alors...

Elle sortit une pince en métal. Mais quelle pince ! Elle était trop grande pour une opération comme celle-là et de plus des pointes de métal en ressortaient, tranchant comme des morceaux de vers. Quand Toshiro vit cet ustensile de torture, il écarquilla les yeux de terreur. Il envoyait des regards de détresse aux capitaines qui l'entouraient. Chacun l'évitait, baissant le regard, comme pour s'excuser de la situation dans laquelle il l'avait mit. Unohana, malgré les circonstances, se décida a introduire la pince dans le ventre de l'enfant. Il hurla. Il essayait de se contenir, mais là douleur était insoutenable.

Mais tout à coup, la femme médecin sentit que la clé était comme bloqué. Elle essaya tout de même de forcer un peu. Elle regretta cette action car elle arracha un nouveau cri de douleur à Toshiro.

- M-mes côtes...je...je crois q-que la clé...y est attaché..., essaya t-il d'articuler.

A son grand désespoir, Unohana reprit le scalpel et agrandit légèrement la plaie. Elle retint un cri. La clé était attachée à un fil de métal qui était lui-même attaché à l'une des côtes du garçon. Le fil était prit dans la chair. Il fallait qu'elle se dépêche de tout enlever. Il perdait beaucoup de sang et devait sûrement souffrir le martyre !

Elle souffla un grand coup. C'est partit. Elle essaya tant bien que de mal de le décrocher de la chair de Toshiro sans lui faire trop de mal. Malheureusement, se efforts furent vains car le jeune capitaine hurlait toujours de sa voix aigu.

Ukitake entendait tout ce qui se passait. Il eut le cœur déchiré par les cris venant des entrailles du pauvre petit garçon. Pourquoi ? Pourquoi Aizen faisait subir tout ça à Toshiro ? C'est un enfant, bon sang ! Il ne mérite pas un traitement pareil ! Pour l'instant, il ne pouvait pas agir, Kyoraku lui avait conseillé de rester assis et de ne pas trop se ménager. C'était dur, mais il fallait laisser faire le capitaine Unohana. Elle savait ce qu'elle faisait, alors aucune raison de s'inquiéter...dans un sens.

C'est bon, elle avait réussi à décrocher la clé. Il ne rester plus qu'à l'enlever. Elle prit la pince (de torture) et la ré-introduisit dans la plaie. Toshiro, qui suait à grosse gouttes maintenant, était à bout de forces. Il haletait bruyament. Il re-hurla. Elle s'y était un peu habitué à force, mais cela lui faisait mal au cœur de l'écouter ainsi clamer sa douleur.

Elle fourra la pince assez loin, la clé était bien « calé » entre tous les organes. Les capitaines présents avaient du mal à retenir le génie qui essayait de se débattre dans tous les sens.

Elle n'arrivait toujours pas à attraper la clé, si bien qu'elle fut obligée de remuer la pince épinée dans la blessure. Les pointes griffaient la chair de l'enfant le poussant de plus en plus au bout de l'intenable. Le sang coulait de plus en plus, rependant un liquide chaud sur le sol.

- A..Arrêtez ! Je vous en prie ! Ça...Ça fait...trop mal..., dit-il dans un étranglement.

Il cria, cria encore. Des larmes finirent par lui couler sur le visage. Il était au bout de ses forces.

Enfin, le capitaine médecin attrapa la clé et l'extirpa du jeune corps, en faisant le plus attention. Merde...il devait avoir perdu une énorme quantité de sang. Il fallait qu'il sortent de cet endroit le plus vite possible. Bon ,maintenant, il fallait recoudre la plaie. Elle chercha dans la petite mallette du fil et une aiguille. Ce qu'elle y trouva l'horrifia encore plus que les deux autres instruments. Il n'y avait que du gros fil noir. Il y avait aussi une aiguille, mais heureusement, pour une fois, elle faisait une taille normale et ne présentait pas de signes d'usure.

Le seul problème désormais était l'épais fil noir. Elle ne pouvait pas le recoudre avec ça ! C'était impensable ! Mais malheureusement, c'était tous ce qu'elle avait à disposition. Elle aurait eu son pouvoir, elle aurait refermé la plaie vite fait et proprement, mais là...

Elle lui pinça la peau pour passer l'aiguille, ce qu'il lui tira un nouveau gémissement de souffrance. Elle lui fit les quelques points de sutures dont il avait besoins et coupa le fil.

- Voilà, c'est fini. Vous pouvez le lâcher messieurs. Dès que nous seront sortis d'ici, on vous amènera d'urgence à la quatrième division. Il est vrai que j'ai refermé tant bien que mal la plaie, mais il vous faut d'urgence de véritables soins médicaux.

Elle lui avait dit tout cela tout en l'ayant redressé en position assise et bandé l'abdomen. Lui, essayait d'essuyer ses larmes à l'aide du revers de sa main. Dès qu'elle eut fini, il se rhabilla en vitesse, ne mettant juste que son foulard le haut de son kimono sans le fermer, pour éviter que sa blessure ne fasse plus mal que ça.

Il prit son haori sous son bras et alla s'assoir contre un des murs de la pièce. Il s'entoura le ventre de ses bras. Ukitake vint vers lui et lui demanda comment il se sentait. « Ca pourrait aller mieux... » lui dit-il. Il avait toujours du mal à respirer, ça le capitaine de la treizième le voyait très bien. Puis le capitaine Unohana se dirigea à son tour vers eux et s'agenouilla en face du petit capitaine.

- Écoute, capitaine Hitsugaya. Là maintenant, les autres capitaines et moi allons chercher cette fameuse porte. Alors surtout, si tu ne te sens pas bien, si tu as des nausées ou quoique ce soit dans ce genre, n'hésites pas à m'apeller, j'accourrai immédiatement. Je m'excuse pour ces si mauvaises conditions, mais je n'avais d'autre choix que d'utiliser le matériel d'Aizen...

Voyant qu'il n'allait pas bien du tout, elle lui mit une main sur l'épaule et lui fit :

- Tu sais, tu as été très courageux pendant cette opération. Il m'arrive que je fasse la même à des adultes avec du matériel adéquate et certains s'évanouissent tellement l'opération est douloureuse. Alors, je tenais à te féliciter pour cet acte de courage dont tu as fais preuve.

Il la regarda un instant.

- Merci pour tout..., dit-il dans un murmure.

Il rebaissa la tête et ferma les yeux. Il avait besoin de repos

- Je vais rester avec lui, pour m'assurer qu'il ne soit pas trop mal. Je t'apelles dès qu'il y a un problème.

Le temps passa, de longues minutes s'écoulèrent. Chacun essayait de trouver la porte qui était dissimulé dans cette grande pièce octogonale.

Le petit capitaine s'était endormi contre le bras d'Ukitake qui s'était assis près de lui. Il respirait fort, cherchant l'air avec difficulté et suait beaucoup. Comme il ne pouvait le laisser souffrir ainsi, l'autre capitaine décida de le réveiller, espérant que ça lui ferait du bien.

- Eh, Toshiro, ça va ?

Le concerné ouvrit difficilement les yeux. Il regarda son interlocuteur et secoua lentement la tête. Il haletait toujours. Ukitake lui passa la main sur le front.

- Mais tu es brulant ! Capitaine Unohana !

La femme médecin accourra sur-le-champs. Elle s'accroupit devant Toshiro, lui toucha à son tour le front et lui prit le pouls.

- Hum...je vois. Malheureusement, comme je le pensais, les séquelles dues à l'opération commencent à arriver...

Elle regarda les bandages sur son ventre ils s'étaient épourprés. Elle ne pouvait pas les changer car il n'y avait que ceux-là. Il fallait faire vite : s'ils ne sortaient pas d'ici dans moins d'une heure, le cas de Toshiro s'aggraverait dangereusement...

- C'est bon, nous l'avons trouvé ! cria un des capitaines.

Ukitake regarda tour à tour Unohana et Toshiro avec une lueur d'espoir dans les yeux. Ils allaient enfin pouvoir sortir d'ici !

Les capitaines Kuchiki et Hirako déplacèrent une plaque, après avoir introduit la clé dans une toute petite serrure qui était bien dissimulée dans le mur blanc. Mais en voyant la fameuse « sortie », ils eurent un regard horrifié : Tout d'abord, elle ne donnait pas du tout en dehors de la pièce, mais plutôt dans un conduit étroit. Oui, étroit, ce qui signifiait que seule une personne de petite taille et de petite corpulence pouvait y entrer. D'un mouvement de tête, tous ensemble, ils se tournèrent dans la même direction : Toshiro. De tous ici, il était le seul capable d'entrer là-dedans.

Le concerné écarquilla les yeux, à la vue de cet effarement général.

- Q-Quoi ?!