De : Snapou Black
Disclam' : Rien n'est à moi, même si je ne dirait pas non pour un p'tit bout. Enfin si, par la suite il y aura mon très cher James Paterson (que vous avez dû voir dans "Theodore Nott") et mon unique Andrew Scott (que vous verrez prochainement -maintenant- dans "Andrew Scott" ... c'est fou ce que mes "longues" fics ont des noms qui ne laissent aucun doute quand au personnage principal)
Perso principal : Théodore Nott (ne vous étonnez pas voyons) - Blaise Zabini - Draco Malfoy
Résumé : Ils étaient amis, à la vie... à la mort. C'était la promesse qu'ils s'étaient faite peu avant leur rentrée à Poudlard... ils avaient tenus bon pendant quelques années. Malheureusement, même les meilleurs amis du monde peuvent se perdre, se tromper... et regretter leurs erreurs ; parfois trop tard.
Chapitre : Chapitre 1/Chapitre 19
Année en cours: Avant Poudlard - Septième année - Après Poudlard
Nott : Bonne lecture
Review anonyme : réponse sur http:/ snapou-integral-ecrit .skyrock .com/ (supprimer les espaces)
Draco Malfoy était le fils unique de Lucius Malfoy et de Narcissa Black. Le bambin avait vu le jour le 5 juin 1980, sa mère n'avait su contenir ses larmes au souvenir funèbre de son cousin tant aimé Regulus Black, dont les 23 ans auraient dû être célébrés la veille. Le petit était prédestiné à finir à Serpentard, à être respecté dès son entrée, son père ne lui laisserait pas le choix de toute manière, c'était ça ou rien.
Les années s'écoulées, Draco avait grandis et ressemblait toujours un peu plus à son père. Le même teint pâle et les mêmes cheveux blonds platine. Il avait aujourd'hui onze ans, et on pouvait dire qu'il n'était pas bien grand, sans être petit non plus, en fait il avait la taille idéale pour un garçon de son âge. Bien qu'encore fort jeune, il était déjà fort arrogant, antipathique et détestable. C'était assuré qu'il serait d'ici quelques mois le parfait petit Serpentard et qu'il agirait comme tous le souhaitait : en faisant honneur à son nom.
Et secrètement, Lucius s'était fait la promesse que lorsque son maître : le grand Lord Voldemort, réussirait à revenir à la vie (si cela venait à arriver, il ignorait comme cela se passerait mais espérait : l'espoir fait vivre). Sa progéniture entrera à son service, consentant ou non, et se verrait apposer la marque sur son avant bras.
Se matin là, Draco descendit comme chaque jour : les yeux mi-clos, éblouis par le soleil et encore fatigué, les cheveux en bataille et le pyjama mal mis. Ajouté à cela une dose considérable de mauvaise humeur et vous avez l'état du blond à cet instant précis. Il ouvrit machinalement la porte de la cuisine, et prit place à l'endroit habituel. Tout était habituel dans sa vie, rien ne devait jamais changer, au risque de ne pas apprécier bien longtemps cet évènement. La tête posée sur sa main, il se retînt d'extrême justesse de bailler.
- Dobby ! Héla-t-il. Viens ! Tout de suite !
Le pauvre elfe de maison réapparu dans la cuisine un instant plus tard, la tête rivée au sol et le nez difforme laissé des traces sur le sol impeccable. Vêtu d'un torchon crasseux il saluait son jeune maître, incapable de retenir ses tremblements intempestifs. Il était stupéfiant de constater qu'à simplement onze ans, ce môme paraissait d'ores et déjà presque aussi effrayant et détestable que son père.
- Pas aussi bas idiot, cracha le petit. Tu vas salir le carrelage.
La créature, serviteur de la « respectable, noble et ancienne » famille Malfoy n'était malheureusement pour lui que trop habitué à ses constantes réprimandes, et il arrivait qu'il ne reçoive bien pire que des sarcasmes ou des insultes, la vie n'était pas toujours facile chez cette famille. Doucement, il osa se relever, les yeux malgré tout, toujours fixés au sol, patienta le temps nécessaire pour que le jeune maître n'ait décidé d'arrêter son impressionnant flot d'impolitesses. Ses ordres ne tardèrent pas (c'est que le petit commençait à avoir faim)
- C'est compris imbécile ?
L'elfe répondit par la positive très timidement au jeune garçon : on ne pouvait que comprendre, ce n'était pas bien compliqué. Une fois débarrassé du regard scrutateur de Draco il commença à s'affairer dans la cuisine, sans oublier de vérifier de temps à autres si son petit maître avait quitté la cuisine dans l'attente de son petit déjeuné. A croire qu'il était réellement le fils de Lucius Malfoy et que le mauvais caractère était une chose génétique, le petit s'amusait à lui ordonner, quand l'envie le prenait, de travailler plus vite et alors Dobby ne pouvait que s'exécuter.
Si le jeune maître venait à trouver un motif pour se plaindre de l'elfe, ce dernier ne donnait pas cher de sa peau. Lucius avait beau être sévère avec son fils, et faire régner l'ordre, le calme et la discipline dans son manoir, il n'en demeurait pas moins son unique fils, et par extension : son unique descendance.
A cette pensée, le petit elfe écarquilla les yeux d'effroi : que venait-il donc de penser là ! Il n'en avait guère le droit. Ni une ni deux il ouvrit le four, glissa ses longs et fins doigts dans l'interstice et referma brutalement la porte sans oublier de couiner de douleur. Malheureusement son geste ne pu échapper au jeune regard de Draco qui sourit et demanda, moqueur.
- A quoi as-tu pensé, imbécile ?
- Le maître ne doit pas punir Dobby, supplia-t-il. Dobby à juste eu une mauvaise pensée. Dobby souffre.
- Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire ou non.
Sur ces douces paroles, il se leva, et fit involontairement voler sa chaise à travers la cuisine par la même occasion. Sans s'en formaliser, il quitta la cuisine le ventre vide, et voulut rejoindre son père dans la bibliothèque… et peut être en profiter pour faire punir cet elfe de malheur.
Doucement et sans bruit, il ouvrit et trouva son père en pleine conversation avec un second homme, cela paraissait si sérieux qu'il referma sans bruit la porte et allait partir quand sa curiosité l'emporta. Son père ne le saurait pas.
- … bien de temps encore Lucius ! S'énerva l'inconnu
- Patience Henry, patience, tenta de le calmer l'homme. Je te promets que c'est pour bientôt.
- Cela va faire onze ans que je patiente ! Que nous patientons ! criait-il presque. Quand vas-tu te rentrer dans le crâne qu'il a peut être réellement été défait par Potter ?
- Parce que ce morveux à l'âge de mon fils ! Et que jamais il n'aurait pu tuer Lord Voldemort !
Le ton baissé enfin entre les deux hommes, comme s'ils avaient sentis la présence d'un intrus, d'un être qui n'aurait jamais dû être présent à cet instant, celle de quelqu'un qui en savait déjà beaucoup trop.
Le propriétaire des lieux, la réplique parfaite de Draco en plus grand et vieillie de quelques années s'approcha doucement de la sortie, et faisait signe à son interlocuteur de poursuivre la conversation. Sans bruit, il ouvrit la porte et aperçut son fils en train de courir pour ne pas être vu.
Fou de rage, il ordonna à Dobby de raccompagner leur invité à la sortie et se lança à la poursuite de son bien cher fils.
Avis ?
Soutch
Snap" B
