Bonjour !
Attention, cette histoire est très différente de celles que vous pourrez lire ailleurs sur ce site ! Je vous préviens tout de suite, vous risquez très vite de me détester :)
J'avais écrit cette histoire comme un one shot mais au vu des nombreuses demandes, je vais écrire la suite ! Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !
PROLOGUE
Il était une fois une jeune princesse qui était fiancée à un prince depuis sa plus tendre enfance. Tout laissait croire à une vie parfaite et heureuse. Le prince était beau, de seulement quelques années son aîné, drôle les rares fois où elle avait pu le voir… Elle savait qu'elle pourrait l'aimer, au fil du temps, comme sa propre mère aimait son père, comme sa tante aimait son oncle, comme sa grand-mère avait aimé son mari. Oui, tout présageait le bonheur… Seulement, les fées n'avaient pas prévu pour elle une vie de diamants.
Clarke savait que son règne sur l'île de L'Arche commencerait dans quelques années. Son père était vieux, malade, son mariage avec Finn ne tarderait pas. Il scellerait l'union de L'Arche et de l'Atlantide, séparés depuis trop longtemps par des querelles interminables. Et étant l'aînée de sa famille, c'était à elle de diriger son île, et l'idée des femmes soumises aux hommes de l'autre côté de l'océan la faisait bien rire pauvres petites, elles ne savent pas se débrouiller par elles-mêmes ? Lui aurait-on dit ça, qu'elle aurait pris son épée et transpercé les hommes qui lui volaient son droit quitte à se faire tuer elle-même. Oui, Clarke était persuadée de tout pouvoir réaliser, que jamais rien ne serait barrière trop haute pour qu'elle la franchise ou trop solide pour qu'elle ne la détruise.
Par sa qualité de princesse, les gardes avaient pour ordre de ne jamais la quitter des yeux. (Ils prenaient tellement leur métier à cœur, d'ailleurs, qu'elle avait souvent dû les chasser de sa salle d'eau – même si elle n'était pas sûre que ceci soit seulement parce qu'ils prenaient leur métier à cœur.) A vrai dire, ils étaient plus là pour la protéger d'elle-même que pour la protéger des autres, la vie à L'Arche étant calme, douce et à l'odeur de sel. Seulement, Clarke, comme toute princesse intrépide, s'amusait beaucoup à échapper à ses gardes. Habillée presque de haillons, elle parcourait la ville et la côte, et son contact facile lui obtenait de nombreux amis.
Or un jour, alors que la princesse souillait ses jolies mains dans l'escalade des rochers de la côte en compagnie des autres jeunes, son pied glissa sur une pierre mouillée. Mue par un réflexe, elle s'attrapa tant bien que mal à ce qui passait sous ses doigts. Un morceau de tissu, qui ne résista pas bien longtemps. Et elle tomba deux mètres plus bas sur le sable mouillé, avec dans la main… Un pantalon. La douleur de la chute fut bien vite remplacée par un rire interminable en voyant la fille brune, là-haut, se débattre, les fesses à l'air.
« Redescends ! » lui cria-t-elle, entre deux fous rires.
Tant bien que mal, la brune entama la désescalade du rocher, lui lançant un regard furieux par-dessus son épaule. Un joli visage par ailleurs, des yeux verts non communs, des marques noires autour de ceux-ci, lui donnant un air sauvage qui plut tout de suite à Clarke. Les quolibets pleuvaient sur la brune, les enfants aux alentours regardant la scène avec attention. Lorsqu'elle fût en bas, elle resta plaquée contre la paroi, les joues rouges de honte et de colère.
« Rends-le moi maintenant ! »
Un grand sourire se dessina sur les lèvres de Clarke.
« Viens le chercher, chérie ! »
Des sifflets retentirent aux alentours, ce qui agrandit le sourire de la princesse et accentua la rougeur de la brune. Clarke s'approcha tout près de la fille, agitant le pantalon comme une carotte, avant de s'éloigner brusquement, dans un grand rire. La brune plissa les paupières, entrant dans une colère froide. Alors elle s'extirpa de sa cachette, dans une bonne dose de courage, avant de courir à toutes jambes vers Clarke. Laquelle, agréablement surprise, lui fit faire quelques cercles autour des rochers avant de finalement se laisser rattraper et tomber dans le sable dans un joli roulé-boulé. Mais la princesse n'avait pas fini de s'amuser. D'un mouvement, elle passa au-dessus de l'autre, s'asseyant sur son ventre et bloquant ses bras avec ses genoux. Alors, forte de l'approbation du public, elle fit tournoyer le pantalon au-dessus d'elle pendant que la fille bourrait son dos de coups de genoux. Et puis, le visage fendu d'un grand sourire, elle se pencha pour l'embrasser, avant de se prendre un coup de tête qui la fit énormément rire.
L'humiliation avait assez duré, et elle posa le pantalon sur la tête brune avant de s'enfuir. Elle ne s'inquiétait pas trop pour la fille. Après tout, il fallait bien se faire des ennemis pour se faire des amis, et cet épisode serait vite oublié, sur L'Arche.
Quelques jours plus tard, Clarke croisa la tête brune dans les rues de la ville. La rencontre lui tira un autre sourire, et elle attrapa le bras de la jeune fille. Elle en gardait sûrement un bon souvenir, car une irrépressible envie de rester avec elle lui parcouru le corps.
« Je te reconnais toi ! T'es la fille qui a eu une sacré dose de courage la dernière fois ! Viens là, je veux me faire pardonner. S'il te plaît, laisse-moi une chance ! S'il te plaît s'il te plaît ! » fit-elle de son air le plus mignon.
L'autre pinça les lèvres. Clarke la voyait réfléchir activement, mais elle accepta finalement. La princesse sauta de joie, et elles partirent toutes les deux en direction de la forêt pour se balader. En voyant sa compagne réticente, Clarke lui promit qu'elle ne la tuerait pas, et qu'il n'y aurait pas d'autre personne qu'elles deux. La blague ne fit même pas frissonner le coin de la lèvre de la jeune fille, qui se contenta de lui lancer un regard pénétrant. Regard qui fit se tordre les entrailles de la blonde, sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. En chemin, elle apprit que le nom de la brune était Lexa. Qu'elle ne tirait jamais aucun sourire malgré toutes les blagues de Clarke. Qu'elle avait 13 ans, soit un an de moins que la princesse. Et c'était à peu près tout. Lexa était difficile à cerner.
Au fil des semaines, Clarke apprit à connaître Lexa, par tous petits bouts, la brune étant avare sur les réponses. Elle la trouvait dans la ville et l'embarquait parfois, et comprenait qu'elle venait de TonDC, une autre île de l'archipel de l'Atlantide que son frère était resté là-bas mais qu'elle était partie avec son oncle qu'elle fuyait on ne sait quoi etc… En revanche Clarke ne disait jamais un mot sur son statut de princesse. Elle détestait que cela vienne interférer dans ses relations.
Une belle matinée de printemps, une heure avant l'aube, Clarke vint chercher Lexa chez elle. Elle n'y était jamais venue mais la jeune fille lui avait laissé entendre, au détour d'une conversation, qu'elle « ne dormait pas bien la nuit, à cause des hommes souls qui sortaient de la taverne de Raven, en face de chez elle ».
Lexa vint ouvrir, les yeux encore lourds de sommeil, frottant une de ses mains contre son visage tandis que l'autre la maintenait au chambranle de la porte, comme si les rêves de sa nuit pouvaient la souffler à tout moment.
Clarke ne put s'empêcher de la trouver adorable. La jeune fille, sans son maquillage tribal mais dans des débardeur et short noirs, laissant apparaître ses longues jambes bronzées par le soleil de la mer, ressemblait à un ange... venu tout droit des grottes de Perséphone.
« Clarke, fit-elle avec un soupir, déjà habituée aux différentes lubies de la jeune fille. Je suppose que si tu ne m'as pas laissé finir ma nuit, c'est que tu as quelque chose de spécial en tête ?
« Bien vu ! Mais je ne te dis rien, c'est une surprise ! »
La blonde se rapprocha avec un énorme sourire. Lexa l'attirait par un magnétisme implacable contre lequel elle ne pouvait lutter. Lorsqu'elles étaient ensemble, elle avait toujours besoin de la toucher, lui prendre la main, la câliner, même si son amie essayait, de son côté, de toujours laisser planer une certaine distance physique.
C'est naturellement que Lexa ainsi se décala pour laisser entrer Clarke, qui lui prit la main et l'entraina à l'étage, là où – elle supposait – était la chambre de la brune. Arrivée là, elle choisit une porte au hasard (Clarke aimait le risque) et tomba miraculeusement sur la bonne.
Elle fouilla dans tous les placards pour trouver les vêtements qu'elle cherchait, pendant que Lexa la regardait, légèrement amusée. Quand elle les eut trouvés (une jolie robe et un gilet chaud) la chambre était un beau foutoir.
« Je te jure que tu vas ranger ça Clarke.
« Oui oui, mais plus tard, il faut qu'on se dépêche si on ne veut être à l'heure ! Habille toi, fit-elle en la dévisageant franchement. »
Lexa regarda Clarke, puis les habits, puis Clarke, avant de se décider :
« Mmmm, tu peux sortir s'il te plait ? »
La blonde roula des yeux, excédée, avant de sortir de la pièce.
« Je t'ai déjà vue avec moins de vêtements, je te rappelle ! » lui cria-t-elle, faisant référence à leur rencontre. Et s'étant déjà détournée, elle ne put voir la lueur sombre qui alluma le regard de la brune.
Quelques minutes plus tard les deux filles se dirigeaient en courant vers la Côte Dorée. Après un périple sur un petit sentier presque invisible, elles arrivèrent à leur destination. Une barque était amarrée dans une magnifique petite crique en croissant. Cette dernière était comme ciselée par un dieu artiste, un écrin pour le bout de mer dormant au milieu. De petites collines accidentées venaient mourir dans l'eau salée, laissant seulement à l'est, en face de la terre, un espace à la mer qui venait étaler ses vagues lascives sur les plages de sable doré. L'endroit respirait la sérénité et Lexa en eut les larmes aux yeux.
Voyant sa compagne émue, Clarke la dirigea avec un sourire jusqu'à la barque qui les attendait, larguant les amarres et les propulsant au milieu de l'eau grâce à de doux vas et viens de rames. Elle accéléra le rythme, voyant avec inquiétude que le moment fatidique se rapprochait et qu'elle n'était pas exactement à l'endroit voulu. Et alors que quelques gouttes commençaient à perler à son front, le soleil perça la surface de la mer, pile entre les deux bras de collines. Ses rayons baladeurs éclairèrent d'abord les arbres chatoyants, le sable qui s'illumina d'or, la mer translucide et enfin les cheveux de Lexa, faisant ressortir ses nuances les plus intimes. Le cœur sur le point d'imploser par tant de beauté, elle se mit debout dans la barque fragile, frêle nymphe invincible dans la lumière de l'aurore, et éclata d'un rire heureux qui atteignit Clarke comme une décharge délicieuse au creux du ventre. Lexa ne pouvait détourner les yeux de la beauté folle de la nature qui l'environnait et Clarke ne pouvait détourner les yeux de la beauté folle de Lexa. Et quand les prunelles vertes revinrent se poser sur elle, tous ses organes se mirent à danser dans son ventre. La jeune fille se rassit et chuchota délicatement :
« Merci. »
Un jour, alors que le vent apportait les embruns de la mer jusque dans la tour du château, le prince d'Atlantis, Finn, son fiancé, vint lui rendre visite. Dans sa robe longue en soie rouge, elle l'attendait dans le canapé de velours, ses jambes gigotant dans tous les sens, incapables de tenir en place. Dès qu'il fut assis à ses côtés, une discussion animée s'engagea comme à chaque fois, l'un rapportant les rumeurs de l'autre côté de l'océan, l'autre les commentant de sa voix assurée. Il paraissait que les autres avaient créé des monstres noirs, galopant très vite, une fumée épaisse leur sortant des naseaux. Clarke fut immédiatement emballée. Que n'aurait-elle pas donné, pour monter dans l'un de ces « trains » ! Mais très vite le sujet glissa vers des choses nettement moins intéressantes. Une discrète tentative de séduction de la part de Finn, un refus moins modéré de celle de Clarke. Pourtant d'habitude, oh qu'elle aimait jouer ce jeu ! Mais pas cette fois. Et sans qu'elle comprenne pourquoi, son fiancé posa soudain ses lèvres sur les siennes. Un dégoût profond la prit, et elle le repoussa brutalement, avant de le claquer fort. Elle resta une seconde devant lui, balbutia trois mots, avant de s'enfuir. Les larmes coulaient sur ses joues sans qu'elle comprenne pourquoi, sans qu'elle comprenne pourquoi elle avait été si dégoûtée, sans qu'elle comprenne pourquoi tout avait changé. Elle abandonna sa robe dans le couloir, restant en bas basique et débardeur. Elle savait qu'elle voulait retrouver Lexa, et c'est ce qu'elle fit, descendant dans les rues à sa recherche, connaissant maintenant parfaitement les endroits où elle pouvait la trouver. Ce fût à côté du grand tonneau, celui qui faisait la fierté de la ville car presque aussi grand qu'une maison, qu'elle la trouva. Elle se jeta dans ses bras, les larmes coulant toujours. Lexa la réceptionna tant bien que mal, ne sachant quoi faire. Ce fût à nouveau Clarke qui prit la tête. Elle guida la brune jusqu'à une cachette, avant de se laisser tomber à terre et de l'ouvrir. D'une main, elle s'essuya les yeux, de l'autre, prit une bouteille.
« J'ai besoin de boire, accompagne-moi. »
La requête avait presque l'air d'une supplication. Lexa, sans dire un mot, attrapa une fiole et but une gorgée. Clarke la suivit, descendant un quart du liquide d'une seule traite, avant de pousser un long râle de douleur.
« J'veux rester avec toi Lexa… J'veux rester avec toi… »
La fille ne répondit rien. Clarke eut un sanglot.
« Bois. »
Lexa but.
« J'aimerais bien que tu viennes Lexa, à côté de moi. J'ai peur. »
Lexa se posa à côté d'elle et leurs cheveux se mélangèrent.
« Bois. »
Lexa but.
« J'ai réfléchi, tu sais. Enfin, j'ai pas trop réfléchi non plus, j'en suis pas capable, mais j'ai un peu réfléchi quand même. »
Clarke posa sa tête sur l'épaule brune.
« Bois. »
Lexa but.
« Je crois que je suis amoureuse. »
La princesse releva sa tête. Lexa tourna la sienne. Leurs souffles se mêlèrent, leurs regards se croisèrent, et leurs bouches étaient proches, toutes proches.
« Bois. »
Lexa but.
« Je crois que je suis amoureuse de toi. »
En quelques jours, Clarke retrouva le sourire. Elle était amoureuse, elle était heureuse, tout allait pour le mieux. Elle était une princesse. On ne pouvait rien lui refuser, elle aurait Lexa, elle le savait. Totalement confiante, elle vivait pleinement sans se poser de question. Pendant plusieurs semaines, elle se balada main dans la main avec la brune, partageant de purs moments de délices lorsqu'elles se retrouvaient seules et qu'elle pouvait, petit à petit, découvrir les joies du baiser, même si Lexa refusait toujours d'aller plus loin.
Un beau jour Clarke décida d'en parler à son père. Elle ne pouvait décidément pas épouser Finn ! C'était de Lexa dont elle était amoureuse. Son père comprendrait et s'il ne comprenait pas, ce qui paraissait improbable aux yeux de la princesse, car elle avait toujours eu ce qu'elle voulait, elle se battrait. Sa vie avait toujours été parfaite après tout.
Mais la réaction ne fut pas celle escomptée.
« Clarke ! Dans quelques années tu seras à la tête de cette île, crois-tu que tu peux céder à n'importe quel caprice de gamine ? Une fille ! Quelle honte ! Tes cours du matin ne t'ont-il pas suffit ? Peut-être faudrait-il que je double la dose, pour enfin rentrer dans ta tête d'idiote que le pouvoir n'est pas un droit mais un devoir. Tu épouseras Finn comme convenu, vu que tu es incapable de prendre les bonnes décisions. Va tomber amoureuse de tous les garçons que tu croises mais tu sais bien que l'homosexualité est totalement interdite dans la famille royale. Tu me déçois profondément, Clarke.
« Tu peux te retirer à présent. »
Clarke resta muette, bouche bée, voyant sa vie s'effondrer devant elle. Elle n'osait plus rien dire, tout son courage s'était envolé. Jamais il ne lui avait parlé comme ceci. Toutes ses promesses, brisées. Non, elle ne pouvait pas briser cette barrière. Barrière du père trop importante, barrière de l'autorité trop présente. Bien sûr qu'elle savait qu'elle ne devait pas tomber amoureuse d'une fille, parce que c'était dans les mœurs, mais elle avait pensé que pour elle, peut-être, une exception ?
Elle resta cloitrée dans sa chambre toute la journée, l'esprit vide. La grosse remise en question que son père lui imposait n'était pas pour lui plaire alors elle essayait de ne penser à rien et le lendemain elle sortit pour se changer les idées mais ses pieds la portaient tous seuls aux endroits où elle avait pris l'habitude de retrouver Lexa. Quand elle retourna au Palais, elle la croisa et c'est avec fébrilité qu'elle vint lui parler. Sans pleurer, parce que le choc était bien trop grand pour cela, elle s'approcha d'elle et lui expliqua en bégayant ce qu'il se passait, finissant par dire qu'elles pourraient toujours se voir en cachette, toujours s'aimer, toujours… C'est là qu'elle vit que Lexa l'arrêtait d'un geste. La peur lui tordit le ventre.
« Mais pourquoi crois-tu que je veux rester avec toi Clarke ? cria Lexa, la voix en larmes et les yeux brisés. Pourquoi aimerais-je la fille qui m'a humiliée mon premier jour sur cette île ? Qui a fait qu'à présent, ce sont mes journées que je passe seule ou entourée d'adultes parce que j'ai honte du regard que posent sur moi ceux que tu considères comme tes amis ? Mais bien sûr, égoïste que tu es tu ne t'en es pas même rendue compte ! Puisse ton corps être perdu au fond de la mer. »
L'insulte venue tout droit de TonDC brisa les derniers morceaux de cœur encore intacts de Clarke. Elle tomba à genoux alors que s'éloignait en courant celle qu'elle aimait. Posa sa tête sur ses jambes. Et resta ainsi avachie.
Cet épisode transforma totalement Clarke. Lexa semblait avoir disparu de l'île. Pendant longtemps elle ne décrocha presque aucun mot, se limitant au strict nécessaire. Elle réfléchissait. La jeune fille intrépide et frivole devint une femme dure et calme.
Mais si… quelques années plus tard, Lexa revenait ?
Voilà, je vous avais prévenus ahaha ! J'espère que ça vous aura plu :) Laissez moi une petite review si c'est le cas, ça me fera plaisir
Bonne journée !
PS : je risque de ne pas poster très souvent, du coup je mettrai à chaque début de chapitre un résumé de l'épisode précédent )
