Disclaimeur: Vous l'aurez sans doute compris, cette histoire et ses personnages ne m'appartiennent pas, je ne fais qu'honteusement les reprendre à des fins plus ou moins maléfiques. Tout appartient à J..
Auteur: Force Rouge. Avec l'appui non négligeable de Force Jaune.
Note: J'ai décidé qu'être une grande fanficeuse, c'était avoir beaucoup de lecteurs. Hors, les lecteurs semblent avoir des attentes spécifiques, et lisent souvent les mêmes choses. Donc, je mixe plein de sujets qui sont à la mode, et j'en fais une fic à prendre au vingtième degré.
Cette fic est complètement et irrémédiablement perdue pour l'humanité. J'ai pris une idée (enfin, pour être précise, une phrase) de Vert, dans sa fic Voldemort à l'école des sorciers. Et j'ai pris une douche. Et voilà le résultat.
Le fabuleux testament de Tom Riddle
Au moment même où Voldemort mourut enfin de la main de Harry Potter, un très très vieux gobelin reçut une lettre d'ouverture de succession.
Il lut l'intitulé une fois. Puis une deuxième.
Ensuite, il alla se chercher une tasse de café, et eut une crise cardiaque en lisant la lettre une troisième fois.
Le temps que l'on se rende compte que le gobelin préposé aux archives était mort, que l'on établisse la cause de sa mort (ingestion de café), que l'on respecte le temps de deuil, que l'on retrouve un autre gobelin pour s'occuper des archives, que ce même gobelin comprenne le système de rangement (classement par ordre alphabétique de la première lettre du mot le plus souvent utilisé dans les livres, pour les livres, et classement par année pour le reste) et qu'il jette enfin un coup d'œil au fouillis qui occupait le bureau, le mois de septembre pointait à l'horizon.
Grephic, puisque tel était son nom, lut également la lettre deux fois avant d'aller se chercher une tasse de café. Il survécut à la troisième lecture, et envoya un hibou urgent au Directeur de Gringotts, lui comptant par le menu la succession, avant d'être pris d'une crise de convulsion qui le fit sombrer dans le coma pendant trois mois.
Le hibou n'arriva pas à destination, ayant lu sans faire exprès une partie de la lettre, et sombra comme une pierre en survolant l'océan indien (car le Directeur était en vacances au Vietnam), causant la mort des dix poissons les plus savants du coin, qui savaient lire le gobelin (aussi connu sous le nom écriture de médecin).
Lorsque Grephic sortit du coma, il se mit à hurler, se téléporta chez le Directeur, hurla quand il sut qu'il était dans sa résidence secondaire en Alaska, se téléporta au milieu d'un groupement d'Ours Blancs, hurla, courut dans la neige, se fit kidnapper par des pingouins en mal d'enfants, mangea du poisson régurgité, hurla, s'échappa, et arriva enfin devant l'igloo, avant de se mettre à hurler pour qu'on le laisse entrer.
Une fois ceci-fait, il ne réussit pas à parler pendant deux jours, à cause d'une extinction de voix. Nous étions tout près des vacances de Noël, à quatre jours près.
Enfin, il récupéra sa voix. C'était pendant le petit déjeuner du troisième jour avant les vacances, et toute la maisonnée mangeait dans un silence religieux des croissants aux amandes et de la graisse de phoque. Il leva les yeux vers le Directeur de Gringotts, toussota, montra le bureau d'un coup d'œil pas discret, et tous deux y allèrent, s'installant confortablement sur des blocs de glace taillés en forme de fauteuils aérodynamiques.
« Et bienss, monss cher Grephicss, vouss allezz sanss doutezz enfinss me'z dire quel z'hyppogriffe'ss vouss amène. »
Le Directeur, outre sa taille imposante (pour un gobelin) et son statut de Directeur, souffrait d'un zozotement/sifflement qui en faisait la coqueluche des femmes gobelines. Tous les parents gobelins rêvaient d'avoir un enfant comme lui.
« Et bien, il y a quelques mois, j'ai découvert une lettre sur le bureau de feu Grettoirepepier -qu'il baigne dans l'or pour des siècles et des siècles- et l'ai lu. D'ailleurs, j'en ai fait un coma. Cette lettre était une ouverture de succession, qui va surement vous choquer. Je l'ai sur moi. »
Il la tendit au Directeur, qui la parcourut nonchalamment du regard, avant de s'éclaircir la voix.
« Vous êtes sur que ce n'est point un faux? Couina-t-il, oublieux de son accent. »
Grephic dénia de la tête, faisant voler ses cache-oreilles à l'autre bout de la pièce. Le Directeur fit apparaître une bouteille de Liqueur de radis, s'en enfila la moitié et la tendit au pauvre gobelin qui en but une gorgée avant de tousser et de cracher ses poumons.
Le Directeur, dans un élan de bonté, lui les remit en place, avant de mettre sa tête dans le feu, et de crier « Bureauss du Directeurz(biss) de Poudlardz! »
Albus Dumbledore, occupé à enfiler ses bas de laine rose à pois verts, regarda son homologue gobelin avec surprise, et le salua tout en continuant à faire remonter sensuellement une de ses chaussettes le long de sa cuisse.
Un peu vert, menaçant de rendre sa graisse de phoque sur le tapis (qui en avait vu d'autre, notamment cette fois, en 1758, où un pestiféré s'était roulé dessus...), le gobelin donna la lettre au vieil homme, lui souhaita une bonness journée et fila sans demander son reste.
Levant un sourcil intrigué, le magicien lut la lettre et éclata de rire, réveillant la totalité des portraits de son bureau (ce qui était un exploit, et une première. Même lors de l'invasion alien de 68, avec Jimmy Hendrix à fond des enceintes, certains avaient continué leurs siestes), leur mettant sous les yeux un directeur de l'école hilare, se roulant sur le canapé en caleçon violet rayé.
Quand il reprit enfin ses esprits, il essuya ses larmes, s'habilla convenablement d'un mouvement de la main ressemblant furieusement à une passe de Jedi, s'assit à son bureau et demanda à un elfe de maison d'aller lui chercher les parents Malfoy et Weasley.
Une demi-heure plus tard, tous les quatre étaient présents, se lançant des regards meurtriers, malgré l'inquiétude pour leurs têtes blondes (ou rousses). Mme Weasley priait pour que rien ne soit arrivé à ses chers derniers(enfin) marmots, Mr Weasley espérait qu'on en finirait vite parce que les absences non justifiés d'un mot des parents étaient décomptabilisés du salaire selon une logique inflationniste, Mr Malfoy regardait autour de lui d'un air blasé, et Mme Malfoy espérait qu'il y avait quelque chose d'assez important pour lui faire louper Amour, Gloire et Sorcellerie.
Albus se tenait devant eux, parfaite incarnation vivante de Boudha (à ceci excepté qu'il était assis normalement et se tripotait la barbe des deux mains), sans parler, ce qui commençait à leur courir à tous sur le potiron.
Ce qu'ils ne savaient pas, c'était qu'Albus Wilfried Percival Dumbledore était en train de livrer la plus grande bataille de sa vie pour garder son sang-froid. Ce n'était même pas drôle, en plus.
« Pour l'amour du CIEL, Dumbledore, que se passe-t-il? Finit par déclarer Lucius Malfoy.
- Je viens de recevoir une lettre en main propre du Directeur de Gringotts. Comme son contenu vous concerne au premier plan, je vous ais fait venir. Toutefois, nous attendrons (pour que l'intensité dramatique monte encore d'un cran) que les élèves que j'ai fait demander arrivent. »
Ses yeux pétillaient; les prochains instants allaient forcément être mémorables. On entendit comme un grondement de cascade enfler, encore et encore -des élèves montaient les escaliers sans grâce aucune- avant que la porte ne s'ouvre, sur une compagnie hétéroclite au possible.
Venait en premier lieu, Harry Potter, le Survivant, Celui-qui-a-tué-celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, Mister Beaux Yeux toutes années confondues, Capitaine de Quidditch, qui hurlait sur Draco Malfoy, Première fortune du pays, Deuxième célibataire le plus convoité, Dieu au lit-et-dans-plein-d'autres-endroits. Le-dit Malfoy était suivi par Ginny Weasley, Théodore Nott, Hermione Granger et Terry Boot. Tous se demandaient ce qu'ils pouvaient bien faire là, surtout quand ils virent leurs 1)parents, 2)futurs beaux-parents, 3)presque parents, 4)amis hypothétiques de la famille, 5)parfaits inconnus.
Albus prit une profonde inspiration, sortit LA lettre et enchanta une caméra et un appareil photo pour filmer toute la scène.
« Moi, Lord Voldemort, moins connu sous le nom de Tom Riddle, je lègue mes biens; qui se compose d'une fortune s'élevant à vingt millions de dollar américains, de plusieurs placements bancaires, de trois propriétés dans les Alpes Françaises, d'une villa avec vue sur Athènes, d'un manoir en Ecosse, de cinq appartements en Allemagne et d'un ranch dans le Kansas, à mes légitimes héritiers, qui devront pour hériter de la totalité des biens, vivre ensemble durant la durée de leurs études supérieures, Troisième année de Licence minimum, et se marier dans les six mois qui suivront le versement de leur premier salaire. En cas de non respect de ses conditions, ils seront tous les trois victimes d'un sort de métamorphose qui les transformera en vampire tout brillant au soleil. »
Le silence fût. Tout le monde était suspendu aux lèvres d'Albus, ce qui commençait à faire son poids, et menaçait de lui refaire la bouche en forme de « O » perpétuel. Personne ne comprenait par contre ce qu'ils pouvaient bien faire là, mais tous sentaient le coup fourré, sauf Terry Boot, occupé à draguer Théodore Nott.
« En ma qualité de mage noir, je dois avouer que j'ai du ruser pour que mes enfants voient le jour/aient une vie correcte/ne soient pas jetés à Azkaban. Je proclame donc héritiers de Lord Voldemort, enfants légitimes (et illégitimes, je n'aurais jamais épouser une rousse) de mes deux compagnes (décédées) et de mon amante (décédée), Draco Riddle, Harry Riddle et Ginny Riddle. ».
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J'ai honte, si vous saviez comme j'ai honte de ce que je viens de faire... Mais c'est apparu dans ma tête et j'ai pas pu m'en empécher...
