Salut!

J'ai décidé de publier aussi cette histoire. Bien que je sois une grande fan du sasanaru j'ai voulu me lancer sur un sasuhina. Je verrai bien ce que ça donne!

Bonne lecture!


Chapitre 1

Le soleil se couchait sur le village d'awa no kuni. Les commerçants commençaient déjà à baisser les stores de leur magasin et les quelques passants présents dans les rues, prenaient la direction de leur maison. Assise à une table dans un petit café, une jeune femme attendait patiemment, une tasse de chocolat chaud à la main. Elle avait le regard perdu. Malgré la beauté qui émanait d'elle et le fin sourire qui ornait son visage, on pouvait voir aisément toute la tristesse qui était en elle. Elle ne se rendit pas compte de l'arrivée de l'homme qu'elle attendait. C'est un raclement de gorge qui la sortie de ses pensées. Elle détourna ses yeux nacrés vers l'homme qui se trouvait près de sa table, et lui fit un léger sourire.

_Fugaku, je ne pensais plus que tu viendrais.

_Désolé Konomi, je n'ai pas pu me libérer plus tôt dans mon travail et je ne pouvais pas te prévenir avant.

_Ce n'est pas grave. Dit-elle tristement.

_Tu me semblais très inquiète au téléphone, que se passe-t-il ? Dit-il d'un ton neutre.

_Avec ce qui nous lie actuellement et la relation que nous avons eu, je pensais que tu aurais été moins distant envers moi.

_Konomi, cette histoire était une erreur….

_Une erreur que j'assume seul !

_Ne crois pas que Mikoto ne me mène pas la vie dure depuis qu'elle l'a su.

_Grâce à ses relations professionnelles, mon mari a divorcé de moi rapidement et m'a laissé sans rien. Ma famille m'a rejeté pour cette trahison et je me retrouve enceinte de jumeaux et c'est toi le père ! Je ne vois de quoi toi tu te plains ! S'agaça-t-elle.

_Konomi baisse d'un ton s'il-te-plait ! On pourrait nous entendre. Dit Fugaku en regardant furtivement autour de lui.

_Tu as peur que ta petite femme découvre que tu me vois en cachette.

_Si c'est pour que tu me déverse tout ton venin, je rentre chez moi.

Elle se radoucit et repris son souffle, se rappelant du motif de son appel.

_Je me demande comment je peux aimer un homme comme toi. Soupira-telle

_Je crois qu'on était tous les deux vulnérables et qu'on a voulu se consoler l'un l'autre, mais nous devons maintenant mettre cette histoire derrière nous.

_C'est facile pour toi de dire ça. Ma propre famille, la grande famille Hyuuga, m'a fermé toutes les portes, je n'ai plus rien et j'en suis à huit mois de grossesse. Je ne pourrais pas élever ses enfants seule.

_Mikoto ne veut pas entendre parler de ses enfants…

_Je ne pourrais pas m'en sortir toute seule, c'est toi le père je te signale!

_J't'avais conseillé d'avorter, mais tu n'en as fait qu'à ta tête, rétorqua-t-il en lui lançant un regard noir.

_Tu dois m'aider, ne m'abandonne pas maintenant. Dit-elle la gorge serrée.

_Konomi, je suis désolé, mais mon mariage est en jeu dans cette histoire.

_Ton mariage, ta femme, t'as plus que ses mots à la bouche ! Tu pensais autant à ta femme quand tu me faisais l'amour !

_Cette conversation n'a pas lieu d'être, je m'en vais dit-il d'un ton dur.

_Vas-t'en ! Je m'en sortirai sans toi, espèce de lâche !

Elle regarda les larmes aux yeux, l'homme qu'elle aimait sortir du café à pas précipité. Elle avait pensé qu'il aurait eu de la compassion pour elle et l'aurait aidé, mais elle s'était trompée. Elle allait devoir élever seule, ses deux enfants. Elle se dirigea tranquillement vers les toilettes, les regards de certains clients posés sur elle, et se permit de versé quelques larmes lorsqu'elle s'isola dans un des wc. Non loin du café, assis dans sa voiture teintée, Fugaku se permit lui aussi de laisser quelques larmes couler, car sa lâcheté l'avait poussé à abandonner ses enfants. Il ne voulait plus être en confrontation avec sa famille et sa femme.


Deux semaines plus tard.

Depuis que Mikoto Uchiwa avait découvert l'infidélité de son mari, un léger froid s'était installé entre eux. Son mari avait détruit l'image du couple parfait qu'ils reflétaient aux yeux des autres. Elle avait tout fait pour cet homme. Elle avait abandonné sa carrière d'avocate pour devenir une femme au foyer, elle participait à toutes ses soirées mondaines où elle se devait d'être irréprochable aux yeux de la famille et des associés de son mari, elle organisait à la perfection les réceptions chez elle et allait à des soirées caritatives pour représenter la société familiale. Elle a transformé sa vie pour cet homme. Et tout ça pour quoi ?! Pour être cocu ! Elle a trop sacrifié dans sa vie pour renoncer à lui, même si elle le déteste elle ne le laissera pas partir. Ça la tuerait de le voir heureux avec une autre femme. Et son atout majeur pour le garder, c'est sa famille. Elle est la belle-fille idéale pour son beau-père et son mari n'a jamais su aller à l'encontre des décisions de son père. Elle a tout leur soutien dans cette situation. Le pire pour elle, fût quand elle apprit pour la grossesse de cette femme. Comment il avait pu lui faire ça après la perte tragique de leur unique fils Itachi. Elle porta un regard sur son mari, assis sur la table, à diner tranquillement, sans échanger ne serait-ce qu'un seul mot avec elle. Le silence pesant qui régnait dans la pièce fut soudain interrompu par le bruit de la sonnette de la porte d'entrée.

_Tu attends quelqu'un ? Demanda-t-elle légèrement sur la défensive.

_Non, c'est probablement mon père.

_Ton père prévient toujours avant de venir, même si c'est deux minutes avant son arrivée. J'espère pour toi que ce n'est pas ta maîtresse !

Il soupira sans aucune discrétion, lasse de cette situation. Au même moment, une domestique apparu dans la salle à manger.

_Madame, monsieur excusez-moi de vous déranger durant votre diner mais une certaine Kanade voudrait vous parler monsieur et elle dit que c'est très important.

_Ne me dis pas que t'as une autre maîtresse !

_Arrête avec ça Mikoto, nous ne sommes pas seul. Dit-il sur un ton réprobateur.

Ils se regardent sans rien ajouter de plus. La domestique, légèrement gênée par la situation, n'ose pas demander ce qu'elle doit faire de l'invité.

_Dîtes à cette Kanade que rien de ce qu'elle a à dire ne m'intéresse.

_Bien, monsieur.

_Qui c'est ?

Il n'eut pas le temps de répondre qu'une femme déboula dans la pièce.

_Fugaku, il faut que je te parle c'est urgent !

_Comment osez-vous entrer….

_Mikoto calme-toi ! Il est préférable que tu t'en ailles Kanade.

_Konomi a fait une chute dans les escaliers de mon immeuble ! Elle était inconsciente quand on l'a emmené à l'hôpital ! Ce sont tes enfants qu'elle porte t'as pas le droit d'être aussi indifférent à sa situation !

Son cœur s'était serré en apprenant la nouvelle, il ne pouvait pas rester chez lui les bras croisés alors que la vie de ses enfants était en jeu.

_Mikoto, il faut que j'y aille.

_Il est hors de questions que tu te rendes au chevet de ta maîtresse !

_Mikoto, ce n'est vraiment pas le moment de se disputer. J'irai, que tu sois d'accord ou pas ! Ne perdons pas de temps Kanade.

_Oui, suis moi !

Ils prirent tous deux la direction de la sortie.

_Fugaku attends ! S'écria Mikoto.

Mais son mari ne se retourna pas, sa décision étant déjà prise. Jamais elle ne laissera cette femme gagner la partie. On ne se débarrassera pas d'elle aussi facilement. Elle se précipita donc vers la sortie afin de rattraper Fugaku. Lorsqu'elle sortit de sa grande demeure, Fugaku démarrait à peine la voiture et elle accouru vers lui avant qu'il ne parte.

_Attends !

_Mikoto je n'ai pas le temps de…..

_Tu n'iras nulle part sans moi ! Je viens !

Elle n'attendit même pas l'approbation de son mari et s'installa dans la voiture. C'est donc dans une atmosphère pesante qu'ils firent la route en suivant Kanade.

Une fois arrivé à l'hôpital ils demandèrent directement à l'accueil, des informations sur Konomi. Ils apprirent donc qu'elle subissait actuellement une césarienne en salle d'opération. On ne leur donna pas plus d'informations. Ils attendirent donc dans la salle d'attente, aucun d'eux ne s'échangeant de mots. Fugaku ne cessait de faire les cents pas, alors qu'il se faisait littéralement fusiller du regard par sa femme. Comment pouvait-il montrer autant d'inquiétude à l'égard d'une autre femme que la sienne. Pour Mikoto s'était impensable. Après de longues minutes d'attente, un médecin vint à leur rencontre pour leur donner plus de renseignements sur l'état de la mère et de ses enfants.

_Bonjour, vous êtes de la famille de la patiente Hyuuga Konomi ?

_Oui, je suis le père des bébés, répondit rapidement Fugaku, ce qui eut le don d'agacer Mikoto.

_Les enfants vont bien, vous pouvez être rassuré de ce côté, par contre l'état de votre femme est pré…

_Ce n'est pas sa fem..

_Mikoto ce n'est pas le moment.

Elle lança un regard noir à son mari, en se promettant qu'elle lui ferait payer cet affront.

_Oui, qu'en est-il de Konomi docteur ?

_Son état est très préoccupant, nous avons stoppé l'hémorragie mais elle est très faible. Les prochaines vingt-quatre heures seront déterminantes pour elle.

_Pouvons-nous la voir docteur, demanda Kanade la gorge serrée.

_Une personne à la fois et ne restez pas trop longtemps.

_Nous pouvons aussi voir les enfants ?

_Bien sûr, monsieur. Demandez donc à l'une de nos infirmières de vous y emmener.

_Merci docteur.

_ De rien. Avez-vous la possibilité de prévenir la famille de mlle Hyuuga.

_Je l'ai déjà fait docteur, répondit tristement Kanade.

_Bien, je vous laisse donc aller voir la patiente.

Fugaku et sa femme se dirigèrent vers la nurserie alors que Kanade se rendait au chevet de Konomi.

_Les voici monsieur, dit une infimière.

Fugaku pût observer depuis la vitre, deux petits êtres endormis dans leur lit. Ils étaient si mignon et semblaient si fragile qu'il se demanda comment il pû ne serait-ce qu'une seconde penser à les abandonner.

Quant à Mikoto son regard fut attiré par l'un des bébés, elle ne pouvait détourner ses yeux de lui. Elle avait l'impression de revoir son fils, Itachi.

_C'est un garçon et une fille

_Hn, tu disais ? Fit-elle troublée.

_L'infirmière m'a dit que c'était un garçon et une fille. Le garçon c'est celui de gauche, il s'appelle Sasuke et la fille Hinata.

_Sa-sasuke

_Oui, ce sont les noms qu'a choisi Ko-nomi, quand elle a repris conscience, dit-il légèrement mal à l'aise.

_Il faut que j'aille prendre l'air, dit-elle la voix tremblante.

_Mikoto

_J't'en prie Fugaku, laisse-moi seul.

Elle se détourna de lui puis s'en alla. Elle se rendit dans les toilettes de l'hôpital et pu laisser s'exprimer toute sa peine. Elle a vraiment eu la sensation de revoir son fils et quand son mari lui a dit le nom de ce petit garçon, son cœur s'est de nouveau brisé : elle ne reverra plus jamais son fils, Itachi.

Quand elle fut calmé, elle alla se rafraichir le visage puis décida de rejoindre son mari. Mais elle vit plus loin cette Kanade discuter avec le docteur s'occupant de cette femme qui avait gâché sa vie. Elle se rapprocha discrètement d'eux et se cacha de manière à les entendre sans qu'ils ne la voient.

_Il faut attendre, vous devriez rentrer chez vous et vous reposer.

_Je sais docteur, mais je ne veux pas la laisser toute seul ici.

_Ayez confiance, votre amie semble être une battante. Plus les heures passent et plus cela optimise ses chances de rétablissement.

_Oui, mais vous avez dit tout à l'heure que son cœur pouvait lâcher à tout moment.

_Nous devons pensez à toutes les éventualités, mais pour le moment vous feriez mieux de rentrer chez vous.

_Merci docteur mais je vais plutôt aller dans la salle d'attente.

_Comme vous voudrez.

Une fois que la voie fut libre elle reprit son cheminement vers la nurserie. En arrivant elle n'aperçut pas son mari dans le couloir. Mais lorsqu'elle se trouva devant la grande vitre, elle le vit à l'intérieur, vêtu d'un blouse d'hôpital et tenant l'un des bébés dans ses bras. A ce moment-là, elle comprit qu'elle allait perdre face à cette femme. Elle avait beau avoir le soutien de sa belle-famille, il n'en est pas moins qu'il attendait un nouvel héritier et elle seule savait qu'elle ne pouvait plus leur en donner. Depuis son accident à cheval, elle avait appris de son médecin, qu'elle ne pourrait plus avoir d'enfant. Bien sûr elle avait gardé cette information pour elle craignant justement la réaction de son beau-père. S'il apprenait l'existence de ses bébés, ça changerait tout pour elle. Elle perdrait tout. A coup sur, on la remplacerait par cette Konomi. C'est la raison pour laquelle elle n'avait rien dit et qu'elle avait ordonné à son mari de ne prendre aucune responsabilité concernant ses deux bébés. Mais en le voyant aujourd'hui, les tenant l'un après l'autre dans ses bras, elle savait qu'il ne tiendrait plus parole. Elle allait perdre pour la première fois de sa vie. Elle se détourna de ce spectacle, sans même que son mari ne l'ai aperçu et se mit à errer dans l'hôpital.


Elle se retrouvait là, devant cette femme qui allait tout lui voler. Elle était si vulnérable, allongé sur son lit, les yeux clos et sous assistance respiratoire. En la regardant, elle ne pouvait qu'imaginer ce que deviendrait sa vie et les visions qu'elle eu ne lui plu pas du tout. Ça ne pouvait pas lui arriver. Sans qu'elle ne s'en aperçoive, elle se retrouva près du fin tube menant à ses narines, dans lequel circulait l'oxygène. Elle devait le faire, pour garder son statut, son mari, sa vie. Elle ôta lentement un mouchoir de son sac, puis appuya aussi fort qu'elle le pu sur le tuyau. Quelques secondes plus tard, elle sortait avec empressement de la chambre pour ne pas se faire voir. Elle vit, depuis le couloir, des infirmiers se précipiter pour la réanimer. Elle n'attendit pas de voir la suite, elle s'éloigna le plus vite possible de la chambre et se rendit dans la cafétéria.

Cela faisait bien dix minutes qu'elle y était, elle n'osait y retournait. Elle commençait à prendre conscience de son acte. Elle avait peut-être tué quelqu'un. Elle se donna du courage puis se leva. Lorsqu'elle atteignit la salle d'attente, elle ne pût que constater cette Kanade pleurant à chaude larmes dans les bras de son mari, qui lui tentait vainement de retenir les siennes.

_Que se passe-t-il ? Demanda-t-elle hésitante.

_C'est Ko-konomi, elle n'a pas survécu, lui répondit Fugaku la gorge serrée.

_Vous êtes contente ?!Hein !

_Mais qu'est-qui vous arrive ?

_Vous n'aimiez pas mon amie, donc vous jubilez n'est-ce pas ! S'emporta Kanade.

_Calme-toi Kanade, ne dit pas n'importe quoi.

_Tout ça, c'est à cause de vous !

_Kanade

_Non ! Ne me parle plus, je ne veux plus jamais vous revoir !

Elle se précipita vers la sortie ne supportant plus d'être dans cet hôpital.

_Il faut que j'aille les voir, dit-il un peu désemparé.

_Fugaku, je n'ai plus rien à faire ici, je rentre.

_Fait comme bon te semble Mikoto.

Et ses sur ses dernières paroles qu'ils se séparèrent.


Ne voyant pas son mari revenir, Mikoto décida de se rendre en cette matinée ensoleilée à l'hôpital, afin de lui soumettre la décision qu'elle avait prise.

_Je savais que je te trouverais là.

Elle s'assied sur une chaise en face de son mari, dans la cafétéria.

_Tu n'as pas dormi de la nuit, tiens, je pense qu'une autre dose de caféine te ferais du bien.

_Hn, soupira-t-il.

Voyant que son mari n'était pas enclin à discuter, elle se lança.

_Je n'ai pas pu m'endormi cette nuit, donc j'ai eu le temps de réfléchir à notre situation.

Elle fit une pose en s'assurant que son mari l'écoutait.

_J'ai vu un avocat, un ancien confrère, et il y a possibilité à ce que tu ne reconnaisses légalement que le petit garçon.

A cette annonce Fugaku leva rapidement son visage et fixa sa femme avec une pointe d'agacement.

_Qu'est-ce que ça signifie ? Et que fais-tu d'Hinata ?

_Accepter d'élever un enfant d'une autre femme c'est déjà beaucoup, tu ne trouves pas ?

_Je refuse !

_C'est non négociable, c'est soit le petit garçon soit rien du tout !

_Tu penses vraiment que je vais accepter ça ?

_J'en ai aussi parler à ton père et il est tout à fait d'accord avec moi. D'ailleurs, pour préserver notre image, il a déjà pensé à te muter dans un endroit où on ne nous connaît. Personne ne saura que Sasuke n'est pas mon fils.

_Quand es-tu devenu aussi cruelle ?!

_Je ne veux pas de cette petite fille chez moi ! Et ne me l'impose pas, je risquerai de lui faire payer tous les jours ta trahison.

_Je vais voir mes enfants, dit-il , le dégoût se lisant sur son visage.

_Décide toi vite, je risque de changer d'avis.

Il ne se retourna même pas et se dirigea vers la nurserie.

Il ne pouvait détacher ses yeux de sa petite fille. Comment sa femme pouvait lui demander une chose aussi abominable. Il ne se rendit même pas compte de la présence d'un homme à côté de lui.

_Fugaku

Il eut un léger sursaut, en reconnaissant la voix de cet homme.

_Père, que faîtes-vous ici ?

_Mikoto, m'a dit que tu n'acceptais pas sa proposition.

_Père, avec tout le respect que je vous….

_Tu n'as pas le choix. Tu vas accepter.

_...

_Je vais me lancer dans la politique et cette affaire d'enfants bâtards ne doit pas entacher mon image.

_Je n'ai que faire…

_Ne me coupe pas la parole ! Tu sais que j'ai le bras long. Je peux faire disparaître ses enfants sans le moindre souci. Les trafics d'enfants tu connais ? Beaucoup paierait chère pour avoir des nouveaux nés. Ne m'oblige pas à faire ça.

_Vous n'oseriez pas, dit Fugaku, l'angoisse se faisant sentir.

_Ne m'insulte pas Fugaku. Tu sais pertinemment que je suis prêt à tous pour obtenir ce que je veux. Tu as jusqu'à ce soir pour te décider.

Sans un mot de plus, Madara Uchiha s'éloigna de son fils.


La semaine s'écoula rapidement pour Fugaku, car les heures passées avec sa fille étaient compté. Il avait finalement accepté la proposition de son épouse. Il avait assisté de loin à la cérémonie de funéraille de Konomi, ne voulant pas créer de problème. La famille Hyuuga ne voulait rien savoir de ses enfants. Il avait revu Kanade, qui avait été choqué de savoir qu'Hinata allait être abandonné. Elle avait donc décidé d'entreprendre des démarches pour l'adopter. Aujourd'hui, il allait récupérer son fils à l'hôpital et dire adieu à sa petite fille. Il n'avait pas trouvé la force de prendre le volant et avait donc fait appel au chauffeur. Une fois au sein de l'hôpital, il sentit son cœur se serrer. Tout était prêt !Quand l'infirmière mis son fils dans les bras de sa femme, il se rapprocha de la petite Hinata et la prit dans ses bras. Il pu admirer une dernière fois ses magnifiques yeux nacrés et sentir sa petite main se refermer sur son index.

_Fugaku, on doit y aller maintenant.

Il ne pouvait se détacher d'elle, elle le fixait avec ses grands yeux.

_Pardonne-moi Hinata.

_Dépêche-toi Fugaku !

Ressentant certainement l'agacement de Mikoto, Sasuke commença à s'agiter et se mit à pleurer. Il ne fallut pas plus d'une minute pour qu'Hinata en fasse de même.

_Je vais t'attendre dehors.

Elle sortit de l'hôpital en tentant vainement de calmer, celui qui est devenu à ce jour, son fils. Fugaku tentait de faire de même avec la petite Hinata, mais elle ne semblait pas vouoir s'arrêter.

_Vous devriez y aller monsieur, je vais m'occuper d'elle, lui dit tendrement l'infirmière.

Elle prit doucement la petite fille pour la dorloter, sous les yeux remplis de tristesse de Fugaku. Il contempla le spectacle pendant un petit moment puis lentement il s'éloigna ne supportant plus d'entendre les pleures de sa petite fille, ça lui déchirait le cœur.

Lorsqu'il rejoint sa femme, il s'empara rapidement de son fils et réussi à le calmer. Il fallait qu'il s'éloigne le plus vite de cette endroit.

Son père avait tout prévu. Ils allaient se rendre maintenant dans une maison de campagne loin des regards des autres, puis dans un mois, ils prendront tous les trois l'avion pour démarrer une nouvelle vie au village de Konoha.


16 ans plus tard

_Hinata, nous avons trouvé une nouvelle famille d'accueil pour toi et j'espère que cette fois-ci tu te tiendras à carreau, me dit la directrice de l'orphelinat.

_Je pensais que personne ne voulait de moi ici ! Il faut croire qu'ils sont maso ceux-là.

_Je n'ai jamais dit que c'était une famille du village.

A cette annonce, elles se fixèrent sans dire un mot pendant quelques secondes.

_Avouez-le, vous êtes contente de vous débarrasser de moi.

_Cette nouvelle famille c'est peut-être ta dernière chance de t'en sortir dans la vie, alors ne gâche pas tout.

_Où est-ce que vous m'expédiez ?

_A Konoha.


Alors qu'en pensez vous? Reviews!

A pistache!

hanaS.