Chers lecteurs ! Après plus d'un an, me revoilà pour une nouvelle aventure ! Cette fois-ci, j'ai pris le temps de penser à une histoire, car je ne pense pas que j'aurai la même chance que pour Amore Verdare !

Voici donc la suite d'A.V, qui je l'espère vous plaira. Je tenterai de garder un rythme soutenu mais ce sera dur avec le travail ! Je ne sais pas encore combien de chapitre il y aura, mais la trame sera comme celle d'A.V : de la romance et de l'action !

J'en profite également pour remercier tous ceux qui m'ont laissé des messages. On ne le dit jamais assez, les reviews sont la nourriture de l'auteur. Elles nous donnent du courage. Alors merci à vous.

Disclaimer : Les personnages principaux appartiennent à J.K Rowling, je ne possède que les personnages secondaires. L'image de couverture est un dessin fait par .fr/

Et bonne lecture !


Mancipium Carnis

Prologue

Pour la énième fois depuis le début de la soirée, Harry baissa les yeux vers le parchemin déplié sur la table basse du salon. Le document avait été lu et relu, si bien qu'il reposait complètement plat sur le bois de chêne. Son regard se porta ensuite sur le verre de Whisky Pur Feu qu'il tenait dans sa main droite et ne put réprimer une légère grimace. Avec les années, il avait pris, sans s'en rendre compte, l'habitude de réaliser ce rituel.

Cela avait commencé par la mort de MadEye Moody, lorsque la famille Weasley, Hermione, Remus, Tonks, Hagrid, Fleur et lui-même s'étaient rassemblés autour d'un verre qu'ils avaient levé au nom de l'ancien Auror. Il se souviendrait toujours de ce moment, de ces brèves secondes durant lesquelles tous avaient semblé entrer en communion, unis dans le deuil.

Alors un soir, alors qu'il était assis sur le rebord de sa fenêtre à Horfield et que ses pensées s'étaient tournées, une fois de plus, vers Sirius, ses parents, ainsi que tous ceux qu'il avait aimé et qui avaient donné leur vie pour combattre Lord Voldemort, il était descendu au supermarché qui se trouvait derrière le bâtiment, pour en revenir avec une bouteille de whisky. Il avait alors levé son verre à chacun d'entre eux, visualisant leur visage, leur sourire. Le whisky moldu n'avait pas eu le même goût que le Whisky Pur Feu, ni sa force, mais chaque gorgée lui avait arraché une légère grimace. Il avait continué à boire verre après verre, comme si chacune de ses brûlures se transformaient en offrande dirigée à ces gens partis trop tôt. Une manière de leur montrer que des années après la fin de la guerre, il ne les oubliait toujours pas.

Harry leva son verre, le portant à la faible lumière projetée par le lustre qui le surplombait, et en observa les teintes dorées et orangées.

"Papa." Dit-il, avant de drainer le verre d'une gorgée.

Il recula ensuite sa main, comme pour poser le verre sur un plateau invisible, et soudainement, dans un faible pop, Kreattur apparut, un plateau à la main, juste à temps pour réceptionner le verre, qui se posa sur la surface argentée sans un bruit. Harry tendit un peu plus la main et attrapa un second verre, rempli, qu'il leva à nouveau.

"Maman." Reprit-il en avalant le second verre. "Raaahhh" Grimaça-t-il.

Lorsqu'il avait fait cela pour la première fois, il s'était rendu compte qu'il énumérait les membres de sa famille dans l'ordre dans lequel ils avaient perdu la vie : d'abord son père, puis sa mère, Cedric, Sirius, Dumbledore, MadEye, Fred, Remus, Tonks.

Ce soir, après avoir bu le dernier verre, il tendit à nouveau la main vers le plateau. Ses doigts tremblants cherchèrent le verre et lorsqu'il le tendit vers la lumière, le récipient s'agita faiblement, faisant tourbillonner le liquide.

"Henry, Laureen."

Il reposa le verre sur le plateau avec un peu trop de force et un bruit sec résonna dans le salon. Il n'avait pas eu l'occasion de rendre hommage à ses défunts amis. Il avait été occupé par l'organisation et la mise en place de leurs funérailles : il avait fallu contacter familles et amis, qui avaient tous été choqués par le décès soudain des deux fiancés.

Kingsley Shacklebolt avait contacté le Premier Ministre moldu pour lui expliquer la situation et les autorités britanniques s'étaient chargées de l'affaire. Officiellement, Henry Stenson et Laureen Whetherby avaient succombé à une maladie rare attrapée lors de leur voyage en Mauritanie. Papiers officiels et certificats médicaux avaient été fournis et personne n'avait contesté cette version fabriquée de toutes pièces.

Kingsley avait imposé un mois de repos aux membres de l'équipe d'Harry et ce dernier l'avait entièrement passé à organiser ces funérailles. Il avait ensuite aidé les familles du couple à rassembler effets personnels et à libérer les appartements, comme un dernier acte de repentance.

Harry passa une main sur son visage, puis dans ses cheveux, avant de se pencher à nouveau sur la table et d'agripper le parchemin portant le sceau officiel du ministère.

Ministère de la Magie

Département du Logement et de Gestion du Patrimoine Sorcier

Objet : déclaration de cessation de domicile

Lieu concerné : 12, Grimmauld Place, Islington, Londres.

Je soussigné, Mr Harry James Potter, né le 30 juillet 1980, domicilié au 22, Magnolia square, Godric's Hollow, atteste par la présente vouloir céder mon domicile cité dans l'objet ci-dessus au département du Logement et de Gestion du Patrimoine Sorcier régit par le Ministère de la Magie.

Faisant suite à mon entretien avec le Ministre de la magie, Kingsley Shacklebolt, ce lieu ainsi que ses prémices seront mises à disposition du public en qualité de Musée de Guerre et sera présenté comme ancienne maison de Sirius Black ainsi que quartier général de l'Ordre du Phénix, ayant ainsi contribué à la chute de Lord Voldemort.

Le Ministère s'engage à ne réaliser que les réaménagements nécessaires à l'ouverture des prémices au public et de ne rien faire qui pourrait changer l'apparence des lieux.

L'entrée au futur musée sera facturée 1 Gallion et 4 Mornilles pour les adultes, 10 Mornilles et 5 Noises pour les moins de 11 ans. Ce prix comportera un tour complet de la maison avec présentation de la famille Black et du rôle de Sirius Black dans la Résistance. Une partie de cette somme correspondant à 40 % de son total sera reversée au signataire de ce document.

Commentaire du propriétaire :

En signant ce document, vous vous engagez à céder vos titres de propriétaire au Ministère de la Magie.

Signature

Harry relut une dernière fois le parchemin avant de prendre la plume qui reposait à côté et d'inscrire près de l'intitulé Commentaire : Je veux que l'argent qui me revienne soit reversé à l'hôpital de Sainte-Mangouste dans son intégralité.

Il porta ensuite sa plume vers le bas de la page, là où il devait signer, et fit une pause. Il prit une profonde inspiration pour consolider ses pensées et se pencha sur le parchemin pour signer.

Soudain, un bruit d'explosion retentit derrière lui et il sursauta violemment, glissant littéralement de son siège. Il se tourna, à moitié assis par terre, vers la cheminée qui trônait derrière le fauteuil sur lequel il avait été assis. Alors que les flammes vertes rétrécissaient, un visage familier apparut dans l'âtre.

"Hey Harry ! Comment tu vas ? Ça fait un moment ! Qu'est-ce que..."

Les yeux de Ron prirent en compte sa position, à moitié par terre.

"Qu'est-ce que tu fais ?"

"Rien." Répondit Harry en tentant de se relever, mais les verres de whisky qu'il venait d'avaler lui troublèrent la vue et il décida de rester assis. "Alors, vous êtes de retour ?" Demanda-t-il en tâchant de paraître à l'aise.

"On vient d'arriver." Répondit Ron. "Hermione est en train de retirer les sorts protecteurs autour de la maison. Comment tu vas ?"

"Super." Répondit Harry d'une voix un peu trop aiguë. "Comment c'était la France ? Et chez les parents d'Hermione ? Comment ont-ils réagi à la nouvelle de vos fiançailles ?"

"Très bien !" Répondit Ron avec un sourire satisfait. "Toujours heureux de voir leur fille chérie évoluer dans le monde magique. Nous n'avons pas jugé bon de leur raconter les événements de cette année pour ne pas les alarmer. On leur a dit qu'elle était malade, elle est encore un peu faible et pâle donc c'est passé. Ils ont été adorables, son père m'a emmené voir un match de criquet. Bizarre comme jeux, non ?"

Harry lui sourit.

"En tout cas, Shacklebolt a eu raison de nous forcer à prendre des vacances, après tout ce qu'on a vécu cette année, on a mérité un peu de repos. Et toi, qu'est-ce que tu as fait ?"

"Euh rien." Répondit Harry en jetant un coup d'œil furtif vers le parchemin caché par le dos du fauteuil. "Je préparais quelques dossiers pour lundi."

"Harry. Tu sais ce que sont des vacances, pas vrai ? Tu n'es pas sensé travailler pendant ce temps !"

"Je sais, mais il y a certains papiers que je devais signer, c'est tout."

Ron lui lança un regard amusé. Il tourna la tête un moment et Harry ne vit plus que ses cheveux danser dans les flammes, puis le visage du roux réapparut.

"Hermione demande si tu viens toujours déjeuner demain."

"Bien sûr." Répondit Harry. "On y va ensemble ?"

"Super. Au fait, tu as eu des nouvelles de Neville et de Malfoy ? N'oublie pas de leur dire de venir aussi !"

Le sourire du brun se figea sur son visage, mais Ron ne sembla pas s'en rendre compte.

"Euh...Neville est parti chez un ami horticulteur italien et est revenu la semaine dernière. Quant à Malfoy, j'ai entendu dire qu'il était en formation à sainte-Mangouste, il doit surement s'occuper de sa mère aussi."

"C'est normal, après ce qu'elle a vécu. Et puis ce n'est pas comme si elle avait le droit de sortir du Manoir."

"Oui..."

"Bon, alors on se voit demain. Bonne nuit !"

Et dans une nouvelle explosion de flammes vertes, le visage de Ron disparut.

Harry observa les flammes reprendre leur couleur et leur taille d'origine avant de tenter à nouveau de se relever. Il fut prit d'un vertige et, alors qu'il retombait lourdement au sol, il entendit la sonnerie de l'entrée. Il grimaça, le son lui vrillant les tympan, et se massa les tempes dans l'espoir de soulager le mal de tête qui fleurissait au creux de son crâne.

Il entendit un craquement dans le hall, signe que Kreattur avait la situation en main, et il s'allongea entièrement sur le tapis qui trônait au milieu de son salon. Son centre de gravité sembla se décrocher et il eut un bref aperçu de son plafond tournoyant avant de fermer les yeux.

"Qu'est-ce que tu fais par terre ?"

Cette voix transperça le brouillard qui s'était formé autour de son cerveau et le fit légèrement sursauter. Il rouvrit les yeux et releva la tête : son salon apparut sens dessus dessous et, au milieu, une paire de jambe lui faisait face. Harry n'eut pas besoin de voir le visage du visiteur pour reconnaître les chaussures vernies.

"Je buvais un verre." Répondit-il d'une voix craquelée.

"Un seul ?" Entendit-il et il sentit deux mains passer dans son dos pour l'aider à se redresser.

Quelque chose caressa sa joue alors qu'il était à moitié traîné vers son sofa et il aperçut une mèche blonde passer brièvement dans son champ de vision. Lorsqu'il fut réinstallé, il leva enfin les yeux vers le jeune homme qui vint s'asseoir dans le canapé à sa gauche.

"Qu'est-ce qui t'amène ?" Demanda-t-il.

Draco croisa les jambes et posa un bras sur le haut du sofa dans une position plus décontractée, puis porta son regard sur lui. Harry se redressa légèrement, mal à l'aise ; il connaissait ce regard scrutateur et ne voulait pas le croiser, pas ce soir alors que ses barrières émotionnelles étaient baissées.

Le blond continua de l'observer, comme s'il mesurait son état et son taux d'ébriété avant de commencer. Puis, avec des gestes lents, caractéristiques du jeune homme, il sortit un objet rectangulaire de l'intérieur de sa poche et le posa sur la table. Il fallut un certain moment à Harry pour reconnaître la nature de l'objet en question et il posa un regard interrogateur sur le blond.

"Un dossier ? Vraiment ? Tu es venu à cette heure-ci pour me donner du travail ?"

L'alcool commençait déjà à lui engourdir les extrémités, et il pouvait sentir des vagues de chaleur lui traverser le corps. Il posa un regard envieux aux escaliers qui menaient à sa chambre et à son lit, dans lequel il aurait déjà dû se trouver.

Il poussa un soupir. Il aimait les visites du blond, bien que trop rares à son goût. Il avait été surpris de le trouver adossé à un pilier d'un coin de la gare de King's Cross lorsqu'il était revenu de Horfield et avait mis un certain temps à comprendre que Draco était venu le chercher.

Depuis les événements qui s'étaient déroulés un mois auparavant, leur relation avançait timidement. Bien que les deux se soient rendus compte des sentiments qui les liaient, ils n'avaient pas encore eu l'occasion d'en parler face à face. Leur déclaration tenait donc dans les souvenirs qu'Harry avait vu et dans le baiser qu'ils avaient échangé après la libération du blond.

"Harry."

Parfois, Draco passait à l'improviste et ils échangeaient quelques mots autour d'un verre, d'un dîner. Puis le blond repartait, après avoir lui avoir volé un baiser dans la pénombre. Pour l'instant, Harry ne disait rien, préférant laisser faire. Il voulait lui laisser de l'espace, du temps, car, même s'il ne doutait pas des sentiments du blond, installer une relation n'était pas aussi simple.

Il soupira à nouveau. Cela avait été bien plus facile avec Ginny : ils n'avaient même pas eu besoin d'y réfléchir, ils avaient échangé un baiser et le lendemain, ils étaient devenus un couple. Mais sa relation avec Ginny était différente, d'abord parce qu'il avait toujours su que la rousse avait des sentiments pour lui, et puis, il devait l'admettre, car il s'agissait d'une femme. Elle avait pour ainsi dire guidé l'intégralité de leur relation, prenant les devants, exprimant des sentiments qu'il se refusait à dire à haute voix.

"Harry, je te parle."

Comment réinstaller ce genre de relation avec quelqu'un qui l'avait détesté pendant une bonne partie de son enfance ? Avec quelqu'un qui était encore plus réfractaire à l'idée de parler de sentiments ?

Et il devait avouer qu'il craignait l'instant où tous les deux auraient à parler de ça, de ce qu'ils faisaient, et même...de futur ?

"Eh, Potter !"

Harry sursauta et se tourna vers le blond, qui le regardait à présent avec un certain agacement, mêlé à une pointe d'inquiétude. Depuis qu'ils avaient commencé cette relation, il avait remarqué que le blond avait plus de mal à cacher certaines émotions qui venaient se nicher sur son visage. Ou bien était-ce parce qu'il se sentait assez à l'aise pour les laisser apparaître ?

"Pardon, j'étais ailleurs."

"Je vois ça. Combien ?"

Harry cligna des yeux dans une expression de surprise.

"Combien quoi ?"

"Combien de verre as-tu bu ?"

Harry déglutit avec peine. Il ne pensait pas être prêt à partager la nature de son rituel avec le blond. C'était bien trop personnel.

"Pas beaucoup." Répondit-il "Alors, ce dossier ? Qu'est-ce que c'est ?"

Il tenta de ne pas ciller face au regard du blond et il se pencha pour attraper le dossier en question.

"Tu ne t'en souviens pas ?" Demanda Draco.

"Pas du tout." Répondit Harry en observant la couverture. "Je vois passer tellement de dossiers..."

"Il s'agit du dossier que tu étais venu apporter chez moi."

Harry se tourna vers lui.

"Pardon ?"

"Le dossier que tu m'as apporté quand je t'ai trouvé dans ma Pensine."

Harry sursauta et il ferma les yeux. Il s'en souvenait maintenant : Kingsley lui avait demandé d'apporter un dossier au blond, un dossier qu'il n'avait pas réussi à ouvrir.

"Tu as pu l'ouvrir ?" Demanda-t-il en reportant son regard sur le dossier.

"Il s'est ouvert ce matin. C'est un dossier scellé : il ne s'ouvre qu'au moment choisi par l'envoyeur."

"Humm. Je vois. Et qu'y avait-il dedans ?" Demanda-t-il d'un air qu'il voulait désintéressé.

"Regarde par toi-même."

Harry retourna le dossier pour avoir la couverture face à lui et, délicatement, l'ouvrit. Ses yeux tombèrent sur la première page, et il lut.

Par ordre de Kingsley Shacklebolt, Ministre de la Magie et Président du Magenmagot.

Monsieur,

Nous vous informons par la présente qu'après réunion du Magenmagot, nous avons pris la décision suivante :

Le dénommé Draco Lucius Malfoy, né le 5 juin 1980, employé en qualité de Médicomage/Guérisseur au Ministère de la magie, est à présent autorisé à voyager en dehors de Grande Bretagne.

Nous levons donc l'injonction prise lors de votre procès, et ce à compté de réception de ce document.

Le document était signé par Kingsley ainsi que par la Vice-Présidente du Magenmagot, une certaine Aritha Belkins.

Harry leva les yeux vers Draco et le regarda un instant sans rien dire.

"Tu...tu es libre ?" Finit-il par balbutier, incrédule. "Vraiment libre ?"

Draco se contenta de hocher la tête.

Le visage d'Harry se fendit d'un sourire et il éclata de rire.

"Mais c'est génial ! Tu te rends compte ? Normalement tu aurais dû attendre des années pour avoir une telle chose !"

Draco l'observa un instant avant de se permettre un léger sourire.

"Je ne sais pas ce qui a motivé cette décision, mais je ne devrais pas tarder à le savoir. J'ai rendez-vous avec le Ministre le jour de notre reprise."

"Est-ce vraiment important ?" Demanda Harry en lâchant un petit rire.

Puis, reprenant son sérieux, il posa son regard sur le blond. Il était venu le voir, lui, pour lui montrer, pour partager sa joie et sa confusion. Il n'avait pas gardé ça pour lui. Il l'avait intégré.

Son sourire se fit plus chaleureux et il tendit une main pour la poser sur celle du blond.

"Je suis vraiment content pour toi, Draco."

Le blond l'observa un moment, confus, puis, d'un geste brusque, se leva pour se pencher sur lui. Harry n'eut pas le temps de suivre ce geste, qu'il sentit les lèvres du blond se poser sur les siennes.

Il ferma les yeux et, aussitôt, sentit ses mains se poser sur la tête et la nuque du blond, pour le rapprocher de lui. C'était un baiser timide, mais ferme et Harry ouvrit la bouche pour en avoir plus. A cet instant, le blond se recula, insensible au grognement que poussa le brun en le sentant s'éloigner.

"Tu empestes l'alcool." Lui lança Draco.

Harry rouvrit les yeux et eut le temps de voir le blond lui lancer un petit sourire en coin avant que ce dernier ne se redresse, n'empoigne son dossier ainsi que sa cape avant de disparaître dans le hall.

Harry passa une main sur son visage et laissa sa tête retomber sur le dossier du canapé. Il glissa sur le côté et s'allongea, les yeux hagards. Avant même qu'il ne puisse réfléchir sur ce qu'il venait de se passer, ses yeux se fermèrent et il sombra dans le sommeil.

A suivre.


C'est tout pour ce prologue ! Je vais essayer de ne pas trop traîner pour entrer dans le vif du sujet, enfin vous en saurez plus au prochain chapitre !

A bientôt pour le chapitre 1 !

Elendil-sama