La tristesse de Lucas
Lucas se leva et se rhabilla en silence comme il le faisait presque tous les soirs depuis trois mois déjà. Il jeta un coup d'œil à la jolie brune endormie dans le lit avant de sortir et de refermer la porte sans un bruit. Brooke, la brune en question, ouvrit les yeux. Comme tous les soirs, elle ne dormait pas quand elle le sentait s'en aller. Mais elle avait tout essayé pour le retenir, c'était peine perdue. Lucas était muré dans sa tristesse et sa douleur et c'était comme si, en dehors des quelques heures où elle le possédait, elle était invisible à ses yeux. Peut-être même qu'elle l'était quand il lui faisait l'amour. Car au fond, ce n'était pas vraiment avec elle qu'il était dans ce lit. Lucas se dirigea vers le cimetière alors qu'il était déjà deux heures du matin. Comme tous les soirs, il s'accroupit devant cette tombe de marbre blanc et pleura en s'excusant. Sa petite amie, Peyton, était morte quelques mois plus tôt dans un accident de voiture. Une voiture que Lucas conduisait et c'était la raison pour laquelle il n'était plus que l'ombre de lui-même depuis que le corps de sa bien-aimée avait été mis sous terre. Brooke, qu'il avait rencontré dans un bar, avait tenté de le consoler, et c'est uniquement dans les draps d'un lit qu'il avait accepté son aide. Au départ, cela avait convenu à la jeune femme car il fallait bien le dire, elle ne voulait pas s'engager non plus. Seulement au fil du temps, la douleur du jeune homme avait fini par la toucher plus qu'elle ne le voulait. Elle avait tenté maintes fois de lui parler, mais il l'en empêchait toujours. Lucas refusait tout ce qui ressemblait à une conversation. La culpabilité le rongeait à tel point que bien souvent il désirait rejoindre sa bien aimée pour que toute cette douleur cesse. Mais s'était sans compter sur Karen et Nathan, la mère et le demi-frère de Lucas. Ils veillaient sans cesse sur lui. Brooke et Lucas n'étaient pas dans le même lycée. Il était dans le public, elle dans le privée. Cette différence n'était pas la seule qui existait entre eux. Elle était la fille d'un riche homme d'affaire, il était le fils d'une propriétaire d'un petit café et d'un père qu'il connaissait à peine. Elle était pleine de vie et lui n'avait plus grand chose qui le rattachait à la vie. Et, malgré cela, Brooke ressentait aujourd'hui de forts sentiments pour lui. Elle ne savait pourtant presque rien de sa vie, mis à part le fait qu'il avait eu un accident de voiture qui avait coûté la vie à sa petite amie. Elle savait aussi qu'à une époque, il avait été la star de l'équipe des Ravens avec son frère Nathan. Aujourd'hui Lucas avait cessé de jouer au basket, malgré l'incessante litanie de Nathan qui lui assurait que le basket était la meilleure thérapie. Une thérapie, Brooke en avait une également, elle était la capitaine des pom-pom-girls qui encourageaient les Phœnix, l'équipe rivale numéro un des Ravens. Brooke partageait cette passion avec sa meilleure amie, Haley. Elle lui avait parlé de Lucas et Haley s'était bien rendu compte que la petite brunette éprouvait pour cet étrange garçon quelque chose de bien plus fort que ce qu'elle faisait croire.
Le lendemain de cette soirée si identique aux autres, Brooke arriva au lycée avec un visage de moins en moins souriant, ce que Haley ne se priva pas de lui faire remarquer.
Haley : Dis-moi tu saurais où est ma meilleure amie ? Tu sais celle qui souriait sans cesse et qui avait la pêche.
Brooke : Je suis un peu fatiguée…
Haley : Il faut arrêter tes folles nuits alors.
Brooke lui lança un regard noir.
Haley : D'ailleurs le sexe n'est pas censé donner le sourire ? Rendre heureuse… ?
Brooke : Non, pas du tout, c'est bon pour le stress…
Haley : Brooke… Il faut que tu arrêtes de le voir. Tu es en train de tomber amoureuse de lui et tu sais bien que tu n'as aucun avenir avec lui.
Brooke : Je ne suis pas en train de tomber amoureuse de lui, je…
Haley : Est-ce que vous parlez au moins ?
Brooke : Je n'aime pas parler quand je fais l'amour.
Haley : Je veux dire, avant ou après.
Elle secoua la tête pour dire non.
Brooke : Ca n'a pas d'importance, moins j'en sais sur lui mieux ça vaut.
Haley l'attrapa par les épaules pour la forcer à la regarder.
Haley : Moi je crois plutôt que moins tu le verras, mieux ça vaudra.
Brooke la regarda avant de baisser les yeux. Au fond d'elle, elle savait bien que Haley avait raison, seulement chaque fois qu'il revenait, elle était incapable de le repousser. Il fallait bien l'avouer, elle aimait faire l'amour avec lui, car, malgré son indifférence dés qu'il la croisait, Lucas était très tendre quand ils se retrouvaient dans l'intimité de la chambre de la jeune fille. Brooke avait compris très vite, qu'il reproduisait sur elle les nuits qu'il avait passé autrefois avec celle qu'il aimait, mais elle n'avait jamais connu un homme si doux auparavant. C'est ce qui la faisait craquer chez Lucas. Car oui, bien qu'elle le niait, elle avait vraiment craqué sur lui.
Ce même soir, elle entendit quelqu'un frapper à la porte. C'était Lucas, elle le savait. Elle hésita, et se regarda dans la glace. Si Brooke était une fille libérée qui considérait que prendre son pied avec un homme l'espace d'une nuit n'avait rien d'honteux, aujourd'hui elle ressentait pourtant de la honte. Lucas se servait d'elle et elle se sentait de plus en plus mal, presque sale. Il frappa à nouveau à la porte. Elle se leva et alla ouvrir. Il lui lança ce même regard qu'il avait quand il venait chaque soir. Un regard sans vie mais qui en disait tellement long sur ce qu'il attendait de ces nuits avec elle. Une échappatoire à la douleur. Il voulait tout oublier de ce qui c'était passé cette nuit là, mais sans oublier la femme qu'il aimait. Brooke ressentit encore une fois tant de tristesse. Elle voulait le prendre dans ses bras, le consoler mais elle savait qu'il n'en avait rien à faire. Il ne voulait qu'une chose.
Brooke : Lucas…
Il rentra et l'attrapa par la taille pour saisir les lèvres de Brooke avec les siennes. Il referma la porte avec la main qu'il venait de libérer et poussa la jeune femme vers le lit. Il enleva son propre T-shirt et vint s'allonger à côté d'elle. Il lui caressa le ventre, puis la poitrine tout en lui donnant de tendres baisers dans le cou. Il lui fit l'amour avec beaucoup de passion en ayant toujours les yeux fermés. Elle savait qu'il pensait à cette Peyton, ce qui la laissait imaginer qu'il y avait eu beaucoup de désirs entre ces deux là avant sa mort. Elle remonta le drap sur elle, entendant Lucas respirer fort à côté d'elle. Il restait ainsi pendant près d'une demi-heure, à reprendre son souffle et à regarder ces petites étoiles que Brooke avait collé partout sur le plafond. Quand il pensait qu'elle dormait, il se levait pour se rhabiller. C'est ce qu'il fit cette fois encore, seulement, ce soir là, Brooke pensa à ce que Haley lui avait dit et attrapa la main du jeune homme quand il alla pour se lever. Il se retourna vers elle, surpris.
Brooke : Reste toute la nuit.
Lucas : Il faut que je rentre…
Brooke : Il faut que tu rentres où ?
Il lui lança un regard qui lui fit comprendre qu'il n'avait pas envie de parler. Elle lui lâcha la main et il se leva pour enfiler son jean. Elle avait la tête baissée. Elle la releva pour tenter de croiser son regard, mais il ne la laissa pas faire.
Brooke : Je suis quoi pour toi Lucas ?
Il jeta un œil vers elle, tout en enfilant son sweat shirt.
Lucas : Quelle importance de le savoir ?
Brooke : Ca en a pour moi. Tu viens tous les soirs, tu prends du plaisir et tu repars sans rien dire…
Lucas : Tu veux que je te dise quoi ? Merci ?
Il alla pour sortir.
Brooke : Je ne suis pas ta pute…
Il la regarda.
Lucas : Non, c'est vrai, une pute on la paye…
Brooke : Tu me méprises c'est ça ?
Lucas : Si tu ne veux pas entendre quelque chose qui va te faire souffrire, arrête de me poser des questions.
Il sortit sur cette dernière phrase. Finalement Brooke se dit qu'il ne valait mieux pas qu'il parle, il était trop odieux quand il ouvrait la bouche. Elle se recoucha et sentit soudain son visage mouillé. Elle pleurait. Elle pleurait non pas de chagrin, mais de honte et de colère. C'était décidé, cette fois elle ne le verrait plus, elle ne lui ouvrirait plus la porte et elle ne le laisserait plus pénétrer dans son lit.
Le lendemain, Lucas alla en cours, même si ses professeurs se demandaient pourquoi il continuait à venir. On ne pouvait pas dire que ses notes avaient chuté, puisqu'il n'en avait plus. En effet, il ne se donnait même plus la peine de remplir les devoirs qui lui étaient donnés. Il restait juste assis sur une chaise et contemplait celle d'à côté, vide et qui était autrefois occupée par Peyton, sa Peyton. Elle lui manquait tant sa douce petite amie. Six mois qu'elle était morte et il n'avait rien oublié de son visage, de ses manies, de ses mimiques. Et surtout de son corps distordu dans cette voiture plantée dans un arbre. Il n'avait rien oublié de ses yeux ouverts et de son front dans le pare-prise. Elle était morte sur le coup. Elle n'avait même pas eu le temps de souffrire d'après les pompiers. Lucas en revanche avait eu le temps, il avait déjà eu six mois pour souffrire, et il savait que ce n'était pas encore fini. En faite il ne voulait pas cesser d'avoir mal car il pensait qu'il le méritait. Il se disait qu'il n'avait acquis le droit de vivre que pour regretter et se torturer sans cesse. Tous les jours Nathan tentait de le faire réagir, mais c'était peine perdue. Pourtant cette fois encore, à la pause déjeuner, il lui parla de son attitude agressive au cours de Philosophie.
Nathan : Lucas, il faut que tu arrêtes d'être aussi agressif avec ceux qui t'entourent.
Lucas lui lança un regard qui lui faisait comprendre qu'il ne se sentait pas concerné ce qui agaça Nathan.
Nathan : Putain Lucas ça fait six mois. Quand est-ce que tu vas cesser de te torturer avec tout ça ?
Lucas : Jamais… Parce que tout ça c'est de ma faute.
Nathan : Tu n'y es pour rien et tu le sais très bien. Et si Peyton était encore ici…
Lucas : Justement, c'est ça le problème, elle n'est plus là ! Et c'est à cause de moi !
Il se leva et s'en alla sous le regard désespéré de Nathan. Cela faisait six mois que son frère était ainsi, une sorte de légume. Nathan en avait parlé avec lui et même avec Karen, mais rien n'y faisait. Tout comme Karen, il ne savait que faire pour l'aider. Nathan savait qu'il voyait une autre fille, mais il savait aussi que ce n'était que sexuel. Lucas avait évoqué vaguement son nom, Betty ou Becky, ou peut-être Brooke. Nathan avait bien compris que Lucas se servait d'elle pour assouvir ses désirs et pour calmer son chagrin l'espace de quelques heures. Il espérait que cette fille avait conscience de tout cela et qu'elle ne s'attacherait pas à lui, sinon, elle allait vraiment souffrire. Et effectivement, à plusieurs rues d'ici, non loin du lycée public de Tree Hill, dans une maison chic, la jeune fille ne pouvait s'empêcher de pleurer dans son lit. Brooke était pourtant une fille forte qui n'aimait pas que les hommes dictent sa conduite. Mais Lucas l'avait vraiment blessé. Il avait carrément fait référence au fait qu'elle était encore moins qu'une pute, puisqu'elle vendait son corps gratuitement. Brooke n'avait pas été en cours, elle n'avait pas le courage d'affronter sa meilleure amie qui avait, comme bien souvent, raison. Elle avait bien prédit à Brooke qu'elle souffrirait si elle continuait à le voir. Elle ne voulait pas affronter le regard plein de pitié d'Haley, pas aujourd'hui. Mais c'était sans compter sur sa meilleure amie qui, après les cours, vint lui rendre visite chez elle. Quand elle vit sa meilleure amie encore en pyjama à dix sept heures, elle sut que quelque chose n'allait vraiment pas. Elle rentra dans sa chambre et vit tout un tas de mouchoirs étalés sur le lit que Brooke se dépêcha de mettre à la poubelle.
Haley : On dirait que ça ne va pas fort.
Brooke s'assit sur le lit, ou plutôt se laissa tomber dessus, et regarda sa meilleure amie avec une moue de tristesse.
Brooke : Haley tu avais raison. Ce type va me faire trop de mal…
Haley : C'est pire que ce que je croyais. On dirait qu'il t'a déjà fait du mal.
Brooke se mit à pleurer. Haley vint s'asseoir à côté d'elle et la prit dans ses bras.
Brooke : Je suis une prostituée pour lui…
Haley ferma les yeux.
Haley : Ecoute il ne tient qu'à toi de cesser tout ça. Arrête de le voir…
Brooke hocha la tête en signe d'accord. Seulement, le soir venu, comme d'habitude, Lucas frappa à la porte de sa chambre. Elle ne bougea pas. Il frappa à nouveau. Cette fois Brooke, ne tenant plus décida de lui dire ses quatre vérités. Seulement quand elle ouvrit, Lucas s'était assis contre le mur à côté de la porte et pleurait. Brooke sortit et le rejoignit. Elle s'accroupit à côté de lui.
Brooke : Ca ne va pas ?
Il releva les yeux vers elle.
Lucas : Ca fait six mois… six mois qu'elle est partie…
Brooke ressentit beaucoup de tristesse pour lui.
Brooke : Je sais à quel point ça doit être dur, mais il faut que tu cesses de te rendre malheureux comme ça. Et de rendre les autres malheureux autour de toi…
Lucas : Je n'ai pas le droit d'être heureux alors que je lui ai ôté la vie.
Brooke : Ce n'était pas ta faute…
Il tourna la tête vers elle.
Lucas : Qu'est-ce que tu en sais ?
Elle ne sut que répondre.
Lucas : J'aimerai la rejoindre.
Brooke prit peur en l'entendant dire ça.
Brooke : Ne dit pas ça…
Elle le prit dans ses bras et il pleura encore. Puis à un moment, elle attrapa la main du jeune homme et se leva. Elle le tira pour qu'il la suive, ce qu'il fit. Elle le fit s'asseoir sur le lit et lui caressa les cheveux. Il la regarda dans les yeux, chose qu'il faisait très rarement. Puis il passa ses mains sous le débardeur de la jeune fille pour le relever légèrement. Il l'embrassa sur le ventre, ce qui fit frissonner Brooke. Elle s'agenouilla devant lui et enleva son haut de pyjama laissant apparaître sa poitrine nue. Lucas la caressa puis passa ses mains derrière les oreilles de la jeune fille et l'attira à lui pour l'embrasser. Elle se recula, se leva et enleva le bas de son pyjama. Elle était à présent nue devant lui, malgré tout ce qu'il avait pu dire la veille et malgré toutes les résolutions qu'elle avait prise depuis. Elle fit le tour du lit et se mit à genoux derrière lui. Elle lui retira son pull et caressa son torse nu tout en l'embrassant dans le cou. Lucas se leva et se retourna vers elle pour se dévêtir complètement à son tour. Une fois nu, il s'agenouilla face à elle et l'embrassa avec tendresse. Une personne qui serait rentrée à cet instant même dans la pièce n'aurait jamais pu imaginer que ces deux là n'étaient pas en couple. Il y avait une sorte de sensualité, d'amour qui se dégageaient de chacun de leur geste. Il s'allongea sur elle et lui fit l'amour avec beaucoup de passion. Quand ils eurent atteints tous les deux les portes du septième ciel, ils s'allongèrent sur le dos côte à côte, essoufflés et en sueur. Elle glissa sa main dans celle du jeune homme avec la crainte qu'il la repousse à nouveau. Elle sentait que quelque chose était différent de d'habitude et elle espérait que cette fois il n'allait pas partir comme un voleur. Seulement Lucas souffrait encore plus aujourd'hui que les autres jours. Car aujourd'hui il y avait exactement six mois qu'il avait eu cet accident avec celle qu'il aimait par-dessus tout. Il retira sa main et se leva. Brooke le regarda.
Brooke : Ne pars pas…
Il ne la regarda même pas et remit son boxer.
Brooke : Pourquoi tu fais ça Lucas ?
Il enfila son jean et son pull, puis ses baskets et se dirigea vers la porte. Mais Brooke ne comptait pas le laisser faire. Elle s'enveloppa dans le drap et sauta du lit pour se placer entre la porte et Lucas.
Brooke : Ne pars pas comme un voleur… et ne me traite pas comme ça.
Lucas : Comment ?
Brooke : Comme un simple objet sexuel qui te permet d'oublier que tu souffres… Parle-moi Lucas.
Brooke avait les larmes aux yeux, ce que Lucas remarqua.
Lucas : Tu veux que je te parle de quoi ?
Brooke : Parle-moi d'elle, parle-moi de cet accident, de ce que tu ressens…
Lucas : Tu ne pourrais pas comprendre…
Brooke : Je peux essayer. Lucas je t'en prie.
Elle avait prit la main du jeune homme et l'avait posée contre sa poitrine, sur son cœur.
Brooke : Je… Je n'en peux plus de cette situation, je veux qu'on se parle, qu'on soit un vrai…
Lucas : Couple ?
Il retira sa main, et une expression de colère se dessina sur son visage.
Lucas : Jamais tu m'entends ! Tu ne la remplaceras jamais !
Il avait rapproché son visage du sien et mit une main contre la porte.
Brooke : Ce n'est pas ce que je veux… Je veux qu'on essaye de construire quelque chose d'autre, qui nous rende tous les deux heureux.
Lucas : Il n'y a rien qui me rendra heureux. Il n'y avait qu'elle qui savait me comprendre et m'aimer. Il n'y avait qu'elle qui me donnait le sourire et l'envie de vivre. Tu n'es pas à la hauteur. Tu ne lui arrives même pas à la cheville !
Il avait dit tout cela avec un calme déconcertant et c'est ce qui blessa encore plus Brooke. Il n'avait pas dit cela sous l'effet de la colère ce qui signifiait qu'il pensait réellement tout ce qu'il disait. Une larme coula sur le visage de la jeune fille.
Brooke : Dans ce cas, si on n'a aucun avenir ensemble, je préfère qu'on ne se voie plus. Je ne veux plus que tu viennes.
Il se recula tout en enlevant sa main de la porte.
Lucas : Comme tu veux…
Elle se poussa et il ouvrit la porte pour partir. Quand il l'eut refermée, Brooke donna un coup de poing dedans en poussant un cri de rage et de peine. Puis elle s'adossa contre la porte et se laissa glisser pour se retrouver assise par terre. Elle ramena ses genoux contre sa poitrine et posa sa tête dessus. Elle pleura sans pouvoir s'arrêter. Elle ne pouvait le nier désormais, elle l'aimait. Et c'est ce qui compliquait toute cette situation.
