Bonjour les gens
Une vieille fic que j'me décide enfin à publier sur FFnet, un petit HG/FW plutôt du genre fluff, de la pure guimauve dégoulinante qui ravira les fan(e)s de love stories xD
D'autres news à venir bientôt !!
Ce matin, le Terrier grouillait de monde autour de la table du petit déjeuner. Comme toujours, Molly avait fait une marmite de porridge et en distribuait une part dans chacune des 9 assiettes. Parmis les têtes rousses, seuls Harry et Hermione faisaient tàche. Celle-ci observait d'ailleurs, au lieu de manger son porridge, les différences de couleur entre les cheveux des 7 Weasley réunis autour de la table : ceux de Ginny étaient presque rouge sombre, totalement Ю l'inverse de Ron, carrote claire. Ceux de Percy, un roux plutôt commun, comme ceux de Mr et Mrs Weasley. Les deux jumeaux avaient exactement la même couleur foncée, s'approchant de celle de Ginny, mais George avait apparement taillé ses cheveux plus courts que ceux de Fred, qui lui retombaient en longues mèches devant les yeux. Elle était totalement folle des cheveux des Weasley, reconnut-elle. La magie du roux ...
Le regard d'Hermione se reporta sur Ron. Cette année serait leur troisième à Poudlard, et elle s'Иtait rendu compte il y a peu de ses vИritables sentiments pour le rouquin. Un soir oЫ elle Иtait sortie de la chambre qu'elle partageait avec Ginny pendant ces courtes vacances chez les Weasley, elle avait voulu prendre l'air et s'Иtait retrouvИe face Ю face avec George dans l'escalier, lui s'appretant Ю remonter alors qu'elle atteignait le bas des marches. AprХs lui avoir demandИ ce qu'elle faisait Ю dИambuler dans la maison en pleine nuit, il lui avait proposИ de lui tenir compagnie dehors. Ils avaient ИvoquИs des lieux communs, les vacances, la rentrИe, Harry et naturellement, la conversation avait dИviИ sur Ron. C'est Ю cet instant qu'Hermione lui avait avouИ que depuis leur premiХre annИe Ю Poudlard, elle Иtait amoureuse de son jeune frХre. Pourtant, Ю mesure qu'elle formait en mots ce qu'elle ressentait depuis bientТt deux ans, ce sentiment lui apparaissait de plus en plus ridicule. L'idИe mЙme d'aimer Ron lui devenait subitement absurde, comme si elle devenait quelqu'un d'autre, quelqu'un qui voyait la scХne de l'extИrieur. Elle n'avait plus aucun souvenir de ce frisson Иtrange qu'elle ressentait quand il s'approchait d'elle, avant. Elle aurait presque souhaitИ que George se moque d'elle, Ю cet instant. Mais il s'Иtait montrИ totalement adorable et comprИhensif, et de peur de passer pour une garce versatile, elle avait continuИ Ю jouer la fille transie devant le rouquin chaque fois que son aНnИ Иtait dans la piХce.
Si cette comИdie lui Иtait difficile et qu'elle priait chaque nuit pour que Ron ne lui fasse pas une confession Ю laquelle elle ne pourrait rИpondre sans se dИmasquer, elle avait au moins gagnИ ce soir-lЮ un certain rapprochement avec George. Hermione avait toujours adorИ les jumeaux, ils amenaient Ю Poudlard une Иtincelle de vie qui y manquait. Bien sur, les occasions de s'y amuser n'y manquait pas, et la vie y Иtait ... mouvementИe, surtout pour une fille de moldus comme elle. Mais elle apprИciait rИellement la compagnie de Fred et George, et avoir pu se lier avec au moins l'un deux la rИjouissait. Mais tout n'Иtait pas ... normal. Tout le monde Иtait adorable, Harry sauvait le monde sorcier, Mrs. Weasley le pouponnait, Fred et George jouaient des tours Ю Percy qui essayait de paraНtre comme le fils parfait, Ron mangeait en manquant une cuillerИe sur deux, Mr. Weasley les taraudait elle et Harry au sujet des moldus, tout Иtait normal, ou du moins aussi normal que cela pouvait Йtre chez les Weasley. Mais cette situation plus que malhonnЙte rongeait la Gryffondor en elle, elle n'aimait pas mentir et Иtait plus que gЙnИe en cas de prИsence simultanИe de Ron et George. A part bien sШr au petit-dИjeuner oЫ ces deux-lЮ plongeait dans leurs assiettes respectives. DИtournant ses yeux de Ron, ils se posХrent sur Fred qui regardait dans le vide, visiblement encore endormi. Quand il remarqua la jeune fille le fixant, il secoua la tЙte et replongea vers sa cuillХre de porridge. Elle sourit en songeant qu'elle n'Иtait pas la seule Ю detester le matin.
