Salut. Et voilà ma première fiction sur Full Metal Alchimiste. Je me suis bien amusée en l'écrivant et j'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi !
Auteur : Elaelle
Titre : La rumeur.
Genre : Humour, Romance, Yaoi, Lemon ( Homophobe, tournez les talons et détalez, vite, vite, vite ...)
Couples : vous verrez bien !
Disclaimer : Bref, ils sont pas à moi puisque je n'ai pas eu l'idée de les inventer. Je les exploite juste !
Résumé : Une rumeur court à Central sur le colonel Mustang. Mais qui peut bien la propager et à quelle fin ?
Italique, pensée des persos.
Prologue.
Je ne comprend pas, c'est la seconde en une semaine. Mais enfin, qu'est-ce qui se passe ?
Le colonel Mustang, avachi dans son fauteuil de cuir laissait son regard s'échapper par la fenêtre, sous l'oeil inquiet de ses subordonnés. Depuis quelque temps, il ne semblait pas dans son assiette et ne cessait de ruminer de vague parole.
En fait, il était inquiet. La veille au soir, alors qu'il se rendait à son nouveau rendez-vous, il s'était retrouvé devant porte close. La belle avait refusé de venir lui ouvrir, l'envoyant promptement valser dans les roses. En guise d'explication, il avait eu droit à une insulte bien sentie, accompagné d'une courte tirade sur les hommes irresponsables.
Décidément, la malchance était contre lui. Et encore, ça n'était qu'un fait parmi tant d'autre, venant s'ajouter à la désormais longue liste de ses déboires sentimentaux.
Bon sang ! Qu'est-ce qui se passe ?
Il était tellement plongé dans ses pensées qu'il lui fallut un moment pour remarquer que Riza Hawkeye, son aide de camp tentait désespérément d'attirer son attention. Finalement agaçée, elle posa brusquement les dossiers sur son bureau, le faisant sursauter.
- Quoi ? railla-t-il, lui faisant hausser les sourcils de mécontentement.
- Vous devriez rentrer, dit-elle froidement. Dans cet état, vous ne ferez rien.
- De quoi je me mêle ? grommela-t-il.
Il s'extirpa de son siège, rafla sa veste au passage et claqua la porte en sortant. Ce n'était pas dans ses habitudes mais il était tellement sur les nerfs que ça lui fit du bien. Aussitôt qu'il fut sortit, ses subordonnées laissèrent échapper un soupir de soulagement.
- Pffiiuuh ! souffla Havock. J'ai bien cru qu'il allait pêter les plombs.
- Et est-ce que quelqu'un sait ce qui peut bien le mettre dans un tel état ? demanda Fury.
- Bah moi, j'en ai une vague idée, dit Farman.
Mustang franchit les quelques mètres qui le séparait de la maison de Hugues au pas de charge, grimpa les marches et posa son doigt sur la sonnette. Puis il attendit, nerveux que son meilleur ami vienne lui ouvrir. La porte s'ouvrit sur un Maes à moitié endormi, les cheveux ébourriffés.
- Roy ? Tu sais quelle heure il est ?
- Neuf heures du matin.
- Quoi ? Oh putain, je vais être en retard !
Il laissa la porte entrouverte et fila en direction de la salle de bain, laissant à Roy le soin de refermer la porte. Celui-ci le suivi à l'étage et s'adossa au mur de la salle de bain, bras croisés.
- Qu'est-ce qui t'amène ?
- J'ai besoin de tes conseils.
- Pour quoi ?
- Tu dois le savoir non ?
Maes le gratifia d'un étrange regard à travers le miroir. Visiblement, non, il ne savait pas.
- Tu n'a pas entendu cette rumeur ? lança Roy,
- Laquelle ?
Mustang serra les poings de colère. L'envie de foutre le feu le démangeait à nouveau.
- Tu fais partie des renseignement et tu ne sais même pas ça ?
- Evite le sarcasme de bon matin, je suis pas trop d'humeur. Et bien que j'en sois, je ne sais pas forcément tout !
- Bon sang ! Celle qui prétend que je ne serais qu'un coureur de jupons irresponsable !
Maes manqua s'étouffer avec sa brosse à dent tellement il ne s'y attendait pas.
- Ah, celle-là ? finit-il par dire.
- Quoi ? s'écria Mustang. Tu savais ?
- Pfff, qui ne le sait pas ?
Il regretta aussitôt ses paroles en voyant son ami se retenir de ne pas claquer des doigts. Bon, c'était pas le moment de jouer la carte de la nonchalance, loin s'en fallait !
- Ecoute, c'est pas trop grave...
- Pardon ? Je te rappele que c'est de mon honneur dont il est question !
- Je le sais, pas la peine de me le rappeler.
- Alors, t'as pas une idée de qui ça peut bien venir ?
Hugues lui fit face, tout sourire.
- T'as du temps devant toi ? Non parce que, c'est un peu long comme histoire...
Chapitre 1. Vérité et vengeance.
- Quoi ? Hurla Roy. T'est certain de ce que tu avance ?
- Tu me prend pour un menteur, maintenant ? J'en suis quasiment certain.
- Sale petit..., Mustang se retint à grande peine. Mais pour qui il se prend ?
- Je viens de te le dire, c'était un acte désespéré.
- Tu veux dire complètement stupide, oui !
Maes haussa les épaules.
- Ca dépend du point de vue sous lequel on se
place...
- Pitié, ne le défend pas, ok ?
- Tu ne comprend pas, dit son ami en secouant la tête.
- Quoi ?
- Quelles sont les raisons qui l'ont poussé à de telle extrémités.
- Et je suis censé comprendre quoi ?
Maes jugea qu'il valait mieux avançer avec prudence car dans l'état où se trouvait Roy, il ne l'écouterait pas longtemps.
- Il est désespéré.
- Je ne comprend pas.
- M'enfin, tu ne vois que ce qui t'arrange. Même tes subordonnées l'ont certainement compris. Réfléchis bon sang !
En y repensant, plusieurs signes lui sautèrent aux yeux. Notamment lorsqu'ils s'affrontaient dans leurs joutes verbales, devenu un train-train quotidien pour lui. Il n'avait jamais fait attention à cette lueur de tristesse qui traversait ses grand yeux d'or lorsqu'il le taquinait sur sa taille. Ou encore l'expression de son visage lorsqu'il se croisaient dans la rue, une de ses nombreuses conquêtes au bras.
Ou peut-être n'avait-il rien voulu voir ?
Un étrange sentiment lui étreignit l'estomac lorsqu'il se remémora l'attitude du full métal quand il lui avait dit être obnubilé par une nouvelle conquête. Toute cette douleur muette dans ses yeux...Pourquoi avait-il été si aveugle ?
- Non, ce n'est pas possible, se murmura-t-il pour lui-même.
- Les faits sont là, Roy, dit doucement Maes. Il n'y a que toi qui n'ait rien vu.
Après avoir quitté la demeure de Hugues, Mustang déambula au travers des rues, perdu dans ses pensées. Sa pitié céda rapidement la place à une colère noire qui le décida à rendre une petite visite au full métal.
Et s'il s'avère que c'est vrai, il me le paiera !
Fort de cette conviction, il gagna la maison que le nabot partageait avec son frère. Mais au moment où il allait sonner, des éclats de voix lui parvinrent d'une des fenêtres. Il s'en approcha à pas de loup pour y jeter un oeil. Ce qu'il y vit le glaça d'effroi.
Là, sous ses yeux se tenait le full metal. Il était nu jusqu'à la taille, les reins ceint par un tissu aux tons chaud qui tombait négligemment sur ses jambes. Et il hurlait à l'immense armure qui lui servait de frère qu'il ne voulait plus faire ce qu'il lui disait.
- Mais Onii-san, tu sais bien que c'est la seule solution !
- J'en ai ras-le-bol de tes plans foireux ! Non mais, de quoi j'ai l'air avec ça ?
- Rassure-toi, tu est très beau.
- Et c'est sensé me rassurer ? s'écria Edward.
- Ecoute, on ne va pas revenir là-dessus encore une fois ? s'énerva Alphonse. Tu l'aimes, oui ou non ?
Edward baissa la tête, ses longs cheveux blond dissimulant la belle teinte carmin qui avait envahit ses joues.
- Oui mais...
- Alors c'est la seule solution. Pour qu'il te remarque enfin, tu dois absolument faire le ménage autour de lui. Rappele-toi ce qu'à dit Hugues à ce propos...
En entendant ça, la fureur de Mustang atteignit son paroxysme. Ce sale traître, il allait le lui payer !
- Je sais, maugréa Edward. Tant qu'il aura toutes ces femmes autour de lui, il ne me verra pas...
- Et puis, tu sais que c'est la seule solution.
- Mais je m'en veux de lui faire ça, il doit tellement souffrir !
- En amour, tout les moyens sont bon. Allez, enfile le reste !
Depuis un moment, Roy ne suivait plus du tout la conversation qui se déroulait sous ses yeux. Il ne voyait que la peau caramel du nabot, que ses cheveux venait caresser au fil de ses mouvement. Ainsi détachés, il mettait encore plus en valeur son visage fin ainsi que ses grand yeux mordoré qui l'avait toujours fasciné. Il se mordit la lèvre jusqu'au sang lorsqu'il réalisa que son memdre était tendu de désir devant cette vision incongru.
J'ai envie de lui...comme jamais je n'ai désiré une femme...qu'est-ce qui m'arrive ?
Il se décida à respirer pour ôter toute la tension de son corps avant de reporter son attention à l'intérieur. Et là, il manqua de tourner de l'oeil. Cette vision d'ange qu'il avait sous ses yeux...la plus belle femme qu'il eut jamais vu. La robe moulait ses formes, sa poitrine haute et ferme mise en valeur par un décolleté vertigineux, les longues jambes à la peau doré, les cheveux blond qui venait caresser les épaules à demi nue à chacun de ses mouvements de tête !
Putain, elle est trop bonne !
Pour preuve, son nez saignait abondamment depuis un moment sans qu'il s'en soit rendu compte.
- Alors c'est ça, leur plan ? maugréa-t-il en s'essuyant le nez. Malin, le petit, j'aurais pas cru ça de lui. Mais je n'ai pas l'intention de me laisser faire et je lui réserve un petit tour à ma façon. Oh non, on ne se moque pas impunément de Roy Mustang, futur général de Central City !
Roy : Et pourquoi c'est à moi que ça arrive ?
L'auteur : Que veux-tu, ce sont les aléas de l'inspiration !
Roy : Change-moi ça tout de suite !
L'auteur : Désolée (elle se lime les ongles) déjà posté.
Roy : ...Hn
L'auteur : Oui, moi aussi, je t'aime.
Voilà, j'espère que ça vous a plu et à bientôt pour la suite !
