Aux fans de femmes fortes. De femmes indépendantes. Aux fans de Black Widow.
À tout ceux qui pensent qu'elle n'a pas le rôle qu'elle mérite dans les adaptations cinématographique et qui souhaitent de tout leur coeurs qu'enfin, Natasha Romanoff a le droit à son film indépendant.
Tout les autres peuvent rester aussi je fais pas de favoritisme ;)
Cette idée a germé dans mon cerveau pendant longtemps, il ne m'a fallut que 4 petits jours pour l'écrire.
Bonne lecture :D
5h38. Ça fait plus de 8h que je regarde à travers la lunette de mon arme un type aussi crapuleux que gras. Mon épaule droite devient de plus en plus douloureuse, en grande partie parce que je n'ai pas bougé de ma position depuis plusieurs heures, mais également parce que je me traine cet handicape depuis Budapest, i ans…
L'ordre de mission était simple : extraction d'otage. La réalité a été différente.
5 scientifiques du SHIELD kidnappés pour leurs compétences. Ça c'est la version grand publique. La vérité est un peu différente. Ces 5 laborantins travaillaient sur « une puissance inconnue » nous avait dit Fury. Sauf que lui il savait ce qui en découlait et ne nous a rien dit. Clint et moi étions donc chargés de libérer ces femmes et ces hommes - ma mission différait légèrement de la sienne. Pendant que Barton sécurisait les otages je devais aller chercher cette « puissance ».
La base secrète Hongroise se trouvait sous terre. Autant dire que les moyens d'extractions étaient très limités. Pour y entrer ça avait été un jeu d'enfant : ce n'était pas notre premier rodéo en duo à Clint et à moi, et on a trouvés les scientifiques sans encombre - presque trop facilement avions nous pensé. Mais après tout nous étions une des meilleures équipes d'intervention à seulement nous deux. Clint emmena les scientifiques pendant que j'exécutais mon ordre. De longs couloirs mal éclairés avec des murs suintant l'humidité et la moisissure. Au détour d'un couloir je suis tombée nez à nez avec quatre gardes. Ils n'ont pas vu les coups venir et je n'ai même pas eu à vider un chargeur pour eux.
10min que je remontais des allées sans même sentir la présence d'un rat et je descend en une fraction de seconde 4 types.
J'étais au bon endroit.
Une fois la porte blindé passée je joue de nouveau le rôle de la grande faucheuse pour enfin trouver ce pourquoi j'étais là. Un cube ; aussi grand que la main et produisant sa propre énergie. J'en ai vu des trucs bizarre, mais ça, c'était différent. J'ai mis cette chose dans sa mallette sécurisée en me félicitant d'avoir des gants pour ne pas à avoir à prendre en main cette chose luisante.
À peine sortie de cette pièce la communication avec Clint reprit immédiatement et je pu entendre mon ami crier dans l'oreillette sa situation. Près de la sortie une vingtaine de tireurs leurs sont tombés dessus.
« Pas eu le temps de réagir assez vite. »
« Certains tireurs sont à terre. »
« Rafale de tir. »
« Besoin d'aide d'urgence. »
Je lâche une insulte en russe et me précipite en direction de mon acolyte. Quand j'arrive à son niveau plus que deux scientifiques sont en vie. Amanda Pieffer, astrophysicienne et Harnold Strajöski, un historien réputé pour ses recherches sur les forces mystique, si je puis dire magique…
Quoi qu'il en soit nous étions tous les quatre bloqués dans un renfoncement de portes avec aucune possibilités de se dérober de cette situation.
Les tirs se répétaient sans cesse. Clint me regarda dans les yeux et en un hochement de tête le plan était établi.
Je lance 2 micros bombes électrique ce qui met hors circuit toutes armes pendant un cours instant. Clint se lance au centre du couloir et décoche une flèche aveuglante - c'est à ce moment que je tire par le col nos scientifiques pour les entrainer vers la sortie. Il me fallut moins d'un chargeur de 12 balles pour retirer la vie à nos assaillants, Clint s'est occupés des autres. Toujours en tirant Amanda et Harnold j'arrive à atteindre la sortie, le revolver pointé devant, mon acolyte sécurisant nos arrières. Quand on arrive devant la grande porte en acier renforcé, des lumières clignotent derrière nous et une alarme résonne contre les murs en béton. J'ouvre l'imposante porte et sans avoir le temps de réagir je me prend une balle dans l'épaule droite.
2 poings de sutures, 2 mois de rééducation et une cicatrice à vie.
On cours pour se mettre à l'abri aux abords d'un véhicule blindé. Il fait nuit, mais les tires incessant éclairent la pénombre quand ils sont tirés. Barton tire quelques flèches explosifs et j'essaye d'arrêter l'hémorragie à la cuisse du docteur Piaffer. Je peux sentir mon propre sang couler lentement le long de mon buste. La balle n'est pas ressortit, je peux la sentir quand je bouge mon bras. Mais je n'ai pas le temps, je me préoccuperai de mon cas plus tard. Je suis aux côtés de Clint. Nos tires sont vains. Plus on en tue plus j'ai l'impression qu'il y en a. Les minutes semblent durer des heures et mes chargeurs se vident aussi vite que le sang par mon bras.
Clint s'est mit à l'abris le temps d'appeler à la radio les renforts.
Vide. Je me baisse et essaye de trouver un chargeur plein quand je regarde en direction de nos objectifs. Harnold me regarde, deux doigts sur la gorge d'Amanda et me fait non de la tête.
Nouveau jurons en russe.
Cette mission se présente mal, très mal. La radio à peine éteinte Clint se remet à tirer les quelques flèches qu'il lui reste et dans les minutes qui suivent un hélicoptère du SHIELD fait reculer sous ses tires les lignes ennemies.
3 cordes tombent de l'appareil, et des agents en descendent pour nous permettre de repartir. Monter à la corde devient une épreuve insurmontable avec mon bras qui pisse le sang. J'escalade avec difficulté et les bras au dessus de ma tête fait que mon sang me coule désormais dans le cou. Arrivée vers le haut je lance la mallette à qui veut bien la rattraper et Maria Hill, présente dans l'hélicoptère, me hisse les derniers centimètre. Aussitôt récupérée nous nous envolons loin de ce champs de bataille. Ma respiration est courte et forte et j'ouvre ma veste avec hâte pendant qu'un agent exerce une pression sur mon épaule. À même le sol.
Je tourne la tête sur ma gauche et Clint se trouve dans la même position que la mienne. Il me regarde et nous éclatons tous les deux de rire.
4 scientifiques morts, un trou dans le bras, plusieurs centaines de cadavres derrière nous, un cube lumineux bizarre et la crise de rire la plus prodigieuse entre moi et mon ami.
On apprend vite dans ce genre de job à ne pas trop prendre en compte les événements qui nous arrivent. C'est ce qui nous permet de trouver le sommeil le soir.
…mon dos commence à me faire mal et ma position n'est plus aussi confortable que durant les 4 premières heures. Le type que je surveille, Wilson Fisk, est à la tête d'une importante organisation criminelle de New York.
Riche, charismatique, puissant, il est quasiment intouchable parce qu'il a réussit à se faire bien voir auprès des habitants de Hell's Kitchen (quartier dans lequel il sévit le plus) et qu'il a sous sa botte la plupart des élus de la ville. Et si je le surveille depuis autant de temps c'est parce que j'attend mon ordre. Depuis plusieurs heures déjà je ne rêve que de pouvoir lui mettre une balle entre les deux yeux pour pouvoir rentrer chez moi. C'est curieux cette notion de « chez soi », qu'es ce qui fait qu'une ville, un endroit ou un bâtiment constitue le chez soi. Ce ne sont surement pas les origines pour ma part…
À suivre...
