Chapitre I

J'attendais l'avion dans la salle d'attente de l'aéroport, ma valise reposant à mes pieds. Je n'avais prit que le strict nécessaire et c'était très bien comme ça.

« Les passagers du vol Air France Super à destination du Japon, embarquement immédiat, porte 6 »

Plusieurs passagers se levèrent, traînant à leur suite leur bagage. Je les imitais et me dirigeais vers la porte six. Il y avait déjà une dizaine de personnes agglutiné devant la porte. Je regardais distraitement les panneaux d'affichage numérique autour de moi. Divers héros prenaient la pose avec un produit à leur effigie. Je grimaçai. C'était tout ce que je détestais en une image. La mise en avant excessive de soit et la publicité.

« Je peux voir votre billet et votre passeport, mademoiselle ? S'enquit l'hôtesse. »

Je clignais des yeux, revenant à la réalité.

« Oui, excusez-moi. Tenez. »

Elle vérifia mes papiers avant de me les rendre en souriant. L'hôtesse m'invita à passer le portique. J'empoignais ma valise et avançais vers la porte numéro six. J'abandonnais tout ce que j'avais toujours connu, tout ce qui me définissait. Je levai les yeux vers le visage souriant d'All Might peint sur la derive de l'avion.
Plus rien ne m'attendais, ici.


Ouvrir une boutique de comics, ça avait toujours été l'un des rêves de Léna. Mais l'ouvrir au Japon, ça, c'était encore mieux. Qui plus est, le bailleur avait été assez sympathique pour la laisser organiser la librairie à sa manière. Tant qu'elle payait le loyé tous les mois, il n'y avait pas de soucis. Étonnamment, sa petite boutique fonctionnait bien. Peut-être parce qu'elle apportait une touche de nouveauté et qu'elle proposait un vaste catalogue de mangas, comics et ainsi que des bandes-dessinées qui venaient tout droit de son pays natal.
Munie d'un cuter, Léna découpa le scotch enveloppant les cartons et rangea minutieusement son précieux contenu dans les bibliothèques. Elle mit les nouveautés bien en évidence, soignant la présentation de ces derniers. Dès qu'elle fut satisfaite, elle débarrassa les cartons dans l'arrière boutique et revint au comptoir où elle attendit patiemment les clients.
En attendant, elle s'occupa sur son pc portable. Soudain, le sol trembla, suivit de hurlements paniqué. Jetant un coup d'œil distrait par la fenêtre, Léna vit les badauds passer en courant devant sa boutique.
Elle soupira.
Ce ne serait pas aujourd'hui qu'elle aurait beaucoup de clients.
Saleté de Vilains. Il ne fallut pas longtemps avant que les héros arrivent en trombe. Léna vit Ingenium passer en trombe, suivit peu de temps après de Mount Lady et d'autres.
En quelques minutes, l'affaire fut pliée. Léna retourna à son occupation. Pas de quoi s'inquiéter.

Les clochettes de la porte tintèrent joyeusement annonçant l'arrivée d'un client. Une épaisse tignasse noire aux reflets vert, un visage enfantin illuminé par deux grands yeux émeraude débordant de bonté. Et comble de l'adorable, des éphémérides parcouraient ses joues. La jeune femme sourit avec chaleur. Elle adorait ce petit.

– Bonjour !
– Bonjour, Izuku, tout va bien aujourd'hui ?
– O-oui ! Affirma-t-il avec un grand hochement de tête, tout rouge. Hem, tu aurais reçu ma commande ?
– Yep ! Répondit Léna en sortant un comics de sous son comptoir, un Captain America tout beau tout neuf !

Les yeux d'Izuku se remplirent d'étoiles en voyant l'ouvrage.

– Ohhh, super ! Merci beaucoup, Merjai-san !
– Appelle-moi Léna.

Sa demande fit rougir brutalement Izuku qui enroula ses bras autour de son visage cramoisi.

– D-d'accord... ! M-merci, Léna-san.
– De rien. Au fait, si tu veux, y a eut un nouvel arrivage ce matin (elle indiqua le coin dédié aux comics), n'hésite pas a y jeter un coup d'œil.
– Oui !

Izuku opina du chef et se dirigea vers l'endroit indiqué d'un pas enjoué. Léna s'attendrit d'avantage devant le garçon. Cela faisait deux ans qu'Izuku passait à intervalle régulier dans sa librairie. Au début, et encore depuis peu, ce garçon était d'un naturel craintif et peu assuré. Puis, petit à petit, Izuku avait prit de l'assurance. Léna ne s'était pas interrogé sur la nature de son changement, elle était juste heureuse pour lui. Heureuse de le voir s'épanouir et d'avoir découvert son Alter. Ça lui avait fait un choc de découvrir le jeune Izuku aux jeux sportifs de Yuei.
Quelqu'un frappa doucement à la baie vitrée, la tirant de ses pensées. Léna écarquilla les yeux, surprise de voir le facteur. Elle sortit, allant à sa rencontre.

– Bonjour ?
– Bonjour, vous êtes madame Merjai ? Demanda le facteur en souriant
– Euh, oui. C'est pour quoi ?

Le facteur jeta un coup d'œil à l'enveloppe dans sa main et lui tendit.

– J'ai un recommandé pour vous.
– Un recommandé ?
– Oui ! Il n'y a pas de nom pour l'expéditeur, juste un papier pour vous le remettre en main propre. J'ai besoin de votre signature ici.
– Oh. Oui, bien sûr.

Léna parapha la feuille, prit l'enveloppe et salua le facteur avant de rentrer dans sa boutique. Elle jeta un rapide coup d'œil à Izuku, le nez dans un comics de Spiderman. Profitant que son jeune client soit occupé, Léna analysa le paquet qu'elle venait de recevoir. Il n'y avait pas le nom de l'expéditeur, pas même une adresse.
Elle fronça les sourcils, perplexe.
Son cœur manqua de défaillir lorsqu'elle vit les timbres.
Tous étaient de France.
La sueur perla sur ses tempes. Ça ne devait pas la concerner directement, si ?
Elle tâta l'enveloppe doucement, essayant de deviner son contenu. Ne sentant aucune excroissance suspecte, Léna déchira le rabat de l'enveloppe et en sortit son contenu. Un sachet plastique renfermant une série de photos suivit d'un mot en français maintenu par un scotch.

« Léna,
excuse-moi de ne pas avoir prit de tes nouvelles dernièrement.
J'espère que tu vas bien. De mon côté, tout se passe bien pour le moment. Il y a peu, j'ai reçu ces documents en double, portant chacun notre nom. Ils viennent tout les deux de
lui. Je ne sais pas comment il a réussi à faire ça, et très honnêtement, je ne préfère pas y réfléchir... Prend le temps de mémoriser tout ce qu'il nous a fourni. Nous reprendrons contact d'ici peu. Donne-moi vite de tes nouvelles.

N. »

Laissant le mot de côté, Léna s'attarda sur le sachet. Ses doigts se crispèrent dessus, les souvenirs affluant en masse.
Pas maintenant, Léna. Pas maintenant.
Après toutes ces années, il parvenait encore à la surprendre. L'émotion lui enserra la gorge.
Mon ami, tu es bourré de surprise.
Léna rangea le sachet sous le comptoir, tâchant de ne plus y penser. Cela faisait trois ans qu'elle s'était établi au Japon. Trois ans où elle avait reconstruit sa vie à partir de rien. Là où elle voulait disparaître. Elle se passa la main sur le visage. Si ce dossier contenait effectivement ce à quoi elle pensait, sa nouvelle vie allait s'en retrouver chamboulée.
Izuku revint vers elle en souriant et paya sa commande que Léna glissa dans un sac en papier qu'elle lui tendit.

–Tu n'as rien vu d'autre qui t'intéressais ? S'enquit Léna.
– Si, mais j'ai encore pleins de choses à m'acheter, alors bon !

Il se gratta l'arrière de la tête, souriant d'un air un peu gêné.

– Encore merci, Mer- enfin, je veux dire, Léna-san.
– De rien. C'est lequel qui t'intéresse ?
– Euh, le dernier Spiderman.
– Ok, j'en prends note. Je vais fermer plus tôt, aujourd'hui. Je peux marcher un peu avec toi ?

Étonné, Izuku ouvrit de grands yeux.

– Euh, oui, ça ne me dérange pas.
– Merci. Laisse-moi juste prendre mon sac et nous pourrons y aller.

Il hocha la tête, alors que Léna glissa le paquet dans son sac et colla un mot sur la porte d'entrée avant de fermer le tout derrière elle. Elle hésita quelques secondes devant la porte, puis grommela.

– Je crois que je ne m'y ferais jamais.
– Il y a un problème ?
– Non, non. C'est juste que, d'où je viens, on baisse un volet en acier pour signaler la fermeture. Et aussi parce que l'on craint d'être cambriolé, chose qui est plutôt rare au Japon.
– Ah, c'est vrai que tu n'es pas d'ici, se rappela Izuku, marchant à ses côtés. Tu viens de France, c'est ça ?
– En partie, oui.

Izuku la dévisagea quelques secondes, attendant la suite. Léna lui adressa un sourire d'excuse.

– Pardon, j'ai la fâcheuse manie de ne pas terminer mes phrases, se justifia Léna en se passant la main derrière la tête. Je suis née en Belgique, mais pour mes études, je suis partie sur Paris et j'y suis restée durant quelques années pour recevoir mon certificat.
– Ton certificat ?
– Yep. Pour devenir une Super-héroïne.

La mâchoire d'Izuku se décrocha, les yeux agrandis par la surprise.

– HEIN ?! T-T'ES UNE SUPER-HEROÏNE ?!
– Était, corrigea doucement Léna. J'ai arrêté il y a quelques années, expliqua-t-elle en lui jetant un coup d'œil. J't'expliquerais un jour.

Se remettant de ses émotions, Izuku secoua la tête, et cala son menton contre le creux de son pouce et de son index, se mettant à penser à voix haute.

– Ma libraire est une héroïne venu tout droit de l'Europe... Son Alter m'est inconnu, ainsi que son nom de code...

Il continua sur sa lancée durant de longues secondes sous le regard mi-étonné, mi-amusé de la jeune femme. Léna rajusta sa sacoche, son contenu pesant lourd sur son épaule. Elle n'avait plus pratiqué depuis longtemps, toute l'endurance qu'elle avait gagné s'était réduite comme peau de chagrin dès qu'elle avait cessé de pratiquer. Sa silhouette déjà pulpeuse le devint encore plus sous le manque d'exercice. Pas que ça la dérangeait. Plus jeune, elle voulait être une super-héroïne pulpeuse et généreuse qui inspirerait les jeunes filles a rester telle qu'elles étaient. Or, Léna s'était vite détournée des médias, son rôle d'héroïne lui prenant beaucoup de temps. Puis, au vu de sa spécialité, elle préférait que son visage soit le moins exposé possible. Sans parler des journalistes qui la débectait.
Elle rajusta une mèche de cheveux derrière son oreille.

– Mon nom de code est Pink Oleander. Tu trouveras peut-être un ou deux trucs sur internet. Je ne suis pas très connue...
– PINK OLEANDER ? ATTENDS, ATTENDS ! Il faut que je prenne des notes ! S'exclama Izuku en saisissant brusquement son sac.

Il saisit son cahier en l'ouvrant sur une page vierge et commença à noter frénétiquement le peu d'information qu'elle lui avait transmit. Léna le regarda faire, les yeux exorbités et la sueur perlant sur sa joue. Cela faisait longtemps qu'elle connaissant son penchant pour les Super-héros, ainsi que sa manie à tout noter sur eux, mais elle n'avait jamais réalisé l'ampleur et le dévouement acharné qu'il mettait dedans.
C'est du fanatisme à ce tarif-là...
Néanmoins, elle le laissa noircir ses lignes. Depuis qu'il était rentré à Yuei, Izuku avait prit confiance en lui. Il n'y avait plus cette lueur craintive dans le regard dès qu'il s'adressait à elle. Puis, comment résister à ses prunelles débordant d'admiration ? Ce gamin l'a faisait fondre.
Ce dernier rangea son cahier dans son épais sac jaune, tout en s'excusant. Léna lui sourit.

– Pas de soucis. C'est un très bon réflexe que tu as là. Le savoir, c'est le pouvoir, et tu nous a déjà prouvé que tu savais te servir de tes informations, dit-elle, faisant référence au tournoi de Yuei. Tu as l'étoffe d'un Super-héros, Izuku.
– M-merci, balbutia-t-il.

Léna haussa les sourcils.

– Ça va ? Tu es tout rouge.
– O-oui, oui ! C'est juste que tu m'appelles par mon prénom, alors, ça me gêne un peu...
– Ah...

Un ange passa, puis Léna réalisa sa bêtise en poussant un cri indigné qui fit tourner des têtes dans sa direction.

– MERDE, LA BOULETTE ! Je suis désolée, Izuku ! Enfin, Midoriya ! J'avais totalement oubliée qu'on s'appelait par nos noms, ici ! Excuse-moi.

Elle s'inclina maladroitement à plusieurs reprises, laissant Izuku abasourdi.

– Eh, eh, ce n'est pas grave, ça ne me dérange pas que tu m'appelles par mon prénom...
– Tu es sûr ?

Le jeune homme hocha la tête avec vigueur.

– Bon, si tu es d'accord... (elle soupira, excédée de sa propre bêtise) Moi qui me vantait de mettre bien intégré, eh bien, c'est raté.
– Mais non, mais non ! Je trouve que tu te débrouilles super bien !

Léna émit un rire nasal, le remerciant de sa compréhension. Ils prirent le train ensemble et descendirent au même arrêt, au grand étonnement d'Izuku.

– Je ne te suis pas, t'inquiète. J'habite une petite maison près du littoral.
– Vraiment ?!
– Ouaip ! Tient, j'te donne mon adresse.

Devenu rouge comme une pivoine, Deku échangea son adresse mail avec celui de la jeune femme qui lui envoya ses coordonnées dans la seconde. Il ne s'attendait pas à échanger son identifiant avec sa libraire et il s'attendait encore moins à ce qu'elle habite aussi près de chez lui.

– N'hésite pas à passer à la maison quand tu auras le temps, dit Léna en souriant, ça me ferait plaisir d'avoir un peu de compagnie.

Sur ces mots, Léna le salua d'un geste de la main et s'en alla de son côté. Izuku la salua également et la regarda partir, les joues encore brûlantes. Il avait parlé longtemps avec la jeune femme, et il se sentait tout chose.
J'ai parlé avec une fille !
Certes, il parlait souvent avec Ochaco et les autres filles de sa classe, mais c'était la première fois qu'il parlait longuement avec Léna. Même si cela faisait deux ans qu'il l'a connaissait, il n'avait jamais prit le temps de vraiment parler avec elle. Pourtant, c'était une chouette fille. Il venait seulement de s'en rendre compte. Il ressentit un pincement au cœur en voyant sa silhouette disparaître au coin d'une rue.
Ça me ferait plaisir d'avoir un peu de compagnie.
Depuis combien de temps n'avait-elle pas vraiment parlé avec quelqu'un ? Vu son enthousiasme lors de leur discutions, sans doute pas depuis un moment. Reprenant la route, Izuku sortit son portable de sa poche, et commença ses recherches sur la jeune libraire. La majorité des articles sur internet étaient en français, langue qu'il ne comprenait évidemment pas. Il fit défiler les articles sur son écran jusqu'à tomber sur une photo qui l'interpella.
Il n'eut pas le temps de cliquer dessus qu'il entendit une voix familière arriver dans son dos.

– Midoriya, mon garçon !

Izuku redressa brusquement la tête, rangeant son téléphone dans sa poche.

– All Might !

La silhouette dégingandée de son idole s'avança vers lui, son sourire morne dévoilant ses dents blanches.

– Tu as un peu de temps devant toi ?

Hochant vigoureusement la tête, Izuku rejoignit All Might en trottinant, son sac en papier claquant joyeusement contre sa jambe. Les yeux bleus du héros se posèrent sur le sac qu'il désigna d'un geste du menton.

– Tu as fait des achats ?
– Oui, je suis passé chercher ma commande chez Léna-san.

Un des orbites d'All Might se souleva un peu.

– Léna ?

Izuku opina du chef.

– Oui, c'est ma libraire. Elle tient une boutique de comics dans le centre de Musutafu.
– Il y a une boutique de comics dans le centre ? S'étonna son mentor, il va falloir que j'y passe, depuis le temps que j'en cherche une. Je ne suis pas encore très familier avec la ville.
– Elle est très sympa ! Et si vous avez besoin de quelque chose, elle pourra facilement vous le trouver.
– Je retiens, nota All Might en posant ses mains sur ses hanches. Bon, ça te dirait qu'on aille faire un petit tour sur la plage ?

Le jeune homme accepta avec plaisir, calquant son pas sur celui de son idole.


Léna passa le seuil de sa maison les épaules voûtées. Sa discutions avec le jeune Izulu lui avait fait un bien fou, mais la dure réalité l'avait rattrapé dès qu'elle avait laissé le jeune homme derrière elle. Que contenait le paquet que lui avait envoyé Nicole ? Elle brûlait de le découvrir maintenant qu'elle était chez elle, or, elle ne put s'empêcher d'appréhender ce qu'elle allait y découvrir. Mais avant cela...

– Je suis rentré, Odin !

Un roucoulement se fit entendre du salon, suivit de petits bruits de pas feutrés. La jeune femme ne put s'empêcher de sourire en voyant son adorable boule de poils se diriger vers elle. S'agenouillant à la hauteur de son chat, Léna tendit les bras et le souleva dans ses bras dans une brève étreinte. Odin ronronna comme une tondeuse au grand plaisir de Léna.

– À moi aussi, tu m'as manqué mon grand, avoua la jeune femme en grattant le menton de son chat.

Tenant Odin dans un bras, Léna ferma la porte à clef et se dirigea vers son salon en traînant des pieds. Elle se laissa tomber dans son fauteuil, faisant fuir Odin qui partit en poussant un miaulement grincheux.

– Râleur.

Odin l'ignora royalement, se roulant en boule dans un coin du canapé. Secouant la tête, Léna émit un léger rire nasal avant de reporter son attention sur son sac.
Qu'as-tu découvert, mon ami ?
Léna sortit le sac plastique de son sac et l'ouvrit, répandant son contenu sur la table basse. Elle y trouva plusieurs photos, chacune d'entre elles étaient daté et légendé, ainsi des coupures de journaux que Léna mit de côté. Attaché sur le dossier par un trombone, Léna découvrit un mot. Jamais, au grand jamais, elle n'aurait cru revoir cette écriture un jour.
Détachant la note, Léna parcourut les quelques lignes qui s'étendaient devant ses yeux, l'émotion lui nouant la gorge.

« Salut, ma grande.
Si ce dossier te parvient, c'est que j'ai raté mon coup, et j'en suis désolé. Désolé d'avoir échoué et désolé que cette charge t'incombe. Mémorise bien ce que je t'ai envoyé, car ta vie en dépendra, désormais...
»

Lisant la suite de la lettre, son cœur rata un battement. Elle le relut encore une fois, laissant les mots imprégner son esprit. Ses doigts s'enfoncèrent dans la lettre, la froissant. Léna prit une brusque inspiration, les larmes aux yeux.
Un rire mal assuré franchit ses lèvres.

– Pas le choix, hein, mon ami ? Soupira la jeune femme. Après tout, nous avons provoqué tout ça, n'est-ce pas ?

Mot de l'autrice: Hello ! Me voilà reparti dans une nouvelle fan-fiction. Il faudrait peut-être que je me calme un jour. J'espère que ce premier chapitre vous aura plu. Je m'éclate vraiment sur cette fan-fic, je me prends pas la tête (si, un peu). À la base, ça ne devait pas être publié, c'était juste pour mon plaisir personnel. Mais après coup, je me suis "bah, allez". J'espère ne pas avoir fait de OOC. C'est un univers dans lequel je ne suis pas encore tout à fait à l'aise. Je suis bien plus habituée à faire des fan-fics sur One Piece (d'ailleurs, Léna est dans mon autre fan-fic aussi).
Sur ce, à bientôt, merci de m'avoir lu et n'hésitez pas à lâcher un petit vote si ça vous à plu !