Hello tout le monde !

Voici ma nouvelle fic à chapitres ! Je ne sais pas encore le nombre exact mais ce n'est pas le plus important !

J'espère que cette prochaine va vous plaire.

Je souhaite de plus remercier ma béta qui fait un travail remarquable en corrigeant mes fautes ! Et surtout c'est la première personne à lire mes textes et à m'encourager de continuer ! Merci à toi :D

Bonne lecture ! Et surtout n'oubliez pas les reviews. Cela ne prend que quelques secondes et fait toujours plaisir à lire !


Les personnages ne m'appartiennent pas.

A oui, pour ceux qui n'aime pas les relations entres deux hommes, peuvent d'ore et déjà partir :D

Stiles surfait sur internet. D'ailleurs, il occupait la plus grande partie de son temps libre à naviguer sur Internet. Il était toujours à la recherche d'informations sur les loups-garous. Il y était depuis un moment quand une information n'ayant rien à voir attira son attention. Une comète allait passer à proximité de la terre 6 jours plus tard. Lorsqu'il regarda sur le calendrier, cela tombait un week-end. Il allait pouvoir aller l'observer. Et avec un peu de chance, il allait pouvoir le faire avec son père, s'il n'avait pas d'urgence. Il entendit la porte claquer. Il regarda l'heure. Il était plus de 2 heures du matin. Encore une fois, il avait complètement oublié de manger. Son estomac se rappela à lui. Il entendit quelqu'un bouger une chaise dans la cuisine. Il descendit et trouva son père devant une bière. Il avait l'air vraiment fatigué.
- Mauvaise nuit ? Dit-il.
Il fit sursauter son père qui ne s'attendait pas à voir son fils débarquer aussi tard dans la nuit.
- Encore debout ?
- J'ai oublié de manger, dit simplement le jeune homme en ouvrant le frigo.
- Un jour, tu oublieras ta tête quelque part ! Répondit John avec un petit sourire.
Stiles haussa les épaules tout en continuant à sortir tout ce qui lui tombait sous la main. Il se fit un sandwich avec ce qu'il avait trouvé. Son père n'osa même pas penser à ce qu'il y avait dedans.
- Il y a une comète qui passe la semaine prochaine et ...
- Je ferai en sorte de ne pas être de garde et on ira la voir ensemble.
Stiles lui sourit de toutes ses dents. Certes avec de la salade dessus et de la mayonnaise autour de la bouche. Mais cela réchauffa le cœur du Sheriff. Cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas passé du temps rien que tous les deux. Une fois terminé de manger, le lycéen remonta en souhaitant une bonne nuit à son père et finit par aller se coucher. Certes, le lendemain, c'était samedi, mais il avait entraînement avec la meute. C'était devenu naturel pour lui d'aller s'entraîner. Même s'il n'aimait pas particulièrement se prendre des coups ou alors finir contre un mur, une porte ou toute autre surface dure. C'était ce qu'il se passait quasiment à chaque fois car, contrairement aux autres, il n'avait pas peur de Derek. Enfin, si, au début, il en avait eu peur. Comment ne pas avoir peur de quelqu'un qui, pour seul mot, grogne et montre ses crocs ? Maintenant, ce n'était plus pareil. Il n'en avait plus peur, et c'était devenu un jeu pour lui de provoquer l'alpha. Un jeu dangereux pourtant. Ou souvent, il avait fini avec des bleus dans le dos.
Il se leva à 9h56. En voyant l'heure, il jura et se dépêcha. Il ne serait jamais à l'heure. Et pour une première fois depuis un moment, il appréhendait un peu la réaction de Derek. Il ne supportait pas que quelqu'un puisse arriver en retard aux entraînements. Souvent, il le faisait payer très cher. Il arriva chez Derek avec un morceau de tartine encore dans la bouche. Il se précipita à l'intérieur et rejoignit la salle d'entraînement. Il fut surpris de ne pas entendre de bruit. Il ouvrit la porte tout doucement et passa la tête. Tout le monde était en grande discussion.
- Tiens, voilà le hors-d'œuvre, lança Peter qui ne manquait pas une occasion de taquiner Stiles.
Ce dernier, pour toute réponse, lui tira la langue.
- Quel geste plein de virilité !
- Peter !
Le nom claqua dans l'air. Il se passait quelque chose. Tout le monde avait l'air inquiet. Et Stiles aurait pu reconnaître entre mille les différentes intonations de Derek.
- Il se passe quoi ?
- Tu n'avais qu'à être à l'heure ! Rétorqua l'alpha grognon.
Contrairement à d'habitude où Stiles répondait quelque chose, là, il ne fit rien.
- Putain, je fais mon possible pour vous aider, et c'est comme ça que tu me remercies ! En m'aboyant dessus parce que je suis arrivé en retard ! Ben va te faire foutre Derek ! Je me casse.
Il n'y avait pas un bruit dans la pièce. Tout le monde était complètement sidéré de la façon dont Stiles venait de parler. Jamais il n'avait élevé le ton. D'ailleurs, Scott ne se souvenait pas qu'un jour il l'ait fait. Ce dernier voulut s'avancer vers son meilleur ami, mais ce dernier fit demi-tour et sortit de la maison. Il décida d'aller marcher.
Il ne savait pas ce qu'il lui avait pris. D'habitude les réflexions de Derek ne lui faisaient rien, il s'en amusait même. Mais là, il avait pu sentir quelque chose, comme s'il était de trop. D'ailleurs, il était le seul humain de la meute. Peut-être que Derek allait vouloir qu'il ne fasse plus partie de celle-ci ?
Sous ce constat, son cœur commença à s'emballer.
- C'est bien ma veine, une crise de panique ! Se dit-il
Il s'assit au pied d'un arbre et essaya de souffler. Il laissa la crise passer et essuya son front. A chaque fois, il était en nage. Il se releva avec difficulté. Il allait y laisser sa peau s'il continuait à faire des crises comme ça. Il reprit sa marche et s'aperçut que ses pas l'avaient finalement ramené au manoir. Ne voulant pas voir les loups, il monta dans sa voiture et s'en alla. Sans remarquer plusieurs paires d'yeux qui le regardaient.
Après le choc de l'éclat de Stiles, chacun s'était demandé ce qu'il s'était passé. Puis Derek avait entendu le cœur de Stiles s'emballer. Il n'avait pas réfléchi, il était parti le rejoindre, suivit de peu du reste de la meute. Lorsque Derek arriva presque au niveau de Stiles, il s'aperçut qu'il avait réussi à contrôler sa crise et qu'il allait mieux. Croyant que c'était de sa faute, il ne se montra pas et fit signe à ses bêtas de faire de même.
Une fois Stiles parti, ils sortirent tous du couvert des bois.
- Je crois que pour le moment, nous n'allons plus demander à Stiles de venir aux entraînements. Il faudrait l'éloigner de la meute.
- Mais… essaya de rétorquer Scott.
- Je sais Scott. Mais Stiles est humain. Par notre faute, il a souvent été blessé. Il a risqué un grand nombre de fois sa vie. Je pense que la moindre des choses que nous pouvons faire, c'est de ne plus l'impliquer dans nos problèmes. Nous vivons dans un monde à part. Il est trop faible pour y survivre. Il n'est qu'un humain, dit Derek.
Ses paroles choquèrent tous les loups. Mais chacun savait que Derek avait raison.
- Je connais Stiles, répondit alors Scott. Si nous faisons ça, nous risquons de le perdre.
- Je préfère ça que de le savoir en danger, répondit Derek, en repartant vers le manoir. Les loups étaient surpris de voir Derek s'inquiéter pour Stiles.

La crise l'ayant complètement épuisé, il rentra chez lui et retourna se coucher. Il était tout seul à la maison. Son père ne rentrerait sûrement pas avant le soir, voire même dans la nuit. Il s'endormit quelques minutes après s'être posé sur son lit. Il se réveilla complètement ankylosé et dans le brouillard. Il se leva, marchant au radar. Et descendit l'escalier. Il butta sur la dernière marche et tomba la tête la première. Il s'assomma en même temps.

Après la fin de l'entraînement, Scott était rentré chez lui. Il avait envoyé de nombreux messages à son meilleur ami, mais n'eut aucune réponse. Il savait que Stiles n'était pas quelqu'un de rancunier, et que dès le lendemain, il aurait des nouvelles presque comme si de rien n'était. Il ne s'inquiétait pas. De plus, il allait voir Alisson le soir même. Ils devaient parler. Ils n'étaient plus ensemble depuis un moment. Mais Alisson n'arrivait pas à passer à autre chose. Et elle voulait le voir, pour savoir s'ils pouvaient de nouveau être ensemble. Sauf que pour Scott, tout était fini. Depuis qu'elle avait essayé de tuer Derek, il n'avait plus confiance en elle. Et ne pouvait pas ressortir avec elle sans s'attirer les foudres de son Alpha et du reste de la meute. D'ailleurs, plus personne dans cette dernière ne lui parlait. Seul Lydia lui parlait encore.

John rentra vers 19 heures pour manger un morceau pendant sa pause. Lorsqu'il arriva, il ne vit aucune lumière dans la maison. Pourtant, il savait que son fils était là. Il entra et alluma la lumière. Il vit son fils aux pieds de l'escalier, inconscient avec du sang sur le sol. Il se précipita vers lui. La blessure était plutôt bégnine. Mais la tête saignait souvent beaucoup. Il appela une ambulance pour plus de précaution.

L'ambulancière le rassura qu'il n'y avait rien de grave mais préféra quand même emmener le jeune garçon pour passer des examens.

Le jeune homme se réveilla dans l'ambulance en se demandant ce qu'il se passait. Quand il comprit où il était, il s'agita. Il se calma quand l'ambulancière lui expliqua ce qu'il lui était arrivé. Qu'il allait passer quelques examens pour être sûr qu'il n'ait rien et qu'il pourrait repartir dès le lendemain. Comprenant qu'il n'avait pas le choix, il se calma. Pourtant, il n'aimait pas du tout aller à l'hôpital. Pas depuis que sa mère y était morte.

Son père l'avait suivi. Ils arrivèrent à l'hôpital. Et après deux heures d'examens, ils furent rassurés. Stiles eut quand même droit à des points de suture. Et le médecin lui avait demandé de se reposer pendant plusieurs jours. Son père lui indiqua qu'il pourrait rester la semaine à la maison. Comme ça, il allait récupérer tranquillement. Au moment où il rejoignit sa chambre, il constata qu'il n'avait pas son téléphone portable. Il râla pendant un moment.

- Au moins, ainsi tu pourras te reposer ! lança son père avec un petit sourire.

- Pfff, répondit Stiles.

Son père l'embrassa et retourna au poste, sa pause était finie depuis un bon moment. Il était de garde cette nuit.

Le lycéen se réveilla de bonne heure et attendit son père pour qu'il vienne le chercher. Lorsqu'il arriva, il remarqua les cernes de ce dernier.

- Tu as dormi au moins cette nuit ?

- Très peu. La nuit a été dure, répondit son père dans un soupir de lassitude.

Le jeune homme serra son père dans ses bras. Ils repartirent.

En arrivant, Stiles se planta devant son père.

- Tu vas te reposer et je m'occupe du reste !

Comprenant qu'il ne pourrait rien faire face à la détermination de son fils, il monta se coucher. A peine était-il allongé, qu'il sombra.

Stiles inspira à fond et commença. Il fit le ménage complet de la maison tout en essayant de ne pas réveiller son père. Sachant que ce dernier n'allait pas se lever avant un petit moment, il se prépara quelque chose à manger, et s'installa devant la télé. Au bout de quelques heures, sentant que son père allait bientôt se réveiller, il se mit aux fourneaux. Le soleil commençait à décliner quand son père se leva. Cela lui avait fait du bien de dormir. Il ne travaillait pas ce soir. Il allait pouvoir profiter de son fils. Alors qu'il atteignait le haut des escaliers, il sentit l'odeur qui montait de la cuisine. Il sourit et descendit. Il s'arrêta à l'entrée de la cuisine et regarda son fils finir de préparer le repas. Il avait préparé un véritable festin. Tout ce que son père aimait. Pizza, frites, bières et donuts. D'habitude, il était le premier à lui faire des remarques concernant ce qu'il mangeait. Mais là, il avait fait une exception. Stiles tourna la tête et vit son père.

- Tu as bien dormi ?

- Ca va oui. Mais que me vaut l'honneur d'un dîner ?

- J'avais envie de le faire, c'est tout, répondit Stiles, comme si c'était normal.

Comprenant qu'il n'aurait pas plus d'explication de la part de son fils, il s'installa à table. Stiles avait hérité du talent culinaire de sa mère. Il mangea tout ce qu'avait préparé son fils. Il s'en régala. Et remercia son fils en le serrant fort dans ses bras. Ils se posèrent tous les deux sur le canapé et regardèrent un match de foot. Il vit Stiles s'exciter comme une puce devant le match. En remerciant encore une fois son fils, ils montèrent se coucher.

Quand Stiles arriva, il remarqua tout de suite son téléphone portable sur sa table de nuit. Une lumière rouge clignotait. Il appuya sur un bouton et constata les nombreux messages de Scott ainsi que ses appels. Mais ce qui le surprit le plus, c'était de voir le nom de Derek s'afficher plusieurs fois. Pourquoi le loup aigri l'appelait-il ? Ca ne lui suffisait plus de le rabaisser devant tout le monde ? Décidant qu'il n'y répondrait que le lendemain, il se coucha. Pourtant il n'arrivait pas trouver le sommeil. Il se remémora ce qu'il s'était passé la veille. Lui-même ne comprenait pas pourquoi il avait réagi ainsi. Il avait appris à faire avec le caractère du loup. Mais c'était la première fois que l'une de ses remarques le blessait autant. Il avait vraiment senti qu'il n'avait pas sa place dans la meute. Qu'il était plus un boulet qu'autre chose. Comprenant ce que cela signifiait, il sentit les larmes venir. Etant seul dans sa chambre, il pouvait se laisser aller. Alors, il les laissa couler. Il en avait tellement fait depuis que Scott était devenu un loup-garou. Il avait eu beaucoup de problèmes aussi. Mais sa vie avait changé. Et pour rien au monde, il n'aurait voulu le contraire. Et voilà que maintenant, les loups le mettaient de côté. Il s'était replié en boule dans son lit tellement il avait mal. Son père se leva pour aller aux toilettes. Il passa devant la chambre de son fils et l'entendit. Il frappa doucement à la porte. N'ayant pas de réponse, il poussa doucement la porte. Il vit son fils roulé en boule, son corps secoué de sanglots. Il s'approcha du lit et s'asseya. Il posa une main sur l'épaule de son fils. Ce dernier releva la tête et, voyant son père à côté de lui, il se jeta dans ses bras et ses pleurs redoublèrent.

- Ca va aller mon fils ! dit son père en lui caressant les cheveux.

- J'ai tellement mal… dit Stiles entre deux larmes.

Comprenant qu'il s'agissait plus d'une douleur morale que physique, il n'essaya pas de faire parler son fils. Il lui dirait tout en temps et en heure. Il finit par s'endormir dans les bras de son père.

Ce dernier le déposa dans son lit et rejoignit le sien. Il lui fallut un long moment pour trouver le sommeil. Essayant de comprendre ce qui avait bien pu arriver à son fils pour qu'il soit dans cet état.