Disclaimer : Tous les persos utilisés dans les fanfics qui suivront appartiennent à leur propriétaire légale et créatrice, c'est à dire Bisco Hatori. Et puisque rien n'est à moi, je ne gagne pas un centime en publiant mes histoires.

Note : Ceci est encore un recueil pour éviter de trop polluer la section. Ratings, avertissements, notes éventuelles... Tout sera indiqué au début de chaque chapitre. Il est à noter que chaque histoire est totalement indépendante, commence avec un début et termine avec une fin. Inutile de réclamer la suite.


Rating : K+

Genre : humour

Personnages : Kyoya, et le reste du club (fangirl comprises)


SILENCE !

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Tout avait commencé par une banale sortie au ski. Une animation comme une autre organisée par le Club d'Hôte pour le plus grand bonheur de leur clientes. Oui, sauf que qui dit ski, dit neige, et donc froid. Et là, on touchait le cœur du problème. Les jumeaux avaient entrainé Tamaki dans une innocente, en apparence du moins, bataille de boules de neige. Cela s'était transformé en bataille rangée, avec l'emprunt des canons à neige de la station, construction de fortifications, et toute la démesure habituelle. Le souci n'était pas là, après tout, c'est ce qui se passait plus ou moins tous les jours à différents niveaux. Seulement le lendemain… le Baron souffrait d'une extinction de voix tout ce qu'il y a de plus absolue. Et Kyoya de désespérer, se demandant quel Kami il avait bien pu offenser pour mériter une telle malchance.

Les choses avaient pourtant moins mal tournées que prévues, au début en tout cas. Après un rapatriement de tout ce petit monde en urgence, Tamaki avait fait comprendre – par des mimes que seule Haruhi avait réussis à décoder – qu'il souhait garder le Club d'Hôtes ouvert (bien qu'il soit à l'agonie, etc, etc…). Bon, c'était déjà ça. Et puis Tamaki silencieux… A la réflexion, cela pouvait avoir des bons côtés. Le calme et le silence par exemple. D'autant plus que toutes les clientes avaient décidé de se taire également, par solidarité avec leur beau et charmant prince, toutes excitées à l'idée de pouvoir jouer les infirmières. Finalement, au lieu d'une malédiction, ils avaient peut-être affaire à une bénédiction

Seulement, il est bien connu que si quelque chose peut aller mal, alors elle ira mal. La loi de l'emmerdement maximum. Comme avec les tartines de confiture qui tombent toujours du côté de la confiture. C'est donc en toute logique que ce bienvenu silence tourna à la catastrophe. Et Kyoya se remit à maudire sur d'innombrables générations toutes les entités cosmiques qui lui en voulaient sans raison apparente. Il devrait peut-être s'inscrire au club de magie noire de Nekozawa s'il continuait à se rythme là.

A défaut de mots, tout le monde était contraint de s'exprimer par gestes. Or, les clientes étaient bavardes, et le volume sonore habituel de leurs conversations élevé. Transposer cela au langage des signes, et vous obtenez le spectacle qui s'offrait à un Kyoya de plus en plus consterné. Les bras, les pieds, les jambes, les têtes… Toutes les parties du corps étaient devenues des substituts plus qu'encombrant à la langue désormais obsolète des jeunes filles. Et à chaque instant, elles menaçaient de renverser une tasse, une théière, une table, ou d'autres trucs très couteux. On aurait presque pu croire à une reconstitution de Sekigahara, vu le capharnaüm qu'était devenu le Club d'Hôtes.

Kyoya aurait volontiers hurlé, crié, pleuré pour que cesse ce massacre. Enfin non, il ne l'aurait jamais vraiment fait, cela manquait terriblement de classe pour le personnage sombre et mystérieux qu'il incarnait. Et de toute façon, lui aussi était contraint à un mutisme total jusqu'à ce que le Baron se remette.

Il se prit la tête dans les mains. C'était décidé, le lendemain, il emmenait Tamaki faire le tour des meilleurs médecins de la ville.