Un petit one-shot sur un couple/une fratrie que j'aime beaucoup.
Bonne lecture et n'hésitez pas reviews, pour donner votre avis et des conseils ;)
Pov Ikki :
Je sors du manoir en claquent la porte. Je te revois me crier dessus, me traiter de lâche. Je pensais que trop te couvrir t'embêterai, mais je ne me suis jamais conduis en frère avec toi. Après tout je ne me suis jamais vu comme tel avec toi. Pour moi, tu était plus et tu l'es toujours. J'ai toujours éprouvé une grande attirance pour toi. Et cela avant même avant même de partir pour l'île de la Reine morte. Et te voir, aussi proche de bien des garçons à l'orphelinat me faisait mal, ils suscitait ma jalousie, à être autour de toi comme des abeille autour du miel. Je les haïssait juste pour ça.
Je viens de me caler contre un arbre face à la rivière où quand on était petit en venait se réfugier pour échapper à la dure vit de 'orphelinat. Je te revois chanter et t'amuser à imiter Tatsumi avec ta petite voix.
Je ne remarque ta présence à mes côtés quand tu essuie les larmes qui coulent sur mes joues. Je relève la tête et te vois, tu as des sillons de larmes sur tes joues, alors toi aussi sa te fait mal. Je ne suis pas le seul ?
Tu t'approche de moi, et t'installe entre mes jambes pour venir te coller à mon torse. Je te berce comme avant...avant que ces gestes anodins, ne prennent un autres sens. Il faut que je m'éloignes avant que je ne fasse une bêtise, que je perde le contrôle. J'essaye de te pousser un peu pour que tu décale mais tu refuse et resserre ta prise sur moi. Puis tu lèves ta tête vers moi et me souris faiblement, alors je ne tiens plus et pose délicatement mes lèvres sur les tiennes. Tu me regardes surpris mais ne fait aucun geste brusque, aucun sentiment de dégoût ne passe dans tes yeux. Et tu les fermes, je ne vois que la peau qui recouvre tes pupilles vertes. La pression se fait plus forte et vite le baisé qui était doux et tendre, devient passionné et enivrant. Alors que je demande l'accès à ta bouche. Tu te recule, brusquement et sort de mes bras pour partir en courant vers le manoir, vers le quel je cours à mon tour pour te rattraper. Mais trop tard tu t'es déjà enfermé dans ta chambre, je toque de plus en plus fort. Je m'arrête et tends l'oreille pour entendre tes sanglotements. J'ouvres la porte doucement sans bruit, et m'approche de toi pour m'asseoir à côté de toi sur le lit et te prendre dans mes bras pour te consoler. Tu ne te débat pas et après un moment, tu arrête de pleurer et lèves la tête pour me regarder de tes yeux émeraude. Et tu murmures, une phrase qui me déchire le cœur:
"On ne peut pas"
Je ne comprends pas, si tu as répondus au baisé, que tu étais consentant pourquoi me repousser maintenant... je sais pas, je ne sais plus...
"Pourquoi ?"
C'est la seule chose qui sort de ma bouche, j'ai trop de fierté pour pleurer maintenant, mais dès que je sortirais je fondrais en larmes et surement partirais sur l'île de la Reine morte pour m'y réfugier...Tu me regarde avec tristesse, et tu murmures:
"On ne peut pas, on est frère, des hommes..."
Alors voilà ce qui te rends réticent ! Je ne sais pas quoi dire, ce lien de sang ne pourra pas disparaître. Mais moi je m'en moque de ce lien, qu'il soit là ou pas, mes sentiments seront toujours présents:
" Cela te gêne tant que ça ? Je suis désoler de ne pas pouvoir être quelqu'un d'autre. Tout ce que je sais c'est que je t'ai..."
Alors que j'allais lui dire mes sentiments, il m'embrasse c'est une demande muette pour me faire taire.
" Je t'aime, mais je ne sais pas si je serais capable d'assumer entièrement mes sentiments au début. Et je ne veux pas t'infliger ça..."
Quand j'ai fini d'assimiler les paroles de mon amant, je le prend dans mes bras, l'embrasse et lui dit :
"J'attendrai le temps qu'il faudra..."
ET c'est comme ça que commença notre histoire passionnée et secrète.
