Dans tes yeux meurtris au feu de bois
Brillent les cendres de ma joie
Tu es là où je suis
Tu dors auprès de mes rêves
Effaçant mes doutes et mes soucis,
Tu signes de mes colères les trêves.
Parce que tu es toi
Parce que tu es moi...
Mes mots d'amour piétinnent,
Devant la porte de ton silence
Et seule la clef de ma patience,
Fait s'ouvrir ta bouche mutine
Parce que tu es toi
Parce que tu es moi...
Un jour peut-être t'offrirai-je
Ces perles de pluie dont parle les poètes
Incantations, prières et sortilèges.
Ce sera la vie, l'amour et la fête
Parce que tu es toi
Parce que tu es moi...
Severus comtempla le parchemin devant lui avec un regard indéchiffrable de ses yeux de velour noir, le poème était écrit d'une belle écriture cursive à l'encre bleu sombre, qu'il reconnaîtrait entre mille. Puis il baissa les yeux vers quelques lignes rajoutées à l'encre rouge en dessous.
Parce que tu es toi
Parce que tu es moi,
Je ne veux que toi
Alors je t'en prie
Epouse-moi...
Il releva les yeux du parchemin pour voir le jeune adulte aux yeux verts souriant légèrement, agenouillé devant lui, un écrin de velour noir ouvert dans sa main tendue vers lui. Dans cet écrin reposait une bague en or massif.
Souriant également, il tomba lui aussi à genoux et, refermant la boîte noir en prenant la main du jeune homme, il l'embrassa à pleine bouche alors que l'autre passait son bras libre autour de son cou.
Ils ne se séparèrent qu'une fois leur souffle trop court pour continuer ainsi et même là, ils restèrent front contre front, les yeux légèrement fermés.
- Espèce de petit imbécile, pensez-vous vraiment avoir besoin de me demander pour savoir ma réponse? Souffla le plus vieux, son souffle chaud contre la joue du plus jeune alors qu'il lui parlait à l'oreille, faisant frissonner l'autre.
- Je prendrais cela pour un oui... Répondit le jeune homme d'une voix velouté.
- Oui, Harry Potter, je le veux... Fit doucement Severus avant d'embrasser de nouveau le jeune homme aux yeux verts alors que celui-ci passait délicatement l'anneau en or au doigt fin et pâle de l'homme de sa vie.
"A Toi", de Albaouch Nérine...
Vous ne trouverez, je pense, rien sur ce poète mis à part sur fiction press à propos d'un certain "Ashbeys" puisque ce sont deux pseudos de mon père. Car ce poème que j'adore de tout mon coeur est un de ceux de mon père que j'espère honorer en mettant certains ici et plusieurs autres sur fiction press.
Le truc le plus rapide que j'ai fait depuis des lustres! O.ô Je demande pas de review, moi-même je le trouve : trop court, pas assez éloquent, pas assez développé, trop nunuche, etc... J'avais juste envie d'écrire un truc rapide et pis c'est fait! T.T;; En fait, le seul truc bien pour moi dans ce one shot, c'est le poème! XD
