Hello !
Tout d'abord... JOYEUX NOEL ! :D
Donc, pour Noël, j'ai décidé de faire une fic mignonne sur... bah, noël ! ;) (la fic sera peut etre un petit peu guimauve, et les persos très légèrement OOC, mais on aime tout ça ^^)
Black butler appartient à Yana Toboso, d'ailleurs si en cadeau on pouvait avoir rien qu'un petit baiser... ^^
ce sera du Sebasciel, donc du Yaoi, vous etes prévenu ! mais pas de lemon, je pense, des baisers, des mots doux et de l'amour... et un truc pas très explicite, mais de l'amour ! ^^
Rating : T
Romance, hurt/comfort, un truc bien mignon pour un bon Noël ;)
Je vous promet que même si les deux chapitres ne sont pas... joyeux, on va dire, Ciel passera un bon Noël, cette année :)
Voilà, Bonne Lecture !
Ciel regarda par la fenêtre et soupira. De la neige. Que de blanc à perte de vue. Et Ciel n'aimait pas la neige.
L'enfant soupira encore, puis retourna à son bureau. En ces périodes de fêtes, son entreprise de jouet battait son plein. Ce qui donnait beaucoup de paperasses au comte. Et pourtant, Ciel ne travaillait pas. Il n'en avait tout simplement pas le courage. Aujourd'hui était le 23 décembre 1889. Et Ciel se répugnait déjà de la journée du lendemain.
Las, il se leva et retourna à la fenêtre. Cette neige. Avant, elle était un jeu pour lui et sa cousine. Il revoyait ses images, lui et Elisabeth faisant un bonhomme de neige, ou courant dans la poudre blanche, riant à gorge déployée. Le plus souvent, Mme Red venait jouer avec eux, rendant le jeu encore plus drôle. Une fois même, Rachel, bravant l'interdit des médecins, était descendue jouer avec son fils. Ciel la revoyait encore, sa cape rose pâle virevoltant autour d'elle, alors qu'elle dansait dans la neige, des flocons dans ses cheveux blonds, heureuse et détendue. Puis tout le monde était rentré pour boire un chocolat chaud pour l'un, un thé pour l'autre, attendant patiemment que Vincent ait fini son travail, et les retrouvent pour le réveillon. Car oui, ces bons souvenirs datent du 24 décembre 1884, dernier noël que Ciel passera avec ses parents. S'il avait su…
Mais ce temps était révolu. Son père était mort, sa mère était morte. Même Tante Ann était morte. Lui avait survécu, mais son enfance et sa gaieté étaient parties à jamais, elles aussi. Finalement, il ne lui restait que Lizzy. Mais Dieu seul savait à quel point voir sa cousine en ces périodes de fêtes affligeait Ciel. Déjà, la semaine passée, il avait du endurer sa cousine, jérémiades sur jérémiades, car la petite fille voulait absolument fêter son anniversaire. Alors que le seul fait de se lever ce matin là avait demandé un effort considérable au petit comte. Mais il n'en voulait pas à Elisabeth. Il n'arrivait pas à lui en vouloir. Il savait que sa cousine l'aimait plus que tout, plus que lui ne l'aimait elle, et qu'elle voulait juste son bonheur. Elle était sa seule famille à présent. Pourtant, Ciel savait que cette année, il ne supporterait pas de fêter noël avec sa cousine.
Noël. Cette saleté de fête. Pour Ciel, cette fête avait signifiée la magie. Les gens souriaient, tous, sans aucune exception. Enfin, c'est ce qu'il croyait, enfant. Pour lui, Noël était le moment où tout le monde était heureux, riche, pauvre, vieillard ou bambin. Certes, il y avait aussi les cadeaux, le sapin, la bûche au chocolat, mais surtout cette convivialité, ce lien si profond qui unissait les gens en cette période de l'année. Les visages étaient détendus, et les problèmes oubliés momentanément. Et cela, pour Ciel, alors qu'il voyait les traits de son père se détendre, ne se souciant plus de son travail, ou bien le visage lumineux de sa mère, d'ordinaire si pâle et maladif, c'était le plus beau des cadeaux qu'il pouvait avoir, du haut de ses neuf ans, alors qu'il ne savait strictement rien de la vie adulte.
Mais Noël, c'est incontestablement mieux quand on a une famille.
Noël, c'est aussi une fête chrétienne. Et Ciel ne célébrerait certainement pas la naissance d'un soi-disant Dieu, ou du fils du Dieu qu'il l'avait abandonné. Jamais. Puis il avait passé un pacte avec le diable, qui était accessoirement devenu son majordome, raison de plus. Tiens, en parlant de celui-là…
Il était 15h59. Ciel avait beau être pensif et ne pas avoir touché à ses papiers, il avait faim. Il retourna donc précipitamment à son bureau, attendant son majordome, et sa pâtisserie.
Comme il s'y était préparé, deux petits coups se répercutèrent sur la porte. Ciel attrapa le premier papier de la pile sur son bureau, arrivant à la hauteur de ses yeux, et fit semblant de lire.
« Entre. »
Et Sebastian arriva, un charriot à devant lui. Amusé, il contempla son jeune maître, dont l'esprit semblait se focaliser sur la feuille qu'il tenait. Pourtant, le diable savait déjà qu'il allait passer un sale quart d'heure. L'humeur de Ciel était exécrable ces derniers temps. Sebastian savait pourquoi, et il était partagé entre l'amusement et de la compassion pour son Bocchan, à qui il avait fini par s'attacher quelque peu, à son grand étonnement.
« Bocchan… Vous n'avez rien fait de l'après-midi, n'est-ce pas ? »
« Ne me dérange pas, Sebastian. Ce document que j'étudie est important, mentit Ciel. Et d'ailleurs, Comment peux-tu insinuer que je n'ai pas travaillé ? »
« Vous tenez votre feuille à l'envers, Bocchan. » répondit Sebastian, son habituel sourire sarcastique collé au visage.
Ciel s'empourpra.
« Humph. Ça n'a pas d'importance. Dis-moi plutôt ce que tu m'as préparé aujourd'hui. »
« Un thé Earl Grey, My Lord, votre préféré. Accompagné d'un moelleux au chocolat. »
Ciel sourit. Son diable de majordome savait le prendre par les sentiments. Avait-il une nouvelle désagréable à lui annoncer ?
« Tu as innové » marmonna-t-il pour lui-même.
« Bocchan ? »
« Je disais que tu avais innové. Bizarrement, j'étais persuadé que tu allais me servir une bûche en chocolat, avec un quelconque lutin muni d'une hache dessus. »
Sebastian sourit tristement. Son jeune maître le pensait vraiment vicieux. Ciel avait parlé avec sarcasme, pourtant, Sebastian avait su percuter le tourment dans sa voix et la haine avec laquelle l'enfant avait parlé. Il choisit de ne pas répondre.
« Est-ce là tout, Sebastian ? »
« Eh bien, Jeune maître, comment dire… En venant ici j'ai croisé les trois domestiques… en train de décorer un sapin dans le salon du premier étage. »
« Tu l'enlèves. Tout de suite. Et c'est un ordre. Je ne veux pas de ça dans mon manoir. Et interdit leur de recommencer. » Dit Ciel, tout à fait calme, avalant une bouchée de moelleux pour cacher son malaise.
« Yes, my Lord. » répondit Sebastian dans un sourire.
Cependant, il ne bougea pas. Ciel s'en aperçut.
« Autre chose, Sebastian ? »
« En faite, j'ai reçu un appel téléphonique de Lady Elisabeth, et… »
Le sang de Ciel se glaça.
« Et elle vous annonce sa venue pour la fête de demain, Bocchan. »
« D'accord. »
Ciel reposa sa cuillère, et le regarda bien dans les yeux.
« Ecoute-moi bien, Sebastian. Dit-il, tremblant de rage. Tu vas dire aux trois idiots d'arrêter leur imbécilités, tu vas rappeler Elisabeth, et tu vas lui dire que non, je ne fêterai pas Noël avec elle cette année, que j'ai déjà fait des efforts les trois dernières années, plus pour mes anniversaires. Tu lui dis que l'on fêtera le nouvel an si elle veut, mais pas Noël. Tu lui dis aussi que ce n'est absolument pas la peine d'en discuter, tu rajoutes une formule de politesse si tu veux, et tu raccroches. Pas de noël. »
« Mais, Bocchan… »
« ET C'EST UN ORDRE, SEBASTIAN ! »
« Yes, my Lord ».
Et Sebastian sortit.
Ciel repoussa son gâteau, et s'affala sur le bureau, la tête dans les bras. Ses yeux lui brûlaient. Maudit soit ses domestiques, maudit soit Sebastian, maudit soit Elisabeth.
Maudit soit Noël.
De Son côté, Sebastian retourna voir les domestiques en soupirant. L'âme de Ciel était différente, plus opaque. C'était comme si le démon n'arrivait plus à lire en elle comme dans un livre. Mais chaque année, ce changement s'opérait chez l'enfant, à la période de Noël, le rendant plus fragile. Et cela déplaisait au diable, autant pour son jeune maître que pour son âme. Ce fut l'esprit hagard qu'il arriva au salon.
« Ah, Sebastian ! Appela Bard. Te voilà ! Que penses-tu de notre arbre de noël ? »
« Il est beau, n'est-ce pas ? » demanda Finny, les étoiles dans les yeux.
« Je n'ai cassé que quatre boules, Monsieur Sebastian. » fit May-Linn, rougissante, comme à chaque fois qu'elle croisait le beau majordome.
« Enlevez-ça, s'il vous plait. Maintenant. Sous ordre du jeune maître. »
« Mais- commencèrent à protester les trois autres.
« Pas de « mais », C'est le jeune maître qui décide. Pas de sapin. Rangez tout, et nettoyez-moi tout ça, il y a des épines par tout. Finny, tu iras mettre l'arbre dans la forêt. »
« Oui, Sebastian. » Répondit le jeune garçon en reniflant.
« Par ailleurs, continua le majordome, je pense vous congédier pour demain et après demain. Vous avez quelque part où allez, n'est-ce pas ? »
« Quoi ? Mais, non ! Nous voulons rester ici, avec Monsieur ! Nous ne pouvons pas partir La veille de Noël ! »
« Il n'y a pas de veille de Noël, May-Linn. Pas de Noël non plus. Cependant, je ne veux pas vous priver de la fête. N'avez-vous aucune famille à Londres ? »
Tous les trois secouèrent négativement la tête, accablés.
« Eh bien vous irez à la résidence de ville. Le prince Soma et Agni y sont, là-bas, soyez en sur, vous ferez la fête, même s'ils ne sont pas chrétiens. »
« ATTENDS ! Si on n'est pas là, qui va s'occuper du jeune maître ? » Demanda Bard, incrédule.
Sebastian le regarda dans les yeux, un air exaspéré sur le visage.
« Ah, ouais, d'accord. Bon, eh bien, on accepte. Mais attention, prends soin du jeune maître, pas de conneries ! » Fit Bard, menaçant.
« De tout façon, vous n'avez pas le choix. Et je te rappelle que Monsieur serait mort depuis longtemps si je l'avais laissé goûter tes plats. Alors oui, je prendrai soin de lui, comme d'habitude. »
« J'parlais pas de ça. C'est un gosse. Et c'est Noël. C'est pas facile quand on n'a pas de parents, Noël. Moi, j'en ai passé quatre à la guerre, des noëls, et ça fait pas du bien. Il est seul. Chouchoute-le pour une fois, il a raison Soma. Soit gentil ! » Marmonna Bard, un peu bougre.
« Tu es bien prévenant, Bard, commenta Sebastian, amusé. J'essaierais de le… chouchouter, comme tu dis. Maintenant, rangez-moi ça, et retournez à vos tâches ! »
Sur ce, il partit affronter une voix criarde et un océan de larmes.
Voilà ! Bon, c'est les vacances, alors je publierai la suite très bientôt ! :)
Reviews ?
Diaboliquement.
