Drabbles

Allen Walker

Il ne méritait pas tout cela, pensa-t-il. Mais au fond, il recherchait une forme de rédemption. Pour quoi ? Il l'ignore.

1.

L'aimait-t-il vraiment ? Est-ce que Mana pensa à lui lorsqu'il avait dit qu'il l'aimait ? Il l'espérait de toute son âme que oui. Sinon, que restait-il des souvenirs passés en sa compagnie, les plus heureux de sa courte vie ? Ils n'étaient pas factices, non, il refusait de le croire. Il refusait de le croire...

2.

Il aspire au salut. À la rédemption, au sens stricte du terme. Les épreuves qu'il a vécu l'amèneront au bout de cette quête, un jour. Il ne souhaite que ça.

3.

La douleur est insoutenable. Mais de quelle douleur parle-t-il ? Celle infligée par Apocryphos ou bien celle de la Solitude ? Aucune idée. Les deux ont le même lot de souffrance. Bien que la blessure physique disparaîtra avec le temps.

4.

Les accessoires de cirque sont un moyen pour ne pas sombrer. Et aussi pour se faire assez d'argent ! N'empêche, entre les parties de poker et la vie de saltimbanque, il faut tout de même avouer qu'il ne s'attendait pas à ce rythme de vie !

5.

Ses amies lui manquaient, c'est un fait indéniable. Il se rappela les discussions animées de Lavi avec Lenalee, Miranda, Marie et les disputes incessantes, tantôt exacerbées tantôt puériles, qu'il anime avec Kanda. Cela lui manquait, ça aussi.

6.

Un jour, un petit voleur essaya de le voler, sans grand succès évidemment. Il en profita pour lui donner quelques conseils au poker. Aider son prochain, c'est bien une maxime biblique, non ?

7.

Il le sent. Le quatorzième est là, dans un recoin de son esprit et prêt à prendre possession de son être, corps et âme. Mais il ne fera pas. Il l'en empêchera, coûte que coûte. Même si pour cela il va devoir s'éloigner de tous contacts avec sa famille.

8.

La première fois qu'il vit Mana, il le trouva...bizarre comme clown. Il agissait comme les autres, mais lui...Il ne savait pas. Et puis, qu'est-ce qu'il pouvait savoir, lui, du haut de ses dix ans. Ce n'est pas comme si Monsieur le clown allait venir taper la discute avec l'orphelin au bras difforme, faut pas rêver non plus. Mais un jour, le chien de Monsieur le clown meurt, sous les coups de Cosimo, il a pas de talent, alors il frappe tout le monde, logique. Le clown s'appela, il l'apprit par la suite, Mana. Mana Walker. Et il décida de le suivre dans son quotidien de nomade. Il lui apprit tout ce qu'il savait, il lui avait offert de nouveaux vêtements, bien qu'il préféra au grand dam d'Allen le « costume de gosse ». Mais ce n'était pas grave, il aimait ce costume lui aussi. Et puis, ils ont crées leur propre langage, sous la neige de Londres. C'était tellement amusant ! En plus d'appendre à lire, il avait un langage secret avec Mana. Son instructeur, son ami de route et son père. Un père vraiment original mais le meilleur père qu'il pouvait avoir.

9.

Sa vie est compliquée, n'est-ce pas ? Compliquée, difficile et douloureuse. Mais il y a avait toujours des moments d'espoir et de joie, et ces moments là il les chérira jusqu'à la fin. Il les chérira comme son cœur et son être.


Voilà les premières idées que j'ai mise à l'écrit à propos de ce personnage, à la fois énigmatique et intime pour un lecteur de DGM. Je ne sais pas si ce sera des drables, en tout cas je suis capable de tout synthétiser en une phrase, alors prêt à remuer vos méninges? Il est 3 heures du matin mais je ne pouvais pas m'en empêcher... Le prochain perso sera sans doute Kanda mais je ne vous en dit pas plus!

Si vous le pouvez, laissez un commentaire pour dire si vous aimez ou non! Je vous souhaite à vous, (lecteurs anonymes ou pas) une excellente journée ou nuitée!

...Je crois que je suis atteinte du syndrome Allen Walker...