Sur la piste d'un ami
Chapitre 1 : Kidnapping
Disclaimer: Les personnages de la Ribambelle appartienne à leur auteur. Les autres sont de moi.
Un beau matin, Archibald Mc Dingeling se réveilla. C'était une journée comme les autres à première vue, il allait rejoindre ses amis à l'école comme d'habitude. Une journée banale quoi. James frappa à la porte puis entra.
- Puis-je conseiller à monsieur de se dépêcher ? Monsieur va être en retard à l'école. Ce ne serait pas raisonnable pour un premier jour.
- Not panique James, j'arriverais at time. Comme d'habitude.
Archibald se leva de son lit et courut vers la cuisine, suivi de près par son fidèle serviteur. Après avoir avalé un rapide petit déjeuner et s'être habillé, il se précipita vers la sortie en oubliant son cartable. Ce fut James qui le rattrapa à la sortie de la propriété.
- Monsieur a oublié son sac, et monsieur ne désire-t-il pas que je l'emmène en auto ?
- My sac? Thank James. Yes, yes, prenons the auto. Nous irons plus quicky.
Les deux écossais grimpèrent dans la voiture. Aucun d'entre eux ne remarqua l'homme étrange qui les regarda partir depuis le trottoir d'en face. Il regarda la voiture s'éloigner et écrasa sa cigarette sur la bordure d'une maison. Puis il s'éloigna.
Pendant ce temps, les autres membres de la Ribambelle. Soit Phil, Grenadine, Dizzy, Atchi et Atcha. Les cinq enfants attendaient leur ami écossais. C'était rare quand Archibald arrivait en retard. Grenadine, la seule fille du groupe, s'inquiétait pour leur ami.
- Ce n'est pas normal, il lui est surement arrivé quelque chose.
- Mais non, la rassura Phil, que veux-tu qu'il arrive à Archie ?
A ce moment là la sonnerie retentie, un surveillant dû forcer les enfants à avancer vers la salle de classe. Phil dû empêcher les jumeaux nippons de faire passer un sale quart d'heure au surveillant, c'est ce moment que choisit Archibald pour arriver.
- Archie mon pote, s'écria Dizzy, mais où étais-tu ?
- Hello my friends, Je suis sorry d'être en retard.
- Trêve de bavardage. Allez tout de suite chez le proviseur, Dingeling.
- Oh no, pas the first jour de l'école ! Please sir, soyez gentil.
- Bon, ça va pour cette fois. Allez, filez en cours tout les six. Et plus vite que ça !
Les six enfants se hâtèrent vers leur salle de classe. Heureusement, le cours d'Histoire venait à peine de commencer. Le professeur, une vieille femme aux cheveux blancs attachés en chignon avec une chemise et une jupe violette, leur demanda de s'asseoir en vitesse. La Ribambelle obtempéra.
- Bien mes enfants, aujourd'hui nous allons parler du Japon. Les hommes de ce pays sont réputés pour leur sagesse et leurs arts du combat. Mis à part ça nous ne savons que peu de choses sur ce pays, qui parmi vous peut me citer le nom d'un empereur japonais ? Atchi, Atcha baissez vos mains.
Les jumeaux baissèrent leurs mains, mais dans la salle personne ne semblait pouvoir répondre. Voyant leur manque de connaissances à ce sujet, le professeur se mit à faire un cours sur les premières dynasties impériales japonaises. Pendant une heure, les élèves grattèrent sur leurs feuilles. La matinée se passa sans anicroches. Après histoire vinrent mathématiques, français, anglais pour le matin. Puis deux de sports et deux heures de sciences pour l'après-midi. Le prof de science allait leur parler de l'évolution des espèces.
- A votre avis les enfants sommes-nous apparus sur terre avec notre corps, nos deux jambes et nos deux bras ? Les animaux ont-ils toujours eu la forme qu'ils ont aujourd'hui ?
Tous les élèves se regardèrent, ne comprenant pas la question de leur professeur. Après tout, ils n'avaient jamais vraiment réfléchit à la question. Ils étaient comme ils étaient, pourquoi en serait-il autrement ?
- Mes enfants, aujourd'hui et dans les prochaines semaines, nous allons voir comment les êtres vivants ont évolués depuis la création de la Terre, il y a 4.5 millions d'années.
Pendant qu'il faisait son cours, le professeur avait allumé un rétroprojecteur et montrait des images aux enfants. Certaines montraient des petites cellules, d'autres de gros animaux comme les Dinosaures. Le cours s'écoula et enfin la dernière sonnerie de la journée retentie. Tous les élèves se précipitèrent vers la porte, ne poussant des hurlements de joie.
- Ça fait longtemps que nous sommes allés au terrain vague, ça vous dirait d'y aller ? Proposa Phil dés que les six enfants furent seuls.
- Oh oui, chic idée ! S'écria Dizzy.
Les autres approuvèrent, joyeux les six enfants se dirigèrent vers leur repère. Soudain le portable d'Atchi (ou d'Atcha ?) se mit à vibrer. Le japonais sortit l'appareil et son frère se colla à lui pour entendre. Les jumeaux écoutèrent, et l'un d'eux répondit.
- Nous avons bien compris Ö vénérable mère. Ne te soucie pas, nous serons à l'heure.
Les jumeaux raccrochèrent, puis se tournèrent vers leurs amis pout leur expliquer le problème. Leur cours de judo avait été reporté à aujourd'hui, ils ne pourraient donc pas rester très longtemps avec eux.
- Alors dépêchons-nous. Plus vite nous serons arrivés. Plus longtemps nous pourrons rester ensemble au terrain vague. Les pressa Phil.
Les six enfants coururent jusqu'au terrain vague, impatients de retrouver leur cher vieux bus. Aucun d'entre eux ne vit l'homme qui les observaient, c'était le même qui avait guetté Archie le matin même.
« Mon maitre s'impatiente, je dois au plus vite accomplir ma mission. Et puis cette ville commence à m'insupporter. »
L'homme se détourna et monta dans la deux chevaux noire aux vitres noires. La voiture démarra et roula dans la direction opposée de celle des enfants.
Pendant ce temps, la Ribambelle venait enfin d'arriver au terrain vague. L'endroit était dans un bel état de délabrement, les six enfants avancèrent prudemment en faisant bien attention de ne pas marcher sur les pièges dont Archibald avait une fois de plus oublié l'emplacement. Soudain, Dizzy se prit les pieds dans une corde et se retrouva pendu à plusieurs mètres du sol.
- Archie, tu pourrais quand même faire un effort pour te souvenir de tes satanés pièges. Grogna-t-il.
- Sorry Dizzy, mais je pense que c'est the dernier piège. Look, the bus est ici.
Les enfants libérèrent Dizzy et se précipitèrent vers le bus sans rencontrer d'autres pièges. Ils regardèrent à l'intérieur et virent que tout étaient comme avant. Les six enfants se demandèrent ce qu'ils pourraient bien faire. Après mûre réflexion, les garçons décidèrent de jouer au football.
- Attendez une seconde les garçons, je veux jouer aussi. Intervint Grenadine.
- Ce n'est pas un jeu pour les filles Grenadine, tu feras l'arbitre comme d'habitude. Ordonna le blond du groupe.
- J'ai appris à jouer au foot pendant les vacances. Je suis sans doute plus doué en foot, que toi tu ne l'es en couture.
- Laissons sa chance à notre noble amie, intervint l'un des jumeaux, je servirais d'arbitre tandis qu'elle nous fera part de ses prouesses nouvelles.
- C'est très gentil de me faire confiance, Atchi. Fit Grenadine en déposant un bisou sur la joue du japonais.
- Euh… De rien noble amie, mais moi c'est Atcha. Corrigea-t-il.
- Bon, puisque tu y tiens. Abandonna Phil en soupirant.
La jeune fille prit la place d'Atcha comme avant centre. Grenadine épata ses amis, même si elle n'était pas très douée, elle arrivait quand même à tenir tête pendant un temps face aux garçons. Elle faillit même mettre un but dans l'équipe adverse. Les enfants jouèrent pendant plusieurs minutes avant de s'arrêter épuisés.
- Vous avez fait de beaux progrès Ö belle Grenadine, recevez nos félicitations les plus sincères. Déclarèrent les jumeaux en s'inclinant devant la jeune fille.
- Yes, yes. C'était very impressionnant. On a eut tort de la sous-estimer. Approuva Archibald qui s'essuyait le front avec sa casquette.
Un long silence s'installa, Dizzy sortit sa trompette et se mit à jouer, pendant ce temps Atchi et Atcha jetaient de fréquents coups d'œil à leurs montres. Puis, Dizzy s'arrêta de jouer et s'adressa à ses amis.
- Dites, pendant que j'y pense, je n'aie pas compris cette histoire de cellules qui se sont transformées en animaux ou en hommes durant le cours.
- Is simple my friend… Répondit l'écossais en se lançant dans un long discours anglo-français afin de tout expliquer à Dizzy.
- Mouais… Tout ce que j'ai compris, c'est que les ancêtres d'Archie étaient encore plus petits que lui. Conclut l'africain.
- Not insulter mes ancêtres ! S'énerva l'écossais.
- Dites honorables amis, intervinrent les jumeaux pour désamorcer le conflit, que diriez-vous de venir au cours de judos ? Nous serons ravis de faire découvrir notre humble art.
Les enfants se regardèrent, intéressés par cette proposition, oui pourquoi pas ? C'était une bonne idée, de toute façon ils n'avaient rien à faire. Ils rangèrent ce qu'ils avaient sortit, et quittèrent le terrain vague. Sur le chemin, Dizzy se remit à jouer à la trompette ce qui énerva le petit écossais. A dire vrai il n'avait pas apprécié la réflexion sur ses ancêtres.
- Stop it, this musique is horrible! My ancêtre étaient perhaps petit, mais les yours n'avaient pas d'oreilles pour le musique.
- QUOI ? Qu'est-ce-que tu as dit ? S'énerva Dizzy.
- Les gars arrêtez de vous disputer. Les rabroua Phil.
L'écossais et l'africain se regardèrent en chien de faïence pendant un temps, puis ils se détournèrent en croisant les bras. Grenadine essaya de les réconcilier tandis qu'Atchi les pressait. Le cours n'allait pas tarder à commencer. Lorsque les enfants arrivèrent devant la salle, le professeur de judos les attendait.
- Qui sont ces enfants, de nouveaux élèves ? Demanda l'homme d'origine asiatique.
- Non vénérable maitre, ce sont des amis venu découvrir notre art. Répondirent les jumeaux en joignant leurs mains et en s'inclinant.
- Entrez-donc, enfants d'Europe et d'Afrique. Installez-vous au fond de la salle, ainsi vous ne serez pas importuné par notre cours.
Les enfants le remercièrent en s'inclinant comme Atchi et Atcha l'avaient fait. Puis ils prirent place au fond de la salle, et virent les autres élèves du cours arriver un part un. Les élèves regardèrent les nouveaux venus d'un air curieux, jusqu'à ce que leur professeur le demande de se concentrer.
- Ces enfants sont venu observer l'art des judokas, montrez-vous donc à la hauteur, qu'ils ne repartent pas avec une mauvaise idée du judo. Bien maintenant, commençons par leur montrer nos prises basiques.
Pendant que l'enseignant faisait exécuter à ses élèves plusieurs prises de judo, en expliquant bien comment il fallait positionner chaque partie de son corps, les invités regardaient avec admiration. Jamais ils ne pourraient en faire autant. Ils en étaient persuadés.
- Les enfants, vous pouvez vous exercer tranquillement. Nos nobles invités peuvent se joindre à vous s'ils le souhaitent, en ce cas j'espère que vous saurez prendre en compte leur inexpérience.
Phil se leva, voulant savoir ce qu'il serait capable de faire, ne restaient plus que Grenadine entourée d'Archibald et de Dizzy. Tout les deux assis à une extrémité du banc. Elle s'approcha d'abord de l'écossais.
- Voyons Archie, tu ne vas quand même pas continuer à le bouder longtemps ?
- Il m'a offensé, I don't pardonner today.
- Vous n'allez pas vous bouder à cause d'une simple histoire d'ancêtres et de cellules ? C'est ridicule entre amis.
- This my ancêtres dont we telling. Un not toléré what this honneur soit bafoué!
Sur ce, le petit écossais s'éloigna d'un pas très digne. Annonçant à tout le monde qu'il devait rentrer chez lui. Comprenant qu'Archibald était trop énervé pour entendre raison, Grenadine soupira et reporta son attention sur Phil. Autant ne pas essayer de parler à Dizzy, elle aurait le même genre de réponse. Avec les fautes de français en moins.
- Puis-je vous enseigner quelques rudiments de judo, noble fille aux cheveux roux. Demanda une japonaise aux cheveux noirs de nuit lui arrivant aux épaules.
Grenadine accepta pensant que cela pourrait lui changer les idées, il ne restait que dix minutes de cours. Mais cela serait bien assez pour voir les bases. L'asiatique lui apprit tout d'abord à bien se positionner.
- Tes pieds doivent être ancrés sur le sol, tu dois exercer un contrôle total sur chaque partie de ton corps. Voilà comme ça… Raidit ta jambe droite encore un peu… Parfait ! Maintenant tend tes bras bien devant toi.
Pendant ce temps, Phil avait débuté un combat avec le garçon avec qui il s'entrainait. L'asiatique le mit rapidement à terre. Il expliqua à l'européen qu'il avait été trop présomptueux. Ce n'est pas avec quelques minutes d'entrainements que l'on arrivait à vaincre un adversaire. L'art des judokas était bien plus compliqué que ça.
Dizzy était en train d'interroger l'un des élèves sur les groupes de musiques qu'écoutaient les judokas. Et plus particulièrement s'ils écoutaient du jazz. La question surpris le judoka mais y répondit tout de même.
- Nous les judokas écoutons de la musique. Mais nous évitons la musique trop violente, elle nous déconcentrerait.
- Pourtant, le jazz est une chouette musique. Franchement vous devriez essayer.
- Et vous ? Ne voudriez-vous pas essayer quelques prises de judo ?
- Heu, eh bien…
Le jeune chinois força Dizzy à prendre une pose de judo, puis il lui montra comment se défendre. Dizzy suivit tant de bien que de mal ses conseils, mais il n'arrivait pas à se concentrer. Son entraineur se chargea de le réveiller à l'aide d'un coup de pied dans le milieu du ventre.
- Vous n'êtes pas avec moi cher ami, quelque chose vous tracasse ?
- Non, non ne vous inquiétez pas.
Pourtant la suite du cours ne fut pas plus fructueuse, Phil continua à vouloir combattre alors qu'il n'était qu'un débutant dans l'art du judo. Quant à Grenadine elle fut celle qui progressa le plus. Son jeune mentor la félicita, lorsqu'elle réussit à effectuer avec un quasi sans fautes, la prise la plus facile des judokas.
- Le cours est terminé les enfants, vous avez bien travaillé, la semaine prochaine nous verrons le Uchi-Mata. Préparez-vous bien.
Tous les élèves s'inclinèrent devant le maitre du judo, Atchi et Atcha remercièrent leurs honorables amis, comme ils le disent, de les avoir accompagnés. Et leurs proposèrent de les ré-emmené avec eux une autre fois.
La Ribambelle se préparait à partir, lorsque le professeur de judo demanda aux enfants s'il pouvait leur parler à l'écart, Les deux japonais dirent aurevoir à leurs amis et rentèrent chez eux. Les trois enfants suivirent le professeur. Il les fit entrer dans son bureau et referma la porte derrière lui.
Dizzy n'écouta pas vraiment ce que le maitre d'Atchi et Atcha avait à leur dire. Il promena plutôt son regard dans la pièce. Il n'y avait presque rien à part des cadres contenant des citations. L'une d'entre elle attira son attention.
« Dans la main d'un ami, il faut déposer sa confiance dans son âme, sa compréhension sur ses lèvres, son sourire devant ses yeux, une rose près de lui, sa présence et son aide et dans son coeur, le bonheur de son amitié. »
Auteur inconnu
Il détourna la tête, peuh n'importe quoi. D'ailleurs pourquoi avait il été attiré par cette citation ? Il n'en n'avait rien à faire.
- Dizzy ? Qu'est-ce-que tu en penses ? L'appela la voix de Grenadine.
- Hein ? Qu'est ce que vous avez dit ? Demanda le jeune africain qui ne savait absolument pas de quoi on parlait.
- Le maitre des jumeaux nous proposait de revenir prendre des cours ici. C'est une bonne idée tu ne trouves pas ?
- Ah, euh, oui c'est une excellente idée. Vous pouvez compter sur moi ! Approuva le fan de jazz d'une voix faussement enjouée.
- Bien, je ne vous retiendrais pas plus longtemps, nobles étrangers, vous pouvez rentrer dans vos demeures. Pus-je vous demander de transmettre ma proposition à votre noble ami à lunette.
- Oui m'sieur, vous pouvez compter sur nous. S'exclamèrent les trois enfants en chœurs.
Ils sortirent du bâtiment et rejoignirent leurs amis nippons. Après avoir bavardé pendant quelques minutes, ils se séparèrent et rentèrent chacun chez eux. Inconscient du drame qui allait bientôt se produire.
Archibald avait erré pendant un bon moment sans trop savoir quoi faire. Il ne voulait pas retourner chez lui. Mais il ne pouvait pas non plus retourner voir ses amis, il ne lui restait plus qu'à attendre que le temps passe.
Il passa par le square ou des canards nageaient tranquillement dans l'étang. Il les regarda faire, quand soudain il entendit un bruit étrange derrière lui. Un peu, comme une branche qui craque. Il se retourna mais ne vit rien, il devait rêver. Rassurer, le jeune garçon retourna à son observation. Mais dix minutes plus tard, il eut une drôle de sensation. Il se retourna de nouveau.
« Rien, but I me sent observé. Quelqu'un me look »
Pas très rassuré, il décida de s'éloigner et de rentrer chez lui. Cette sensation ne le quitta pas au fur et à mesure qu'il marchait. Il faisait de son possible pour rester stoïque, mais la peur lui tordait l'estomac. Il aurait peut être mieux fait de retourner voir les autres…
Alors qu'il se rapprochait de chez lui, Archie se sentait de plus en plus en danger. Seule son éducation l'empêchait de se mettre à courir à toute jambe en appelant James à son secours. Il passait à coté d'une ruelle sombre quand il sentit quelqu'un le pousser violemment dans une ruelle sombre. Surpris, il s'effondra sur le sol. Soudain deux mains l'attrapèrent par derrière, l'une plaquée sur sa bouche et l'autre sur son ventre.
- Hummmm, hum Mmmmh… Tenta Archibald en levant les yeux vers son ravisseur.
- Ne bouge pas minus, tu n'es pas en position de résister. Ordonna l'homme qui avait espionné Archibald depuis le début.
La deux chevaux s'arrêta juste devant la ruelle, l'homme poussa le jeune écossais à l'intérieur du véhicule. Puis il referma violemment la porte et monta à l'avant à coté du chauffeur, Archie se mit à taper contre la fenêtre. Soudain, il aperçut son ami Dizzy. Malgré leur dispute de cette après-midi, son ami lui porterait surement secours.
- Dizzy, help me. Dizzy ! DIZZYYYYYYYYYYYYYYYYY !
Rien à faire, les vitres étaient insonorisées. Aucun son, ni aucune parole ne pouvaient traverser la voiture. Et la couleur noire des vitres empêchaient les gens qui étaient dehors de voir ce qu'il se passait. Mais cela Archie ne le savait pas, il crut que son ami était trop fâché contre lui pour lui pardonner. Et qu'il l'abandonnait. Il continua quand même à frapper contre la fenêtre, en vain. De grosses larmes commencèrent à perler sur ses yeux.
- Ne t'épuises pas gamin, personne ne peut plus rien pour toi. Tu ferais mieux d'économiser tes forces. Lui ordonna son kidnapper d'une voix sans âme.
La deux chevaux noire s'éloignait de la ville pour une direction inconnue, embarquant avec elle le jeune Archibald . Celui-ci avait beau frapper contre la vitre, il réalisa peu à peu qu'il était fichu. Personne ne pourrait le sauver maintenant.
- What do you faire de me ? Demanda le pauvre écossais en reniflant.
- Ne t'inquiète pas petit, nous ne te ferons aucun mal… Enfin, si tu es sage bien sur. Ricana l'homme en noir.
Voilà ma première fic sur la Ribambelle, j'espère que le premier chapitre vous a plus ^^ Je voudrais remercier Eyael qui m'a aidé à me lancer dans cette fic, et qui a gentiment acceptée de corriger le premier chapitre.