Un petit one-shot sur la relation passionnée entre Sherlock et son cher Stradivarius !
Je ne possède ni SHERLOCK, ni la BBC.
John se réveilla en sursaut au cœur de la nuit. Scrutant son réveille-matin, le médecin vit qu'il était 3h45 du matin. Avait-il encore fait un cauchemar ? Il ne se souvenait absolument pas. Tout en sortant de sa chambre, l'ancien soldat découvrit pourquoi il s'était réveillé. Une magnifique mélodie retentissait partout dans l'appartement. Mrs. Hudson allait sûrement se lever elle aussi. John descendit l'escalier avec prudence, pour éviter de déranger son colocataire. Même si ça l'énervait d'être réveillé au milieu de la nuit, le médecin aimait beaucoup voir son ami jouer. Tandis que John entrait dans le salon, le parquet craqua sous ses pieds et la musique s'arrêta un instant avant de reprendre avec plus de fougue encore. La vue devant les yeux de John était sublime. Sherlock se tenait devant la fenêtre, baigné de lumière par la lune, son Stradivarius posé sur l'épaule et l'archet dans sa main droite dansant sur les cordes. Le violoniste se balançait légèrement au gré des notes qu'il laissait résonner autour de lui. Les yeux gris du musicien s'étaient fermés, appréciant la musique. Sherlock avait expliqué un jour à John que jouer du violon l'aidait à réfléchir mais depuis longtemps, l'ancien soldat avait compris que c'était bien plus que ça. La musique était tout bonnement essentielle au jeune homme, c'était sa raison de vivre. Et John ne pouvait imaginer à quel point le Stradivarius avait manqué à Sherlock pendant ses deux ans d'absence. Une fois de plus, John remarqua que le violoniste composait. Cette particularité de son colocataire l'avait toujours fasciné. Si lui aimait écrire, le musicien pouvait passer des journées entières à composer des morceaux. Un jour, le chef d'orchestre du célèbre orchestre philarmonique de Londres avait entendu le jeune homme jouer et lui avait aussitôt proposé de les rejoindre comme premier violon. Mais Sherlock avait poliment refusé. Si le violoniste jouait, c'était uniquement pour tenter de satisfaire cette pulsion qui battait en lui au rythme de son cœur. Sherlock ne pouvait pas passer une semaine sans avoir joué ne serait-ce qu'une seconde. C'était impossible. Et il chérissait son Stradivarius plus que tout au monde. John s'imaginait souvent que le musicien serait prêt à tuer de sang-froid la moindre personne qui oserait toucher son violon.
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