Bonjour bonjour !
Aujourd'hui, je ne suis pas là pour avancer mes fanfics (ahaha, étonnant, n'est-ce pas ?) Mais pour vous présenter les résultats du concours pour le premier anniversaire de la Ligue !
Le (la) gagnant(e) sera dévoilé à la fin, en accord avec Neko. Les critères de sélection sont parfaitement subjectifs, et l'heureux(se) élu(e) est juste l'auteur de mon drabble préférés !
Et j'angoisse plus de poster vos drabbles que de poster mes chapitres, c'est dire...
Ceux que je publie avant d'annoncer le grand gagnant (la grande gagnante) ne sont pas classés par ordre de préférence.
Rassurez-vous, vous avez tous été géniaux ! Personne n'a massacré nos dresseurs souterrains préférés, au contraire, ça fait plaisir de les voir si fidèles à eux-mêmes... Avez-vous tous été atteints, au même titre que Neko, de "Liguite" ? 8D (Oui, d'où le titre, très original, je sais, merci, il est très tard pour moi. Très très tard.)
J'ai pris la liberté de les classer par ordre chronologique, chacun d'entre vous ayant exploité un personnage différent et chacun d'entre vous (vous vous êtes concertés, hein ?) ayant pris un moment de l'histoire précis pour que je puisse les classer avec facilité.
Ensuite ceux qui sont hors-concours, comme celui de Nategon, celui de Cyrielle ou ceux de Neko (oui, vous avez bien lu un pluriel mais ne prenez pas peur), viendront à la fin de tout ça, puisqu'ils sont hors-concours... Neko est hors-concours parce que c'est Neko. Et les deux autres parce que c'était un peu trop long.
Ensuite si vous trouvez ça un peu décousu comme blabla, c'est parce que j'ai pas du tout organisé mes pensées (comme dit ailleurs, il est très très tard pour moi.)
Aujourd'hui, je vais donc commencer par le drabble qui se rapproche le plus de ce que j'avais imaginé et qui est le plus loin dans le temps.
Cette scène m'a émue. Elle n'est pas exactement semblable à ce qu'il s'est passé, mais elle en est diablement proche.
Alors merci à Cyana Williams pour cette super participation, pour cette magnifique scène du passé d'Aura.
Les contractions avaient débutées au matin. Violentes.
Diane s'était affolée : forcément, à seulement trois mois de grossesse, elle n'était pas censée avoir déjà des contractions. Elle était seule, Michèle était au travail et Cédric elle ne savait pas trop où. En désespoir de cause, elle avait téléphoné à Bastien, elle savait que son frère s'empresserait de venir l'aider.
Quand Bastien était arrivé, il avait trouvé sa sœur étendue au sol, hurlant de douleur, les mains crispées sur son ventre. Ensanglantée.
Il avait immédiatement appelé une ambulance et s'était occupé de Diane avec douceur et amour en attendant l'arrivée des secours. La jeune femme avait aussitôt été emmenée à l'hôpital le plus proche, en urgence.
Ravagée par la douleur, Diane avait observé les médecins s'agiter autour d'elle dans un état second. Elle s'était évanouie, ensuite, sans voir leurs visages catastrophés.
Quand elle rouvrit les yeux, elle ne vit que du blanc.
D'abord étonnée, elle finit par distinguer des murs, un lit, un homme à côté d'elle. Elle comprit rapidement qu'elle était dans une chambre d'hôpital, et que Bastien la veillait. Ce dernier caressa sa joue avec tendresse.
_ J'ai eu si peur…murmura-t-il.
_ Bastien…Que s'est-il passé…? Mon…mon bébé ?
Elle posa la main sur son ventre, se sentant étrangement vide. Que Bastien détourne ainsi le regard d'elle ne la rassura pas.
_ Bastien, chuchota-t-elle, oppressée. Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce que j'ai eu ? Dis-le-moi, qu'est-ce qui est arrivé à mon bébé ?
Le jeune homme hésita, cherchant ses mots.
_ Les médecins ont dit que…
_ Qu'est-ce qu'ils ont dit ? Dis-le-moi, Bastien !
_ Ils ont dit que…que tu avais fait une fausse couche. Je suis désolé, Diane…Tu as perdu le bébé.
L'ampleur du choc que ressentit alors la jeune femme dépassa tout ce qu'elle aurait jamais pu imaginer. Le souffle coupé par le douleur, elle secoua vigoureusement la tête, refusant d'accepter le moindre mot de son frère.
_ Non…souffla-t-elle. Non, c'est pas vrai, non…Tu mens, c'est pas possible. Non, non, non ! !
Diane se mit à hurler, en proie à une violente crise d'hystérie. Non, elle ne pouvait pas avoir perdu son bébé, ce petit être adoré, le fruit de leur amour, son enfant à elle et à Cédric. Non, ce n'était pas possible !
Noyée par le chagrin, Diane n'entendit pas son frère appeler une infirmière, pas plus qu'elle n'entendit celle-ci arriver. Elle ne sentit pas non plus la piqûre de l'aiguille dans son bras, ne remarqua pas l'engourdissement progressif de son corps.
Les ténèbres l'envahissaient, elle les laissa faire, les accueillit avec joie, et avec elles, l'oubli qu'elles lui apportaient. Elle les laissa prendre possession d'elle, espérant qu'elles l'engloutiraient à tout jamais, qu'elle ne puisse plus se réveiller.
_ Mon bébé…articula-t-elle avant de sombrer dans l'inconscience.
Et voilà ! Applaudissons Cyana de nous avoir brossé un portrait humain de cette femme que je m'évertue à vous présenter comme un monstre, parce que c'est pas aussi facile que ça en a l'air.
Merci Cyana d'avoir choisi de traiter un de mes personnages préférés !
