Chapitre 1
Dans le pays du Rohan, non loin du village de Pierreval, une jeune femme répondant au nom Lerya devint se lever afin de préparer le premier repas de la journée pour elle et sa fille âgée d'une année, nommée Noreen.
Elle se fit passer un bout de tissu mouillé sur le visage et le corps, s'habilla d'une tenue confortable et présentable puis se dirigea vers la porte, accompagné d'une besace. Si elle se levait de si bon heure c'est pour cueillir les quelques pommes de son arbre fruitier afin d'en faire une compote. Cette technique, du moins cette manière de cuisiner était le seule moyen de nourrir son enfant.
Se dirigeant vers le jardin, Lerya vit au tronc un panier en osier clair y reposer, elle s'avança, prudente, du présent qui reposait là. En se rapprochant, la grande femme pu y voir un linge léger orné de motif gracieux et ovale puis vit dépasser un visage d'enfant endormi. « Qu'est-ce que ? » fut les seuls mots qu'elle put sortir.
Elle prit une dizaine de pomme et l'enfant, se disant qu'il y avait sûrement un indice sur l'apparenté de cet enfant. De plus, jamais elle n'aurait laissée un enfant à sa porte : instinct maternel.
Lerya pris l'enfant dans ses bras, ainsi elle pu voir qu'un feuille jaunasse, plié en deux mais tout de même un peu froissée. La mère remis le bambin dans son berceau en lui enlevant la fin couverture de satin. C'est alors qu'elle découvrit que le bambin avait une anomalie à ses oreilles : elles étaient pointus. « Viendrais-tu d'un des Royaumes Elfiques ? » demanda-t-elle à l'enfant, qui dormait toujours. Elle tourna son regard vers cette lettre, la déplia et commença à lire lettre, qui était envoyé par une vieille connaissance.
« Ma vieille et chère amie,
J'espère que vous ne m'en voudrais pas de ne pas vous avoir prévenus de cet important présent, mais au vus de la guerre qui approche à grand pas je me vois obligé de vous demander d'héberger cette très jeune elleth le temps de cette bataille.
Si je vous le demande à vous c'est parce que l'on se connaît depuis fort longtemps et que je sais que vous avez une autre enfant, de plus je pense que cela fera le plus grand bien à Ildrid c'est ainsi quel se nomme.
Cela pourrait être fou mais je vous demande de ne rien lui dire sur son apparenté, j'aimerais que pour son plus grand bien et bonheur qu'elle grandisse avec une sœur afin qu'elle une attache de son âge.
Avec mes amitiés les plus profondes,
Elrond de Fondcombe »
C'était le seigneur Elrond de Fondcombe, un ancien camarade de guerre qui lui écrivait et demandait son aide chaleureusement et poliment, comme à son habitude. Elle vit quelques dernières lignes de post-scriptum, lignes qui l'étonnèrent :
« P-S : Je suppose que vous n'avez point perdu vos dons de potionniste et donc j'espère que vous trouverais un moyen de cacher la forme elfique de ses oreilles. »
Il n'avait donc point oublié ses facultés extraordinaire de guérisseuse, et le seigneur de Fondcombe lui demandait de s'en servir pour dissimuler l'origine elfique de la petite elfe.
Sans plus tarder, elle commença sa préparation, quelques herbes, nectars et fleurs, dont elle disposait, suffisait. Tout en mélangeant elle remarqua que son autre enfant commençait à se réveiller en poussant des cris affamé de bébé. Elle se dépêcha de donner la lotion à la petite pour prendre l'autre nourrisson, et enfin le nourrir. Lerya savait qu' à la vitesse où elle avait préparer cette boisson, qu'elle ne durerait qu'une dizaine d'année. « C'est à ce moment là que je lui dirait tout » se promit-elle.
