Chers lecteurs et lectrices, voici pour faire patienter un peu le prologue du tome 7.
Mon co-auteur et moi sommes actuellement euh... légèrement débordés, et nous ne pourrons certainement pas suivre un rythme de publication aussi régulier qu'avant, mais rassurez-vous, nous ne vous oublions pas.
Prologue
Poc
Un pion noir avança d'une case.
Poc
Un cavalier blanc recula prudemment.
Une longue main décolorée par les acides se balança un instant au-dessus de l'échiquier, hésitante, puis revint à sa place sur le bord de la table.
Une main plus petite, ridée, saisit l'anse d'une tasse à thé pour la porter à des lèvres minces qui ne souriaient pas.
- Je suppose que je devrais me mettre en colère, lâchèrent ces lèvres après que la tasse eût été reposée sur sa soucoupe. Normalement, c'est lui qui aurait dû m'apprendre ces détails. Des horcruxes, vraiment ?
- En effet, dit celui qui jouait avec les noirs. Le seul moyen pour échapper à la mort.
- Et Albus était persuadé que l'un des morceaux d'âme de Voldemort se trouve lié à celle de Harry Potter ?
- C'est cela. Mais j'ai consulté quelques amis très versés en la matière et ils trouvent l'idée ridicule. Le processus doit être conscient et volontaire. Le garçon n'est pas un horcruxe vivant.
- C'est un soulagement. Cependant, j'eusse apprécié de l'apprendre de sa bouche, et non par des moyens détournés.
- Concernant Dumbledore, on ne peut en tirer des informations que par des moyens détournés, vous le savez aussi bien que moi. Saviez-vous que Potter et ses comparses l'avaient mis sur écoute depuis le début de leur cinquième année ici ?
- Noon ? Vraiment ?
Un sourire naquit pour la première fois derrière le bord de la tasse de thé.
- Pourquoi me tient-on toujours à l'écart des bonnes plaisanteries ? En tout cas, je vous remercie de m'avoir expliqué toute l'affaire en détail. A part cela... Concernant le professeur Burbage…
- Rien à faire. Elle a creusé sa propre tombe en allant déposer une plainte au ministère à propos des nouvelles dispositions pour la... préservation du monde sorcier.
- Il faut avouer que couper tous les liens avec le monde moldu comme solution à la guerre est une... absurdité.
- Vous pouvez dire : une connerie. Monumentale. Mais il faut avouer qu'aller le dire à la face de ceux qui l'ont pondue en est aussi une. Monumentale. D'autres renseignements que je pourrais vous fournir ?
- Non, pas pour le moment. Mais je vous remercie.
Le joueur du côté blanc se leva dans un froufrou de robes et de jupons.
- A demain, Severus.
- A demain, Minerva.
