Wazaaaa !

Bienvenue dans mon univers...

Ace étant mon #1 de tous les personnages que je préfère, je ne pouvais pas ne pas écrire quelque chose sans l'introduire ! Alors voilà, un Ace tout frais tout beau avec mon OC à mon image qui va peut-être vous paraître absolument nulle et pathétique mais qui va tout donner pour vous faire rire et aider notre amour de tête d'algue ~

Warning : Aucune Mary-sue, promis juré !

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Disclaimer : Les personnages et l'univers de One Piece ne m'appartiennent pas. Sauf Ace. Il est mien. À moi. Personne n'y touche. Huhu...

Pairing : Forte probabilité de OC/Ace

Rate : T - Beaucoup de vulgarités. Préparez-vous. (edit : un peu moins depuis mes corrections)


- Chapitre 1 -

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Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. J'étais confortablement installée dans mon lit à regarder One Piece, ou disons plutôt re-regarder One Piece, comme tous les soirs où l'envie me prenait de revoir quelques épisodes marrants. Le tonnerre grondait dehors. Et les éclairs projetaient leur lumière foudroyante à travers mes volets. Je sursautai par moment, surprise par le grondement de l'orage qui venait quand ça lui chantait. Enfin bref. Jusque là, tout allait bien. Puis mon écran d'ordinateur s'éteignit. L'électricité avait été soudainement coupée. Et en entendant les râlements de ma famille à l'extérieur de ma chambre, je devinai que la maison entière devait être dans le noir. Je n'ai pas paniqué. Je n'ai pas peur du noir, ni de l'orage.

J'ai pris mon portable et l'ai déverrouillé pour me faire un peu de lumière. Il était en charge avant que le courant soit coupé. Bon, il restait encore trente-deux pourcents, ça devrait aller. Ma mère est venue me voir pour savoir si je voulais une bougie en attendant, et me dire que mon père essayait de rallumer l'électricité en réparant le compteur. Puis je suis retournée sur mon portable pour faire quelques jeux en attendant que je puisse rallumer mon PC.

Entre-temps, j'avais débranché la charge pour ne pas gaspiller d'énergie inutilement. J'étais restée plusieurs minutes comme ça avant que, par ennuis, je ne remette la prise de la charge dans la multiprise. Sauf qu'au même moment où j'avais rebranché le prise, le courant était revenu, ce qui provoqua une énorme décharge d'électricité -que je ressentis à travers le fil- se déversant dans mon ordi qui s'alluma automatiquement, projetant une immense lumière blanche par l'écran.

Il y eut un bruit bizarre, comme des sortes d'ondes. Je ne savais pas ce que c'était, mes yeux étaient protégés par mes mains instinctivement à cause de cette lumière étrange. Puis une masse vint me heurter et me propulser en arrière, me projetant de mon lit et me heurtant au mur de ma chambre un peu plus loin. Heureusement, le tonnerre avait grondé au même moment et donc il était fort possible que personne n'ait entendu. Je m'étais retrouvée sur le sol, un peu sonnée.

Je sentais bien le mur contre ma jambe et mon épaule, mais je sentais autre chose sur moi. C'était lourd. Ça sentait bon... Hein ? On aurait dit une personne... À tâton, je recherche mon téléphone qui avait dû me glisser des mains un peu plus tôt. Je l'ai repris, allumant l'écran pour voir ce qu'il s'était passé.

C'était bien quelqu'un. Quelqu'un était actuellement sur moi, inerte. Une première question me vint en tête : Qui ?

J'étais seule jusqu'à maintenant. Les petits étaient dans leur chambre, ma mère devant la télé (éteinte du coup), mon frère devant son ordi ou chez son ami, puis mon père devait aussi se trouver dans le salon. Alors qui ? Ma fenêtre était fermée, ainsi que mes volets. À moins que cette personne soit magicienne, il était impossible qu'elle ait pu rentrer dans ma chambre comme ça, par hasard ! Alors ma seconde question fut : Comment ?

Mais comme celle-là avait l'air impossible à résoudre, je me concentrai à nouveau sur la première. Je pourrais quand même identifier cette personne, et ainsi l'interroger après. Un peu hésitante, je plaçai mon téléphone de façon à voir qui se trouvait sur moi... Des cheveux noirs... Mi-longs, on dirait. Un peu ondulés, aussi. Sa tête était face à mon épaule, alors voir son visage était impossible. En parcourant ses bras et ses épaules plutôt virils, j'en conclus que c'était un homme. Et il était torse nu... Je vous jure que c'était une expérience flippante.

Et si c'était un clochard qui s'était infiltré sans qu'on s'en aperçoive ? Et s'il m'attaquait ? S'il me tuait ou me violait ?! Non, non non non non. Une telle situation ne pourrait pas m'arriver.. Jusque-là ma vie a toujours été banale et sans progrès. Tout ce que j'ai fait n'était rien. Tout ce que j'ai accompli a été oublié ou par moi, ou pas les autres. Personne ne me remarquait, sauf quand je faisais une connerie ou que je me forçais à me montrer.

Alors pourquoi le premier truc INCROYABLE qui puisse m'arriver était de me faire agresser par un clochard magicien ?! Ah ! Le voilà qui bouge ! Oh, attend... Il avait un truc bizarre dans le dos. Au début je pensais que c'était une sorte de vêtement qui serait tombé en même temps que moi avant de trébucher aux pieds de mon lit, mais en fait ça avait plus l'air... D'un tatouage. Un tatouage ? Tiens. Il m'étais familier...

L'homme se mit à marmonner quelque chose en relevant légèrement la tête. La première chose que je vis en ramenant mon portable devant moi fut une multitude de tâches de rousseur. Encore un détail qui me frappa... Puis enfin, un bruit de petites collisions sèches à répétition me fit baisser les yeux vers un collier à grosses perles rouges. Oh putain. Oh putain de merde. Non, ça ne pouvait pas... NON !

Le garçon ouvrit les yeux. De profonds yeux noirs me firent face. Si noirs, si intenses bien qu'endormis... J'allais m'y noyer quand la voix de leur propriétaire me ramena à la raison :

— Mmh ?

Il me fixa un instant, regarda le portable dans les mains en plissant les yeux, puis me regarda à nouveau. Je devais faire une expression bizarre, à ce moment, car sa façon de me scruter était surprenante aussi.

— A- A... ce... ?

J'arrivais à peine à parler. Non, je n'arrivais pas à croire ce qui se trouvait devant moi. Nan, pas possible. Ça devait être du cosplay. DU COSPLAY. Et si c'en était un, alors c'était un FUCKING AWESOME COSPLAY. Parce qu'il était trop réel pour être un faux. Il devait être encore un peu endormi avant, parce que là il ouvrit grand les yeux en se redressant un peu plus, presque en sursautant.

— Anta dare ?

... Huh !? Du japonais ? Il parlait japonais ? En plus d'être un cosplayer génial, il était japonais ?! Attend attend attend... Non... Il ne pouvait définitivement pas... Oh putain. Oh c'est pas vrai. HOLY SHIT ! PAR TOUS LES MANGAS EXISTANT SUR CETTE PUTAIN DE PLANÈTE ! ... oh bon sang.

J'en pouvais plus. Même si j'avais moi-même du mal à y croire, je ne pouvais plus m'empêcher de hurler. De surprise et de joie à la fois. C'était vraiment Ace ! EN CHAIR ET EN OS ! Il se mit à sursauter et tomba à la renverse, surpris. Inquiète et cessant de crier, je me penchai vers lui pour l'aider à se redresser.

– Pardon ! Est-ce que ça va ?

Il me regarda étrangement. Il se releva et se frotta la tête en regardant autour de lui, ahuris.

— Ore wa... doko desu ka ?

Ah oui... Il parlait pas français. Sûrement parce que son créateur était japonais... heureusement qu'il était pas grec ou arabe, parce que là on aurait dû employer le langage des signes... Bref. Comment j'allais faire !? Oh ! Attend ! Je connaissais quelques expressions, moi aussi ! Je crois qu'il m'a demandé où il était. Alors, euh... Si je ne me trompais pas...

— Watashi... no... ru-mu ?

"Ma chambre". C'était tout ce que je pouvais lui sortir, là, tout de suite. Tant pis pour les fautes de prononciation ou de vocabulaire. De toute façon j'étais beaucoup trop excitée pour réfléchir. N'empêche, je crois qu'il a compris. Il avait continué son observation. Tout à coup, des pas se firent entendre dans le couloir. Oh zut, c'était sûrement à cause de mon cri, il y a quelques secondes. Vite, pas le temps de discuter. J'agrippai le bras d'Ace et je le forçai à s'allonger au sol, de l'autre côté de mon lit. Je me penchai au-dessus de lui depuis mon matelas et je mis mon index sur mes lèvres, lui faisant comprendre de rester discret. Je crois qu'il avait compris le message. Au même moment la porte s'ouvrit. C'était mon grand frère, cette fois. Il avait aussi son portable en tant que lampe-torche. Tiens, il s'était déplacé parce-qu'il s'inquiétait ? Oh, première nouvelle ! Il n'était pas si méchant parfois.

— Qu'est-ce qu'il y a, la grosse ?

… Je retire ce que je viens de penser.

— On t'a entendu crier et tu répondais pas. T'as vu un fantôme ou quoi ?

Oh, pas un fantôme, non. C'est même mieux qu'un fantôme ! Enfin, même si mon frère regardait One Piece et qu'il s'accrochait bien aux mangas, je ne pense pas qu'il réagirait de la même façon que moi si je lui présentais Ace en chair et en os. En fait, je ne sais pas ce qu'il dirait. Et comme j'avais peur de sa réaction, j'ai préféré garder le silence.

— C'est rien. Je voulais chercher quelque chose dans le noir, et je suis tombée de mon lit.

Ce à quoi il me "réconforta" par un rire mesquin et moqueur en me traitant de "bouffonne" et en me piquant un paquet de tic tac au passage.

— Nan vas-y arrête, c'est mon dernier !

— Juste deux alors.

Il ouvrit la boîte et en sortit au moins cinq.

— Tu sais bien compter toi, grognai-je.

Il me sourit avant d'enfourner deux tic tacs et de garder les autres dans sa main.

— Allez, à plus clocharde, dit-il en fermant la porte.

— Adieu, connard !

Voilà. Entre lui et moi, c'était le grand amour fou. Ce crétin avait déjà dix-neuf ans alors que je n'en avais que dix-sept. Encore aujourd'hui je me demande de quelle manière je me suis prise pour le supporter durant toutes ces années...

Une voix masculine au sol me sortit de mes pensées. Oh oui c'est vrai ! Ace ! Je me penchai de nouveau au-dessus de mon lit :

— Tu peux te relever ! dis-je avec un grand sourire.

S'il n'avait pas compris mes mots, il avait au moins capté mon expression. Il se redressa, et me refit face à nouveau. J'étais assise sur le lit, jambes croisées, tandis qu'il était debout devant moi. C'était une situation étrange. J'avais Ace droit devant mes yeux. ACE ! J'avais encore du mal à le croire. Actuellement, mon cerveau le considérait encore comme un cosplayer de génie.

Le silence commençait à être gênant. Jusqu'à ce qu'un grognement de ventre se fasse entendre. Non, en fait, deux grognements de ventre avaient résonné presque en même temps. On s'est regardé un instant, et il sourit, tandis que je m'étais mise à rire.

— Ne t'inquiète pas, j'ai ce qu'il faut !

Toujours éclairés par la seule lumière de mon portable, je me tournai sur mon lit pour atteindre ma table de nuit. J'ouvris un tiroir et pris une petite boîte en carton affichant le nom de "croque-matin" pour en sortir deux paquets de gâteau. C'étaient les meilleurs ! Je lançai un paquet à mon idole avant d'ouvrir le mien et de croquer dans le premier des quatre biscuits. Ace m'imita rapidement. Je crois qu'il les aimait bien aussi, car il les mangea presque d'un coup. Après s'être à moitié rassasiés, j'essayai de faire un peu la conversationmalgré mon gros manque de vocabulaire...

— Euh... Hm. Watashi wa... Melissa desu...

Oh, quelque chose qu'il comprenait ! Il hocha la tête, puis se pointa du doigt :

— Ace.

— Je sais.

Il leva un sourcil. Ah ouais zut. Il comprenait pas. Oh attend... Est-ce qu'il était au courant que c'était un personnage de manga et qu'il était connu presque à travers le monde ? Tandis que je le regardais en me posant des questions, il commença à bouger dans la pièce. Il alla jusqu'à mon bureau et toucha quelques objets qu'il n'avait probablement jamais vu de sa vie. D'abord le ventilateur. Puis des bouteilles de déodorant. Une lampe -qui ne marchait pas- et...AH ! J'avais oublié que je laissais toujours ma petite bassine de slip dessus !

Il commençait à soulever les grandes feuilles de dessin de dessus et juste avant qu'il ne prenne un des linges à l'intérieur, je m'étais précipitée de justesse pour reprendre la bassine et la serrer contre moi. Il me scruta d'un air interrogé. Je lui souris, quelques gouttes de sueur perlant sur mon front.

— Haha... C'est rien, c'est rien...

Je rangeai très vite le tout dans mon armoire. Eh bien, Melissa... Maintenant tu as une raison pour ne plus laisser ton bordel partout... Ace finit son observation et soupira en se grattant la tête. Il se parla à lui-même dans sa langue, puis il reporta son attention sur moi. Sa façon de faire devenait un peu plus similaire à celle dans le manga. Il se pointa du doigt et désigna ensuite la porte. Il voulait sortir ? NON !

– Tu ne peux pas ! m'exclamai-je en bougeant mon index de droite à gauche à répétition.

— Doushite ?

Je reconnaissais cette question. "Pourquoi ?" Oui, c'est vrai que devoir rester enfermé dans une petite pièce sombre en compagnie d'une inconnue n'était pas très rassurant... Mais aller dans le salon nous rapporterait des problèmes. Et je pouvais pas lui expliquer qu'il était en fait un personnage de manga qui venait d'atterrir dans le monde réel et dans le futur, et SANS PIRATES ! Il allait se retrouver perdu, le pauvre.

Oh, je viens de penser à un truc. Dans les notes de mon portable, j'ai copier-collé du vocabulaire japonais il y a longtemps. Peut-être que je pourrais trouver quelque phrases pour m'exprimer... ? Je trifouillai l'écran tactile, puis je fis redescendre l'affichage pour trouver de quoi répondre. Ah, bingo !

— Euh... Kiken sugimasu.

Si l'auteur des notes de s'était pas trompé, ça signifiait "c'est dangereux." Eh ben ma vieille, toi qui voulait apprendre le japonais, c'était une bonne occasion pour commencer. Enfin, ou pas. Parce que ce n'était pas une situation ordinaire. Comment j'allais faire, moi ?!

Ace vint s'asseoir lourdement sur mon lit, à côté de moi. Oh non... Mon fantasme est actuellement à 20 cm de moi, SUR MON LIT, et DANS LE NOIR ?! Non Melissa. Arrête tout de suite ces pensées perverses. Ce n'est qu'un rêve. T'as sûrement dû te faire électrocuter et tu es inconsciente dans le monde réel en ce moment même.

— Daijobu ?

— Hai !

J'avais répondu en sursautant, droite comme un i. Il se mit à rire. Putain. Qu'est-ce qu'il était beau. Encore mieux en vrai. Je pouvais le toucher, là, tout de suite ! J'entendis ma mère crier depuis le bout du couloir que mon père allait bientôt remettre le courant. Cool ! Bon, je débranchai très vite la prise de ma charge, cette fois. Puis un objet un peu plus loin attira mon attention. Je ne crois pas qu'il était là, avant. Ça avait la forme d'un chapeau... Le chapeau de Ace ! Je me penchai un peu plus sur le lit pour pouvoir l'atteindre.

À un moment, ma main glissa et je trébuchai sur le sol. Ace m'agrippa le pull pour essayer de me remonter. Je n'avais pas fait attention qu'en prenant appui d'une main sur le sol, l'autre s'était retrouvée sur la multiprise. Avec un de mes doigts appuyé sur l'un des trous. Et pile à ce moment, le courant revint. Je sentis une immense décharge électrique se déverser dans tout mon être.

C'était une sensation plutôt déplaisante. Mais je n'y avais pas trop fait attention, tout était arrivé d'un seul coup. La lumière blanche m'entoura de toute part, jusqu'à ce que le noir complet vienne m'engloutir. Cette fois, c'est moi qui sombra dans l'inconscience.

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… à suivre ?


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Pour ceux qui s'inquiètent, ne vous en faites pas, ils ne parleront pas japonais très longtemps... *clin d'oeil* *clin d'oeil*