Titre : Never let me down
Disclaimer : Bin les persos et l'univers ne m'apartiennent pas, si si, je vous jure!
Pairing : Vous allez étre surpris, Draco/Harry
Rating : M, si, c'est vrai!

Note de moa : Voici ma première publication, j'espère qu'elle vous plaira. Vous risquez d'étre surpris par son contenu! Je tiens à remercier ma Cyzia chérie qui est ma béta, et elle a du courage la pauvre! Je remercie aussi Lightofmoon pour son harcèlement quotidien! Merci ma puce de me faire bosser. Je vous conseille très fortement d'aller lire leurs fics, c'est des merveilles!

Re-note de moa : Le titre de ma fic vient d'une chanson de Depeche Mode! Je viens de les voir en concert et j'en suis encore toute bouleversifiée! Martin, je t'aime! mdr

Chapitre 1

Draco arriva dans la zone de transplanage la plus proche de King's Cross. Salazar, ce qu'il pouvait détester le côté moldu. Tout ce bruit, tous ces moldus. Il partit donc rapidement en direction de la grande gare traînant sa malle, qu'il avait allégé, derrière lui. Il entra dans le hall quand son attention fut attirée pour une silhouette connue. Potter !

Il rit intérieurement voyant qu'il était seul et qu'il pourrait donc se détendre un peu sans être interrompu.

D'un pas leste, il se dirigea vers sa proie. Mais plus il avançait, plus il lui semblait que quelque chose n'allait pas. Son allure n'était pas naturelle. Il le savait pour avoir passé un temps certain à l'observer au château.

-Potter, quelle joie de te voir ! Tu as passé d'agréables vacances j'espère ! dit-il d'un ton ironique.

-Malfoy, répondit-il d'un ton las et fatigué, laisse moi tranquille aujourd'hui.

-Mais pourquoi crois-tu…

-S'il te plait.

-Qu'est ce qui t'arrive Potty, tu me supplies ? Aurais-tu enfin ouvert les yeux…

-Juste une fois. S'il te plaît, pas aujourd'hui.

Et il s'éloigna doucement, semblant avoir une trop lourde charge sur ses épaules.

Draco resta un instant interdit, analysant ce qui venait de se passer et cherchant une explication logique quant au comportement de sa némésis.

C'est alors qu'il remarqua une tâche sur le sweat informe qu'il portait malgré la douce chaleur de ce premier jour de septembre. La tâche semblait augmenter au fur et à mesure de ses pas.

En quelques longues enjambées, le blond rejoignit son ennemi de toujours et l'attrapa par le bras.

-Potte…

Sa phrase s'interrompit quand le brun gémit fortement sous la pression de la main de Malfoy. Il en avait lâché sa malle et fléchi les genoux sous la douleur.

Draco le lâcha dès qu'il se rendit compte que c'était son geste qui avait provoqué la douleur du Gryffondor et le regarda les yeux pleins de questions muettes.

Il avisa la tâche sur son dos tandis qu'ils reprenaient contenance et réalisa que le tissu absorbait du sang. Son sang. Qui coulait.

-Tu saignes ! Ton dos saigne.

-Oh non, pas ça !

Il semblait paniqué et se dirigea le plus rapidement possible vers les toilettes les plus proches.

Draco inspira profondément et prit sa décision. Quelques instants plus tard, il entra dans les toilettes et surprit Harry qui tentait de voir l'état de son vêtement dans la glace.

-Qu'est ce que tu fais là ? demanda-t-il étonné.

-La question est : qu'est ce que, toi, tu as ?

Un silence emplit la pièce.

Harry baissa les yeux ne sachant que répondre et le blond vint se placer derrière lui.

-Tu n'arriveras jamais à soigner ton dos seul, dit-il fermement.

Il plaça ses mains sur le bas du sweat dans le but de le soulever quand Harry l'interrompit en posant ses mains sur celles du serpentard en soufflant un « non » paniqué.

Draco le regarda plus déterminé que jamais dans la glace et doucement, Harry céda, regarda ses chaussures et déplaça ses mains. L'étoffe fut soulevée.

Un hoquet d'horreur se fit entendre et Harry ferma les yeux.

La vision qui s'offrait à Draco était composée d'hématomes de la couleur d'un arc en ciel, de coupures, de lésions, de déchirures… Des traces d'infections étaient clairement visibles. La chaire était, en tout endroit, tuméfiée. Plus une parcelle de peau n'était saine. Baissant les yeux, il vit clairement que le pantalon cachait les mêmes horreurs. Ainsi que les flancs.

Doucement, presque tendrement, il le fit se retourner et vit qu'il avait fermé les yeux. Il reprit le tissu et le fit monter, jusqu'à ce qu'il passe par dessus la tête du gryffondor. Où que ses yeux se posent, le spectacle n'était que désolation.

Draco s'éclaircit la gorge, Harry sursauta.

-Qui ?

-Mon oncle, répondit-il les paupières toujours closes, la souffrance se lisant sur son visage.

-Dumbledore ?

-Il ne sait rien.

-Granger ?

-Non, personne ne sait.

-Harry ?

Il releva doucement le menton de l'être meurtri devant lui.

-Nonnn, gémit-il.

-Regarde moi, intervint le blond doucement. Regarde moi, reprit-il plus fermement.

Doucement, les paupières s'ouvrirent sur une détresse abyssale.

-Il faut te faire soigner Harry !

-Non, hoqueta-t-il.

-Tu as au moins une côte cassée et certainement d'autres os fêlés, tu dois voir quelqu'un.

Aucune réponse ne se fit entendre.

Draco prit une profonde inspiration, sachant que le 'combat ' serait long.

-Dumbledore ?

-Non ! Surtout pas !

-Pomfrey ?

-Même chose.

-Sainte Mangouste ?

-Ils le sauraient.

-Harry, j'ai bien une solution, mais il faudrait que tu me fasses confiance !

-Mais je ne te fais pas confiance, fit-il avec un petit sourire en coin.

-Donc nous y allons ?

-Je n'ai guère le choix.

Draco vérifia dans les cabines qu'ils étaient bien seul. Il fit apparaître un bandeau.

-Je ne peux pas te faire voir l'endroit où je t'emmène. Tu es d'accord ?

-Oui.

Il plaça donc le bandeau sur les yeux verts et le noua sans trop le serrer. Il mit la poignée de la malle d'Harry dans sa main et prit la sienne.

-Je vais nous faire transplaner.

Il hocha la tête. De son bras libre, le blond entoura la taille du brun en une caresse et rapprocha leurs corps. Il fixa un instant le bandeau comme s'il avait pu voir à travers pour contempler deux émeraudes blessées et une vague de tendresse s'empara de lui. Il la contint se disant que le moment était des plus mal choisi et nicha son visage dans le cou d'Harry et les fit transplaner devant un manoir grandiose dont l'extérieur ne semblait pas particulièrement entretenu.

Draco maintint son étreinte pour le guider et lui fit gravir les marches du perron pour entrer dans le hall. Harry entendait des murmures à quelques pas de lui et sentit Draco lui souffler à l'oreille « Ne dis rien et pose ta malle». Il le fit, puis senti le blond se détacher de lui. Il eut de brefs frissons et éprouva un sentiment d'abandon s'emparer de lui. Il commença à trembler. Il entendit une conversation au loin.

-Que se passe-t-il ?

-Il a besoin de soins.

-Tu veux voir Jasper ? Il est à son office. Dois-je lui dire ?

Après un moment d'hésitation.

-Oui.

-Bien.

Harry sentit Draco revenir près de lui.

-Harry, n'ais pas peur.

Il défit le bandeau et admira le hall luxueux où il se trouvait. L'homme, qui semblait être une sorte de maître d'hôtel, avec qui Draco avait parlé s'approcha de lui.

-N'ayez crainte Mr Potter, personne ici ne vous ferra de mal. Vous êtes libre de partir quand bon vous semble et si vous désirez quelque chose faites appel à moi.

Harry hocha la tête et suivit Draco dans les couloirs recouverts de marbre.

-C'est chez toi ici ?

Le blond rit gaiement, visiblement amusé.

-Non, pas vraiment, mais disons que j'y ai mes entrées !

Comprenant qu'il n'en saurait pas plus, il se tut et attendit. Ils entrèrent bientôt dans une salle tout en longueur, recouverte de fresques romaines, aux colonnes de marbre rose où se trouvaient deux rangées de lits, qui pouvaient être clos grâce à de lourdes tentures. La richesse du lieu était clairement visible, les étoffes étaient de qualités supérieures et étonnamment douces au touché. Sur les conseils du blond, il prit place sur un lit, si moelleux qu'il donnait envie de s'y coucher et d'y passer sa vie sans bouger.

Le blond se dirigea vers une porte et toqua. Un homme en sortit, vêtu de soie blanche.

-Draco, quelle joie ! Tu as un problème ?

-Je t'amène quelqu'un, Jasper.

Jasper s'approcha d'Harry.

-Oh, Mr Potter, c'est une surprise !

Puis il se mit au travail.

-Bon… cela fait plusieurs mois que l'on vous frappe. Donc… lésions habituelles, hématomes, coupures, certaines infectées…

Il le fit se lever et utilisa sa baguette pour faire un bilan complet. Harry était bluffé par le détachement de l'homme.

-Une côte cassée, deux fêlées, cubitus et humérus fêlés… Bien, les dégâts ne sont pas trop importants.

-Tu trouves ? l'interrogea Draco.

-Oui, certainement ! Pas d'hémorragie interne, pas de lésions des organes… pas de viols. Oui, définitivement, ton ami s'en sort bien.

Aucun ne broncha sur le mot ami.

Jasper partit dans son office pour prendre de quoi le soigner.

Harry fit ce à quoi il pensait depuis quelques temps déjà.

-Merci Draco.

Il soupira et avoua :

-Tu sais, je peux me comporter comme un gougeât et dire des choses horribles mais…

Il le regarda dans les yeux.

-…mais ce n'est justement qu'un comportement. Appelle ça une façade ou un masque, mais ce n'est pas la réalité.

-A quoi ressemble la réalité ?

-A ce que tu as devant les yeux.

Jasper revint dans la salle, un plateau rempli de fioles lévitant devant lui.

-Maintenant, vous allez boire ces trois fioles. Elles souderont vos os, vous apporteront les nutriments qui vous manquent et amélioreront votre régénération cellulaire. Mais avant, enlever votre pantalon que je puisse vous soigner correctement.

Tandis qu'il imbibait du coton avec un onguent cicatrisant, Harry se dévêtit pour ne rester qu'en boxer.

-Draco, viens voir comment faire !

-Quoi ?

-Toutes les blessures ne vont pas disparaître instantanément, elles sont trop profondes, et Mr Potter ne pourra pas soigner son dos seul, donc… fit-il d'un ton d'où l'impatience transparaissait.

-Oui, oui, d'accord, répondit le blond énervé d'avoir été pris pour un imbécile.

Jasper indiqua à Draco les gestes à appliquer sur les coupures pour les désinfecter et les faire disparaître.

Celui-ci était plus que tendu à la vue de sa quasi-nudité et des traitements qui lui étaient prodigués.

Les gestes étaient doux et apaisants, mais le fait de savoir que le serpentard le contemplait ainsi le mettait mal à l'aise. Doucement, il sentit le tissu qui lui recouvrait les fesses descendre quelque peu et un coton les caresser. Puis tout fut remis en place et il put expirer le souffle qu'il retenait.

-Tourne toi maintenant. Bien. Draco, fais le reste que je vois comment tu te débrouilles.

Il pris le coton et le passa sur les plaies du brun qui le regardait anxieusement.

-Insiste plus sur celle-ci.

'Celle-ci ' se trouvait justement sur son ventre, et à son avis, beaucoup trop prés de son boxer.

-Vous avez de la chance Mr Potter, il semblerait que vous n'en ayez pas sous votre boxer de ce côté-ci !

Jasper ricana en recevant deux regards noirs et Draco continua sa tâche sur les cuisses.

Quand cela fut fait, Jasper lui montra comment appliquer le baume pour les hématomes.

-Donc, tu en prends un peu au creux de ta main et tu l'étales là doucement comme ceci. En fait, sers-t-en comme de l'huile de massage.

Jasper fit sa démonstration sur le torse d'Harry.

-Allonge toi Harry, ce sera plus facile pour Draco.

Draco s'assit timidement sur le bord du lit et commença l'opération.

-Je t'ai connu plus entreprenant ! lança-t-il en retournant dans l'office.

Le blond continuait de balader ses mains sur le corps du gryffondor se sentant de plus en plus perturbé par ce contact.

-Tu sais, j'arriverai à me débrouiller tout seul à Poudlard.

-Cesseras-tu un jour de dire des imbécillités ? Non, tu n'y arriveras pas tout seul et oui, je le ferai. C'est comme ça ! Tu n'as pas le choix.

Harry se permit un sourire aux phrases fermes de celui qui était, il y a deux heures de cela, sa némésis.

-Draco, je… je te remercie vraiment… de tout ce que tu fais pour moi !

-Je n'ai rien fait que tu n'aurais fait.

Ses mains s'étaient glissées sur ses fesses.

-Justement !

-Tu as des fesses bien fermes Potter, déclara Draco d'un ton enjoué.

-Te fous pas de moi Draco.

-Mais si, c'est vrai ! On en mangerait !

Il mima l'acte de les mordre, les yeux pétillants de malice.

Harry lui envoya son coussin à la figure.

-Arrête, voyons, ... ma coiffure, tu y penses ! dit-il d'un ton faussement blasé, un grand sourire sur ses lèvres répondant à celui d'Harry.

-Oh, mon pauvre petit seigneur ! Attends, je vais te recoiffer !

Prenant appui sur un bras, ne souffrant plus d'aucune douleur, il ébouriffa les cheveux platines.

-Non mais, qu'est ce que c'est que ces manières ! Je vais t'apprendre moi !

Une bataille de chatouilles débuta, bataille que le brun perdit rapidement riant aux éclats sous les mains expertes du blond qui se trouvait à califourchon sur lui et qui partageait son rire.

-Arrête, j't'en prie ! Peux plus !

-Je suis bon prince !

Draco posa son front sur le ventre sous lui pour reprendre sa respiration. Il lui déposa un rapide baiser au dessus du nombril avant de se redresser et de le faire se retourner pour pouvoir finir de le soigner. Il songerai a ses actes plus tard ! La peau était dans un bien meilleur état, les coupures étaient presque toutes refermées et seul les hématomes les plus récents étaient visibles.

-Tu vas mieux, Harry !

-Quoi ?

-Ton corps, il est presque guéri ! Je pense qu'il faudra refaire deux applications et ce sera parfait.

-Tu sais Draco, t'es vraiment un mec bien quand tu veux ! Pourquoi tu te comportes différemment à Poudlard ?

-Tu n'aurais pas accepté que je me comporte comme aujourd'hui ! Je suis un Malfoy… et tu es un Potter !

-Mais, on n'est pas obligés de se comporter comme ça ? Je veux dire, on peut être comme maintenant ! Des amis !

-Tu me considères comme un ami ?

-Je sais pas trop encore, mais ce que tu as fait pour moi est digne d'un véritable ami.

-Tu accepterais que tout le monde à Poudlard te voie avec moi ? Cordialement !

-Oui, déclara-t-il fermement.

-Hum… Alors oui !

-Amis ?

-Amis !

-Bien, je vois que le convalescent va mieux. J'ai préparé un onguent Draco et voici des vêtements pour vous Mr Potter. Il me semble que vous êtes attendus dans le hall.

-Bien, nous y allons tout de suite. Harry, tu vas rencontrer le propriétaire les lieux, lui dit-il anxieusement. Rappelle-toi que tu n'es pas ici contre ton gré et qu'il ne te veut aucun mal, sinon il ne t'aurait pas soigné. Et… Je suis là, personne ne te fera de mal. Et si tu veux qu'on parte, à tout moment, dis le moi et je le ferai. D'accord ?

Harry hocha la tête nerveusement et s'habilla avec les somptueux vêtements.

TBC...

J'espère que ça vous a plu!

Laissez moi un petit commentaire, ça me fera plaisir et me motivera pour écrire la suite... sinon, ça risque d'étre plus long (nooonn, ce n'est pas du chantage! Juste un peu!)

Sam'