Hello, hello

Il est toujours interdit de me frapper, merci bien. On peut mordre, tirer les cheveux, couper les doigts, me tuer mais me frapper... non (ouais pas très logique)

Fort fort lointain est une fic à quatre mains, que je fais avec chocobi6 (elle est dans mes favoris). Je m'occupe des chapitres impairs, elle s'occupe des chapitres pairs.

Alors alors... l'idée de base est un gros n'importe quoi donc, forcément, le reste est aussi un gros n'importe quoi (tant qu'à faire, hein)


Evidemment, Teen Wolf n'est pas à nous. L'univers et les personnages ne nous appartiennent pas, tralalatsouintsouin. J'ajouterais aussi que Shrek ne nous appartient pas non plus, bien sûr, et qu'on ne fait que s'inspirer de tout ça pour en faire un gros ça :D


Chapitre 01 (par Skayt)

Dans un pays fort fort lointain, mais pas non plus siiii fort fort lointain que ça non plus, vivait un jeune homme.

« La belle affaire ! » me direz-vous, bras croisés et lèvres pincées, l'air passablement agacés.

Un jeune homme qui vit dans un pays fort fort lointain... ça n'a pas grand chose d'étonnant.

Certes. Certes.

Le fait étant que... bah que si, ça avait quelque chose d'étonnant.

D'un petit peu étonnant mais ça restait étonnant. Point.

Le jeune homme en question s'appelait Derek Hale.

Encore une fois... la belle affaire. Qu'il s'appelle Derek Hale ou Jean-Michel, on s'en foutait pas mal.

Sauf que paaaaas duuuuu touuuuut !

Derek vivait seul dans un marais.

Ouais, dans un marais. On fait plus gai mais il s'en moquait comme de l'an 40.

C'était SON marais. Son sien. Son rien qu'à lui. Et il ne le quitterait pour rien au monde.

Ce n'était pas comme s'il pouvait le quitter, de toute façon.

Bien sûr, ça ne voulait pas dire qu'il ne pouvait PAAAAS le quitter. Il ne pouvait juste pas le quitter.

La nuance est trop subtile pour vous ?

Derek pouvait le quitter. Comprenez par là qu'il n'y avait pas une barrière magique invisible qui le bloquait dans son marais.

Il n'y avait pas non plus de barrière magique visible qui le bloquait, attention hein. Pas de conclusion hâtive.

Techniquement, Derek pouvait quitter son marais. Vraiment. Mais il ne pouvait pas s'il voulait rester en vie.

Ce qui était une sacrée bonne raison de se montrer casanier, nàn ?

Ah ah ! Ouais ! On arrête de rouler des yeux et de marmonner des « la belle affaire » agaçant au possible, maintenant, bande de trolls pustuleux !

Ça vous amuse, vous, le fait que Derek ne puisse pas quitter son marais car, outre le fait que ce soit son sien son rien qu'à lui... il n'avait pas d'autres endroits où aller. Espèce de monstres !

Question suivante. Pourquoi Derek ne pouvait pas s'en aller vagabonder gaiement à travers le pays sans risquer de se faire tuer à la première bretelle d'autoroute (qui n'ont même pas encore été inventées dans leur monde) ?

Parce que Derek était un loup-garou et les loups-garous... bah ça fait peur.

Si. Ça fait peur.

SI !

Si vous continuez à dire le contraire, c'est que vous n'avez jamais rencontrés de vrais loups-garous.

Derek le loup-garou était donc un loup-garou (jusque là, c'est plutôt logique et cohérent) qui vivait seul dans son marais au milieu de la forêt.

Ouais ! Un marais au milieu de la forêt, et alors ?

Le mec est un foutu loup-garou et le marais au milieu des bois est le seul truc qui dérange dans l'histoire ? Non mais n'importe quoi, hein.

Derek le loup-garou du marais des bois était un solitaire... ce qui était carrément la raison qui l'avait poussé à vivre ici, tout seul, comme un pauvre malheureux. Yép. Z'avez raison sur ce point.

Bon... ça et le fait que tout le monde voulait le tuer.

Ce genre de truc donnait pas trop trop envie de vivre en collectivité, m'voyez ?

Après la mort accidentelle de sa famille...

Enfin, accidentelle, fallait le dire vite.

Elle était aussi accidentelle que le pressage d'une orange pour en faire un jus d'orange. Pas des masses, donc.

Presser une orange pour en faire un jus de kiwi peut, là, par contre, être accidentel.

Après la mort, pas du tout accidentelle mais on va faire comme si, de toute sa famille... Derek avait choisi de quitter la ville et était parti en quête d'un marais accueillant.

D'un marais ou d'autre chose mais comme son marais rien qu'à lui était le seul truc qu'il avait trouvé...

Oui, raconté comme ça, on dirait presque l'histoire des trois petits cochons qui quittent la ville pour construire leurs petites maisons pas solides, tout ça... mais non. Rien à voir.

Parce que les trois petits cochons, on les aime bien, au fond.

On a même tendance à les plaindre, ces petits cochons tout mignons qui veulent se faire manger par le grand méchant loup.

Rectification. Qui ne veulent PAS se faire manger par le grand méchant loup qui lui, pour le coup, veut bel et bien les manger.

Par contre, personne venait plaindre Derek.

A-bso-lu-ment personne.

Remarquez... est-ce vraiment étonnant dans un monde où personne ne semble non plus se soucier du pourquoi le grand méchant loup voulait manger ces malheureux cochons ?

Nope. Pas même une seule seconde (ce qui est vraiment pas long).

C'est vrai, quoi, il avait peut-être faim, le pauvre grand méchant loup... mais tout le monde s'en fout ROYAL juste parce que c'est un loup.

Et non, Derek ne pensait pas du tout ça car ils étaient cousins germains.

C'est quand même pas croyable, ça... on sait s'indigner devant un loup qui veut manger trois cochons, sept chevreaux, une poule rousse et un petit chaperon rouge... mais le reste, niet ?

Personne pour se dire que le loup devait être un ogre pour pouvoir manger tout ça ?

Personne pour se dire qu'il devait vraiment crever la dalle pour vouloir manger tout ça ?

Personne pour se poser les bonnes questions, en gros !

Pour taper sur les pattes du loup qui veut manger ces douze andouilles, tout le monde est OK, pas de problème, allons-y joyeusement et trucidons le grand méchant...

Mais alors pour aller taper sur les doigts des sept chevreaux (qui n'ont pas de doigt, je vous l'accorde), ça sifflote et ça fait semblant de rien.

Et bah non ! Pas d'accord !

Mais revenons-en à nos moutons...

Enfin à notre loup-garou, surtout.

Quelques années s'étaient écoulées depuis la mort tragique de sa famille, les tout-aussi-loups-garous-que-lui Hale.

Et Derek restait seul depuis.

Vraiment seul.

Très seul.

Très très seul.

Du genre : plus seul que seul comme lui... tu meurs.

Et il s'en foutait mais alors ROYAL.

Pourquoi s'encombrer d'andouilles qui parlent toujours.

D'andouilles qui lui piquent ses noisettes. Oui, Derek était un loup-garou qui aimait vraiment beaucoup les noisettes. Était-ce sa faute ? Non monsieur. Non madame.

Qui le réveillent en pleine nuit avec leurs papattes (ou leurs pieds, c'était selon) gelées (gelés dans le cas des pieds).

Qui grimacent quand il rajoute quelques cornichons dans son omelette.

Ça donnait pas envie de toujours être ou jugé, ou enquiquiné... donc il restait seul.

Jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rester tout seul.

Toc. Toc. Toc.

- Y a personne !

- Ouvre-moi.

Derek fronça les sourcils.

Bah ouais, c'est pas parce qu'il était un loup-garou qu'il savait pas froncer les sourcils.

Il n'était pas une poule, non plus, merci pour lui.

- Y a personne, j'ai dit.

- Et moi j'ai dit « ouvre-moi ».

- Mais je peux pas. Y a personne.

Ouaip. Derek savait être un vrai chieur quand il voulait rester seul.

- Derek. Ouvre-moi. Tout de suite.

- Non. Y a personne.

De l'autre côté de la porte, on soupira.

- Ecoute-moi bien, maintenant, graine d'autruche...

Derek re-fronça les sourcils.

Cette insulte lui disait vaguement quelque chose.

- Peter ? Souffla-t-il, s'approchant de la porte. Peter ? C'est toi ?

- Bien sûr que c'est moi ! Qui veux-tu que ce soit d'autre ? La fée des dents ! Bon sang, mais qui m'a mis un neveu crétin-garou dans les pattes ? Que t'ai-je fait, mon dieu ? Que t'ai-je fait ?

Pas de doute possible, c'était bien son oncle.

Son oncle supposément mort lors de l'incendie qui avait tué toute sa famille (celui avec les oranges et les kiwis. Heureusement, y en avait pas des masses, dans sa vie... même si, quand y en avait, c'était pas des petits)... mais son oncle quand même.

Derek ouvrit la porte.

- Ah bah enfin ! J'ai failli at-

Et la referma aussitôt.

- Hey ! Attention, espèce de brute ! T'aurais pu me péter le nez.

- Qui êtes-vous ?

- J'étais Peter y a soixante-douze secondes plus une minute vingt-trois... alors je pense que je suis toujours Peter. C'est fou, nàn ?

- Vous n'êtes pas Peter.

- Je suis Peter.

- Non.

- Si.

- Non.

- Si.

- Je sais quand même qui est mon oncle, merci.

- Et je sais quand même qui je suis, toujours merci.

Hmm... un point pour son oncle-qui-ne-pouvait-pas-être-son-oncle-mais-qui-était-peut-être-bien-son-oncle, Derek n'était pas encore tout à fait sûr.

Dans le doute, le loup-garou décida de rouvrir.

Vous l'aurez deviné, l'instinct de survie de Derek n'était pas des plus développés.

Pas que ce soit une franche surprise, ses professeurs l'avaient toujours fait remarquer sur son bulletin trimestriel.

« Bon élément mais manque d'instinct de survie ».

« Doit faire ses preuves en instinct de survie ».

« Manque d'efforts en instinct de survie ».

- Hmm mon... mon oncle ne ressemblait pas vraiment à... à ça, grimaça Derek.

- Tu m'en diras tant, grinça l'autre en poussant le loup-garou afin d'entrer. La vache, mais c'est moche chez toi ! Te terrer dans un marais puant suffisait pas, fallait en plus que tu aies une décoration à chier ? Remarque tu restes dans le thème.

Plus son visiteur parlait... et moins Derek avait de doute quant à son identité.

C'était peut-être bel et bien son oncle, ouais.

- Euh co... comment tu as survécu ?

- J'ai pas survécu, sourit-il. Mais j'ai tellement enquiquiné mon monde au Purgatoire qu'au Paradis comme en Enfer... les pépères ont décidé de me ramener sur terre. La classe hein.

Derek regarda son oncle de bas en haut (et y avait pas beaucoup de chemin à faire), sceptique.

- Ouais, j'te l'accorde, ils ont pas fait la masse d'efforts pour mon corps. J'ai peut-être été un peu trop chiant donc ils m'ont donné le truc le plus pourri qui leur passait sous la main... j'en sais rien.

Les yeux ronds, la bouche entrouverte... Derek venait de trouver une nouvelle chose à ajouter à la liste des « bonnes raisons pour vivre seul dans son marais ».

- La vache, Derek ! J'peux même plus hausser les épaules ! Comment j'vais faire sans pouvoir hausser les épaules !

Les sabots de Peter se posèrent sur les épaules de Derek.

L'oncle se recula de son neveu et foudroya les-dites épaules du regard.

- Hausse les épaules pour moi.

- Quoi ? Non.

- Hausse les épaules, Derek.

- Non.

- Hausse. Les. Épaules. Derek, insista Peter, détachant bien chaque mot.

Derek haussa les épaules, vaincu.

Il connaissait suffisamment bien son oncle pour savoir qu'il n'avait pas une chance de remporter ce combat.

- Peter ?

- Quoi ?

- Tu es un âne.

Et un nouveau regard noir, un !

- Tu te crois drôle, hein, siffla Peter l'âne.

Le loup-garou souriait.

- Plutôt, ouais. Et ose-me dire que tu l'aurais pas faite, celle-là, si les rôles avaient été inversés.

- Excuse-moi de te le dire, mais si les rôles avaient été inversés... tu n'aurais jamais été ressuscité dans le corps d'un âne.

Ce fut à ce moment précis que l'on perdit Derek.


Et donc... fin du premier chapitre.

Pour le moment, avec chocobi6, on part sur une base d'un chapitre toutes les deux semaines (afin de limiter les risques de retard... ahem... on est plutôt pros là-dedans) - le chapitre 2 arrivera donc aux alentours du 7 avril

Et, en attendant, vous pouvez aller lire les fics et OS de chocobi6 ! Le lien est sur mon profil, dans mes favoris !