Bonjour tout le monde !
Ceci est un texte court centré sur Lubbock et son dernière sourire que j'ai trouvé radieux.
Je vous souhaite une agréable lecture, et je vous dis à très bientôt, j'espère.
L'ange déchu saigna ce jour-là. Tombant sans connaitre son point de chute. Faible, incapable de voler, entrainant avec lui ses rêves, les faisant disparaitre peu à peu. Il abandonna tout souvenir, tentait de se rappeler des meilleurs. De ses disputes, de ses blagues, de la femme qu'il aimait. Tout allait voler en éclat dès lors où son corps heurterait le sol, il le savait, il n'était pas naïf, il ne tentait de se raccrocher à rien. C'était la fin. Malgré tout il souriait. Il était heureux. Il ne regrettait rien.
Il ravalait ses larmes, il avait juré de ne plus jamais en verser. Il était dans la Night Raid, mourir était un destin qu'il avait accepté dès lors où il décida de rejoindre la résistance.
Il était soulagé, il n'avait plus besoin de se battre pour vivre.
Il était rassuré. Même s'il laissait la femme qu'il aimait derrière lui, il ne lui avait avoué ses sentiments. C'était sans doute mieux ainsi, c'était bien trop dur de dire au revoir à une personne qui nous aime, qui partage notre vie. Ça n'allait pas être facile pour les membres restants de la Night Raid, bien sûr, ne pas y penser serait égoïste, mais ils devront surmonter ceci, ils devront continuer leur quête quoiqu'il en coûte.
Il espérait. Il voulait que sa mort ait servi à la résistance. Il souhaitait qu'un jour ce monde cesse d'être erroné, cesse d'être guidé par des personnes mal intentionnées.
Dans sa chute il avait entrainé un ennemi. Tant mieux. Il avait empêché quelqu'un d'autre de mourir à sa place. Ainsi il avait protégé de nombreuses vies, ce gars-là n'hésitait pas à tuer des innocents pour parvenir à ses fins. Il était pourri, aussi pourri que cette société qui devait changer.
Il lâcha son Teigu, le faisant voler comme il n'aura plus jamais l'occasion de le faire. Il s'éclata, comme ce qui lui était réservé en bas.
Il souriait, une dernière fois, il pensait aux visages de ses camarades qu'il n'aurait plus jamais l'occasion de voir.
C'était le dernier soupir de Lubbock.
