Crédit : les personnages ici présents ne m'appartiennent pas, et sont la propriété de Square Enix.

Je précise également que certains passages de cette fanfiction peuvent vous spoiler le jeu, si vous ne l'avez pas fini ! (ou tout du moins, si vous n'en êtes pas au 14 / 15eme chapitre.) Il y a également des relations entre homme (bien que seulement sous-entendues dans ce chapitre. Donc les gens qui n'aiment pas le Yaoi, ne lisez pas (ou limitez-vous à ce chapitre-là. Si vous êtes vraiment curieux.))

Sur-ce, bonne lecture !

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« When the night has come

And the land is dark

And the moon is the only light we'll see »

Pour sûr qu'elle s'était pointée depuis longtemps, la nuit. Un large manteau noir, un paysage sans couleur, interminable dégradé de noir, de formes obscures. Et puis l'unique lumière au-dessus de leur tête, depuis le temps que le soleil dormait. Le tableau collait à peu près aux paroles, non ?

Alors qu'il fredonnait cet air si familier, Gladio observait l'inégal reflet de la lune sur la lame de son immense épée, épée entachée par les milliers de coups qu'il avait porté aujourd'hui. Enfin, Aujourd'hui … façon de parler. Aujourd'hui d'après l'heure. L'heure, c'était tout ce qu'il leur restait pour délimiter les jours, depuis que l'ombre les avait engloutis.

Il fallait qu'il nettoie cette arme. Le sang – était-ce vraiment du sang, ce liquide charbonneux ? – des démons qu'il abattait entachait le métal brillant. Et puis, elle s'émoussait à force de bataille, il devait aussi l'aiguiser. Comment tenir, sinon, dans un monde peuplé d'ombres malsaines et de créatures sordides ?

« -Je suis crevé. » La voix le tira brusquement de ses pensées, le mastodonte se tu. « Tu prends le premier tour ?

- Ca marche. »

Il aurait pu tenir des heures sans fermer l'oeil, à lustrer l'arme qui l'accompagnait au long de ses périlleux voyages. Glisser sa main le long du métal froid pour en effacer les moindres salissures, sans pouvoir gommer les imperfections laissées par le temps. Répéter encore et encore ce geste pour se perdre dans ses pensées, sans pour autant oublier, jamais, le danger qui les guettait continuellement, prêt à leur sauter à la gorge. Après tout, c'était son boulot de défendre, de protéger. On l'avait élevé dans ce seul but. De toute la défunte capital nul n'aurait su se battre mieux que lui.

Mais son protégé s'était volatilisé, depuis bientôt dix ans.

« - Repose-toi bien. » Ajouta le guerrier, alors que son compagnon de voyage refermait la porte de la cabane.

Pas de réponse, l'autre venait très certainement de s'étaler sur le lit. Qu'il profite. Passé leur court répit, il leur faudrait reprendre la route jusqu'à Hammerhead. Une route ardue, imprévisible, incertaine. Une route qui ne promettait pas de retour.

Il en avait connu des plus sereines, jadis.

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« - Hmm … On n'avance pas. » Soupira Gladiolus, avant de s'appuyer contre le rebord de la Régalia. « Pas cool la vie à la campagne.

- Plus dure que je ne le pensais. »

« Facile à dire pour celui qui se tient derrière le volant », ce fut la première pensée qui traversa l'esprit du brun, alors qu'Ignis lui répondait. Mais bon, râler contre leur cuisinier, c'était cracher à tort. Quelques secondes auparavant, il poussait la voiture à leurs côtés, alors que Noctis se tenait sur le siège avant. Et puis, ce n'était pas les jérémiades qui allaient arranger leur cas. Peu importe leur pouvoir, les mots ne servaient à rien face à ce genre de problème. De l'acharnement, voilà ce qu'il leur fallait.

« - Pas le choix, faut continuer à pousser.

-Hein ? Si je continue, vous aurez ma mort sur la conscience ! » S'écria le pitre de la troupe, allongé contre le béton.

Quoi que, les mots auraient peut-être un effet appréciable sur la larve qui geignait derrière le véhicule. Prompto ne cessait de se plaindre, pitoyablement étalé sur la route, vaincu par les quelques mètres déjà parcourus, alors que Noctis – l'illustre prince du Lucis, dont le titre ne pouvait cependant rien pour cette pauvre voiture – venait de s'asseoir à ses côtés. Autrement dit, plus personne pour pousser le véhicule.

A ce rythme-là, ils n'étaient pas prêts d'atteindre Hammerhead.

« -Bouge tes fesses. » Gronda le mastodonte, bousculant l'héritier du trône. « Et ça vaut pour toi aussi, magne toi le train !

-Ca va, j'ai compris. » Pesta le blond avant de se redresser, résigné. « C'est pas la voiture qui doit nous transporter, normalement ?

-Ouais, ce serait beau. »

Tien, il ne l'avait pas ouverte depuis un moment, Noctis. Enfin, l'autre se plaignait pour deux, pas besoin qu'il en rajoute. Pour la voiture, pour sûr qu'elle les aurait transportés, s'ils n'avaient pas oublié de faire le plein à la dernière station. « Mais on s'en fou, y en a tous les dix mètres des stations, ici ! » Leur avait assuré le tireur, insouciant.

Ben voyons.

Apparemment, ils n'avaient pas la même vision du « mètre ». Et sans essence, ils ne risquaient pas d'aller bien loin. Restait à espérer que le mécanicien de la station accepterait de les aider, et ce dans les plus brefs délais. Mieux valait pour le futur roi qu'il ne se pointe pas en retard à son mariage.

Mariage qui ne l'enchantait pas outre mesure, d'ailleurs. Chaque fois que ses camarades abordaient le sujet, le principal concerné restait évasif, se contentait de rire aux quelques plaisanteries de la joyeuse troupe, sans plus s'attarder sur le sujet. Oh, Gladio ne doutait pas que la jeune Luna lui manquait, le sourire au coin de ses lèvres parlait pour lui. Non, ce qui le minait le plus, c'était sans aucun doute les responsabilités à venir, tant le rôle d'époux que celui de Roi qui lui reviendrait un jour.

Noctis n'avait jamais aimé les responsabilités.

« -On y va ! » Lâcha enfin le bouclier du roi, une fois chacun retourné à son poste. « Un, deux trois ! »

Enfin, la voiture repartait ! Bon, à ce rythme, ils rejoindraient la station à la tombée de la nuit, mais ils la rejoindraient bien. C'était le plus important. Un endroit où manger et dormir, il n'en demandait pas plus. Et chaque seconde qu'ils gâchaient à se plaindre les éloignait d'une potentiel nuit réparatrice .

Quoi qu'en ce qui le concernait, le brun se serait volontiers contenté d'un sanctuaire pour camper, s'il n'avait pas eu à se soucier de la Régalia et de ses camarades.

« - Ca m'soule, j'en ai déjà marre. » Râla le prince du Lucis, les mains fermement agrippées à la carrosserie.

« -Et moi, prince charmant, tu crois que j'en ai pas marre de t'entendre râler ? »

« C'est pour ton mariage qu'on se retrouve tous à pousser cette foutue bagnole. » pensa également le plus costaud des quatre, si fort qu'il doutait presque que les autres l'aient entendu. S'il n'était même pas capable de surmonter cette broutille, Gladiolus ne donnait pas cher du sort de la capitale. Diriger un pays, c'était une tache autrement plus compliquée que d'affronter une panne de voiture.

Bien qu'il devait le reconnaitre, une panne sous un cagnard pareil, ça n'était pas non plus de tout repos.

« - Il faut savoir positiver. » Avança Ignis, espérant apaiser la querelle naissante entre les deux belliqueux.

« - Dixit le mec qui se fait pousser ! » Rétorqua le blondinet, entre deux plaintes d'épuisement.

« - Ça commence bien, ce petit voyage … »

La prochaine fois, ils vérifieraient le niveau d'essence avant de filer droit vers les interminables routes du désert. Vraiment.

« - Gladio, sois un vrai pote. » Commença le futur marié, qui peinait déjà à retrouver son souffle.

« -Comment-ça ?

-Tu pourrais pas la pousser, s'il te plaît ?

-Tu veux dire … tout seul ? » S'étonna le principal concerné.

« - Allez, pour un gars aussi musclé, c'est de la rigolade ! »

A peine le campeur eu-t-il le temps de s'offusquer du culot de son camarade que Prompto venait en rajouter une couche. Pousser seul cette voiture par un temps pareil – parce qu'il la sentait bien, oui, la brûlure du soleil contre ses bras nus ! – de la rigolade ? C'était lui qui allait rire, cette nuit, quand il les regarderait se dépêtrer face à leur tente à demi-montée ! Il rirait à gorge déployée, oui. Parce qu'à ce rythme, et si les deux larves continuaient à râler, ils allaient tous dormir dehors !

Gladio ne se gêna pas pour les remballer, ignorant le sourire amusé du pseudo conducteur, avant de reprendre son travail. Il soupira. Ces deux-là, vraiment … Ils n'avaient pas changé, depuis le temps qu'il les connaissait. A n'en pas douter, d'ici dix ans, il se retrouverait encore à devoir les réprimander.

Passé le désespoir et la résignation, d'autant que le plan glissé dans leurs bagages ne les aidait pas le moins du monde, les quatre jeunes gens se remirent à plaisanter dans la joie et la bonne humeur. Le tout sur un fond de musique romantique, d'ailleurs, Ignis ayant rallumé la radio. Pour le plus grand malheur du petit brun.

Lorsque les premières notes de « Stand by me » retentirent, Prompto ne manqua pas l'occasion de chambrer son vieil ami.

« So darlin', darlin'

Stand by me,

Oho, stand by me »

« - Alors, t'es prêt à revoir Lunafreya, monsieur le futur marié ?

- Ta gueule Prompto.

- Ça veut dire oui ?

- Non, ça veut dire qu'il veut que tu la boucles et que tu pousses la voiture. » Gronda le bouclier, sifflant.

« - T'es pas drôle, Gladio … »

Tant mieux, ce n'était pas l'objectif. Ces plaisanteries l'irritaient.

A vrai dire, s'il lui arrivait aussi de taquiner le jeune prince concernant ce grand événement, cette blague déjà peu subtile commençait à l'agacer, à force de répétition. D'autant que malgré le sourire un brin forcé du concerné, il notait chaque fois son expression hésitante, perdue. La joie de revoir la jeune Luna, la peur du changement et des responsabilités. Le guerrier l'aurait bien secoué, parfois, pour lui rappeler qu'il s'agissait d'un luxe que de disposer de pareil problème. Mais il doutait fortement de l'utilité du geste. Noctis était bien conscient de sa position, à quoi bon la lui rappeler ?

« I won't cry, I won't cry,

No, I won't shed a tear,

Just as long as you stand, stand by me. »

Comme pour le conforter dans sa pensée, le prince croisa son regard, lui adressa un sourire. Sourire que Gladio lui rendit bien volontiers.

« - Son Altesse aura tout le temps de penser à sa princesse quand on se sera tirés de ce trou paumé. A moins qu'il ne préfère passer la nuit dans un sanctuaire.

-Y a que toi pour trouver ça cool de dormir par terre.

- Parce que tu crois qu'on s'endurcit en pionçant dans un hôtel de luxe ? » Rétorqua le campeur invétéré.

« -Au moins on y pionce vraiment. »

Ils se bousculèrent mutuellement avant de rire, chacun s'amusant des gouts douteux de l'autre. Sans se soucier, par ailleurs, des plaintes d'un Prompto injustement réprimandé par ses compagnons quelques minutes plutôt, qui accusait Gladiolus de favoritisme.

Le soleil déclinait, lorsqu'ils aperçurent enfin la silhouette tant espérée imprimée au milieu du désert.

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Les heures passaient, ses paupières s'alourdissaient. Gladio se redressa péniblement, s'aidant de sa vieille compagne de fer. Tout près de lui, le grincement de la porte précéda la voix de son compagnon de voyage, dominant le cri lointain des démons.

Un cri noir, profond, terrifiant. Omniprésent, comme le danger.

« - Si tu veux pioncer, c'est maintenant. » grogna l'homme derrière lui, avant de se laisser tomber sur le banc.

« - Tâche de pas en faire de même.

- T'en fait pas pour ça. »

Une simple plaisanterie, un semblant d'attention, histoire de dire quelque chose avant de partir dormir quelques heures. Certes, ils n'étaient pas amis, ni quoi que ce soit d'autre, seulement deux chasseurs qui voyageaient cote à cote. Parce que partir à deux, dans ce monde sans lumière, c'était toujours plus sûr que de se pointer seul au milieu de cette horde de monstres difformes. Néanmoins, Gladiolus n'appréciait guère la gêne qui s'installait entre eux, chaque fois qu'ils reprenaient la route. Ce silence pesant. Il aimait la solitude, pas le poids d'une présence fantôme.

Il était loin, le temps des éclats de rire sur les routes inconnues. Pour peu, il en aurait presque regretté les blagues vaseuses de Prompto.

S'allongeant sur le vieux lit miteux, le mastodonte déboutonna sa chemise qu'il balança dans un coin de la pièce, sans se départir du reste de sa tenue. A priori, les bêtes sombres ne se souciaient pas de ce petit cabanon abandonné, mais mieux valait se tenir prêt à fuir le plus vite possible en cas d'attaque.

Fuir, oui. Se battre contre ces choses, c'était insensé.

L'arme sagement posée contre le semblant de table de nuit, le bouclier du roi ferma les yeux, soupirant. Impossible de se détendre, cependant. L'habitude de dormir à demi, aux aguets, dans la peur d'une mort prochaine.

Et les souvenirs aussi. Le spectre d'un jeune idiot vif et inconscient, qui se baladait le long des pleines désertiques l'arme au point. L'image d'un roi insouciant qui geignait plutôt que de pousser cette foutue voiture le long de la route. Noctis, encore. Quand reviendrait-il ce sale gosse ?

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« - Gladio 3, Noctis 0 !

- C'est bon Prompto, on avait tous vu, pas besoin de toi pour le comprendre !

- Mais c'est que son Altesse serait vexée ? »

Plutôt que de répondre, le jeune prince gratifia son adversaire d'un brusque coup de coude bien placé, sans que la victime ne s'en soucie. Il fallait dire, à voir le tas de muscle que représentait l'épéiste, il n'avait pas du sentir grand-chose.

Après un long soupire de découragement, le futur marié récupéra sa manette, lançant de se pas une nouvelle partie. Il n'allait pas déclarer forfait si facilement. Quitte à perdre, autant pourrir son camarade le plus longtemps possible.

« - T'es sûr que tu tiendras les cinq parties ? » le taquina son adversaire, assuré.

« - T'as perdu de toute façon, Noct'. Laisse-moi plutôt jouer !

- Dans tes rêves. On avait dit cinq matchs chacun, je t'en cèderai pas un seul.

- T'es lourd ! »

C'était pas nouveau, ça. Faut dire qu'il avait sa fierté, le jeune prince du Lucis, ce qui n'était pas pour déplaire au campeur invétéré. Il aimait son caractère entêté, ce besoin de pousser toujours un peu plus loin, même à terre. Lorsqu'ils s'entraînaient, plus jeunes – Gladiolus ayant formé ce gamin immature à l'art du combat - c'était cette même énergie qui le poussait à récupérer son arme avant de se jeter à nouveau sur lui. Cette arrogance qui guidait ses coups.

Oui, il aimait ce regard brillant, pétillant, qu'il affichait chaque fois qu'il ramassait son épée ou sa manette après une cuisante raclée.

Mais son orgueil ne lui fut pas d'un grand secoure.

« - Gladio 5, No-

-On a compris ! »

Pour peu, il aurait bien balancé la manette à travers la pièce. Le vainqueur le devinait aisément, à voir son poing serré autour du plastique noir, ses lèvres pliées en une moue exagérément mécontente. Enfin, il lui restait suffisamment de dignité pour se contrôler, aussi le vaincu se contenta-t-il d'allonger ses jambes sur la table après s'être décalé, cédant la place à son camarade.

Quel gosse, vraiment.

Alors que le blond sélectionnait son personnage, Gladiolus jeta un coup d'œil à travers la fenêtre, vers le paysage faiblement éclairé par les lumières lointaines de l'hôtel. Ce soir, ils dormaient au bord de la plage, à l'abri dans une caravane. Demain, ils se rendraient au port, et ils embarqueraient enfin pour rejoindre l'autre continent. Puis Noctis se marierait. Et l'Empire se rangerait bien sagement derrière les murs d'Insomnia.

C'était si simple que ça, la paix ? Toujours, le bouclier du roi s'en étonnait. Il se rappelait du visage de Regis, alors que son fils unique grimpait dans la Regalia. Son regard anxieux, ses traits étirés par ses longues années de règne. Interminables années. Il devinait quelques sombres pensées chez le vieux dirigeant, rien qu'il ne pouvait déchiffrer cependant.

« -T'es prêt à te faire écraser ? » Fanfaronna Prompto, confortablement installé.

« -Comptes là-dessus … C'est toi qui va prendre une raclée.

-Même pas en rêve ! »

La partie lancée, les deux adversaires ne cessèrent de railler l'autre, agrémentant la bataille de quelques insidieux coups de coude. Derrière eux, la délicieuse odeur de la cuisine d'Ignis s'élevait, envahissait la pièce.

Et tout près, le prince jetait de furtifs regards en direction de son ancien mentor. Ses yeux furetaient du paysage littoral à la tigrasse sombre, redessinaient la mâchoire carrée, cherchaient le regard excité, absorbé par la partie qui se jouait. Parfois, les prunelles se croisaient. Et à nouveau, quelque chose semblait le troubler. Il se renfermait, plongé dans ses pensées, incertain.

Le mariage et les responsabilités, c'était toujours la même conclusion pour le mastodonte.

« -Gladio 3, Prompto-

-Gna gna gna … » Pesta le tireur, agacé. « Tu faisais moins le fier quand tu jouais !

-Quand ces garçons auront fini de se disputer, ils pourront venir récupérer leur assiette. »

La voix du cuisiner suffit à raccorder les deux grands gamins, lesquels se levèrent immédiatement pour rejoindre la table extérieur. En se bousculant pour arriver premier, bien évidement. Sous le regard désespéré de Gladiolus.

Demain, le bateau. Dans quelques jours, le mariage.

Dans quelques jours, oui, plus rien à espérer. Noctis et Lunafreya couleraient des jours heureux, élèveraient une myriade d'enfants. Et lui, il poursuivrait son rôle de bouclier du roi, défendrait ses jours aussi longtemps qu'il régnerait, comme on le lui avait demandé. Il assumerait son devoir, rien de plus.

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S'aurait dû être aussi simple. Mariage, bébés, règne, paix, pour les siècles des siècles. Mais l'Empire en avait décidé autrement, et leurs vaisseaux étaient venus noircir leur ciel. Et leur vie avait basculé. Et il avait passé tellement de temps aux côtés de son vieil « ami », tant de jours, de batailles, de confessions au coin du feu, de disputes, de drames qui les avaient brisés. De drames dont ils se relevèrent maladroitement, faute de temps pour se remettre.

Pourtant, ce temps qu'ils avaient tous payé au prix fort, Gladio ne le regrettait pas.

Lorsqu'il se réveilla, quelques heures après s'être allongé sur le vieux matelas, le chasseur sentit une étrange tristesse lui serrer le cœur. Un pressentiment.

Puis le téléphone glissé dans sa poche vibra. Il n'attendait pas d'appel, pourtant. Ignis venait au nouvel ? A moins que Prompto ne se soit inquiété, le sachant en route vers le point de repère des chasseurs ?

Lorsqu'il décrocha, l'épéiste ne reconnut aucune de ces deux voix face au timbre tremblant d'excitation qui retenti.

« -Gladio ? T'es loin d'Hammerhead ? »

Talcott ?

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Tout d'abord, merci à toi d'avoir lu cette fanfic jusqu'au bout, petit-e curieux-se ! J'espère que ça t'auras plus, et je t'incite vivement à donner ton avis sur cet écris, les reviews font toujours plaisir aux auteurs. (Oui, même les mauvaises quand elles sont constructives. Bon, bien sûr, rien ne t'y oblige, t'auras la suite quand même, mais ça reste cool :3 )

Je m'étale un peu pour préciser deux petites choses :

-D'une part, bien que j'ai pris la peine de revoir les cinématiques concernées avant d'écrire, je n'ai pas nécessairement suivi l'histoire dans ses moindres détails. Déjà, j'ai modifiés les dialogues pour qu'ils rendent mieux à l'écrit, et j'ai ajouté des passages comme bon me semblait. (Ah, et j'ai aussi rajouté une relation entre certains perso, mais ça tu l'auras remarqué.) D'autre part, certains points relèvent de mon interprétation (Comme le fait que Gladio ait entrainé Noctis. Je me base sur le tuto de début, mais j'ai pas souvenir que ça ait été affirmé dans le jeu.)

-Ensuite, à la base, ça devait juste être un gentil petit OS, mais j'y ai pris gout, donc je ferai une suite. Deux chapitres je pense, qui développeront petit à petit ce que j'image pour Noct et Gladio.

Voilà, c'est tout pour cette fois ! On se retrouve pour le prochain chapitre :)