Épilogue

POV HARRY

Le Mage Noir était tombé, son Royaume évanoui, ses Partisans décimés, mais rares étaient les personnes qui s'en réjouissaient, tous pleuraient les proches disparus, tués ou blessés.

Ceux-là couraient en tous sens, au loin, cherchant les quelques survivant de la bataille éparpillé ça et là.

Ils criaient, hurlaient des noms qui m'étaient inconnu, cherchait parmi les morts des personnes chères avec un espoir dégoulinant.

Leurs voix me parvenaient faiblement, ils était comme des illusions, des mirage d'une autre époque...

Et moi j' était debout, immobile, au milieu de la plaine où avait eu lieu la dernière bataille, les yeux dans le vide, ne sachant où regarder pour ne pas voir un visage familier tordu par l'ultime souffrance, pour ne pas voir des corps inconnus disloqué, désarticulés dans des positions grotesques.

La brume venait recouvrir petit a petit ce cimetière a ciel ouvert, ces morts innombrables tombés pour la liberté.

Un rire m'échappa.

Le tribu était bien lourd, peu de gens pouvait a présent goutter a cette fameuse liberté...

Des grattement se firent entendre, des petit pas, des grognements...

Je baissa les yeux, et vis des Bonnets Rouges, immondes lutins carnassier et pilleurs, qui venaient immanquablement sur les champs de bataille pour dérober toutes les richesses des corps présents, et, une fois leurs sombres besognes faites, commençaient leur festin de charognes.

J'aurai du les chasser, les empêcher de toucher aux corps des victimes, mais je ne bougea pas, attendant, espérant qu'ils fassent disparaître toute cette horreur devant moi...

Ils m'évitaient, me frôlant sans jamais me toucher. Les vivants ne les intéressait pas.

Le pillage duras longtemps. Plusieurs heures, sans doute. Vint le festin, puis les Bonnet rouges partirent, laissant des corps abandonnés méconnaissable, dévorés par endroit.

J' était toujours là. Le vide me rongeait, et mes larmes se mirent a couler.

J'essuyai mollement mon visage, et regarda mes doigt teintés de sang, de larmes et de terre, rigolant amèrement.

Il n'aimerait pas ça, lui qui était si accro a la propreté... Quel serrai sa réaction si je rentrai dans cet état là ? Il crierait sûrement, sortirai une serpillère, puis il m'enverrai sous la douche sans tarder.

Lui... Ou était il ? Était il toujours vivant ? Blessé ?

Mon cœur se serra et mes larmes recommencèrent a couler.

Même si il était toujours vivant...

Je n'était plus que l'ombre de moi même, dévoré par la guerre. Le vide et la tristesse s'engouffraient en moi, quelle vie je pouvais lui donner ? Il serait malheureux, je le serai aussi, il souffrirait...

Non pas ça...

Les cris dans ma tête recommençaient, encore et encore, des râles d'agonie, des hurlement de souffrances...

Je cria, me tenant la tête entre les mains, le serrant comme un étau.

J'avais mal, je n'en pouvais plus.

Il fallait que tout ceci s'arrette, tout de suite, a jamais...

Je tomba à genoux et sorti fébrilement ma baguette.

-HARRY !! hurla une voix.

Je tourna lentement la tête.

A plus de deux-cent mètre, mes deux amis accouraient vers moi.

Oublier, maintenant...

Je leva ma baguette.

- NON HARRY !!

Cent mettre.

Cinquante.

Je leur souris tristement.

Reditus innocens entis, deletum memoria... murmura-je, pointant ma baguette sur moi.

Dix mètres.

Je sombra...