Disclamer: Tout appartient à la magnifique JKR sauf la petite Mia
Résumé: Astoria, la femme de Drago, meurt en mettant au monde sa fille Mia, mais lui laisse une série de lettres. Dans la dernière, que Mia découvre le jour de ses huit ans, Astoria explique à sa fille qu'elle porte ce prénom en souvenir de la meilleure amie de son père au lycée, Hermione Granger. La petite mettra tout en œuvre pour permettre à Hermione de retrouver son amour d'enfance. Inspiré du film indien "Kuch Kuch Hota Hai"
Cimetière sorcier de Wiltshire
Drago, assis par terre devant une tombe en pleurs et trempé à cause de la pluie, se remémore les derniers instants passés avec Astoria, sa femme morte en couche, un bouquet à la main.
- Drago, tu veux être mon ami ?
Assis côte à côte, tous deux se passent la bague au doigt, se regardant dans les yeux. Dans le jardin des Malefoy, enlacés sous un arbre, Drago l'embrassant dans le cou. Au bord d'un lac, Drago caressant et embrassant son ventre rond marquant son neuvième mois de grossesse.
Les infirmières s'approchèrent lui apportant sa fille à peine née, le regardant complètement heureux comme jamais. Narcissa posa le bébé dans les bras de sa mère qui la regarda comme la huitième merveille du monde.
- Tout le portrait de son père ! N'est-ce pas ?
Le médicomage appela Drago dans son bureau.
- Astoria va très très mal. Il lui reste peu de temps. On a tout essayé, mais l'hémorragie interne est trop importante. Il n'y a plus rien à faire. C'était risqué, Astoria le savait, je lui avais prévenue des complications. Mais elle savait que tu tenais à avoir cet enfant et a préféré donner sa vie plutôt que de le perdre.
Astoria tenait sa fille entre ses bras et tachais d'exprimer ces dernières volontés à sa belle-mère, toutes les deux en pleurs.
- Je tiens à ce qu'elle sache qui était sa mère, comment elle était. Il le faut. Je vous laisse ces huit lettres, dit-elle en lui tendant le petit paquet. Vous lui en donnerez une à chaque anniversaire. J'ai écrit tout ce que j'avais à lui dire. Comme ça elle se souviendra de moi.
Sur ces mots, elle embrassa sa fille en la serrant fort dans ses bras avant de la tendre à la mère de son mari. Drago entra alors, et demanda à sa mère de les laisser seuls tous les deux.
- C'est mal ce que tu as fait. Pourquoi ?
- …
- Pourquoi ? Il éclata en pleurs.
- Drago.
- …
- Drago !
- …
Elle lui prit la main et y déposa un doux baiser.
- Tu veux être mon ami ?
Drago se tourna vers elle, secouant la tête négativement.
- Promets-moi de ne jamais pleurer, d'accord ? Jamais. Tu n'es pas beau quand tu pleures…. Je veux que tu me promettes autre chose.
- …
- S'il te plait.
- …
- Promets-moi d'appeler notre fille Mia. Promets-le … Je suis désolée, éclata-t-elle, je suis désolée Drago.
- Ne me laisse pas, je t'aime tellement. Ne me laisse pas.
Il l'a pris alors dans ses bras, s'y accrochant comme à une bouée et s'installa sur le lit près de celle qu'il aimait et y resta jusqu'à ce qu'elle rende son dernier souffle.
Drago toujours devant la tombe, posa le bouquet et se leva pour transplaner dans son salon.
8 ans plus tard – Appartement des Malefoy, chambre de Mia
Une petite fille, blonde aux yeux gris et à la peau pale, joue dans sa chambre un balai à la main, se place devant son miroir.
- Salut, ici Mia, la meilleure attrapeuse de tous les temps. Quand je serai grande, je jouerai dans l'équipe des Harpies de Holyhead comme la grande Ginny Weasley. … euh, mes passe-temps préférés ? Manger des chocogrenouilles, voler et faire des potions avec papa, … et lire les lettres de maman. Merlin, je suis en retard, je dois aller voir papa. Je vous retrouve la semaine prochaine dans la Gazette.
Laboratoire de potion, Ste Mangouste
La jeune fille arpente le couloir de long en large et s'arrêta lorsque que la porte s'ouvrit enfin. Elle décida de bouder malgré la boite de chocogrenouilles et le kit d'entretien de balai que lui tendait son père. Cependant, elle se retourna quand elle vit le petit chat à poils blancs, et éclata de rire en voyant son père avec un chapeau de fête sur la tête. Mais déterminée à ne pas se laisser faire, elle prit le chat et s'en alla.
- Mia ! dit-il en la rattrapant. Ne t'en va pas ! Je suis en retard de seulement…, il regarde sa montre, 2 heures.
- Exactement !
- Désolé, j'étais occupé, je n'ai pas vu le temps passé.
- Mais moi aussi. Je n'ai même pas pu aller voler dans le jardin.
- Oh…
- Et tout ça pour toi ! Pour tes potions ! Tu exagères, papa ! Je ne peux pas tout faire. Je suis ta fille, pas ta femme.
Elle s'arrêta brusquement et se mordit la langue se rendant compte de ce qu'elle disait.
- Pourquoi ? Je suis bien ton papa et ta maman, moi.
Il se retourna, faussement vexé. La jeune fille, gênée, força ce dernier à s'accroupir près d'elle.
- Quoi ?
- Tu es fâché ?
- Un peu.
- Je suis désolée, dit-elle en baissant la tête.
Elle ouvrit les bras, signe qu'elle voulait un câlin pour se faire pardonner sachant que Drago ne pourrait résister.
Appartement des Malefoy – Salon
Narcissa avait emménagé chez son fils à la naissance de Mia, Lucius étant mort depuis des années, elle avait décidé de vendre le manoir qu'elle trouvait trop grand pour elle seule. Elle aidait son fils dans l'éducation de sa petite-fille et s'occupait d'elle quand le jeune homme travaillait. Elle donnait aussi des cours de bonnes manières aux jeunes filles de la haute société.
- Je vous le dis, jeunes demoiselles, recevoir est un art. Vous devez faire preuve d'une grande hospitalité, toujours le sourire, vous devez mettre vos invités à l'aise, en confiance, faire en sorte qu'aucun drame ne se passe durant la soirée. Ce sera tout pour aujourd'hui. Puisque cela semble vous intéresser Miss Parkinson, veuillez me réciter 3 règles de savoir-vivre.
- Oh ! c'est que … je ne m'en souviens pas, dit-elle en baissant les yeux honteux.
- Et bien tachez de m'écouter quand je parle au lieu d'exhiber les cadeaux de votre fiancé. Comment voulez-vous transmettre nos valeurs et le savoir vivre à vos enfants ? Nos comportements et notre attitude ont des répercussions sur nos enfants. Qu'allez-vous leur apprendre ?
Au même moment, Mia arriva en courant dans le salon pour enlacer sa grand-mère.
- Demoiselles je vous présente ma petite fille, Mia.
- Salut belle vélane, faisant rire le petit groupe.
- Qui t'a appris cela ? dit-elle avec un sourire crispé.
- C'est papa.
A ces mots, Drago crut défaillir, et disparu aussitôt à l'étage.
- Va te préparer pour le repas du Ministre.
- Grand-mère, puis-je avoir ma lettre ?
- Est-ce ton anniversaire ?
- Demain.
- Donc…tu peux y aller.
Après la soirée
Les Malefoy étaient rentrés plus tôt que prévu. Mia, entourée de jeunes enfants, avait éclaté en les écoutant parler de leurs mères à tout bout de champ et s'était réfugiée près de la fontaine de l'atrium où Drago finit par la trouver endormie, le visage baigné de larmes.
Après l'avoir mise au lit, il s'était aussitôt enfermé dans son bureau pour travailler ses potions. Narcissa, déterminée à lui parler le rejoignit.
- Tu sais, M. Chang m'a envoyé un hibou.
- Mmh, dit-il en gardant les yeux sur son chaudron.
- Il m'a fait une proposition de mariage.
- Pour qui ?
- Pour moi !
- Oh d'accord, épouse-le, alors.
- Idiot ! Il a une fille, très belle et intelligente, elle était à Poudlard avec toi je crois. Je lui ai dit non. J'ai bien fais ?
- Oui.
- J'ai bien fais ?
- Oui.
- Drago, j'ai bien fais n'est-ce pas ?
- Oui, mère, dit-il en la regardant dans les yeux.
- Très bien, alors. J'ai toujours raison.
Elle s'assit sur le fauteuil placé dans le coin de la pièce.
- Belle et intelligente, ça ne suffit plus de nos jours. Un mariage arrangé, il vit encore dans les années 40.
Drago souri et vint s'asseoir sur le bras du fauteuil.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Je ne sais pas. C'est comme s'il manquait quelqu'un, que notre famille n'était pas complète.
- Comment ça ? Il y a toi, moi et Mia. On est bien tous les trois.
- Tu sais, Mrs Zabini et Mrs Goyle n'arrêtent pas de dire du mal de leurs belles-filles et moi je suis là sans rien dire.
- J'ai compris, il te faut une belle-fille pour en dire du mal. C'est un problème en effet.
- Non, tu as rien compris, je voudrais que tu sois heureux, soupira-t-elle.
- Mais je suis heureux comme ça.
Cependant la matriarche savait que son fils lui mentait et pire encore elle savait qu'il se mentait à lui-même.
- Donc, tu ne te remarieras jamais.
Le jeune homme se mit à marcher dans la pièce. Il s'arrêta devant le portrait de sa défunte femme et la regarda avec un air nostalgique.
- Je vais te répéter ce que le plus grand mage de l'histoire a un jour dit : « on ne vit qu'une fois, on ne meurt qu'une fois, on ne se marie qu'une fois et on n'aime qu'une seule fois. »
- Je comprends, tu es assez fort, mais par Merlin pense à Mia. Ne crois-tu pas qu'elle ait besoin d'une mère ?
- Non, elle va bien, parce qu'elle a une chose que même moi je n'ai pas … les lettres de sa mère.
Et voilà pour le début de cette histoire! Si vous avez commencé à lire ma précédent histoire, je suis désolée mais j'arrivait pas trouver une suite qui soit assez bien pour continuer. j'espère que celle-là vous plaira.
Bisous Bisous
