Je me souviendrai
Bon voilà, c'est ma première fan fiction que je publie alors ne soyez pas trop durs dans vos reviews! Je vous souhaite une bonne lecture de ce premier chapitre et que vous m'enverrez plein de reviews! Je ne refuse seulement que les commentaires reliés au flamming. )
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Monté sur son fier étalon, Boromir, capitaine de Gondor, fils et héritier de l'Intendant
Denethor de Gondor, revenait vers sa cité après un long séjour en Rohan. Lorsque les gardes de la Tour Blanche purent l'apercevoir, les trompettes sonnèrent dans la ville annonçant le retour de Boromir. Souriant à pleine dents et fier comme jamais, le jeune homme aux habits fatigués par le voyage chevaucha sur tous les niveaux de Minas Tirith puis déboucha dans la Citadelle, demeure des Intendants et Rois depuis des siècles. Les soldats de la Citadelle l'accueillirent avec grande joie et Boromir en enlaça quelques-uns avant d'aller rencontrer son père. Le fils de l'Intendant ouvra vivement la porte du palais et y vit quelques capitaines ainsi que son père en train d'examiner une certaine carte. À l'entrée brusque de Boromir, toutes les personnes se trouvant dans la salle du trône levèrent la tête et un énorme sourire se dessina sur les lèvres de l'Intendant Denethor. Celui-ci ne perdit pas un instant pour aller saluer son fils aîné. Boromir lui rendit son étreinte et, à sa grande surprise vit son petit frère Faramir, un sourire au coin des lèvres, habituellement toujours réfugié à Henneth Annun dans son petit monde avec sa bande de rôdeurs. Les deux se rencontrèrent et se saluèrent avec grande joie après tout ce temps sans s'être vus. Boromir finit par le questionner après l'avoir observé de haut en bas :
-Mais qu'est-ce que tu fais ici, petit frère ? Toi qui est toujours parti à l'aventure dans les Terres de l'Est !
-Il est là seulement pour assister au banquet, intervint Denethor sans laisser le temps à Faramir de répondre lui-même
Boromir, interloqué, se retourna vers son père :
-Quel banquet ? demanda-t-il
-Le banquet en l'honneur de la visite de mon vieil ami le Prince d'Anorien, Alomene. Je pensais qu'on t'avait averti, jeune homme.
-Il a bien l'air que non…dit Boromir, le ton sarcastique mais toutefois joyeux.
-Alors il faut vite te préparer pour ce soir ! Ne te demande plus pourquoi Faramir n'a pas ses habits habituels.
Justement, Boromir venait de constater que son petit frère s'était entiché de ses habits d'apparat. Peu après, il inclina la tête poliment en guise de salut pour son père. Cependant, comme s'il venait de réaliser qu'il avait oublié quelque chose, il demanda nonchalamment :
-Au fait, combien de jours dure cette fête, père ?
-Quelques jours comme d'habitude mais le nombre n'a pas encore été déterminé. Pourquoi cette question ?
-Bien. Seulement une question comme une autre. Je sens simplement que ces festivités vont êtres très agréables, je ne sais pour quelle raison.
Le capitaine de Gondor ne laissa ni Faramir ni Denethor ajouter quelque chose et s'en fût d'un pas léger, sans aucun souci en tête…
La journée avait été particulièrement longue et éprouvante pour le cortège d'Anorien qui se dirigeait vers la majestueuse ville de Minas Tirith. À la tête de la troupe royale, le Seigneur Alomene, prince d'Anorien ainsi que ses capitaines en qui il avait la plus haute estime. Pourtant, sa fille encore toute jeune à peine sortie de l'adolescence, Nilemië, n'était jamais bien loin de lui. Elle était son seule enfant et il ne pouvait se passer d'elle par aucun moyen. La majorité des personnes du petit groupe noble de la principauté d'Anorien étaient des hommes et Nilemië était une des rares femmes de la cour en cette période sombre du pays de Gondor. Les nobles gens, capitaines et autres hauts placés s'étaient tous vêtus sans exception de leurs habits portant fièrement les armoiries de leur région natale ainsi que d'une couleur ressemblant quelque peu au bourgogne mais se mêlant partiellement au marron, à l'exception des femmes qui portaient des couleurs un peu plus vives, afin mieux d'être mieux mises en valeur. Celles-ci portaient de grands voiles en satin de couleur pourpre qui leur servaient aussi de cape ainsi que de robes assez différentes mais portant aussi les symboles d'Anorien mais d'une teinte différente de leurs compagnons mâles. Du à sa plus haute position, en tant que Princesse d'Anorien, la fille d'Alomene avait son voile incrusté de multiples pierres précieuses et sa robe était faite de velours alors que les vêtements des autres femmes étaient confectionnés d'une autre sorte de tissu moins raffinée.
Cela faisait un jour et une demi-journée que la troupe avançait à cheval au pas avec quelques haltes pour se rassasier. Le prince Alomene et ses suivants estimaient qu'ils seraient arrivés à destination en après-midi avec grande certitude. Pendant une brève pause demandée par le seigneur d'Anorien, celui-ci fit quérir sa fille, qui était en train de jaser aisément avec une de ses compagnes de voyage. Lorsque Nilemië arriva dans le cercle que formaient son père et ses proches, Alomene se tassa un peu et lui fit signe de venir s'installer à ses côtés. La fille du prince d'Anorien avait bien vu que son géniteur avait quelque chose à lui dire, à en juger de la manière qu'il la regardait de ses yeux bleu marin perçants. Finalement, il l'emmena à l'écart des autres et se planta bien en face de Nilemië :
-Très chère fille, comme tu le sais aussi bien que moi, nous allons bientôt arriver dans quelques temps à la Cité Blanche et tu devras faire bonne impression devant les gens de la Cour. Sache que tu es mon seul enfant et…
La jeune femme âgée de 17 ans, le coupa, sachant la suite des paroles de son père :
-Oui, oui, père. Vous n'avez cessé de me le répéter les jours précédant notre départ. Je sais que ce seront de hauts dignitaires qui viendront à notre rencontre. Inutile de me le rappeler, vous me l'avez déjà bien enfoncé dans le crâne, je peux vous l'assurer.
Après avoir soupiré de découragement, Alomene reprit la parole malgré l'intervention inattendue toujours aussi sèche et rapide de sa fille :
-Comme toujours, tu ne me laisses jamais finir ce que j'ai à te dire, chère enfant. Alors, cette fois, je ne veux plus tourner autour du pot, laisse-moi la parole jusqu'à ce que je te dise que j'ai bien terminé.
De son regard bleuté achalé, Nilemië acquiesça d'un minime mouvement de tête. Son père, alors, poursuivit, ne la quittant pas des yeux :
-L'Intendant Denethor a deux fils. Leurs noms sont Boromir et Faramir. Mon vieil ami veut absolument les marier jeunes pour assurer sa descendance et espérant ainsi voir ses petits-enfants. Nilemië, n'oublie pas dans tout ton séjour que tu passeras là-bas qu'un fiancé t'attend à Cair Andros. Tu ne peux plus reculer et revenir sur tes décisions comme tu le fais si bien. Il faudra que tu apprennes les conséquences de tes gestes si jamais il t'arrive de t'éprendre d'un des fils de l'intendant. Et sache que je t'aurais prévenu.
-Je n'oublierai pas vos avertissements, père. Ne craignez rien. Je n'aime que Merindil et cela restera toujours ainsi.
-Voila qui est sage, mon enfant. Tu peux retourner vaquer à tes occupations. Nous partirons dans quelques minutes.
Nilemië s'inclina respectueusement et prit congé de son père. La noble dame avait toujours détesté la façon dont son père la conseillait. Comme si elle était encore une toute petite fille ! Ayant l'esprit très mature, Nilemië se frustrait fréquemment à cause de la surprotection que lui offrait sans qu'elle lui ai demandé quoi que ce soit son paternel. Celui-ci avait toujours pensé que sa fille devait encore porter les cicatrices des blessures qu'elle avait au cœur depuis la perte de sa mère. Mais pourtant, Nilemië était devenue forte et avait appris à contrôler les souffrances qu'elle avait vécues depuis le début de sa vie et elle ne trouvait pas cette raison que son père soit si protecteur valable quant à son sens du jugement. La Princesse d'Anorien, comme Alomene le lui avait conseillé, retourna à ses occupations. Même si elle ne le désirait pas, ce que son père lui avait dit la rendait perplexe. Elle savait que son géniteur ne lui disait jamais des choses qu'elle devait prendre à la légère. Mais elle décida de chasser ces réflexions de ses pensées et songea plutôt à comment elle devait se présenter devant les plus hauts supérieurs de la hiérarchie gondorienne. À l'horizon, on pouvait déjà voir Minas Tirith dans toute sa splendeur à la lueur du soleil en fin de journée. Soudain, un éclaireur portant l'étendard de Gondor se dirigea jusqu'au Prince Alomene et le salua, le priant de le suivre à travers la cité, capitale de Gondor, jusqu'à la Citadelle…
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Voilà c'est tout pour le premier chapitre! Je sais il est un peu court mais les prochains qui suivront seront un peu plus longs, promis! J'espère que vous serez fidèle à ma fan fic et que vous continuerez à suivre l'histoire ) kisssouuu
Soliel x-x-x
