Bonjour tout le monde^^

Voilà je me lance dans une nouvelle fiction, cette fois sur Naruto. Cette histoire me trotte dans la tête depuis un certain temps et un soir je me suis décidé à écrire cette fic.

Je ne sais pas si elle va vous plaire comme elle me plait à moi, mais en tous cas j'espère :)

Je me suis décidée a faire de longs chapitre (celui-là fais 5000 mots et c'est mon record woupiiiiiiii!) je suis assez fière de moi^^

Je prècise que cette histoire aura normalement plusieurs parties.

Naruto et tout son univers ne m'appartient pas, je peux pleurer, supplier, me mettre à genoux rien, rien ne fais, ce cher Masashi Kishimoto ne veut pas me le laisser^^

Je dis aussi un groooos merci à hokageminato ma beta pour avoir corrigé ma fic. Franchement elle a bien du courage^^

Bon je ne vous retiens pas plus longtemps et je vous laisse enfin lire ma fic.

Bonne lecture!

Chapitre 1: Dawn of a new life.

ANBU. Ansatsu Senjutsu Tokushu Butai. Quatre mots ou deux syllabes. Un nom que l'on donne aux ninjas de l'ombre, des ninjas qui n'ont en théorie pas le droit d'être humains. Car un ANBU ne doit pas se laisser influencer par des sentiments qui pourraient mettre en péril sa mission. Un ANBU n'a pas le droit d'éprouver de la pitié car prendre en pitié un ennemi peut lui laisser le temps de vous tuer. Il n'a pas le droit d'aimer non plus, l'ennemi pourrait prendre la personne que vous aimez pour faire pression sur vous. L'amitié est aussi déconseillée. Déconseillée car vous avez le droit d'avoir des amis mais bien-sûr s'ils se font tuer sous vos yeux vous ne devez pas réagir pour le bien de votre mission et du village.

Etre ANBU veux aussi dire rester impassible en toute circonstance, voilà pourquoi on vous affuble d'un masque ridicule pour cacher vos émotions. Bien-sûr ce n'est pas sa seule utilité, il sert aussi à masquer votre identité.

Car pour toutes les missions ingrates que nous faisons, nous devons garder notre anonymat, encore une fois pour le bien du village. Pour tout dire un ANBU ne vit que pour son pays, il n'est pas un ninja ordinaire. L'ANBU est comme un pion sur un échiquier totalement contrôlé par le Hokage, en fait, on pourrait même parler des ANBU comme de robots, après tout ils n'ont aucun sentiment et obéissent à leur chef sans discuter même si on les envoie à la mort.

La mort, car il faut le dire aussi, sur chaque ANBU un seau est apposé et dès que sa vie est gravement menacée, le seau s'active, tuant ainsi son propriétaire avant que des informations capitales sur le village ne soient volées par l'ennemi. Exécuter les ordres du chef voilà à quoi se résume notre vie ou plutôt disons notre existence parce que nous n'avons pas de vie à proprement parler.

Car vivre n'est-ce pas aimer et profiter ? N'est-ce pas apprécier ce que l'on fait ? Vivre n'est-ce pas justement vouloir vivre et avoir un minimum de contrôle sur notre existence ? Non, nous ANBU n'avons aucun contrôle sur notre vie. C'est pourquoi j'ai décidé de vivre, moi, j'ai décidé que demain je reprendrai le contrôle de ma vie. Et pour vivre, je ne veux plus dépendre de personne, je veux avoir le droit d'aimer, de pleurer, de crier, je veux même avoir le droit de choisir quand je mourrai et pour qui je veux mourir. Voilà ma nouvelle résolution, enfin si je survis, jusqu'à demain…

Je saute sur la droite pour éviter un rocher, qui s'écrase à l'endroit exacte où je me trouvai quelques millièmes de seconde plus tôt. Je cours vers mon ennemi du jour, mais je dois stopper ma course quand sa gigantesque patte griffue passe à dix millimètres de ma joue. Je ne sais pas comment cette bête a pu arriver là. Il y a une heure la soirée promettait d'être apaisante. Le ciel était magnifique, illuminé par des milliers d'étoiles, le vent frais et agréable pour cette nuit d'automne.

Mais bouleversant ce calme, il est arrivé. Kyûbi no Yôko, littéralement renard à neuf queues. La légende qui stipule qu'il est le plus puissant des neuf démons dit vrai. Rien que son aura est totalement monstrueuse. J'avais déjà fais face à des démons à queues tels que Gobi et Yonbi lors de la guerre contre Iwa. Leurs auras m'avaient déjà glacé le sang mais ce n'était en rien comparable à Kyûbi.

Mais voilà depuis une heure maintenant, tous les ninjas de Konoha combattent ce monstre, beaucoup ont déjà péri et le nombre de perte ne cesse d'augmenter, malgré l'aide du Sandaime Hokage. En réalité chacun de nous n'attend qu'une chose, que le Yondaime Hokage apparaisse et nous débarrasse de ce démon. Mais l'éclaire jaune de Konoha reste introuvable et tout le monde commence désespérer.

Etant ANBU et ninja de haut niveau je suis placée en première ligne depuis le début. Nous avions pour ordre d'empêcher Kyûbi de pénétrer dans l'enceinte du village. Mais petit à petit nous avons perdu du terrain et nous trouvons désormais malgré notre volonté au beau milieu de Konoha. L'avancée du démon ne laissant derrière lui qu'un champ de ruine toujours plus important. Des ruines et des morts, villageois, ninjas, femmes, enfants, vieillards, il ne fait aucune différence. La seule chose qui a l'air de lui importer est le nombre de victimes.

Evitant les débris d'une maison venant d'exploser sous sa queue, je lance pour la troisième fois ce soir une de mes techniques les plus puissantes : les mille lances de foudre. Mais je n'obtiens aucun résultat. Sa peau est trop dure et mon attaque trop faible, elle me demande beaucoup de chakra, que je n'ai malheureusement plus. Depuis une heure je ne fais que lancer mes attaques les plus dévastatrices mais aussi les plus gourmandes en chakra. Je serai bientôt à cours d'énergie mais je suis une ANBU et je me dois de protéger mon village du mieux que je peux quitte à y laisser ma vie ce soir. Je dois juste gagner du temps jusqu'à ce que Yondaime-sama arrive. Je dois freiner l'avancée de Kyûbi même si cette action doit me vider de tout le chakra qu'il me reste, tenter une ultime technique.

Regroupant assez de chakra je crée deux clones d'ombre. Puis commence une suite de signes avec mes mains, vite suivi par un clone, tandis que l'autre attrape tous les kunais et shurikens qu'il a à porté de main. Une fois nos séries de signes finies, nous sautons ensemble et simultanément lançons notre technique : Katon : technique de la boule de feu suprême amplifiée par fûton : la grande percée. Puis profitant de notre gigantesque nuage de flamme le dernier clone lance ses armes. Notre technique n'a qu'un seul but, viser les yeux de la bête, son seul point faible potentiel, seule région de son anatomie non protégée par sa fourrure épaisse.

Je retombe au sol, le choc est dur pour mon dos mais je souris en entendant le rugissement de Kyûbi. Mon sourire s'agrandit encore plus lorsque j'entends les gens autour de moi pousser des cris de joie et scander l'arrivée de Minato Namikaze, notre Hokage.

Paisiblement et surtout à bout de force je reste allongée par terre et ferme les yeux. Je n'ai plus la force de combattre, je ne peux plus bouger aucun de mes muscles. Je n'ai qu'une envie, mourir. Après tout, j'en ai bien le droit, j'ai affronté l'ennemi jusqu'au bout sans jamais fléchir. En continuant à me battre avec les autres j'ai pu aider à empêcher le démon de détruire tout le village. Oui je mérite d'être enfin tranquille et de mourir.

Les yeux fermés, le sourire aux lèvres, je profite enfin du silence. Plus aucun bruit ne me parvient. Etant ninja je sais ce que cela signifie, je perds connaissance, ou je meurs. Je ris intérieurement de ma stupidité, je ne suis jamais morte alors comment pourrais-je savoir ce que ça fait ? J'ai toujours pensé que lorsqu'on meurt, notre vie passée défile devant nos yeux, mais moi je ne vois rien. En fait, la mort est plutôt fade, je me demande combien de temps je vais rester ainsi dans le noir et le silence complet. Je ne sais pas depuis combien de temps je « meurs » mais je m'ennuie.

Je commence alors à penser. Penser à ce que j'aurais fais si j'avais survécu à cette bataille. J'avais prévu de quitter l'ANBU ou peut être carrément la vie de ninja. Oui c'est ça je serais devenu civile, j'aurais changé d'appartement, un dans le centre ville me parait bien. J'aurais ouvert une librairie et je vendrais des livres passionnants qu'on ne trouve pas facilement. Des livres qui viennent d'autres pays. Oui et j'aurais un petit ami avec qui je pourrais avoir une relation autre que physique. Un homme que je pourrais aimer, que peut être j'aurais pu épouser et qui m'aurait donné des enfants, deux garçons et une fille pour qu'elle ait deux grands frères qui la protègent.

J'aurais tant voulu des enfants, et en tant que civile ça aurait été possible. J'aurais aimé avoir une telle vie, mourir de vieillesse avec mon mari, mes enfants et mes petits enfants. Oui, voilà une vie qui m'aurait plu.


Aïe ! J'ai mal ! C'est la seule pensée qui me vient pour l'instant. J'ai tellement mal que je ne peux plus penser à rien d'autre. A part peut être me demander comment ça ce fait que la mort soit si douloureuse. J'ouvre les yeux doucement, mais les referme tout de suite. Si la mort est douloureuse, elle est aussi très lumineuse, elle brûle même les yeux. Je fais un autre essai en les ouvrants doucement, m'habituant assez au bout de quelques minutes à la lumière pour garder les yeux ouverts.

Je regarde ce qui m'entoure, ça ne ressemble pas ce à quoi je pensais. Je ne m'attendais pas voir des anges, ayant tué trop de personnes pour aller au paradis. Mais si je n'y suis pas je ne pense pas être non plus en enfer car je ne vois ni lave, ni pierres rougeoyantes. En fait je suis dans une pièce blanche qui ne contient qu'un lit, une chaise, une table de chevet et une armoire. Il y a une fenêtre qui donne sur l'extérieur, mais couchée ainsi sur le lit, je ne vois que le ciel, bleu sans nuage.

Etrange, le monde des morts ressemble à l'hôpital de Konoha, je n'aurais jamais pensé à ç… Stop ! Retour en arrière, KONOHA ?! Pour confirmer mes soupçons je regarde mon corps. Il est recouvert d'un pyjama blanc et de bandages. Visiblement je ne suis pas morte, mais à l'hôpital ! C'est peut être une bonne chose finalement. La porte de ma chambre s'ouvre, me sortant de mes pensées. Une infirmière vient d'entrer.

- Ha ! Vous êtes réveillée ! C'est une bonne chose. Vous savez que vous êtes passée à deux doigts de la mort ? Me demande-t-elle d'une voix qui se voulait douce mais qui me massacra totalement le crâne.

Je ne lui réponds pas, n'en trouvant pas l'utilité mais je me permets de demander :

- Que s'est-il passé après l'arrivée de Yondaime-sama ?

Un éclat de tristesse traverse son regard et tout de suite je me mets à craindre le pire.

- Minato-sama a tué Kyûbi, mais il l'a fait au péril de sa vie. Cela fait dix jours maintenant, le Sandaime a reprit le poste de Hokage.

Le Yondaime est mort ?! Je n'arrive pas à y croire, il est si fort pourtant ! Je dois connaître toute l'histoire !

- Est-ce qu'il s'est passé autre chose ?

- Sandaime-sama a fait un discours, il a parlé de la mort du Yondaime.

- Qu'a-t-il dit ?

- Il a dit que le Hokage est mort en héros et qu'avant de mourir il a scellé Kyûbi à l'intérieur d'un nouveau né. Nouveau né qu'il faut d'après lui traiter en héros pour nous avoir tous sauvé. Mais si vous voulez mon avis, ce gosse c'est juste la réincarnation de ce monstre. Un démon, rien d'autre.

Scellé ? Un nouveau né ? Cela ressemble plus à un Jinchûriki. Si mes souvenirs sont bons, Kushina-san, la fiancée de l'Hokage était la seconde Jinchûriki de Kyûbi. Ce n'est pas pour cela que nous la traitions de monstre ! Elle était une personne normale comme nous tous à Konoha. Bon j'avoue que c'était une femme assez bizarre avec un très fort caractère. Mais elle était admirable et rayonnante, toujours heureuse, surtout depuis qu'elle avait appris pour sa grossesse.

Grossesse ? Nouveau né ? Kyûbi qui s'échappe ? Impossible ! Alors cet enfant serait l'enfant du Hokage ? Voilà une chose insensée ! Si cet enfant est celui du Yondaime pourquoi cette infirmière, et sûrement beaucoup d'autres personnes, semblent le détester ? Cet enfant, il devrait être chéris comme la dernière chose restante de leur bien aimé Hokage !

- Qui sont les parents de cet enfant ? Demande-je.

- Ma foi, lorsqu'ils ont appris que Kyûbi avait prit possession de leur fils, ils ont dû partir en courant loin de ce démon ! Me répond l'infirmière.

Alors voilà, le fils du Yondaime est détesté au lieu d'être aimé comme il aurait du l'être. Je me souviens encore à quel point Minato-sama était heureux d'avoir un fils, cette situation est triste. Franchement les gens sont trop stupides pour comprendre que cet enfant est innocent et qu'il ne mérite pas leur haine.


Ce n'est qu'une semaine après mon réveil que je pu enfin sortir de l'hôpital. Les médecins voulaient me garder plus longtemps pour que je puisse récupérer un niveau raisonnable de chakra mais je ne pense pas que ce soit réellement nécessaire. Je suis enfin sortie de cet hôpital de malheur.

Pendant mon séjour entre ces murs blancs, j'ai pu réfléchir et je pense que mon idée de quitter l'ANBU est en fait une excellente idée. Cela m'était venu à l'esprit seulement car j'étais sur le point de mourir mais je crois finalement que je pourrai bien me faire à cette nouvelle vie. Seulement quitter l'ANBU sans raison valable est très difficile ça je le sais bien. Mais quitter carrément la vie de ninja est encore plus dur, je ne sais pas si l'Hokage m'accordera cette requête.

- Tu veux quitter l'ANBU et devenir civil ? Konoha traverse une énorme crise, nous avons déjà perdu bon nombre de ninjas lors de la guerre et de l'attaque de Kyûbi, nous ne pouvons pas nous permettre d'en perdre d'autres simplement parce qu'ils veulent renoncer à leur profession !

- Je comprends tout à fait votre point de vu Hokage-sama mais avoir cru mourir m'a fait réfléchir et je sais maintenant ce que je veux faire de ma vie. Je veux me marier, avoir des enfants, je veux pouvoir les voir grandir et… enfin tout ce que je veux dire c'est que je ne peux pas vivre la vie que je veux si je reste ANBU ou même ninja.

Je regarde le Hokage, comme je le pensais, il n'a pas l'air d'approuver ma demande, je le vois hésiter car il sait qu'il ne peut pas me refuser le bonheur mais il sait aussi que pour le bien du village je dois rester ninja. Je devrais trouver un moyen de le convaincre mais je ne sais pas quoi lui proposer. Alors je reste là, à le regarder, attendant qu'il refuse ma demande car je sais qu'il n'a en fait aucune raison d'accepter de me retirer de la vie de ninja.

- Pourquoi décider de vouloir des enfants maintenant ? Tu aurais pu quitter l'ANBU avant.

- Je n'y avais jamais pensé avant. L'idée m'est venue à l'esprit comme ça, juste avant que je ne me vide de mon chakra. A ce moment là j'ai bien aimé cette idée puis pendant mon hospitalisation j'ai eu le temps d'y réfléchir et je me dis maintenant que c'est vraiment ce que je veux. Je veux être mère.

Je le vois pousser un petit grognement, cette situation n'a pas l'air de lui plaire. Je le laisse réfléchir. Je n'aurais pas dû venir le voir maintenant, il est de nouveau l'Hokage, il a plein de travail et de responsabilités suite à l'attaque de Kyûbi. Avec un peu de recule je me rends compte que cette demande pouvait attendre mais sur le coup elle me semblait si importante et décisive pour ma vie future que je n'ai pas pu patienter.

Alors que nous réfléchissons, un bruit retentit à la porte, quelqu'un toque, nous sortant tous deux de nos pensées. Le Hokage relève la tête puis donne l'autorisation d'entrer à la personne derrière la porte qui s'ouvre alors sur un membre des forces spéciales de Konoha. S'avançant jusqu'au bureau, il se met à genoux devant le chef du village.

- Au rapport Hokage-sama.

Le vieil homme hoche la tête donnant la parole à son subordonné.

- J'ai surveillé Uzumaki Naruto pendant les vingt-quatre dernières heures. J'ai quitté mon poste pendant quelques minutes ce matin et le temps que je revienne des villageois sont venus et l'ont agressé.

- Quoi ?! Ils osent faire du mal à un enfant ! Le pauvre il vient juste de naître! C'est horrible !

J'ai prononcé cette phrase sans faire attention mais elle résume totalement ce que nous pensons tous. Il n'y a qu'à regarder la tête du Sarutobi, la bouche ouverte et les yeux écarquillé d'horreur. Ce n'est que plusieurs secondes plus tard que nous reprenons un visage neutre. L'Hokage ouvre alors la bouche pour parler.

- A ce que je vois mes paroles et celle du Yondaime n'ont pas été retenues, dit-il très las.

Les paroles du Yondaime ? Ah oui : « il faut le traiter en héros pour nous avoir tous sauvé ». C'est inamissible qu'une personne ne respecte pas les dernières volontés de son chef. Pour moi elles doivent absolument être honorées, se sont les plus importantes qu'un Hokage puisse prononcer. Quoi qu'il arrive, moi je respecterai cette parole, je traiterai Naruto en héros car sans lui je serai morte. Je lui dois la vie.

- Il faut lui trouver un endroit où il sera en sécurité, continue le Sandaime.

Je me décide alors à poser une question qui me trotte dans la tête depuis quelques temps.

- Où est-il en ce moment ?

- Il a temporairement été placé à l'orphelinat mais le personnel n'est pas très enclin à prendre soin de lui.

Le pauvre, si jeune ! Je suis sûre que Minato-sama et Kushina-san se retournent dans leurs tombes de voir leur enfant ainsi traité.

- Il faudrait trouver une personne qui ne déteste pas ce petit et lui demander de s'occuper de lui, dit l'ANBU.

L'Hokage redresse la tête puis bizarrement la tourne vers moi.

- Une personne qui respectait assez Minato pour honorer ses dernières paroles. Une personne qui ne déteste pas Naruto et qui veut bien s'occuper d'un enfant, dit-il.

Mes yeux s'écarquillent sous le choc.

- Qu'est-ce que… vous ne voulez tout de même pas que je prenne en charge Naruto ?

- Si, justement ! Ne m'as-tu pas dis vouloir changer de vie et avoir un enfant ? Si tu acceptes de t'occuper de Naruto, je veux bien accéder à ta requête. Si tu acceptes, je te permets de quitter la vie de ninja sur le champ.

Waouh ! Je ne sais pas quoi dire. Je ne réalise pas quel genre d'ultimatum il me pose. Elever le fils du Yondaime et pouvoir quitter la vie de ninja ou refuser et rester à jamais kunoichi et ne pas avoir d'enfant ? A vrai dire j'ai dis vouloir des enfants mais pas comme ça, pas maintenant, je veux pouvoir m'habituer à cette idée ! Je veux avoir le temps de lire des bouquins comme « la maternité pour les nuls » ou « mode d'emploi d'un bébé », je ne veux pas être seule non plus. Je veux un mari, quelqu'un qui se lèvera la nuit à ma place quand le bébé pleurera. Je ne veux pas un enfant dans ces circonstances !

D'un autre coté si j'accepte, je ne serais plus obligée d'être ANBU et ninja, je pourrais vivre ma vie. Et puis ce que je voulais avant tout n'était-ce pas pouvoir aimer ? Si j'adopte Naruto, je pourrais l'aimer, je serais sa mère et jamais il ne me quitterais. Il m'aimerait et moi j'aurais enfin une vraie vie. Et puis qu'est-ce qui m'empêche ensuite de me marier et d'avoir d'autres enfants ? Rien.

Mais en même temps élever un enfant est une grande responsabilité, je n'ai pas le droit à l'erreur. Et si par mégarde je le faisais tomber ? Il meurt et s'en ait fini de moi ! Jamais je ne pourrais plus dormir sans être hantée par Minato-sama et sa femme pour avoir tué leur fils unique ! Je ne pourrais plus me regarder en face non plus ! Je ne sais pas si le Sandaime à une seule idée dans quelle situation complexe il m'a mise ! Je dois tellement réfléchir pour prendre la bonne décision et…

- Je ne vois vraiment aucune autre personne qui pourrait prendre soin de lui, dit le vieil homme d'un ton faussement fataliste. Ce pauvre enfant va devoir vivre dans la misère, je vais devoir le laisser à l'orphelinat et personne ne s'occupera de lui ! Il pleurera mais personne ne viendra le consoler, ensuite quand il saura marcher l'orphelinat le mettra dehors et il sera obligé de vivre dans la rue comme un vagabond… je n'ose m'imaginer la vie qu'il aura !

Grrrr ce vieux essaye de me convaincre de l'adopter en me prenant par les sentiments et… Enhhh ! J'hallucine ! Il fait semblant d'essuyer une larme imaginaire sur sa joue ! Comme si son petit spectacle pouvait me convaincre d'accepter la garde d'un enfant dont je ne saurais pas m'occuper !

- Très bien je vais l'adopter !

Quooooooi ?! C'est moi qui viens de dire ça ?! Mais ce n'est pas possible ! C'est sorti tout seul de ma bouche, mais je ne veux pas ! Je viens de dire que je ne saurais pas m'en occuper ! Alors pourquoi j'ai dis oui ?! Et en plus pourquoi je l'ai crié ?! Si je l'avais dis tout bas j'aurais pu espérer que ce vieux soit sourd et ne m'entende pas ! Mais malheureusement je l'ai dis trop fort et voilà ! Je me retrouve avec un gosse sur les bras et sans boulot ! Car il faut le préciser, je viens de quitter mon poste d'ANBU sans m'être trouvé un autre travail. Je suis destinée à être une mère célibataire et au chômage. Et bah ! Elle commence bien ma nouvelle vie.

Le vieux Sandaime me fait un grand sourire puis à mon plus grand malheur déclare :

- Merveilleux ! Eh bien Wakana Murio te voilà dès aujourd'hui civile et maman du petit Naruto Uzumaki ! Si tu le veux bien je vais te faire signer quelques papiers puis nous irons chercher le petit à l'orphelinat.

Stop ! J'ai envie de crier ! Ca va trop vite, je ne suis pas prête, c'est trop tôt ! Je viens juste d'apprendre que je vais avoir un enfant et on me le met déjà dans les bras ! Je… je ne peux pas c'est trop rapide pour moi.

- Attendez ! C'est trop, trop, trop... Je ne suis pas prête! Je veux bien signer les papiers mais je… Je voudrais attendre un petit peu avant d'aller prendre Naruto, j'ai besoin de temps pour faire le point.

Je peux voir de la tristesse mais aussi de la compréhension dans les yeux du Hokage. C'est pour ça qu'il me demande sur un ton réticent comme s'il avait peur de ma réponse :

- De combien de temps penses-tu avoir besoin ?

- Je ne sais pas, jusqu'à… demain 8 heure ? Si ça ne vous dérange pas bien-sûr !

Il pousse alors un soupir de soulagement puis me fait un grand sourire avant de me tendre les papiers d'adoption. Je n'ai jamais rempli de questionnaire semblable avant. Je réponds donc à toutes les questions. Au fur et à mesure que je noircie la feuille partiellement blanche je vois le sourire du vieux s'agrandir. Lui il doit être aux anges d'avoir trouvé quelqu'un à qui confier le gamin ! Surtout quand il sait que la personne à qui il laisse l'enfant respecte beaucoup trop le Yondaime pour lui faire du mal.

Ah ! Voilà je viens de signer ! Je m'en rends compte quand le Sandaime se met à pouffer joyeusement. Je ne peux plus reculer maintenant, me voilà totalement débarrassée de mon ancienne vie !


Après avoir tendu les papiers signés au Hokage, je sors du bureau sans un mot. Dans le couloir les gens me salut mais je les ignore car 95% d'entre eux détestent celui qui est désormais mon fils. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait chaud au cœur de dire MON fils ! C'est peut-être car je sais que je ne suis plus seule, je sais que maintenant j'ai quelqu'un qui m'attendra quand je rentrerai à la maison, que je serai aimée et que je pourrai aimer en retour. Cette constatation m'emplit soudainement de joie et c'est limite si je ne sautille pas dans les rues de Konoha. Les gens qui me connaissent me regardent étrangement mais je n'en ai que faire, pour l'instant seul mon bonheur compte.

Soudain je vois une boutique de vêtements et y pénètre sans faire attention. Je ne suis pas une fan de shopping, pour tout dire je n'achète des vêtements que lorsque les miens ne sont plus présentables, préférant largement dépenser mon argent dans les armes que j'utilisais pour mes missions.

Le magasin est assez grand et très coloré et les rayonnages disposent d'un large choix de vêtements. Je m'avance dans l'allée centrale en tournant la tête de droite à gauche pour trouver ce que je cherche. Ce n'est qu'au fin fond de la boutique que je pu enfin tomber sur le rayon bébé.

Quand je vois tous ces minuscules habits, un grand sourire s'étale sur mon visage et je tourne la tête dans tous les sens pour ne pas manquer de regarder un seul vêtement. Je m'arrête alors devant une adorable grenouillère, elle est orange avec une petite tête d'ourson dessinée sur la poitrine. Je la prends en main mais à ce moment je me rends compte que la grenouillère de derrière semble plus petite encore. Je suis donc soumise à un gros problème, je ne sais pas quelle taille prendre ! Je commence un petit peu à m'embrouiller avec toutes ces tailles, tellement en fait qu'une vendeuse viens me voir.

- Avez-vous besoin d'aide ?

Je la regarde quelques secondes avant de me rendre compte qu'elle m'a posé une question, je lui réponds donc avec précipitation :

- Oui ! je ne sais pas quelle taille prendre, je suis totalement perdue !

La vendeuse me sourit gentiment comme pour me rassurer.

- Ne vous inquiétez pas, dites moi sa taille et son poids.

- Sa taille et son poids ?! Euh je ne sais pas du tout ! En réalité je ne l'ai jamais vu ! Je viens de l'adopter. Vous savez avec l'attaque beaucoup d'enfants sont devenu orphelins !

- Ah ! D'accord ! Quel âge a-t-il ? me demande-t-elle.

- 10 jours, c'est un garçon.

En voyant mon sourire revenir d'un coup quand je mentionne le fait que j'ai un fils, elle se met à rire doucement. Elle me prend alors la grenouillère des mains puis m'explique un peu les tailles. Elle me dit aussi qu'un bébé grandit très vite et qu'il faudrait lui prendre plusieurs vêtements de tailles différentes. Je finis par sortir du magasin les bras remplis de sacs, soupçonnant la vendeuse d'avoir profité de mon ignorance à propos des bébés pour me vendre le plus de choses possible ! Mais je m'en fiche bien car j'aime tout ce que j'ai acheté.

Je continue de marcher dans la rue, un grand sourire aux lèvres. Les gens se retournent sur mon passage et quand ils jettent un œil à mes sacs ils sourient. Mais je me trouve bien vite encombrée avec tous ces sacs, je les scelle alors dans un des rouleaux que j'ai à la ceinture. Maintenant débarrassée de ma charge je continue mes achats, tout y passe : chaussures chaussettes couches produits de toilette mobilier pour bébé poussette et tout un tas de trucs que mon livre « Guide pour nouveaux parents » m'a conseillé d'acheter.

Quand je rentre chez moi je me rends compte que j'ai quasiment dilapidé tout l'argent que j'avais mis de côté mais ça ne m'atteint pas.

Epuisée je m'échoue littéralement sur mon canapé, regardant mon appartement : ma cuisine-salle à mangée assez grande, peinte en blanc, sans décoration, rendant la pièce très impersonnelle. Détournant le regard je me relève, retrouvant soudain ma bonne humeur. Je me dirige alors vers ma chambre. Celle-ci est grande et assez simple : un lit, une table de chevet et une armoire, ni plus ni moins. La peinture est grise et la seule décoration est une photo de mon équipe de genin, équipe qui n'existe malheureusement plus car j'en suis la seule survivante.

Mais je ne me laisse pas aller à la morosité et déballe vite les meubles que j'ai acheté, les descellant du rouleau pour les monter après. Cette activité me prend toute la nuit et une fois fini de monter les meubles, je place des peluches un peu partout donnant à ma chambre un ton plus joyeux. Comme si elle aussi était heureuse d'accueillir cet enfant. Je prends finalement grand soin de ranger tous les nouveaux vêtements de bébé que j'ai acheté dans mon armoire.


Vers six heure et demi je plonge sous une longue douche chaude, m'y relaxant une bonne demie heure avant de sortir et de m'habiller. Pour la première fois depuis longtemps j'enfile une tenue de civile n'ayant plus besoin de ma tenue d'ANBU. Je prends un petit déjeuné rapide avant de partir pressée, courant presque jusqu'à la tour du Hokage. Evidemment j'arrive avec beaucoup d'avance mais ça ne m'empêche pas de frapper à la porte du bureau du Sandaime. Comme s'il m'attendait, c'est lui-même qui vient m'ouvrir avec un sourire aux lèvres et les papiers d'adoption dans les mains.

- Justement Wakana je t'attendais ! Prête à voir ton fils ?!

Sans pouvoir m'en empêcher je lui rends son sourire et trépigne légèrement de joie ce qui le fait presque pouffer. Nous marchons alors de longues minutes, trop longues à mon avis, avant d'arriver à l'orphelinat. De suite une femme d'un âge avancé nous ouvre la porte et salue le Hokage avec respect. Elle nous demande ensuite la raison de notre venue et le vieil homme lui tend les papiers que j'ai rempli hier. Le visage de la vieille femme se décompose en lisant les documents puis elle relève la tête et me lance un regard emplit de compassion qui signifie : « ma pauvre petite ! Forcée de s'occuper d'un démon ! ». Je n'aime pas du tout ce sentiment de pitié qui se dégage d'elle, je lui lance alors un regard noir et elle se renfrogne vite.

Elle nous conduit ensuite à travers le bâtiment silencieux. A cette heure matinale, tous les enfants dorment encore. Nous arrivons devant une pièce qui me semble assez à l'écart des autres et quand on y entre je remarque que celle-ci est très petite. Je m'avance dans la pièce laissant derrière moi les deux autres, voulant apparemment me donner un peu d'intimité.

Très vite j'arrive devant le petit berceau et ce que je vois me coupe le souffle, un ange, un vrai. La plus grande merveille du monde. Et immédiatement un sourire étire mes lèvres. Je regarde ce magnifique petit bébé. Sa peau halée et ses trois petites marques de naissances sur chaque joue ressemblant à des moustaches, le rendent adorable. Ses cheveux d'or forment une auréole dorée autour de sa tête tel un ange.

Comme hypnotisée je me penche doucement vers lui et précautionneusement le prends dans mes bras. Tenant bien sa tête, je la colle finalement contre ma poitrine et immédiatement une explosion de joie submerge mon cœur. Jamais je n'avais ressentit ça, jamais une émotion aussi intense. Je baisse la tête en souriant vers le petit être dans mes bras, mon bébé, mon fils et je vois ses yeux bleu, ouverts me regarder. Je plante alors mon regard dans le sien, plus beau encore qu'un ciel d'été et lui murmure :

- Bonjour Naruto, je suis ta maman et à partir d'aujourd'hui tu es mon fils.

Il me sourit alors, comme s'il m'avait comprit.

« L'enfant reconnaît sa mère à son sourire » Virgile.


Aloooooors, je peu sortir de ma cachette? Vous n'allez pas me couper la tête? [L'auteur sort de derrière un poteau et soupir de soulagement] Ouf je ne suis pas morte^^

Mon histoire vous plait? Elle vous a passionnée? Vous l'avez adorée? Alors mettez moi une magnifique review!

OU...

Mon histoire ne vous plait pas du tout? Elle vous a horrifiée? Vous l'avez détestée? Alors mettez moi quand même une review^^


Je tiens à dire que cette fic est libre alors dîtes si vous voulez voir des choses ou des personnages apparaître dans ma fic, toute idée est bonne à prendre^^

OUI je vous laisse tranquille! (je vous laisse aller mettre votre review en paix! XD