Bonjour à tous,

Une sorcière passant une journée dans une ville moldue,
Une moldue partant en vacances chez ses cousins sorciers,
Entre incompréhension et découverte, secret du monde magique et bizarrerie moldue, voici un recueil d'OS allant à la rencontre des mondes sorciers et moldus, le tout avec des personnages originaux évoluant dans l'univers d'Harry Potter.

Résumé des OS :

Jacques a dit : Une journée seule dans le monde moldu, c'est le pari qu'a relevé Audrey, une jeune sorcière française, mais entre les bus lanceurs de boue, les bouts de papiers et les ordres chantés dans les magasins, la journée s'annonce plus difficile que prévu...

Un mois chez eux : Une jeune moldue se résigne à passer ses vacances chez des cousins bien étranges. On comprend aisément son manque d'enthousiasme : ils passent leur temps à parler de Kouiditch ou de Serres d'aigles et à boire du jus de citrouille ! Exaspérée par leur bizarrerie, elle finira néanmoins par se lier à eux... [en cours d'écriture]


Jacques a dit

Disclaimer : l'univers est de la magnifique JK Rowling.
les paroles de "Jacques a dit", chanson interprété par Christophe Willem, ont pour auteur Zazie [note : ce n'est absolument pas une songfic]


Le gobelin me tendait des bouts de papier en échange de mes gallions.
-Voilà votre argent moldu, a-t-il dit avec un regard rempli de suspicion, comme ont tous les gobelins dès qu'ils font affaire avec des sorciers.
-Merci, lui ais-je répondu en tentant un sourire.
J'ai jeté un regard à ce qu'il m'avait posé dans la main : deux papiers orangés, un papier bleu, trois papiers rouges et un gris. Ces papiers, je savais que les moldus les appelaient des billets et qu'ils allaient m'être utile tout au long de la journée, car chez les moldus, aussi étrange cela puisse-t-il paraître, ces simples rectangles étaient de l'argent.

"Avoir eu Optimal en Étude des Moldus ne veut pas dire que tu sais évoluer sans peine parmi eux" m'avait narguée Pablo, un camarade de Beauxbâtons, avant d'ajouter : "Tu crois vraiment que toi, tu serais capable de passer ne serait-ce que quelques heures parmi eux, à mon avis tu t'enfuirais effrayée par un camion ou tu ne trouverais même pas où acheter à manger !"
Mais je lui avais répondu que contrairement à ses dires, je saurai me débrouiller seule dans une ville moldue et que j'allai le lui prouver.

C'est pourquoi, cet après-midi, me voilà revêtue d'un jean bleu ciel et d'un pull-over noir, de l'argent moldu dans mon sac en bandoulière et un vieux caleçon dans la main... enfin le caleçon c'est le portoloin que j'ai pris pour me rendre plus rapidement de la banque sorcière au monde moldu. D'ailleurs, il faudrait que j'envisage de le ranger, les gens autour de moi semblent trouver étrange que je tienne ce vêtement et à vrai dire je les comprends !

"Je les comprends !"
Observez bien ce que je viens de dire : "Je les comprends !". Tu vas voir Pablo que le monde moldu n'a aucun secret pour moi.

...
..

Après avoir marché quelques mètres, je me suis retrouvée dans une rue remplie de boutiques, une sorte de chemin de traverse moldu très certainement. Ici, ils vendaient des livres, là-bas des chaussures... Au milieu de l'allée défilaient des voitures, ces engins que les moldus utilisent pour se déplacer à vive allure.
Je me suis décidée à rentrer dans une boutique de vêtements pour mieux voir la variété des tenues créées par leurs stylistes. Une petite robe noire a tout de suite attirée mon attention : de fines bretelles, un décolleté pailleté...
J'arrêtais aussitôt l'observation de la pièce entendant une mélodie :

"Jacques a dit court."

"Courir" ? mais pour quoi faire ? Enfin s'il le demande, c'est qu'il doit y avoir une raison... Mais à peine ai-je commencé à faire quelques pas que la mélodie continua donnant une autre indication :

"Jacques a dit vole."

Vole ? Voler ? je croyais que les moldus ne savaient pas voler autrement que par les avions et un avion c'est gros, on ne peut pas avoir cela dans sa poche ! Alors comment les moldus pourraient-ils effectuer ce que leur demande ce Jacques ? Et puis d'abord, c'est qui ce Jacques qui se permet de donner des ordres ! Comme si moi j'allais me jeter un sonorus, ou plutôt utiliser un microphone, et dire :
"Audrey a dit : Scandez vive les Tapesouafles de Quiberon". Je décidais d'en référer au moldu le plus proche de moi :

-Excusez-moi, Jaques a dit...
-Vous traversez la rue et vous le trouverez en haut, me coupa le moldu. La devanture bleue.
-Oh, merci...

Ce Jacques doit être une célébrité chez eux.

Suivant les indications du moldu, je me suis avancée vers le bord de la route, les voitures défilaient, comment pourrais-je réussir à passer entre elles ?
Décidant que zigzaguer serait la meilleure façon de faire, je me suis élancée sur la route, un bruit semblable à "crrrrriiiiiissssssss" se fit entendre et la voiture qui arrivait se stoppa juste devant moi.
Finalement ce n'était pas si compliqué d'aller d'un côté et de l'autre de la rue, il suffisait juste de se lancer et les voitures se stoppaient d'elles-mêmes. Le conducteur klaxonna même et ça, je savais pour avoir lu "Drague de sorcier, Drague de moldu", que c'était signe qu'il me trouvait jolie.

Arrivée devant la devanture bleue, j'ai poussé la porte et aussitôt, une jeune femme derrière un comptoir m'a dit :
-Bienvenue chez Jacadi.

Moi qui m'attendais à rentrer chez un moldu chantant des ordres dans un micro je fus surprise de constater que j'étais dans une boutique de vêtements pour enfants... Sur un des murs étaient apposées de grandes affiches " Jacadi et vos enfants s'envoleront de plaisir ! "
Ainsi donc c'était " Jacadi " et non " Jacques a dit " et les " Jacadi court ; Jacadi vole " devait être de la publicité pour cette boutique !

Tout s'éclaira dans mon esprit et j'ai quitté le magasin fière de mes nouvelles connaissances en matière de marketing moldu.

...
..

Rentrant dans mon troisième magasin moldu de la journée, j'observais avec attention les produits en exposition : ils y vendaient tout en rapport avec la papeterie : des feuilles de papier bien blanches loin de nos parchemins jaunâtres, de l'encre bleue, rose ou noire, des enveloppes, des livres, des stylos-billes... Je me suis arrêtée sur ce dernier objet, c'était un des moyens les plus usuels des moldus pour écrire, je l'avais testé une fois alors que j'étais encore élève à Beauxbâtons, en travaux pratiques d'Étude des Moldus, même si au début j'avais eu un peu de mal à m'y habituer, à force de persévérance j'avais réussi à maîtriser cet outil. J'en ai décroché un du rayonnage dans le but de prouver à Pablo que j'avais tout le savoir nécessaire quant aux objets moldus.
Continuant de regarder ce que le magasin vendait, j'ai été attirée par un livre à la couverture violette sur lequel était apposé en lettre blanche : "Maman, il y a une sorcière dans le bois !". Intriguée, j'ai pris l'ouvrage entre mes mains et en lu le résumé :

"Un soir où elle se promenait dans la forêt avec son frère, Mathilde vit une étrange vieille dame : elle avait des verrues sur tout le visage, un chapeau pointu sur lequel était accroché un corbeau et tenait dans sa main droite deux crapauds : aucun doute c'était une sorcière ! "

Des verrues ? Un corbeau ? Des crapauds ? Mais pourquoi les moldus ont toujours des visions aussi dégoûtantes de la magie ?! ai-je soupiré intérieurement.

J'ai reposé l'ouvrage non sans l'avoir quelque peu feuilleté au préalable et me suis dirigée, afin de payer mon stylo-bille, vers un employé du magasin. L'homme portait une chemise blanche, une cravate bleue et un badge "Mickael, à votre service".

-Mickael !
Étrangement il a semblé surpris que je l'interpelle ainsi et m'a demandé poliment :
-Mademoiselle, je peux quelque chose pour vous ?
-Oui, je voudrais vous acheter ce stylo, ai-je répondu en lui tendant le produit et en sortant le billet orange de mon sac.
Il m'a regardé, à nouveau intrigué.
-Les caisses sont là-bas, m'a-t-il dit en indiquant un meuble de bois sur lequel reposait une machine blanche.
-Ah oui... -j'ai répondu sans bien comprendre où il voulait en venir- Mais je n'ai pas besoin de caisses pour transporter ce si petit objet, il logera parfaitement dans mon sac.
-Les caisses pour payer, précisa-t-il sans réussir à cacher son étonnement.
-Oh... pour payer...

Lui adressant un sourire aimable, je suis allée jusqu'à l'endroit indiqué. Là-bas, une jeune fille a pris mon stylo, l'a passé sous une lumière rouge, un " bip " s'est fait entendre et elle m'a annoncé :
-1€10.
Je lui ai tendu mon billet orange sur lequel le nombre " 50 " était apposé. Elle l'a attrapé et alors que je commençais à sortir, elle s'est écrié :
-Mademoiselle ! Votre monnaie !

Retournant sur mes pas, les joues légèrement rouges boutefeu-chinois d'avoir oublié ce détail pourtant commun à nos deux mondes, j'ai reçu de nombreuses petites pièces, un billet gris et quatre billets rouges ainsi qu'un papier où était écrit le nom du magasin et ce que j'y avais acheté.
Je suis retournée dans la rue commerçante la tête remplie de questions : A quoi servait cette lumière passée sur le stylo ? D'où venait ce " bip " ? Pourquoi m'a-t-elle donné un papier indiquant ce que j'avais acheté ?

Une collision, une douleur dans le poignet, un juron moldu poussé d'une voix masculine, suivi d'un "Ça va ?".

Relevant la tête, j'ai vu un garçon d'environ 16 ans penché près de moi.
-Ça va ? redemanda-t-il.
-Oui, ça va.. qu'est-ce que...
-Je suis désolée madame, s'excusa-t-il, j'arrivais vite et je ne vous ai pas vue.
Très vite, j'ai remarqué que l'adolescent portait en guise de chaussures des sortes de bottines munis de roulettes. Ces chaussures, j'en avais déjà entendu parler, c'était des râleurs ou des rouleurs, je ne sais plus le nom exact, ce qui est sûr c'est que les moldus les mettent pour rouler au lieu de marcher dans le but de s'amuser ou de faire du sport.
- Ce n'est pas grave, ai-je dit en me relevant.
Il s'est excusé une nouvelle fois avant de repartir.

...
..

16h.
Connaissant les subtilités des publicités, ayant acheté un stylo-bille et vu des râleurs "en vrai", j'ai décidé qu'il était temps de prendre un petit en-cas et comme les villes moldues sont bien faites, face à moi se tenait un "restaurant rapide" à lire ce qu'il y avait écrit sur la devanture.
A l'intérieur, un groupe d'enfants courait en tout sens, les observant quelques minutes je peux dire qu'ils semblaient faire une variante moldue du très célèbre jeu " des aurors et des mages noirs ".
Voyant un peu plus loin des moldus en ligne d'attente, je me suis jointe à eux. La file avançait doucement, les moldus arrivant au bout de celle-ci en repartaient avec des plateaux chargés de nourritures. Quelques minutes plus tard, cela a été mon tour.

-Je vous écoute, que désirez-vous ? m'a demandé la jeune fille se nommant McDonald Tatiana.
-Je désirerais manger.
Elle a esquissé un sourire avant de répondre :
-Et manger quoi ?
Je me suis donnée quelques instants de réflexion avant de répondre ce qui me faisait envie :
-De l'ananas avec un coulis de framboise.
McDonald Tatiana a encore souri.
-Plus sérieusement Mademoiselle, il y a des gens qui attendent...
-Eh bien, je vous l'ai dit j'aimerais de l'ananas...
-Une salade de fruits ? Un Sunday ananas ?
J'ai décidé d'opter pour celle au nom inconnu.
-Un seune des ananas.
-Sur place ou à emporter ?
-Pardon ? ai-je dit ne comprenant pas bien la question.
-Vous mangerez sur place ou c'est à emporter ?

Je lui ai répondu que je mangerais sur place puis elle est partie mettre sur un plateau ce que j'avais demandé. Après avoir payé, non sans mal en raison de toutes les petites pièces présentes suite à l'achat du stylo-bille dans mon porte-monnaie, j'ai pris le plateau et, imitant les moldus présents, je suis allée m'asseoir à une table pour goûter le seune des ananas : c'était glacé et délicieux ! Et c'est ravie de ce mets que je suis sortie du restaurant.

...
..

Face à moi se dressait une grande pancarte sur laquelle on voyait un homme tenant une grande tige blanche et où était indiqué "GOLF à 15 minutes ! Au feu à droite ou bus n°5 ".
Cela m'intriguait au plus haut point, je n'avais nul souvenir d'avoir déjà vu chose pareille dans mes livres de connaissance de moldus et décidais d'aller voir par moi-même ce qu'était cette chose appelée GOLF, de plus, cela me donnerait l'occasion de monter dans un bus moldu.
Grâce à mes études studieuses, j'ai pu reconnaître sans difficulté aucune, l'endroit où le bus allait s'arrêter : des lignes jaunes zigzagant au sol, un poteau criblé d'horaires, c'était là !
Un premier bus passa, puis un second. Environ quinze minutes plus tard se fut le tour d'un troisième, un quatrième, et enfin, dix minutes plus tard, le cinquième bus.

- Bonjour! ai-je dit en montant. Je voudrais aller au GOLF.
- Vous n'êtes pas dans le bon bus Mam'zelle, me dit le chauffeur à ma grande stupéfaction.
Pourtant il y avait bien marqué bus n°5, et j'avais bien attendu le cinquième bus...
Je m'étais sûrement trompée dans mes calculs, confirmé par ce que m'a dit le chauffeur :
- Il vous faut prendre le bus 5. Ah justement! C'est celui qui arrive derrière moi !
Remerciant le chauffeur je suis descendue puis montée dans le bus de derrière. J'ai à nouveau expliqué au chauffeur que je désirais me rendre au golf, ce à quoi il m'a indiqué de descendre à l'arrêt A. Bell, j'ai sorti de ma poche un billet bleu espérant que cela suffirait à payer le voyage mais là, il m'a dit qu'il ne pouvait pas prendre les billets de plus de 10€ et il était vrai que sur le mien était apposé le chiffre "20" alors je lui ai tendu mes billets rouges marqués d'un "10". Il n'en a pris qu'un seul et m'a même rendu de l'argent.

- N'oubliez pas de le composter, dit-il en me tendant un ticket
- Et comment fait-on cela ?
- Vous le mettez simplement dans la machine orange.

Après m'être exécutée, mon ticket se retrouva marqué de chiffres bleus et je suis allée m'asseoir, me posant de nouvelles questions : Pourquoi ne nous donne-t-on pas directement un ticket avec des chiffres bleus ? Que signifie GOLF ? A cette dernière question la seule réponse me venant à l'esprit était : Gros Orang-outan Lisant Facilement...
Dans le bus, un cadrant rouge affiché " Prochain arrêt : " puis un nom tel Molière, Patinoire ou Maison Bleue. J'ai vite remarqué que les moldus appuyaient sur un bouton lorsqu'ils désiraient descendre et quand je vis "A. Bell" d'afficher, j'ai fait de même.
Le bus a freiné, mais comme je me cramponnais bien à la barre, je ne suis même pas tombée ! Je suis descendue et j'ai vu face à moi une grande pelouse entourée d'un grillage, les lettres " GOLF " et puis ... de la boue !
Un autre bus venait de passer à vive allure alors que le mien était parti, et j'ignore pourquoi et comment, mais à son passage l'eau boueuse présente sur le rebord de la route s'est envolé sur moi !
Je n'aurais pas fait la promesse de passer la journée sans magie j'aurais vite fait de me lancer un sortilège de recurvite, mais dans l'état moldu des choses, je ne pouvais pas.
Dans un premier temps je me suis sentie gênée de l'état de mes vêtements puis réalisant que ces jets de boues, aussi désagréable soient-ils, étaient peut-être habituels au passage des bus et donc dans la vie moldue, j'ai décidé de continuer ma journée ainsi.

...
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En poussant le portillon donnant sur la pelouse, j'ai vu une sorte de stand nommé " Accueil " et je me suis dirigé vers celui-ci.
La jeune femme s'y tenant portait sur la tête une sorte d'étrange chapeau... Son chapeau n'était pas pointu, à vrai dire il ne passait même pas sur le dessus de sa tête et pas vraiment derrière non plus... cela peut sembler bizarre et pourtant c'était comme ça... Imaginez plutôt un large ruban faisant le tour de votre tête et, juste au niveau du front, une avancé plate en plastique... eh bien c'était cela qu'elle portait.
Elle a regardé un instant mes habits boueux avant de demander :
-Je peux vous aider ?
-Je voudrais savoir ce qu'est le GOLF.
-Vous ne le savez pas ? C'est un sport qui se joue à l'aide d'une balle et d'un club, le club c'est ceci, dit-elle en indiquant la tige blanche que j'avais précédemment vu sur la pancarte. Le but est d'envoyer la balle dans un trou. Vous voulez essayer ?

Répondant par l'affirmative, elle m'a prêté une tige et une balle en échange d'un de mes billets puis elle m'a montré la manière de s'en servir avant de repartir au stand " Accueil " et de me laisser jouer.
Je me suis placée sur le côté de la balle, j'ai levé la tige en l'air avant de la rabattre vigoureusement, mais contrairement à la démonstration qu'avait effectuée la jeune femme, ma balle n'a pas bougé, même pas d'un pied de nain. J'ai recommencé l'opération, et cette fois j'ai vu quelque chose s'envoler, mais malheureusement ce n'était ma balle mais un morceau d'herbes et de terre.
Au bout du huitième essai, j'arrivais enfin à viser la balle qui partait environ un mètre plus loin. Fière de moi je retournais près de la balle pour la relancer en direction du trou. Au bout d'une trentaine de minutes, elle était dedans ! J'ai recommencé avec le trou suivant, mais c'est alors que ce produit quelque chose d'imprévu... Au milieu de la pelouse se trouvait un lac... Ma balle s'est envolée avec beaucoup plus de force qu'auparavant, elle se rapprochait trop vite du lac... et c'est avec un bruit sourd qu'elle a heurté la tête d'une petite fille occupée à jeter des morceaux de pains aux canards.
J'ai immédiatement lâché ma tige pour courir vers elle. Des larmes coulaient sur ses joues. J'ai tenté de la consoler. Sa mère est arrivée. Elle a crié que j'aurais dû faire attention. Elle a pris sa fille dans ses bras et a parlé d'aller lui "mettre de la glace" me laissant seule avec mes remords, et les canards.

...
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Une demi-heure après cet incident, l'enfant était reparti jouer avec les volatiles et moi je tentais toujours d'envoyer cette balle dans les trous.
Le soleil baissait sur l'horizon... Je suis allée rendre ma balle et ma tige à l'accueil.
Et c'est pressée de rentrer chez moi pour quitter mes habits boueux et raconter tous mes exploits de la journée à Pablo que je me suis éloignée de la grande pelouse trouée.


J'espère que ce OS vous a plu ! N'hésitez pas à me faire part de vos réactions.

Le prochain OS de ce recueil aura la situation inverse : une lycéenne moldue va passer quelques jours de vacances auprès de ces cousins, ce qu'elle ignore c'est que ce sont des sorciers, élèves à Poudlard à la veille du retour de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom.