Cette fic se situe après l'épisode de Noël de la saison 3. Cependant, j'ai effectué quelques petits changements quant à l'ordre d'apparition des personnages. En effet Camille Saroyan n'apparait pas au début de la saison 2 mais après le nouvel an de la saison 3. De plus le Dr Goodman est toujours à la tête de l'Institut. En espérant que vous ne m'en tiendrez pas rigueur et que vous apprécierez tout de même la lecture.

Erreur d'une nuit.

Le Dr Brennan était assise depuis dix minutes dans le bureau de son supérieur. Le Dr Goodman ne comprenait toujours pas la décision de sa meilleure anthropologue.

-Temperance. Vous êtes sûre de vous ?

-Oui. Je veux démissionner et vous ne me ferez pas changer d'avis.

-Mais qu'est-ce que je vais faire sans vous ? Et mademoiselle Montenegro ? Elle est encore ici parce que vous y êtes aussi. Si vous partez elle ne vas pas rester.

-Angela a Hodgins maintenant elle n'a plus besoin de moi. Et Zack est très doué.

-Mais pas autant que vous. Et si je puis me permettre que s'est-il passé pour que vous vouliez nous quitter ?

-Je... C'est personnel. Mais je ne peux plus travailler ici.

-Vous ne pouvez ou vous ne voulez plus ? C'est différent.

-En fait c'est les deux. Excusez-moi, je vais devoir y aller. Je dois faire mes bagages.

-Vos bagages ? Vous partez ? Où ça ?

-Je m'en vais loin d'ici. Sûrement en France.

-Et l'agent Booth est au courant ?

Brennan rit nerveusement : - Booth ? Pourquoi vous me parlez de lui ?

-Je ne sais pas. Peut-être parce que c'est votre partenaire.

L'anthropologue réfléchit avant de répondre : - Bien sûr qu'il est au courant.

Goodman sentit que sa réponse sonnait fausse mais il n'insista pas.

-Bien. J'informerai le Dr Addy de sa soudaine promotion très bientôt.

-Il est vraiment doué vous savez.

-Je sais. Et je sais aussi qu'il sera très triste du départ de son mentor. Comme tout le reste de votre équipe. D'ailleurs je vous laisse le soin de leur annoncer la nouvelle. Au revoir et bon voyage.

-Merci de votre compréhension Dr Goodman.

Et Brennan descendit dans son bureau en essayant d'éviter toutes les personnes qu'elle croisait. Arrivée à destination, elle commença à mettre tous ses effets personnels dans des cartons avant d'être interrompue par sa meilleure amie.

-Tempe ? Mais qu'est-ce que tu fais ?

Brennan leva les yeux tout en continuant son rangement. Angela avait peur de comprendre :

- Non. Ne me dis pas que tu…

-Si. Je m'envole demain pour Marseille.

-Mais comment peux-tu nous faire ça ? Je vais devenir quoi moi sans toi ? Et Booth ?

Brennan sourit et invita son amie à s'asseoir sur le canapé.

-Angie. Tu as Jack maintenant. Tu n'as plus besoin de moi. Et le FBI aura Zack pour les enquêtes.

-Tempe, je ne parlais pas du FBI mais de Booth. Tu sais très bien que tu comptes beaucoup pour lui et que c'est réciproque même si vous vous obstinez à le nier.

-Je ne vois pas ce que tu veux dire. Booth ne compte pas plus pour moi qu'un autre collègue et réciproquement. Elle baissa les yeux : Je ne fais pas partie de sa vie, lui il a Parker et… la nouvelle légiste, cette Saroyan ! Tu vois il sera même mieux sans moi. Moi ce boulet qu'il traine depuis deux ans. Moi l'inadaptée sociale qui n'aime pas les enfants. Je t'assure, vous serez mieux sans moi.

-Mais qui est-ce qui t'as mis des idées pareilles en tête ? Tu ne vas pas bien ?

-Au contraire. Je suis lucide c'est tout.

-Bon, je crois que je vais te laisser car sinon tu vas te prendre des claques. Sache juste que tu vas énormément me manquer Sweetie.

-Toi aussi tu vas me manquer ma chérie, répondit Brennan en se jetant dans les bras de sa meilleure amie.

Mais elle mit rapidement fin à ces effusions en se levant et elle continua de ranger ses affaires. Angela se leva à son tour et repartit vers son bureau. Mais en passant devant celui de la nouvelle arrivante, elle décida d'aller lui rendre visite : - Dr Saroyan ? Excusez-moi. Je m'appelle Angela Montenegro, et je vais peut-être vous paraître un peu directe mais je voudrais vous poser une question.

-Allez-y.

-Est-ce que vous sortez avec l'agent Booth ?

Camille s'esclaffa : - Seeley ? Non ! Nous sommes sortis ensemble il y a un moment déjà. Mais ça fait longtemps que c'est terminé entre nous. Pourquoi ? Il vous intéresse ?

Angela sourit et s'en alla sans répondre.

Deux heures plus tard, Brennan avait emballé toutes ses affaires et décida d'aller faire ses adieux à son équipe.

Hodgins et Zack faisaient une course de coléoptères sur la plateforme tandis qu'Angela dessinait toute l'équipe pour l'offrir à sa meilleure amie.

L'anthropologue, désormais au chômage, gravit les marches difficilement avant de s'éclaircir la gorge.

-Bon je ne vais pas être longue. Je venais vous annoncer mon départ. Je m'en vais tout à l'heure. Je pars vivre en France. Je vous souhaite à tous une bonne continuation.

Et elle s'en alla sous les yeux de son équipe encore sous le choc. Elle se retourna tout de même avant de descendre :- Vous allez tous me manquer, ajouta-t-elle avant d'être prise d'un vertige. Hodgins se précipita vers elle et l'installa sur une chaise :

-Ca va ?

-Oui oui. Je… C'est juste que je n'aie pas beaucoup mangé ce midi.

-Tu es sûre ?

-Mais oui tout va bien.

-Tiens Sweetie, c'est pour toi, dit Angela en lui tendant son dessin.

-Il est magnifique. Merci ma chérie. Elle prit son amie dans les bras une dernière fois. Elle embrassa Zack et Jack qui lui souhaitèrent un bon voyage.

-Au fait Sweetie, quand décolles-tu de cette chère vieille terre d'Amérique ?

-Ce soir. J'ai réussi à avoir un vol plus tôt que prévu.

-Préviens-moi quand tu seras arrivée.

-Oui ne t'inquiète pas.

-Vous partez en voyage Bones ? A cette voix, Brennan se raidit et quitta précipitamment la plateforme sans un regard pour son partenaire. Elle courut vers le parking où sa voiture était déjà chargée de ses cartons. Elle s'assit au volant et éclata en sanglots réprimant une nausée.

Elle entendit frapper à la vitre. Elle leva les yeux et vit Booth tout essoufflé :

-Bones ! Qu'est-ce qui t'arrive ? Les yeux de la dénommée Bones lançaient des éclairs :

-A ton avis ?

-Ce… C'est à cause de ce qui s'est passé entre nous ? Brennan détourna le regard pour fixer son tableau de bord.

-Mais on s'était mis d'accord. C'était une stupide erreur.

-Une erreur qui a eu des conséquences Seeley. Sur ce va-t-en s'il te plait, j'ai un avion à prendre.

Booth sous le choc s'écarta pour la laisser partir.

Angela qui, comme à son habitude, n'avait pu s'empêcher de jouer la curieuse s'appuya sur le pilonne qui la cachait. Elle avait suivi la scène de loin et était totalement médusée. Elle comprenait soudain le comportement étrange de sa meilleure amie. Elle savait maintenant d'où venaient les vertiges et les nausées de l'anthropologue. Mais comment le faire comprendre à l'agent du FBI ?

Celui-ci justement méditait sur ce que Brennan venait de lui dire. Il était complètement perdu lorsqu'il sentit une main compatissante se poser sur son épaule. Il se tourna vers Angela : -Booth, je crois que vous avez des choses à vous dire avec Tempe. Vous devriez les mettre au point avant qu'elle ne s'en aille.

-C'est trop tard. Et puis elle ne veut plus entendre parler de moi apparemment.

-Je la connais et…L'artiste regarda sa montre : Son avion ne décolle que dans trois heures. Dépêchez vous.

-Merci. Et Booth courut vers son SUV avant d'aller à l'aéroport.

Malheureusement pour lui, c'était l'heure de pointe…

-Mais avance abruti, fit-il en klaxonnant la voiture devant lui. L'agent du FBI enrageait. Deux heures. Son avion décollait dans deux heures. Il n'arriverait jamais à temps. Il décida alors de prendre son destin en main. En l'occurrence son portable.

-Washington Dulles Airport, bonjour.

-Bonjour mademoiselle. Ici l'agent spécial Seeley Booth du FBI. Je vous appelle pour savoir si un avion a décollé.

-Oui, lequel ?

-Celui en partance pour la France.

-Alors. Voyons voir… Il décolle dans un peu moins d'une heure et demie.

-Très bien. Je peux vous demander un service ?

-Bien sûr.

-Lors de l'embarquement, arrangez vous pour que le docteur Temperance Brennan ne puisse pas monter dans l'avion.

-Je…D'accord. C'est pour une enquête ?

-Tout à fait. Quand elle se présentera à l'enregistrement, si je ne suis pas arrivé, appelez la sécurité.

-Elle…elle n'est pas dangereuse au moins ?

-Ne vous inquiétez pas, le seul qui risque d'avoir des problèmes c'est moi.

-Très bien, dans ce cas je fais ce que vous m'avez dit.

-Merci beaucoup.

Eh oui, Booth sortait les grands moyens. Mais il ne voulait pas la laisser filer comme une voleuse. Même s'il savait qu'elle lui en voudrait, surtout après ce qu'il s'était passé entre eux.

Du coté de l'aéroport, Brennan attendait en bouquinant : Tell no one de Harlan Coben. Elle avait vu le film de Guillaume Canet et elle avait acheté le livre. Cela lui faisait passer le temps et comme ça elle ne pensait plus à ses problèmes.

Les passagers en partance pour Paris sont priés de se rendre à l'enregistrement. Nous vous informons par la même occasion que l'avion aura une demi-heure de retard. Brennan jura avant de se saisir de ses bagages et de se rendre au guichet d'embarquement. Mais elle ne put même pas poser un sac sur le tapis roulant avant que deux agents de sécurité la stoppent.

-Dr Brennan ?

-Oui c'est moi, fit-elle surprise.

-Nous allons vous demander de nous suivre.

-Et pour quelle raison je vous prie ?

-Ordre du FBI, je n'en sais pas plus, répondit le premier

-Euh, je crois que c'est pour une enquête, compléta le second.

-Et quelle enquête ?

-Aucune idée. Je sais juste que c'est l'agent Booth qui la dirige. Un gars très sympa.

-Booth…

Ce dernier arriva en courant et pila devant l'air furieux de sa partenaire. Enfin, plutôt son ancienne partenaire. Laquelle, quand elle l'aperçut, faussa compagnie aux agents de sécurité et lui fonça dessus.

-Seeley ! Comment oses-tu ? T'es vraiment doué pour me pourrir la vie toi ! hurla-t-elle. Sa voix résonna tellement dans le hall que toutes les conversations cessèrent pour regarder le « spectacle » qui se déroulait sous leurs yeux ébahis.

-Bones… Calme-toi. Il faut qu'on parle, fit-il en parlant très bas, histoire de faire comprendre à l'anthropologue qu'il voulait s'isoler. Mais elle s'en fichait royalement.

-Non, cria-t-elle de plus belle, on n'a plus rien à se dire. Adieu.

-Bones, soit raisonnable enfin ! Mais la dénommée Bones reprit sa place derrière le comptoir sous l'œil médusé des agents et du personnel de l'aéroport.

Mais Booth ne pouvait pas la laisser s'en tirer comme ça. Il lui attrapa le bras et lui chuchota à l'oreille :

-Si tu ne viens pas, je te passe les menottes… Et tu sais que j'en suis capable.

-Le problème cher agent du FBI, c'est que je n'aurai pas peur de me défendre… Et tu sais que j'en suis capable, lui susurra-t-elle à son tour.

-Bones, ne fais pas l'enfant je te prie, répliqua Booth sur un ton paternel ce qui eut pour effet de faire sourire sa partenaire et il crut à ce moment qu'il venait de remporter la partie. Mais c'était sans compter l'esprit de contradiction de la jeune scientifique.

-Excuse-moi, j'ai un avion à prendre. Elle fit mine de s'en aller.

-BoÔoÔones, la prévint l'agent qui lui tenait toujours le bras. Et comme elle ne renonçait pas, il sortit les menottes.

-Chose promise, chose due, fit-il en les lui passant aux poignets.

-Tout à fait d'accord, répliqua-t-elle en se débattant.

Ils se battirent tant et si bien qu'ils se retrouvèrent l'un sur l'autre : Brennan en dessous et Booth dessus. Ils étaient si proches que Brennan pouvait sentir le souffle de son partenaire sur son cou. Ce qui n'était pas pour lui déplaire… STOP ! Elle avait déjà donné ! Elle détourna les yeux qui étaient jusqu'à présent fixés sur ceux de Booth :

-Un problème Bones ? demanda t-il ironiquement en souriant. Mais il perdit vite sa mine réjouit lorsqu'il vit une larme rouler sur le joue de son amie. A ce moment là, il oublia tout ce qu'il se passait autour d'eux, il en oublia même où ils se trouvaient. Il ne pensait qu'à sa Bones et l'idée de lui avoir fait du mal le rendait malade.

-Bones ça va ?

-Nan ça va pas ! Pourquoi faut-il que tu me rendes la vie impossible ? Tu peux pas me lâcher un peu ? s'emporta-t-elle en le repoussant de toutes ses forces. Et elle partit en courant vers la sortie. Booth se releva aussi vite qu'il put et se lança à sa poursuite sous les yeux de plus en plus médusés des spectateurs !

Brennan les yeux remplis de larmes ne savait pas où elle allait. Si bien qu'elle ne vit pas le camion de livraison se diriger droit sur elle. Elle entendit à peine le « Bones ! » qu'une voix qu'elle connaissait hurlait. Elle se retourna et …

Elle sentit qu'on la tirait par la manche et d'un seul coup elle se retrouva dans les bras de Booth qui la serra aussi fort qu'il put.

-Oh Bones ! Ne me refais jamais ça ! J'ai eu si peur !

-C'est de ta faute tout ça ! fit-elle en le repoussant.

-Pardon ? Je viens de ta sauver la vie et la seule chose que tu trouves à me dire c'est que c'est de ma faute ?

-Oui. Si rien de « tout ça » n'était arrivé je serais encore au labo à travailler.

Elle avait volontairement était vague sur le « tout ça », mais tous les deux savaient parfaitement de quoi elle parlait.

-Je te signale qu'on était deux. Et sur le coup ça n'avait pas l'air de te déplaire.

-J'étais soûle Booth. Complètement ivre. Je ne savais pas même pas ce que je faisais et tu en as profité ! s'emporta l'anthropologue.

-Mais moi non plus je n'étais pas dans mon état normal. Et je te signale que je ne suis pas le genre de mec à profiter d'une fille juste pour tirer mon coup. OK, tu ne savais peut-être pas ce que tu faisais. Mais n'essaye pas de me faire croire que tu n'en avais pas envie car je sais que c'est faux. On était deux. Alors n'essaye pas de rejeter la faute sur moi s'il te plait.

-En tout cas c'est de ta faute si j'ai raté mon avion.

-Je ne…

-Tais-toi ! Pour la peine tu vas faire rapporter mes bagages à mon appart. Et tu va me ramener chez moi. On … Pour la première fois depuis leur affrontement Brennan baissa les yeux : On doit parler.

Booth était un peu surpris qu'elle abandonne aussi vite mais il ne le montra pas :

- Ok…Et bien allons-y Bones.

Celle-ci lui lança un regard noir auquel il répondit avec son sourire charmeur mais l'anthropologue n'était pas d'humeur à pardonner.

L'agent alla donc voir la sécurité et fit ce qu'il avait à faire tandis que Brennan se dirigeait vers le 4x4 de son coéquipier. Il la rejoignit quelques minutes plus tard

-Et votre voiture ?

-Je m'en occuperai demain.

-Très bien. Alors en route.

Il prit le volant et le trajet se déroula dans un silence religieux. On pouvait entendre les mouches voler et la tension entre les deux partenaires était quasi palpable!

Une fois arrivée devant la porte de son immeuble Brennan remarqua que Booth était resté dans son SUV.

-Seeley ! T'attends une invitation ou bien ? Celui-ci sortit de sa voiture après un bref sourire et suivit la jeune femme. Une fois devant son appartement, l'anthropologue entra et alluma la lumière. Booth fut étonné : rien n'avait bougé.

-Bones ? Tu m'expliques ?

-Je savais que tu ne me laisserais pas partir. Pas comme ça.

-Mais comment …

-Je te connais Seeley. Plus que tu ne le crois.

-Euh… D'accord. Booth était un peu confus.

-Une bière ?

-Oui, s'il te plait.

Brennan lui tendit une bouteille et se servit un verre d'eau.

-Toujours pas de télé ?

-Nope.

L'agent essayait tant bien que mal de faire la conversation mais son hôte ne lui facilitait pas la tâche.

-Bon Bones je ne vais pas y aller par quatre chemins. Qu'est-ce que tu as à me dire ?

-Comment ça ?

-De quoi devons nous parler ?

La jeune femme sentit que le moment était venu de lui dire la vérité. Elle posa son verre sur la table basse et prit une profonde inspiration.

-Quoi que je dise ne m'interrompt surtout pas avant que j'aie terminé.

Son partenaire hocha la tête. Elle commença alors son récit. Au fur et à mesure qu'elle parlait, sa voix prenait de l'assurance :

-La première fois que je t'ai vu, je t'ai pris pour un agent du FBI arrogant, prétentieux et sûr de lui. Quand tu es venu me chercher à l'aéroport en m'attribuant ce surnom débile et après dans le bureau d'Angie, je sentais que je ne m'étais pas trompée. On n'était vraiment pas du même monde. Et je pensais qu'on ne le serait jamais. Tu ne nous montrais aucun respect en nous traitant de « fouines » et je t'avoue que par moment je t'ai haï. Mais durant cette première enquête, je me suis rendue compte que tu étais plus sensible que ce que tu laissais paraître et qu'en fait, tu te cachais derrière ta carapace pour ne pas montrer ta vraie nature. Et ça m'a attiré. Quelques semaines plus tard, tu m'as dit que tu sortais avec Tessa et j'ai ressenti comme un pincement au cœur mais je n'ai pas compris ce que ça signifiait. Angela me disait que j'étais jalouse mais je ne voulais pas la croire. Je reconnais que pour moi tu étais plus qu'un simple coéquipier. Tu étais mon partenaire et… je pensais même qu'on était amis. Mais à Noël, j'ai appris que tu avais un fils et je me suis dit que je m'étais trompée, que je ne représentais rien pour toi et que tu ne me faisais pas confiance. Et tu m'as sauvée la vie. Je ne pouvais plus t'en vouloir, j'avais eu tellement peur de te perdre. Et ensuite tu m'as aidé à retrouver mon frère, tu m'as soutenu quand j'ai découvert la véritable identité de mes parents. A ce moment là, j'ai eu l'impression que tu faisais partie de ma famille. Tu étais tellement important pour moi. Et au fil du temps on s'est encore rapproché. Lors de notre mission under-cover à Vegas, j'ai compris que j'éprouvais plus que de l'amitié à ton égard. Mais était-ce de l'amour ? Je ne sais pas. J'ai compris que je t'aimais lorsque Jack et moi avons été enterrés vivants. Je t'avais même écrit un mot au cas où je ne survivrai pas. Mais une fois de plus tu m'as sauvée la vie.

Et lorsque tu t'es fait enlever, j'ai eu si peur de te perdre que j'aurais remué ciel et terre pour te retrouver. Puis on s'est retrouvé devant l'autel, abandonnés par Jack et Angie, je me suis surprise à nous imaginer mari et femme. Et puis… Tout s'est passé si vite. On a continué à se rapprocher et à Noël, on s'est embrassés sous le gui. J'ai apprécié ce baiser plus que n'importe quel autre. J'étais persuadée que pour toi il ne signifiait rien mais grâce à toi j'ai passé le plus beau Noël de ma vie. En famille. Tu as même trouvé le moyen d'être à mes cotés en faisant plaisir à mes nièces. Je ne t'en remercierai jamais assez d'ailleurs.

Et puis une semaine plus tard je me réveillais dans tes bras. L'année commençait bien. Mais on s'est tout de suite mis d'accord sur le fait que c'était une erreur alors qu'au fond de moi la seule chose que je voulais c'était m'endormir tous les soirs au creux de tes bras. La seule chose que j'ai regrettée, c'est de ne pas avoir été sobre. En tout cas pas assez sobre pour me souvenir. Et pas assez sobre pour avoir pensé à nous protéger.

Brennan éclata en sanglots : - Merde Seeley ! On aurait dû se protéger. On n'est plus des ados. Mais on a oublié et… et j'ai commencé à avoir des vertiges et des nausées. Quand c'est arrivé je ne voulais pas y croire. Surtout avec toi au boulot qui continuait de m'appeler « Bones » et de faire comme si rien ne s'était passé. Alors quand cette Saroyan est arrivée, j'ai tout de suite vu qu'il se passait quelque chose entre vous. Et j'ai vraiment eu l'impression que je ne comptais pas pour toi. Que notre nuit ensemble n'était pour toi qu'une « erreur » parmi tant d'autres. Alors je me suis dit que le mieux c'était que je m'en aille. Mais j'espérais secrètement que tu viendrais me chercher. Seeley je ne peux pas vivre sans toi. J'ai besoin de toi. Alors la question que je me pose c'est : vas-tu décider de me laisser partir pour vivre avec cette Camille ? Ou vas-tu rester avec moi ? Enfin nous, corrigea-t-elle en caressant son ventre.

TBC...

Il est évident que cette fic ne casse pas trois pattes à un canard, d'ailleurs elle date un peu, mais j'ai fait la connaissance d'une fille géniale grâce à elle alors elle tient une place à part dans mon coeur. J'espère que les rares lecteurs qui passeront sur cette page apprécieront cette histoire. Et que ce soit le cas ou non, j'aimerais beaucoup avoir vos avis. La seconde partie arrivera la semaine prochaine.

Sur ce bonnes vacances à tous ceux qui le sont, bon courage à tous ceux aui bossent et merci d'avance ne serait-ce que pour avoir passé un peu de temps à lire cette fic...

Bises, LB.