Collée au mur, le souffle court, la brune savait qu'il n'y avait plus d'échappatoire, agrippée fermement aux épaules du garçon en face d'elle, elle le regarda encore une fois dans les yeux Ce qu'elle y lu lui coupa le souffle, déjà réduit de beaucoup, et sans attendre une seconde de plus, elle colla sa bouche à la sienne sachant que cet acte serait irrémédiable, irréparable. Mais en cet instant, en cet instant précis elle s'en moquait et se mis sur la pointe des pieds pour pouvoir se coller plus a lui, elle sentit les mains du jeune homme sous ses fesses pour la soulever et mettre ses jambes autour de sa taille réduisant l'espace entre eux à néant.
Depuis combien d'années, de mois, de semaines, d'heures avaient ils attendu ce moment. Cependant ils n'y pensaient pas, comment penser dans un moment comme celui-ci.
Alors que l'homme qu'elle aimait se détachait lentement de sa bouche pour prendre d'assaut son cou, non sans un regard pour sa partenaire, elle poussa un gémissement et passa une main dans ses cheveux roux, pour l'encourager, se déplaçant dans la pièce, ils butèrent contre le lit.
S'arrêtant en plein milieu de son suçon pour regarder une énième fois la brune, celle-ci poussa par ailleurs un gémissement de mécontentement et ouvrit les yeux pour se plonger dans les yeux marron du roux, redevenu tout à coup sérieux.
- rukia tu es sur d….
- tais toi, répliqua t elle en l'embrassant à pleine bouche
Celui-ci ne se fit pas prier et se laissa tomber délicatement sur le lit, laissant ce petit bout de femme dominatrice prendre sa place.
Mais me direz-vous comment peut-on en arriver à ce stade, non bien évidemment ce n'est pas en tant que jeune prude que je ne sais pas comment ces choses arrivent mais je me demande plutôt pourquoi elles arrivent.
Quelques jours avant :
- Hé rukia, bouge toi on va arriver en retard en cours, dit notre shinigami préféré
- Une minute paysan, une femme a besoin de temps pour se préparer, primitif, répliqua t elle
- Très bien moi j'y vais compte pas sur moi pour te défendre contre la prof
- Je suis prête, dit elle d'une voix précipité ne tenant pas se faire une fois de plus disputé par la prof pour un énième retard.
La route se fit en silence, mais à leur arriver au lycée une furie châtain sauta littéralement sur rukia qui bougea au dernier moment évitant ainsi la collision, en parlant de collision on pouvait voir en ce moment le jeune fou nommé Keigo qui embrassait langoureusement le bitume. Le jeune homme se releva tout aussi élégamment et se mit en face de nos deux compères.
- Vous savez quoi apparemment il y a …. Hé mais revenez vous allez où, rukia-chan, ichigo mon pote, pleura le brun.
- Salut miziuro, ca va ? dit le pote en question
- Kuchiki-san, ichigo, salua le brun
- Non vous allez m'écouter, intervient la furie
- Bon vas y accouche
- Vous savez que dans quelques jours j'organise une fête et vous êtes invités tout les deux, les autres ont déjà accepté
- Une fête, s'exclama rukia avec émerveillement
- J'viens pas
- Mais euhhhhhhhh, pleura à nouveau Keigo
- Moi je viens, affirma la petite brune
- C'est vrai rukia-chan, dit il en passant un bras par-dessus ses épaules, bras qui soit dit en passant fut vite enlevé par ichigo.
Une fois arrivée dans la classe, le dégénéré annonça :
- Les gars c'est bon rukia-chan vient
Plusieurs murmurent se fit entendre dans la classe, quelques uns captèrent l'attention d'ichigo.
- C'est vrai rukia vient, tu crois qu'elle acceptera de danser avec moi, dit l'un
- Désolé mon vieux mais c'est avec moi qu'elle sera
Ichigo était abasourdit depuis quand rukia faisait elle l'unanimité chez les garçons, il savait que Inoue avait du succès mais Rukia. Il la regarda un instant, il ne pouvait pas nier qu'elle était mignonne et puis se retournant et voyant la plupart des garçons de sa classe la dévorer du regard il prit une décision.
- Keigo
- Oui Ichigo-kun, dit il d'un ton mielleux
- Je viens
- Ho ichigo je savais qu'en fait tu m'aimais trop pour ne pas venir
Lui mettant un cou de coude pour éviter qu'il ne fasse prendre dans les bras, il vit un sourire sur le visage de la brune se dessiner.
La journée passa longuement. Sur le chemin du retour Inoue décida d'emmener rukia et ichigo faire les magasins, notre shinigami(e) accepta avec plaisir, alors que le roux devait regarder pour choisir.
La barbe non mais franchement ces donzelles croyaient qu'il n'avait que ça à, pardonner l'expression, foutre.
Dans quoi c'était il embarqué en acceptant de venir à cette maudite fête. Soudain un cri vient des vestiaires
- Kuchiki-san tu es magnifique
- Faut pas non plus exagérer
- Si si tu es trop belle, kurosaki-kun regarde, cria t elle en ouvrant le rideau
Bouche bée on pouvait dire qu'il l'était. Une robe blanche lui arrivant aux genoux laissait apparaître des jambes parfaitement galbés. Un fin ruban en or entourait sa fine taille et sa poitrine bien que petite était cependant mise en valeur.
- Alors ?
Il aurait voulu dire magnifique mais sa fierté ainsi que son machochisme aigue lui firent hocher la tête pendant que l'on pouvait entendre un magnifique sortir de la bouche de …
- Renji, sourit rukia pendant qu'elle se jetait à son cou
- C'est rare que tu te jettes sur moi comme ça, halalala décidément toutes les femmes tombent comme des mouches quand elles me voient
- On se demande bien pourquoi, à part les assommées avec ton haleine…
- Ichigo je ne t'avais pas vu, tu vas bien
- Oui, sentant le piège à plein nez
- Très bien alors bats-toi
Le roux sourit enfin une activité qu'il appréciait
- Non, répliqua la voix sans appel de Rukia
- Abarai-kun vient à la fête de Keigo, demanda la rousse
- Quelle fête ?
- Une fête qui se prépare chez l'autre taré dans deux jours
- Cool, je viens
Rah il ne manquait plus que lui, une pensée qu'il aurait bien exprimé de vive voix s'il n'avait pas senti l'aura menaçante des deux filles devant lui.
Arrivé enfin chez lui, il s'étala paresseusement sur son lit épuisé de cette journée.
Rukia entra dans sa chambre sans, bien évidemment, frapper ce qu'il lui fit remarquer de suite. Ignorant totalement ces cris de protestations, elle alla jusqu'à son lit et s'assit dessus, redoublement des cris d'ichigo très vite couper par un bouquin pris en pleine face.
- tu mets quoi pour la fête de Keigo
- vous n'avez cette fête à la bouche ce n'est pas possible
- alors ?
Rien j'y vais à poil était ce qu'il aurait du dire si son imbécile de père n'était pas venu à ce moment là pour sauver Rukia de son pervers de fils. Celle-ci lui expliqua qu'il irait à une soirée ce samedi.
- vous allez à une fête, halalala les enfants grandissent si vite, ichigo il ne faudra pas sauter sur toutes les jolie filles n'est ce pas
- POUR QUI TU ME PRENDS J'SUIS PAS COMME TOI, hurla il en lui balançant un coup de pieds.
C'est sur cela que tout le monde ficha la paix à ichigo qui parvient à faire semblant de se rendormir quand Rukia rentra a nouveau.
- ha non il dort
Et elle s'approcha délicatement de lui pour lui chuchoter « bonne nuit fais de beaux rêves dommage moi qui voulais te montrer la nouvelle nuisette transparente que je me suis achetée rien que pour toi »
Il rouvrit brusquement les yeux, pendant que Rukia lui envoya un regard mi-moqueur mi-dégouté.
Pervers, dit-elle en partant un sourire aux lèvres.
Pourquoi mais pourquoi avait il ouvert ses maudis yeux. Putin d'hormones.
Fin du chapitre
Alors vous en pensez quoi ? Laissez des commentaires.
Gros bisous
Rukia-san
