Titre : Arachnophobia
Rating : K
Genre : Humour
Couple : Cagalli Yula Athha et Athrun Zala
Disclaimer : Aucun des personnages ne m'appartiennent tout est la propriété de Sunrise, sauf l'intrigue, elle est à moi !
Résumé : Une petite scénette sur le quotidien de mon couple préférée. Cagalli prend une douche seulement elle n'est pas seule dans la pièce…

Arachnophobia

Juin CE 72

(POV Cagalli)

L'eau chaude ruisselait sur mon visage et je fermai les yeux pour ne pas recevoir du shampoing. M'étant un peu trop rendormie hier, je n'avais pas pu me laver les cheveux et m'étais sentie mal à l'aise toute la journée. Je ne supportais en effet pas de les avoir ne serait-ce qu'un tout petit gras et devais par conséquent me les laver pratiquement tous les deux jours !

Même si je n'allais certainement pas avoir le temps de me les sécher aujourd'hui, j'avais quand même décidé de me les laver car il ne faisait pas trop frais dehors et je ne risquais donc pas de tomber malade en sortant avec les cheveux mouillés. De toute façon, je savais très bien que je n'aurais pas pu quitter le manoir sans l'avoir fait…

Ce que j'étais devenue coquette depuis que je vivais avec lui ! Avant je n'aurais eu que faire d'aller travailler avec les cheveux un tout petit peu sale mais depuis que notre relation s'était intensifiée presque sept mois auparavant (1), je faisais beaucoup plus attention à mes tenues, à ma coiffure. J'étais devenue féminine et m'habillait de façon plus séduisante, sans bien sûr ne jamais tomber dans l'excès. Je savais qu'il ne voulait pas que je change pour lui. Seulement je souhaitais être élégante et restais donc moi-même tout en osant afficher un peu plus mes formes.

Les émirs avaient remarqué mon changement d'attitude et certains, dont Yuuna, commençaient à me regarder d'une autre façon. Mais je me fichais complètement de leur regard, juste le sien avait de l'importance. C'était pour lui plaire que je faisais attention à moi. J'adorais le regard qu'il posait sur moi, il n'était pas comme celui des autres hommes, il était juste sincère. Ce n'était pas qu'une attirance physique, il m'aimait pour moi-même.

J'ouvris les yeux pour couper le jet d'eau de la douche quand je vis une tache noire se déplacer le long du mur de la salle de bain. Une tache noire avec huit pattes qui rampait vers ma main. Une araignée !

Je hurlais. Je détestais ces bêtes-là ! J'en avais une peur bleue !

Je sortis de la douche sans même couper l'eau et attrapai en catastrophe une serviette. Le porte-serviette tomba en sol en faisant un vacarme pas possible et je criai une fois de plus, surprise par le bruit. J'enroulai la serviette autour de moi et m'aperçus qu'elle était vraiment petite. Elle ne m'arrivait même pas à mi-cuisse et ma poitrine était toute juste couverte.

« Cagalli ! »

Athrun venait d'entrer dans la pièce, le souffle court et son arme à la main. Il semblait affolé. Je raffermis ma prise sur ma serviette, que j'avais bien faillit lâcher tant son entrée si rapide m'avait surprise.

D'un rapide coup d'œil, il parcourut la salle et se détendit quand il se rendit compte qu'il n'y avait personne d'autre à part nous deux. Il rangea son arme dans la doublure de sa veste et s'approcha de moi, en me demandant :

« Tout va bien ?

- Une araignée…il y a une araignée dans la douche ! Tue-la, je t'en supplie ! »

Il se dirigea vers la douche et regarda le mur.

« Voyons Cagalli, elle est minuscule. Je ne peux pas tout de même pas…

- Je m'en fiche ! Tue-la ou met-la dehors mais fais la sortir d'ici ! AH ! »

L'araignée était tombée au sol et s'avançai vers moi. Je courus me cacher derrière Athrun en hurlant. Il éclata de rire et je m'énervai :

« Athrun, fais quelque chose bon sang ! »

Ce n'était pas drôle du tout et son comportement, bien que compréhensible, me vexait. Pourquoi ne comprenait-il pas que j'en avais la trouille ? Ok elle était minuscule et elle n'allait rien me faire, mais je ne pouvais m'empêcher d'en avoir peur. C'était stupide, je le savais, mais je n'arrivais à me contrôler.

La bête s'avançait toujours vers nous et je me collai en mur en fermant les yeux. Quelques secondes s'écoulèrent et je rouvris un œil pour voir si l'araignée était toujours là. Elle avait disparu et Athrun était en train de refermer la fenêtre. Il n'avait pas pu se résoudre à la tuer et avait préféré la remettre dans la nature…

« Voilà, elle ne t'embêtera plus, m'annonça-t-il avec le sourire.

- Merci. »

Je fus cassante. J'étais en colère parce qu'il n'avait pas fait quelque chose plus tôt. J'avais faillit avoir une syncope tellement j'avais eu peur qu'elle puisse venir sur moi !

Son sourire s'effaça et il reprit son sérieux.

« Je suis désolée. C'est juste qu'elle était si petite qu'elle n'aurait rien pu te faire…

- Si tu crois que je peux contrôler ce genre de chose ! Je sais que c'est idiot d'avoir peur d'une si petite bête mais…. »

Il posa ses mains sur mes joues et je m'arrêtai de parler en rencontrant son regard émeraude.

« Pardonne-moi. »

Je me mis à rire tant sa demande était sérieuse. Bien-sûr que j'allais lui pardonner ! C'était stupide de lui faire la tête pour si peu.

« A une seule condition ! »

Il laissa échapper un hoquet de surprise puis déposa ses lèvres sur les miennes pour un très court baiser. Ce n'était pas vraiment ma condition mais je ne pouvais pas lui résister. Il avait sur moi une emprise qu'il ne s'imaginait pas !

Il s'éloigna de moi et se dirigea vers la porte en m'annonçant :

« Tu devrais dépêcher de t'habiller ou tu vas finir par être en retard ! »

Il sortit et referma la porte derrière lui. Je ramassai mes affaires, qui étaient tombées en même temps que le porte-serviette puis attrapai ma paire chausson. Ce fut à ce moment-là qu'il rouvrit la porte pour me faire remarquer, d'une voix sensuelle :

« Tu sais que tu es vraiment sexy comme ça ?

- Ce que tu peux être bête ! Rétorquai-je en lui lançant le chausson que je venais tout juste de ramasser. »

Heureusement pour lui, et malheureusement pour moi, il fut plus rapide que je ne l'avais imaginé et referma la porte avant que mon chausson ne l'atteigne. Ce dernier glissa le long de la porte et je grognai de frustration.

Pourquoi fallait-il que l'homme que j'aime soit un coordinateur ?