Il était une fois ...

PdV Lily :

Tutut ... tutut ... tutut ...

Mrbl ...

-

- Lily !

- Lily ?

°-

- LILY !

°-°

Ca va ... J'arrive ...

- Lily ! Qu'est ce que tu attends pour m'apporter mon petit-déjeuner ?

- J'arrive Rosa !

Encore une journée qui commence. Je jette un coup d'oeil sur mon calendrier de fortune fabriqué sur un dos de papier corn-fleks : encore une semaine ! Oui ... Une semaine et elle repartirait pour son école de sorcellerie Poudlard. Et oui ! Je suis une sorcière. Et pas n'importe laquelle : Lily Evans ! Première élèves de ma promotion et déleguée en chef depuis trois semaines - c'est à dire depuis que j'ai reçu mon insigne. C'est pas cool ? Hein ? Bon, là faudrait quand même que je me grouille sinon je vais encore enerver Rosa. Qui est Rosa ? Ma belle-mère. En effet, je vis seule avec elle depuis cinq ans. Depuis que mon meilleur ami est mort. Je parle de mon père. Ma véritable maman n'a pas survécu à ma naissance. Elle nous laissa donc seule, mon papa et moi. Mais malgré cette abscence, je n'ai jamais eu l'impression de manquer quelque chose. Bien que mon mon père, Half Evans, soit une moldu, le monde des sorciers lui était connu. Etant un riche représentant politique, pour des raisons de sécurité, ce monde merveilleux lui a été révelé lors de l'attentat d'un sombre mage dans les années cinquante. Depuis, il essaya par tout les moyens d'apprendre le plus de chose sur ces êtres invisibles aux yeux de nombreuses personnes. Ainsi, j'acquis une maîtrise parfaite du Quidditch, du jeu d'échec version sorcier, ainsi que des batailles de cartes explosives. Cependant, le travail lui prenait beaucoup de temps, alors, il démissiona et acheta une petite boutique où il vendait des objets magiques, trafiqués tout de même pour pas que les moldus et une idée de leur origine. Ainsi, je vécu les onze premières années de ma vie comme un rêve. Mais, il fallait croire que mon père n'était pas cet avi. Aussi, il dut croire que j'avais besoin d'une présence féminine à mes côtés. C'est ainsi qu'il épousa Rosa, qui nous mit sur le dos sa détestable fille : Pétunia. Mais je m'efforcer de ne rien laisser paraître de ma déception. Half était heureux, n'était ce pas ce qui comptait ?

- Lily ! Tu tiens à rester ici cette année ?

Deux secondes ! Même pas le temps de passer par la salle de bain. Vite fait je descend les escaliers de mon grenier - je dors dans un grenier. Et à la vItesse grand V je prépare un petit déjeuner digne d'une impératrice à ma très chère belle mère. Si je ne le fais pas je ne retourne pas à Poudlard cette année. Et c'est pas maintenant que je vais craquer ! Courage ! Huereusement qu'il y a la magie dans ma vie. Je me rappelle le jour où j'ai reçu ma lettre de Poudlard. Mon père avait pleuré. Qu'il était content. Il m'avait prit dans ses bras et m'avait attaché une chaine au cou,avec, pendant au bout, une boule de cristal ( de 5 mm de diamètre à peut pret ) Dedans, l'on pouvait apercevoir un chateau. C'est, à ce jour, le plus cadeau de ma vie. Je l'ai toujours, mais de peur que Rosa me le confisque, il se trouve à présent dans une boîte à chaussures. Ma belle mère, évidement, était au courant du gout de mon père pour la magie. Mais sa surprise fut cependant d'un immense envergure quand je rentra à Poudlard. La dernière fois que je vit mon père, j'était dans le HogwartExpress. Il mouru trois semaines après, lors d'un tremblement de terre.

Depuis, je suis sous la baguette de Rosa et Pétu. Lors des grandes vacances, je suis leur bonne à tout faire, sinon je ne retourne pas là bas. Je sors de la cuisine qui donne sur le jardin. Ma belle mère est assise sur une chaise longue. C'était une femme assez jolie, dans le temps. Mais cette idiote avait passé sa vie à refaire faire son visage. Aujourd'hui, elle ressemblait à Mickael Jackson avec une longue peruque blonde sur la tête et la peau cramée. Ses seins nus brulaient sour le soleil et son regard était caché sous d'énormes lunettes de soleil. Dans la piscine, Pétu tentait, avec un professeur particulier, de nager corectement. Sa mère ne cessait de s'ectasier devant la grace de sa fille. Je du faire un énorme effort pour ne pas rire. On dirait une planche de surf abandonnée ! Je reprends tout de même une mine grave et tente de persuader Rosa pour la millième fois :

- Rosa, je t'en supplie ... Je dois absolument faire ces devoirs. Ci je ne l'ais fini pas ...

Elle détourne le regard des "prouesses" de sa fille et me regarde. C'est pas un regard méchant, mais plutôt idiot.

- Ecoute Lily chérie, les études sont pour les gens qui ont besoin d'un job. Toi t'as déjà un vrai job. Tu saute en somme une étape.

Toujours le même argument. En effet, j'ai un boulo. Je suis comptable chez la boutique de mon père. Enfin, l'ancienne boutique de mon père. Maintenant c'est celle de Rosa. Et seul des produits cosmétiques y sont venduS. Même à Poudlard, je ne peux me défaire de cette corvée. Et même si je suis payée, je donnerais tout pour ne plus avoir à faire avec ce magasin que ma belle mère à détruit. Soupirant, et sachant que la partie était perdue, je retournai dans ma chambre. Une pile de chèques que je devais amener à la banque m'attendaient. Avec ennui, je glissai un regard sur une photo posée sur mon bureau. C'est une photo magique, c'est à dire qu'elle bouge. Je me trouve au centre. Mes longs cheuveux roux sont attachés et la visière de ma casquette assombrie quelque peu le vert de mes grands yeux. A ma gauche se trouvent Alice Darcy. C'est ma seule amie. Elle et moi nous somme rencontées le premier jour des cours. A cause de mes gouts vestimentaires trop masculin, j'avais, dès lors, était rejettée par les autres filles de ma maison - Grifondor. Heureusement qu'Alice avait était là. Et pourtant, c'était vraiment quelqu'un de bien. Aussi petite que moi, un peu forte mais rien de choquant, les cheuveux blonds et coupés en dégradés, la peau toujours dorée et les yeux chocolat noir, elle avait un charme fou. Malheureusement, les garçons de notre école s'avèrent être avaugles. Ils ne s'interèssent qu'aux Miss Populaires. Celles ci sont constament vétues d'une jupe qui leur arrive juste en dessous des fesses ou d'un jean taille tellement basse qu'on y voit la raie des fesse. Pour répondre aux autres critères, il faut également avoir le cou orné de perles et un haut en dentelle ou avec des rayures. Enfin, aux pieds, des ballerines sont obligatoire pour avoir l'honeur de froler le sol de la popularité. Et heureusement, ces conneries nous passent totalement au dessu de la tête à Alice et moi. Ou devrais je dire nous passait. Et oui, parce que Alice à fait l'erreur de tomber amoureuse. Ou est l'erreur me diriez vous : il est populaire. C'est un poufsoufle de notre âge. Le tee shirt moulant et le sleep qui dépasse du jean sont également d'usage chez lui. Il n'est pas spécialement beau, mais son corps de rêve et ses cheuveux blonds cendrés noyés par le gel suffisent à mettre toutes les filles de Poudlard dans son lit. Et ma malheureuse amie aussi. Depuis Noël dernier, elle ne cesse d'essayer en cachette les produits cosmètiques de Shelbie et sa bande. De plus, elle ne s'achète plus que des tenues moulantes et lors de notre dernière sortit shopping, je l'ai vu hésiter entre des converses - qu'elle adore - et une paire de ballerines en dentelle. Elle ne m'a avoué son faible que le mois dernier, bien que je l'avais déjà deviné. Plusieur de nos cours étaient en commun avec les poufsoufles, elle le regard de la blonde dérivait très souvent sur l'objet de ses désirs. Et en y regardant de plus prêt, je n'y avais jamais vu autant d'étoiles. En souriant au souvenir de mon amie amoureuse, je sors déposer ces foutus chéques, un mp3 aux oreilles.