Voici ma participation pour le Secret Santa sur mon forum~
Couple imposé : Mu (OC dont l'apparence est celle de Ja'Far de Magi) & Autriche
Thème choisi : Alcool
Bonne lecture !
(Disclaimer : Hetalia appartient à Hidekaz Himaruya, hormis Mu et Atlantide)
Ça faisait quelques jours maintenant que Mu n'avait rien commis envers les nations, et c'était aussi reposant qu'inquiétant.
Ça faisait penser à la trêve de Noël de 1915.
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Autriche aimait l'ambiance festive d'avant Noël. Les petits marchés artisanaux qui fleurissaient un peu partout, les enfants cherchaient à garder le calme tout en faisant des listes interminables.
Et pour éviter les foules, la nation errait sur les rives du Vieux Danube, soufflant des nuages de buée et les suivant du regard. Il faisait très enfant à cet instant, avec ses poings enfoncés dans les poches, sa longue écharpe tricotée par sa femme lui enserrant le cou, le blouson épais et sombres sur le dos, des rangers aux pieds.
Plus ado que enfant, en fait.
-Belle soirée, n'est-ce pas ?
Le mélomane sursauta violemment. Il ne s'était pas rendue compte de la présence d'une autre personne. Une nation, lui susurrait son instinct.
-Si les étoiles se montraient, ce serait encore mieux, déclara Autriche en tentant d'apercevoir son interlocuteur.
Mais la lune se faisait joueuse et se cachait derrière de sombres nuages.
-Je vous crois que parole. Je ne suis pas un très grand habitué des ciels étoilés, vous savez...
Il sortit enfin de l'ombre des arbres afin d'être happé par un rayon solitaire.
Une haute silhouette bien que fine, des cheveux blancs en bataille et des yeux d'or fondu...
Autriche sut tout de suite qui se tenait devant lui.
-Je n'imaginais pas rencontrer le si célèbre Mu sur mes terres... Nous sommes pourtant bien loin de l'air marin...
-Ne me prenez pas pour plus bête que je ne le suis, ça serait agréable. Je vais où bon me semble. Ces blocs de terreau que vous appelez « vos terres » ne sont pas plus à vous qu'aux « terriens », cracha-t-il.
Il esquissa un pas mais tangua et décida alors de se rattraper au mur écroulé juste à côté.
-Si c'est pour venir me chercher querelle, sachez que je n'ai nullement la patience de vous supporter. Ma femme m'attend, bonne soirée.
Sur ces mots, le pianiste fit volte-face et entreprit de faire le chemin inverse mais son pied buta dans un objet qui offrit un son vide.
Une bouteille en verre.
Inspectant le chemin et fulminant intérieurement contre le manque de civisme de ses compatriotes, Autriche se rendit compte de la dizaine de cadavres de bouteilles.
Il se pencha alors pour en attraper la plus proche afin de déchiffrer l'étiquette.
-Vous... vous buvez du Strorhum pur ? Mais vous avez perdu la tête, ma parole ?!
Mu se contenta de lâcher un hoquet d'ivrogne, donnant l'impression d'être peu concerné par l'affaire.
-En plus, je parie que vous n'êtes pas un grand habitué de l'alcool... maugréait la nation à lunettes.
Il lui suffisait de jeter un œil au grand échalas qui se trouvait maintenant affalé sur le sol, et complètement à l'ouest, marmonnant tout bas dans une autre langue.
Soupirant, il remit ses lunettes en place et aida l'alcoolisé à se redresser. Malgré qu'il opérait pour l'annihilation de la race humaine, Autriche ne pouvait pas le laisser passer la nuit dehors. Il y faisait bien trop froid, chaque minutes passant.
-Et c'est parti...
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Lorsqu'il atteignit finalement son habitation, il était épuisé. Malgré son apparence de gringalet, Mu pesait un poids certain qui n'était pas au goût de l'Autrichien qui n'était pas un grand adepte du sport.
Il le déposa sur le lit d'une des nombreuses chambres d'amis et s'assit à ses côtés afin de reprendre sa respiration.
De son côté, Mu ouvrit les yeux et fixa le plafond quelques instants avant de tourner la tête vers celui qui l'y avait transporté.
Malgré tout l'alcool ingurgité, il avait l'esprit rapide, mais il fallait dire qu'il décuvait bien plus vite que les « terriens » et autres nations. Mais ces derniers n'avaient pas à le savoir, n'est-ce pas ?
-Petite sœur ! S'exclama-t-il en entourant Autriche de ses bras.
Celui-ci se figea, ne sachant comment réagir.
-Atla... marmonnait toujours Mu.
Il se collait à la nation, ses yeux dorés brillants d'anticipation. Lui savait ce qu'il faisait, au contraire de sa victime du moment.
Évidemment, cette dernière tentait de s'extirper de la prise tentaculesque de l'albinos, persuadée qu'il était sous l'emprise de l'alcool.
-Je n'arrive pas à croire que vous ayez ce genre de relation avec votre sœur cadette, réfléchit Roderich à haute voix.
Ces mots finirent à peine de sortir de sa bouche qu'il se retrouva contre le lit, un Mu grand sourire au-dessus de lui et prenant appui sur son torse.
-Vous me prenez vraiment pour un dépravé... Je n'ai aucunement ce genre de dépravations...
Il faufila ses mains sous les vêtements courants sans prêter attention aux protestations autrichiennes. Il faisait ce que bon lui semblait, et voilà tout.
-Je n'ai plus qu'à me servir, alors... déclara-t-il.
Il fondit sur le corps immobilisé et tout juste dénudé, le goûtant de tout ses sens.
Il était affamé et comptait bien assouvir sa faim avec cet aristocrate trop coincé pour son bien.
-Et ne te gène pas pour être bruyant, surtout ! Lâcha-t-il rapidement.
Malgré tout sa retenue, Autriche ne put s'empêcher de vocaliser le plaisir qu'il ressentait, au grand bonheur de son tortionnaire.
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-Roderich ? Tu es là ?
Élizaveta posa son écharpe et son manteau sur l'un des sièges du grand salon, cherchant à repérer son mari. Peut-être dans la pièce de musique ?
Ah bah non...
Elle entreprit de faire le tour de toutes les pièces après que la chambre n'ait rien donné.
-Roderich ?
Il y avait des vêtements par terre, et si elle y reconnaissait ceux de son mari, mais les tuniques et autres habits légers ne lui appartenaient pas. Elle en était persuadée !
S'approchant du lit, elle dégaina son appareil photo dès qu'elle put y identifier deux corps masculins qui s'y étreignaient pendant leur sommeil.
-Tant pis pour la promenade en ville, mais c'est toujours ça de gagné ! Sifflota Hongrie en allant en cuisine.
Au vu de la nuit agitée qu'ils avaient dû passer, ils allaient sûrement avoir bien faim !
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