Titre : What's The Fuck ? Just Bad Luck

Pairing : Yamamoto TYL X Gokudera TYL (8059)

Rating : Là franchement, c'est du bon gros M …

Genres : UA, romance, humour

Disclaimer : Personnages à Akira Amano-Sensei, histoire, mise en scène, tournures et situation d'un goût douteux ou autres... Ça en revanche, c'est de moi. Hélas.

Warning : Trop de situations à warninguer, aussi je préfère indiquer que l'ensemble de la fiction est sujet à warning. * rires *

Note : Bonjour,

Ils vont bien les gens ? Je l'espère en tous cas. : ) Psit psit, faut que je vous parle deux secondes de cette fiction, si si : elle date un peu et est déjà terminée. Je ne dirais rien quant à sa durée, si elle vous plait un tant soit peu et que vous la suivez, vous en apprendrez plus au fil des chapitres... Je vous jure, je me suis essayé à plein de styles ou de genres différents depuis que j'ai commencé la fanfiction et je dois dire que celui-ci, par exemple, m'avait vraiment fait prendre mon pied. L'écriture et l'implication y sont plus intenses ; oui parce que le récit qui suit est un récit à la première personne, du point de vue de Gokudera majoritairement et que c'est finalement un style qui ne révolutionne pas l'écriture. Je veux dire qu'il existe de nombreux écrits écrit de la sorte. A ce propos, je vous somme – comme Yuna invoquerait les Magus è_é ou Sheena Maxweel ou Grenat Arkh ou encore… - de lire L'attrape-coeur de J.D Salinger ( un bouquin gé-ni-al o_o ), vraiment. Faites-le.

C'est encore une fois, un UA et j'avoue être assez curieuse quant aux éventuels retours qu'il pourrait susciter. N'hésitez pas à m'en faire part que je puisse mettre la suite, ou non. ^_^

Bonne lecture et à bientôt.

PS : Je n'oublie nullement la suite de mes autres fictions en cours. Don't Worry. Thank's.

-x-x-

« NhmMmMm... !

- HmmM HaaAaa ... »

Charmante entrée en matière, n'est-il pas ? Avouez que présenté comme ça, la suite ou plutôt la lecture de la suite est sujet à réflexion, hein ? Quoi que franchement, ce n'est plus de mon ressort. Autant vous indiquer de suite avant de me prendre des plaintes dans la gueule que si vous choisissez de continuer, vous vous engagez de manière assez malsaine je dois dire mais bon chacun est comme il est hein, on s'est tous adonné au voyeurisme un jour dans sa vie, pas besoin de jouer les innocents ; -tes en l'occurrence, j'ai comme l'impression que vous êtes à majorité féminines, éparpillez-vous un peu pour voir … Oui vous au fond... Okay, donc des tas de filles. Super. Bonne chance à vous. Je disais donc, vous vous engagez, en acceptant de lire ces lignes, sur l'énorme chemin de croix que représente ma vie. J'exagère ? Vous ne me croyez pas ? Soit. Il en va alors de mon – aimable - ressort de vous exposez plus amplement le topo. Remarquez que si je choisis de le faire c'est que finalement l'idée n'est pas des plus mauvaises, le cas échéant vous n'auriez strictement rien à lire et je ne perdrais présentement pas mon temps à essayer des remèdes à la con ; je sais plus quel crétin à sorti un jour qu'il fallait « exorciser le démon » mais ce crétin là, aussi crétin qu'il soit, et ben … Il avait finalement peut-être pas tout à fait tort.

Qui je suis ? Hayato Gokudera, vingt-quatre ans, être humain lambda si l'on oublie de mentionner que j'ai, parait-il, un caractère purement merdique. Je veux dire, c'est relatif ce genre de choses... Bon okay, un peu moins quand la grosse majorité des personnes qui vous côtoient sont tous unanimes là-dessus. Okay, j'ai un caractère de merde mais que celui chez qui tout indique qu'il est parfait me jette la première pierre. Je suis loin d'être parfait ; ceci dit j'ai des qualités aussi, ne m'accablez pas complètement, merci... Mais... D'avantage de défauts. C'est vrai. Peut-être. OKAY. Bref, de toutes façon vous aurez l'occasion d'en avoir des extraits durant ce récit. Patience et longueur de temps... Bla bla. J'suis vendeur dans un magasin de musique aussi – accessoirement. Les études toussa, c'était franchement pas mon truc et même si j'ai pas le meilleur job de l'univers, je m'en plains pas parce que... Et bien parce que c'est pénard, j'en branle pas lourd et c'est bonne ambiance – ah oui et j'aime la musique.

Les faits ? L'histoire ? Ce que je fait présentement ? … Le délicat petit préambule n'est pas assez clair ? Si y'en a qui croient encore que je plie un 100 m nage libre avec mon meilleur pote de tous les temps, qu'ils se dépêchent de sortir parce que vraiment... C'est pas dans mes intentions de pervertir qui que ce soit ou d'altérer votre mignonne petite innocence qui, si vous continuez à lire, s'en verra hautement ébranlé... J'vous jure. Mieux vaut prévenir que guérir et j'ai pas encore de contrats avec les gentils monsieur tout de blanc vêtus ni même d'action pour une quelconque institution psychiatrique. Bon, qu'est-ce que je disais ? Oui alors ça, il va falloir vous y faire d'emblée : je m'interromps souvent moi-même et ceci en réponse au simple fait que parfois – souvent - , dans ma tête, c'est un joyeux bordel m'enfin en général, j'arrive à reprendre le fil du truc. Le fait étant qu'ici, je ne nage pas un 100 mètres et encore moins avec mon meilleur pote... Tiens en parlant de ça, j'ai un meilleur pote ouais ; il est étudiant en droit – il doit vachement aimer ce qu'il fout pour le faire durer autant, bref. - et c'est franchement pas le genre de type qu'on croirait qu'il squatte avec moi et pourtant … C'est vrai qu'on a pas grand chose en commun. Faut que vous voyiez Tsuna pour vous faire une idée parce que moi à part vous dire que c'est le genre de gars timide, attirant, hyper attentionné, à l'écoute etc je vous dirais pas grand chose d'autres. Tsuna c'est le genre de type qui gagne à être connu, le genre de type qui est là pour vous, qui vous écoute vous plaindre sans broncher et sans vouloir lui jeter plus de fleurs qu'ils n'en faut, il en a vu. Je veux dire, avec moi. Et parfois ça durait et dure encore des heures, hein et ben jamais il m'interrompt. Il écoute et ensuite, quand la tirade est terminée, il expose son point de vue et donne même des conseils. Ce type est génial, sans déconner, on a le même âge mais j'ai l'impression qu'il est nettement plus évolué 'voyez. J'entends par là, plus mature. Ce type c'est la sagesse incarnée et je vous parle pas de ses intuitions toujours excellentes. Parfois je me dis qu'il a des pouvoirs cachés ou alors qu'il a raté sa vocation, celle de faire psy en l'occurrence. Nan parce que le Tsuna, je vous assure, il est vraiment super et je dis pas ça que sur le plan mental ; physiquement, il est pas mal, non plus – enfin je parle pour les nombreuses nanas et les nombreux mecs que j'ai entendu s'exprimer à ce sujet : Châtains clairs, des grands yeux dorés, un visage juvénile malgré ses vingt-quatre piges, un corps plutôt mince et délicat... De toutes façons, elles peuvent bien remballer leurs espoirs, il est gay et ce depuis que je le connais, ce qui doit quand même faire une bonne dizaine d'années. D'ailleurs, j'évoque de suite le fait que je puisse pas blairer – et c'est réciproque – son boy-friend. Hibari qu'il s'appelle. Une vraie plaie. Enfin bref, vous aurez l'occasion de le croiser par la suite... Non parce que Tsuna et lui sont vraiment accro. Enfin, j'ai toujours l'impression qu'il veut le bouffer tout cru, c'est assez bizarre ; il devait être psychopathe dans une autre vie, sans dec' ou alors c'est un ancien récidiviste que ça m'étonnerait même pas.

Encore un truc qui nous différencie, Tsuna et moi : l'orientation sexuelle. Et là, désolé- quoi que non j'ai pas à m'excuser, de casser vos fantasmes ou je ne sais quoi mais je suis hétéro. Je l'ai toujours été à mon sens seulement... Et c'est là que ça se complique. Vous vous souvenez hein, situation initiale, élément perturbateur toussa toussa ? En somme c'est là que je me dois de vous expliquer un peu ce qui caractérise cet élément perturbateur ; oui parce que c'est quelque chose de palpable. Oui oui très palpable, y'a pas de soucis là-dessus. D'ailleurs en ce moment...

« AaaAAhhH Yama... Aahhh »

Enfoiré d'élément perturbateur de MERDE. Il m'a encore fait grimper aux rideaux, le salaud ! Putain mais ce mec contribuera à me faire crever avant l'heure et si c'est pas le cancer du poumon qui le fera avant- oui parce que je fume comme un sapeur, au fait. Bref. En l'occurrence ici, me faire crever d'un trop plein d'endorphines ou d'un infarctus au choix. Mon coeur bat à une telle vitesse que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma cage thoracique se faire une petite pause clope lui aussi en m'observant rendre les armes, un immense et vicieux sourire s'étalant sur son corps de petit coeur complètement déglingué. Des fois, j'ai des visions absolument bidons qui viennent taper incruste, faut pas trop y faire attention. Anyway. Là par contre, si vous avez bien suivi le truc, vous devez vous dire qu'il y a un problème, et de choix le problème siouplait. Je suis bien hétéro si c'est encore ce que vous vous demandez... Seulement, c'est par un odieux concours de circonstances que j'en suis arrivé là. Que j'en suis arrivé à coucher avec un mec et entre nous, pas qu'une seule et unique fois... C'est peut-être ça le plus déroutant, au final.

Donc, ce mec qui vient de me faire jouir comme une pauvre midinette en manque, c'est Takeshi Yamamoto. Merde, ce que je vais dire me fout déjà en pétard si vous saviez... C'est pas mon genre de baver sur autrui – à part peut-être sur Tsuna parce que vraiment Tsuna c'est un gars bien 'voyez – mais ce gars, c'est définitivement le seul qui pourrait me faire – éventuellement - basculer de l'autre côté du bateau. Vous voyez où je veux en venir ? Je n'en doute pas.

Je vais juste plomber le décor deux secondes, hein, pas plus parce que non seulement, ça me fait royalement chier mais en plus, ça contribue à faire enfler l'égo merdique de Mister Univers. Oui parce qu'il faut que vous sachiez, Takeshi Yamamoto fait partie de ces gars beaux à en pleurer. Enfin j'veux dire... Humpf, qu'il est pas mal quoi : Grand, cheveux noirs, teint halé, un corps à tomber, yeux marrons clairs et pour couronner le tout, la fine cicatrice sur le menton histoire de fignoler le tableau et lui donner cet air infâme de mec qui vit dangereusement ; 'voyez un peu ? Rien que de parler de lui de la sorte et avec ce ton de voix de mec super fier, ça me donne envie de gerber. C'est involontaire, j'vous jure. Yamamoto et moi, on est pas ensemble ou quoi que ce soit d'autres à caractère similaire, disons que... Qu'on passe le temps comme on peu – loin de moi l'envie de dire qu'on « s'amuse comme on peut » car franchement, d'avantage au début s'entend, le fait qu'un mec puisse me retourner la tête comme lui le fait, j'avais juste d'énormes difficultés à m'y faire. Je vous jure, là dedans, c'était horrible. Enfin bref, que dire d'autre sur lui ? Il est commercial, je veux dire qu'il bosse dans une boîte de publicités et que son job consiste à emballer les clients et si ça se passe comme avec moi, il doit emballer sec. Sans déconner, ça se voit que ce mec à suivi une formation pour entuber les gens. En somme, Takeshi Yamamoto est surement une perle pour le monde gay. L'ennui c'est que le monde gay n'a plus qu'à choper des actions chez Kleenex parce que môsieur est lui aussi hétéro. Et là, je sais ce que vous vous dîtes et vous n'avez finalement pas tort. « Mais qu'est-ce qu'on fout à s'envoyer en l'air ? ! »

Croyez bien que je me suis posé la question bien avant vous et qu'elle a été autant brassé qu'une bière, je vous assure au cas où certain(e)s d'entre vous douteraient de ma bonne foi. JE ME DEMANDE ENCORE CE QUE JE FOUS DANS SES BRAS ! Oui parce que ça va faire trois ans quand même. Un malheureux concours de circonstance, disais-je donc...

En fait, le point de départ de cette risible farce est somme toute désespérément banal. Je cherchais un appart' et lui aussi. Bien. L'idée d'un colocataire ne m'enchantait guère – j'ai un grave penchant pour la misanthropie chronique. 'Savez celle qui survient le matin, en se réveillant, avant d'aller au boulot, en croisant un acheteur gonflant sur les bords ou même face à sa boulangère depuis toujours – Bref, y'a des jours où je suis plus asocial que d'autres et ça fait, hélas, partie de moi. Un premier défaut mystère plus si mystère, youpi. Non, ne partez pas ! Quoi que si partez... C'est pas le premier et certainement pas le dernier donc autant abréger vos souffrances immédiatement. Je disais donc - pour celles qui restent - que l'idée de donner dans la colocation m'enchantait pas vraiment mais faut croire que Yamamoto était pas seulement doué pour son taff', le salaud. Je me souviens de ce moment comme si c'était hier, c'est dingue comment la mémoire peut-être une vraie salope dans ces cas là. C'est vrai quoi, les trucs que vous souhaiteriez oublier, elle les conservent et les autres que vous aimeriez garder, vous pouvez faire une croix dessus. Parfois, j'me dis que la mémoire on devrait en avoir l'entière main mise ; un peu comme quand on vide la corbeille de son PC. On choisit de le faire. Ben là autant vous dire que j'aurais aimé la vider cette salope de corbeille...

Hasard à la con. Bref, ce fameux jour, le proprio dans un malheureux oubli où que sais-je, faisait visiter l'appart' en question à deux personnes à la fois. Ce type, en y pensant bien, ça doit vraiment être un gros bordélique, je veux dire il fallait voir ses dossiers et l'état de ses fringues aussi ; je crois qu'il attendait qu'on se débrouille nous-même comme des grands et qu'on reviennent sonner chez lui pour lui indiquer qui prenait l'appart' ou en l'occurrence qui avait plié devant l'autre. Oui parce que, quand nos regards se sont croisés à Yamamoto et à moi, on aurait dit qu'on entrait sur un ring et que la récompense était l'obtention du fameux logement. Autant dire qu'il avait vraiment l'air sûr de lui, salaud de commercial ! Ses yeux légèrement plissés semblaient me scanner de l'intérieur, je vous jure mais perso mon infinie bonté m'intimait à ce qu'il se foute un doigt dans l'œil jusqu'au coude. Voyant qu'on était pas décidé à lâcher l'autre des yeux, le proprio avait gentiment expliqué qu'il avait oublié des documents relatif au bail chez lui et qu'il descendait les chercher où je sais plus bien ; puis bon... C'est vraiment c'est que des broutilles en rapport à la suite, accrochez-vous bien.

La suite fait partie de ces moments de la vie où vous êtes complètement ailleurs, où vous savez au fond que vous allez faire une énorme connerie, probablement la plus grande sur l'échelle déjà bien instable de votre existence ; bref, un de ces moments où votre personnalité semble avoir laissé place à une autre : vous ne vous reconnaissez pas. Une sorte d'introspection à la Docteur Jekkyl et Mister Hyde et ce même si, en temps normal, je me considère nettement plus du côté de Hyde justement. Mais juste pour imager la chose, je vous assure qu'à ce moment je sais pas du tout ce qui m'a pris. Yamamoto j'en sais rien, je le connaissais pas à l'époque, je venais de le rencontrer. Rencontre ou pas, ce qui s'en suivit fut son entière et unique faute... Et je dis pas ça pour chercher une excuse bidon à mon comportement, quoi que … J'en cherche toujours une d'excuse, c'est chaud.

Ce jour là, après que le proprio fut redescendu, Yamamoto et moi nous sommes encore regardé de façon hum... Hostile. Oui ça doit être le mot. Enfin de mon côté, j'essayais juste de lui faire comprendre que je m'étais tapé masse de visites et que cet appart', j'allais le prendre qu'il le veuille ou non parce que voilà, plus prêt de mon taff', abordable et honnêtement je roulais pas sur l'or avec mon petit salaire de vendeur. Donc merde, ce type pouvait se gratter, en somme. Mais, et là ça doit relever du surnaturel j'en sais foutrement rien, mais même si mon envie était de faire passer cette injonction semi-amicale, faut croire que c'est décidément pas ce qu'il en a gardé... Et moi non plus à dire vrai. D'ailleurs, je me souviens qu'après avoir vainement essayé de formuler un truc cohérent dans ma tête, j'avais – un peu trop rapidement – jeté l'éponge si bien que... Rah merde, repenser à ça comme ça, ça me file un coup de chaud en plus. Non vraiment, je conçois qu'on aurait pu trouver meilleur moyen d'entente... Putain : on s'est jeté l'un sur l'autre sans vraiment savoir ce qu'on faisait ni même ce qui nous arrivait ; l'évidence étant que ça nous arrivait. Je vous raconte pas le carnage ; on se connaissait pas rien, j'étais ( je suis ) hétéro et lui aussi, à priori, quoi qu'après ça, j'avais de sérieux doutes – sur moi aussi, remarquez, je suis pas tout blanc non plus je le sais - parce que putain... Il était ( est ) doué, le salaud. C'était ma première fois avec un gars. Avant ça jamais l'idée de m'envoyer avec un gars m'avait traversé l'esprit quoi, et lui il a fait preuve d'une telle douceur ; je me souviens que je croyais fondre comme un pauvre caramel au soleil. Si sur le plan physique, aucun problèmes à relever - on avait prit un de ces pieds je vous jure, c'est en revanche, et par la suite, sur le plan émotionnel que la pilule a été dure à avaler... Comprenez-moi, je suis hétéro, merde !

… puis surtout d'autant plus parce que Yamamoto et moi, envers et contre tout, on était devenu colocataires et qu'on allait de fait devoir vivre ensemble. Ha ha. L'éclate.

En parlant de carnage, il est temps que j'arrête celui-ci... Pour aujourd'hui s'entend. N'ayez crainte, je vous raconterai la suite, ça vaut le détour. Quoi que franchement, si vous avez autre chose de mieux à foutre, ne vous privez surtout pas. Sur ce … Sans déconner, on a encore clairement abusé là ; faut que je pionce.

Allez vous en griller une – ou plusieurs - petites en attendant.