Nalu os

Une flamme qui s'éteint :

Les doux clapotis de la pluie me font songeaient à ce lourd et anormal silence entre nous.

Ta soyeuse peau, autrefois brûlante et rassurante devient pâle et de température courante. Ce qui m'inquiète au plus au point. Mon fin visage humidifiait par les torrents de larmes que j'ai versé par ta faute font ressortir mes grands yeux marrons.

Tu ne peux pas m'abandonner !

D'énièmes larmes se déversent sur mon visage. Un visage ornait d'une expression de désemparement.

Comment oses-tu ?

Je me demande, si la vie aura encore un sens sans toi.

Je pense qu'une vie sans toi est impossible. Tout ce temps, tu ne ma rien dit et je ne sais pas si la douleur que je ressens en ce moment est comparable à toutes les autres souffrances qu'affligent ce monde.

Pendant des semaines et des mois, tu te cachais derrière de faux sourires.

Je me hais de ne pas l'avoir compris.

Je te regarde, encore… et encore, sans jamais me lasser de ce visage magnifique et enfantin que je ne verrais probablement plus.

« La pire des souffrances est de perdre quelqu'un de proche ».

Tu étais la personne à qui je pouvais tous donner, tous sacrifier. Nous étions trop proches. Cet amour réciproque, et si fort, nous détruis petit à petit.

J'en subis les conséquences à présent.

Je caresse ta douce chevelure rose avec une tendresse déconcertante, me demandant si cela suffirait pour t'aider, pour te faire ouvrir les yeux.

Mon seul souhait serait de croiser une dernière fois tes grands yeux verts onyx, si hypnotisant… comme avant.

Je m'assoie près de toi, m'allongeant sur ton torse athlétique, espérant ne pas te faire mal et me noie à nouveau dans mes larmes. Je désire à ce moment, du plus profond de mon être sentir la pression de tes main chaudes sur mon corps mais tu n'en fait rien.

Pourquoi devrais-tu partir ?

N'ai-je donc pas le droit de connaître le bonheur en ta compagnie ?

J'attrape délicatement une de mes mèches aux reflets dorées, qui me tombe négligemment sur le nez.

Autrefois tu me disais que la couleur de mes cheveux te rappelait au soleil et tu ne cessais de répéter que j'étais « ton rayon de soleil ». Des larmes rebelles dévalèrent ma douce peau à ce souvenir, maintenant rougie par les larmes.

Je caressai tes douces lèvres, de mes doigts adroits.

Plus jamais je n'aurais le droit de sentir tes belles et ardentes lèvres contre les miennes, plus jamais, je ne pourrais humer ton irrésistible odeur de feu de bois.

Ton magnifique sourire qui ne me laisser en aucun cas indifférente laissera un vide immense en moi.

Tu ne voulais faire souffrir personne…

Tu voulais que l'on garde une noble image de toi

Le fort est beau garçon aux cheveux roses, le joyeux et courageux dragon slayer, « mon héro » disaient les plus jeunes de tes fans. Tu étais parfait. Parfait pour être le héro des enfants, la joie de vivre de tout le monde et pour être l'amour de ma vie.

Je t'aimais tellement, je t'aime tellement, je t'aimerai tellement … Natsu.

Je te murmure à l'oreille cette citation idiote :

« ''Le masque tombe, l'homme ne reste pas, et le héro s'évanouit ''… sauf pour toi, car aux yeux de tous, tu resteras à jamais un héro, notre héro… mon héro ».

~ Lucy ~