« Je vais bien. »

Chaque jours, on te repose la même question.
Chaque jours, tu réponds de la même façon.
En vérité, tu veux juste pleurer,
Seulement, tu ne veux pas le montrer.

Derrière ce grand sourire épanouis
Tu panses de profondes blessures.
En pensant à ces souvenirs tu te réjouis,
Effaçant ce cœur peint de meurtrissures.

Sans vraiment le savoir, de tes grands yeux ambrés
Glissent de fines gouttes de cristal.
Tu arbores encore ce triste sourire jovial,
Dévoilant ton cœur déséquilibré.