[Ne tient pas en compte l'ordre des tomes]

{ normal ; Helvetica

pensées

«texte écrit»

::fourchelangue::

«Voix d'autrui dans son esprit»

[En fait ne plus trop s'y fier ce site a mis à peu près tout n'importe comment... enfin... c'est approximatif.]

Écriture d'Harry/Chertan ; Handwriting - Dakota

Écriture de Tom/Voldemort ; Snell Roundhand

Écriture d'Hermione ; Brush Script MT

Écriture de Dumbledore ; Savoye LET

Écriture de Ron ; #PilGi }

(Pour si sa intéresse bien que l'écriture demeure la même... si ça mélangerais moins demandez je pourrais donner un lien pour télécharger en format photo (en supposant ainsi que quelqu'un s'intéresse franchement à cette fanfiction)).

Avant tout, je tiens à préciser qu'il s'agit de ma toute première fanfiction, écrite d'un coup sans arrêts aucun et sans revision (je déteste cela). Donc, pardon pour les fautes d'orthographes et je vous invite à laisser des reviews.

Dernière chose ; homophobes, passez votre chemin.


Chapitre 1 ; Qui je suis

Qui est-il? Il ne savait plus. Qu'est-ce être? Aucune idée. Est-il ''il'' ou ''elle''? Il ne savait pas, il ne savait plus...

Qu'est-ce que ça change de toute manière? À la fin, peut importe quel sexe il était, il restait... un sorcier.

Qu'est-ce qu'un sorcier?

Bien qu'il en ignorait la signification, les mots lui venait automatiquement à l'esprit.

Mais qu'est-ce qu'un mot? Qu'est-ce qu'un esprit?

...

N'ayant que ça à faire, il décida de suivre ce que son esprit qualifiait ''instinct''. S'il l'on suppose qu'il pouvait ''décider'', bien entendu. Il ressenti les muscles de ses jambes se mouvoir. Marcher lui vint à l'esprit. Il fit aussi usage de ses deux espèces de trous qu'il avait en pleins visage. Yeux.

Au bout de plusieurs minutes à arpenter le couloirs (à moins que ce ne soit des heures...?), regardant ici et là ce qui l'entourait, sans vraiment s'en rendre compte il associait déjà les objets aux mots. Son regard se porta sur un cadre, quelques pas plus loin. Il était différent de ceux qu'il avait croisé jusqu'alors; aucun portrait de l'ornait. Son corps se mit comme par automatisme face à l'objet. Un visage avait apparu; celui d'un adolescent au cheveux bruns indomptable et au yeux d'un émeraude perçant. Miroir. Ne sachant ce que ça signifiait, il s'arracha de sa contemplation pour continuer son chemin, ne trouvant pas ce que ce cadre représentait de plus que les autres. Quelques mètres à peine plus loin, au niveau du sol cette fois, un autre objet attira son regard. Un petit livre. Ou plus précisément un journal intime. Il le ramassa, porté par un sentiment que son inconscient qualifia d' ''intrigué''. Il l'ouvra. Sur la première page il y avait d'inscrit ce qu'il lui sembla au premier coup d'oeil rien de plus qu'un paquet de traits, mais que son cerveau traduisit en mots; «T.E. Jedusor». Aucune signification particulière. Un nom, c'est tout. En tournant les autres pages il prit conscience de la vérité de ses paroles; il n'y avait absolument rien d'écrit d'autre que ce nom et les dates en haut des pages. À croire que le propriétaire ne s'en était jamais servit. Mais quelque chose émettait de ce petit livre, quelque chose qui l' ''intriguait'', comme dirait sa conscience.

Donc, il le mit dans sa poche de robe, se disant qu'il regardait tout ça plus tard.

Ses pas finirent donc par le mener à la tour des Gryffondors (Oui, comme vous l'avez sûrement déjà deviné, il est à Poudlard). Il n'avait rencontré personne jusque aussi loin que ses souvenirs remontent; normal vu qu'il est en pleine vacances de Noël. Près de 99% des gens -autant élèves qu'enseignants- sont partis fêter Noël avec leurs familles, et ne seront donc de retour que dans une dizaine de journées. Ça aussi, bien entendu, il ne le savait pas. Il l'avait oublié. En fait, il était amnésique.

Il s'assit dans un des fauteuils de la salle commune de Gryffondor. Il était seul. De toute façon, les probabilités de rencontrer quelqu'un était presque inexistantes; les personnes restants au château pouvait se compter sur les doigts des mains tellement ils étaient peu nombreux.

Après s'être confortablement installé, il ressortit le journal ainsi qu'une plume et un encrier de ses poche de robe. D'une main il rouvrit le livre tandis que de l'autre il tenait les deux autres objets. Rien de plus. Rien d'autre que le nom du -sûrement- propriétaire, marqué d'une écriture lisible et soignée. Il le contempla quelques instant avant de prendre machinalement sa plume, la trempée dans l'encrier et écrire un «Allo» à la deuxième page, en première ligne. Il était... euh, quel serait le mot pour décrire ça ?... émerveiller par sa fonction d'agir comme s'il s'agissait là de quelque chose qu'il faisait depuis toujours, alors que c'était la première fois qu'il le faisait. Le mot disparu au bout de quelques secondes. Étant son premier livre, il se dit que ça devait être normal. Une réponse s'inscrivit à la place.

«Bonjour. Je m'appelle Tom Jedusor. Et toi ?»

Ces mots disparurent eux aussi quelques secondes plus tard. Il se dit que peut-être ce Tom Jedusor n'était pas le propriétaire mais le livre lui-même...?

«Tu est un livre ?»

Comme précédemment, la réponse s'inscrivit d'elle-même.

«Non, je ne suis pas un livre...»

«Alors sinon qu'es-tu ?»

«Un être humain. Comme toi.»

Un bon point. Il savait maintenant qu'il était un être humain, et que ce.. livre? aussi.

«Qu'est-ce qu'un 'être humain '?»

«Un être, est une créature qui a la fonction d'être, de vivre. Humain défini notre race.»

«Qu'est-ce qu'une race ?»

«Un regroupement d'être ayant les mêmes facultés et apparences, au sens du relatif... Comment ce fait-il que tu ne connaisses pas cela ?»

Il ne voyait pas trop ce qu'un journal intime et lui avait en commun...

«Qu'est-ce qu'une apparence ? Et quel est la ressemblance entre un journal et moi ?»

«Le journal dans lequel tu écris n'est pas le vrai moi. C'est une sorte d'intermédiaire pour que j'entre en contact avec toi.»

«Compris. Qu'est-ce qu'une apparence ?»

«L'apparence est la partie externe d'un être. Rien de psychologique, tout de physique. Ce que l'on voit d'une personne au premier coup d'oeil. Pour les être humain, elle peux être qualifié de différente manière.»

«Quels genres de manières ?»

Le temps passa, durant lequel Tom Jedusor répondait à ses questions. Il était -sans vraiment en avoir conscience- en quelque sorte devenu son professeur improvisé, et il expliquait très bien. Il lui apprit ce qu'était l'apparence, comment la décrire, ce qu'était les qualités et défauts et autres trucs plus psychologiques.

«Parlant de ça, depuis le début, c'est toi qui poses les questions -assez banales on doit l'avouer-. Je peux me permettre de t'en poser une?»

«Oui.»

«J'aimerai bien savoir ton nom.»

Oulà. C'est vrai, quel était son nom? Tom venait de lui expliquer la base des noms, mais lui ne souvenait pas d'en posséder un.

«Je ne sais pas»

«Tu ne sais pas.»

Il ne répondit pas.

«Étonnant... tu ne sais vraiment pas?»

«Non»

«Alors, on pourrait t'en donner un?»

Lui donner un nom? Pourquoi pas...

«D'accord»

«Que dirais-tu de Chertan?»

«Ça signifie quelque chose en particulier?»

«C'est le nom d'une étoile. Tu en penses quoi?»

«Ça me va. Mais et mon autre nom?»

«Autre nom?»

«Toi tu as Tom et Jedusor»

«Ah, le nom de famille... Je suppose que tu ne te souviens pas de ta famille?»

«Non»

«Que dirais-tu de Jedusor?»

«Tu est de ma famille?»

«Non, mais je peux bien te passer mon nom, vu que tu n'en as pas.»

«Ce serait bien.»

Waah... j'ai un nom..!

«Bien. Alors bonjour, Jedusor. Quel âge as-tu? Sans vouloir être impoli...»

«Je n'en aucune idée. Toi?»

L'écriture de Tom ce fit plus hésitante.

«Moi j'en ai 16 et 70.»

«C'est comme les noms? On en a deux?»

Il ne lui avait pas dit ça.

«Non... C'est que moi je suis à la fois un souvenir et donc aussi un futur présent.»

«Je ne comprend pas»

«N'essaye pas de comprendre... Bref, pour l'âge, dis-toi que j'ai 16 ans, et pour toi... tu n'as qu'à demander à quelqu'un de ton entourage, pour savoir.»

Il rajouta prestement quelque chose;

«Attend, laisse-moi deviner; tu ne connais personne, c'est ça?»

«Exact»

«Tu dois sûrement être à Poudlard, non?»

«J'ai souvent vu ce mot en me promenant. Qu'est-ce?»

«Une école. Tu est à l'intérieur, à si j'en croit tes dires. Tu y est alors sûrement inscrit. Tu n'as qu'a demander au vieux fou quel âge tu as et il va se faire un plaisir de te répondre. Hmm, en fait, pour être sûr, demande à Severus Rogue toutes les informations que tu désire. Lui est source sûre.»

«Qui est le vieux fou ? et Severus Rogue ?»

«Le vieux fou c'est Albus Dumbledore. À ce que je sache, il est directeur. Quand à Severus, il est professeur de potions.»

«Merci, Tom»

«Derien, Chertan»

«Je suis... comment tu dis déjà ? Ah oui, fatigué...»

«Dors, Chertan, dors... J'imagine que l'on se reparle demain ?»

«Oui»

«Bien. Bonne nuit...»

«Bonne nuit, Tom»

Il referma le journal et son encrier, et les plaça -ainsi que sa plume- dans sa poche gauche de robe, bien accoté à sa cuisse. Aujourd'hui avait commencé sa vie, aujourd'hui il avait eu un nom; il se nommait maintenant Chertan Jedusor. Demain serait un nouveau jour. Son deuxième jour.

Il s'endormit sans même en avoir conscience.

Le lendemain il se réveilla dans la même position dans laquelle il s'était assoupi, et par conséquent à la même place; dans un fauteuil dans la salle commune de Gryffondor. Il se rassit et ressorti de quoi continuer sa discutions d'hier.

«Tom ?»

Il s'attendait presque à ce qu'il ne lui réponde pas. Que tout n'était que trop beau pour lui.

«Bonjour»

Il se décontracta, soulagé.

«Bonjour, Tom»

...Et ainsi commença la journée.

Les quatre prochain jours il les passa à discuter avec Tom. Celui-ci lui apprenait ce qu'il voulait apprendre et répondait à toutes ses questions, des plus complexes au plus anodines. Il lui avait appris la plus part des adjectifs -les plus utilisé en majorité-, et lui avait ensuite décrit les professeurs de Poudlard ainsi que les gens qu'il connaissait. Il lui aussi appris les bonnes manières et certaines façons de manipuler habilement les gens... Et ils avaient finalement parlé de la magie. Surtout la magie noire. Il lui avait raconté l'histoire de la magie, les lois et tout le tralala, et lorsque Chertan avait demander à Tom sa matière de magie préférée, celui-ci lui avait répondu par la magie noire. La discutions à donc débuter -discutions qui soit-dit en passant à durer quasiment toute une journée-, ou Tom à même montrer à Chertan plusieurs sorts de cette magie.

À la première impression, Chertan donnait celle d'un sorcier moyen normal -avec peut-être un niveau en magie noire plus élevé que la normale, mais sinon il était ce qu'on qualifiait de 'parfaitement normal'.

Le cinquième jour débuta, et comme les quatre autres avant lui, il sortit le petit livre.

«Bonjour Tom.»

«Bonjour Chertan. Il y a une question que j'aimerais te poser.»

«Vas-y, peux importe ce que tu demande je ferais de mon mieux pour y répondre.»

«Merci. Je voudrais savoir si tu manges de temps en temps. Vois-tu, depuis que nous nous parlons -enfin, écrivons-, je ne t'ai jamais entendu sous-entendre que tu prenais le temps de manger à un quelconque moment.»

«Manger, manger... effectivement, tu ne t'es pas trompé, je n'ai jamais mangé.»

«Mais alors il faut que tu manges! C'est déjà un miracle que tu tienne encore debout...»

Chertan souri. C'était parfois franchement amusant de parler avec Tom.

«Je ne suis jamais sorti de la salle commune de Gryffondor depuis au moins 5 jours, et mes plus vieux souvenirs remontent à il y a 5 jours et demi. C'est certain que je vais me perdre si je sors d'ici, même si c'est juste pour me rendre à la salle commune.»

Avec la description que Chertan avait fait de la salle dans laquelle il se trouvait, Tom avait déduit qu'il était dans la salle commune de Gryffondor.

«Alors métamorphose quelque chose en nourriture. Ou plus simple encore, fait un accio à de la nourriture de la cuisine.»

Bonne idée, en effet.

«Qu'est-ce que je pourrais... accioter...?»

«Hmm... je sais pas, des crêpes, par exemple...»

Il leva sa baguette la pointa devant lui.

-Accio crêpes de la cuisine.

Quelques secondes à peine plus tard une pile de crêpes venait atterrir sur une grande assiette qu'il avait magiquement fait apparaître. Il en prit une, perplexe, et la porta à sa bouche. Dé-li-ci-eux.

«Tu as de bons goûts, Tom. Les crêpes c'est délicieux.»

«C'est bien que tu apprécies mes goûts. Manges à volonté maintenant au lieu d'écrire.»

Et c'est ce qu'il fit.

«J'ai fini.»

«Bien. Tant qu'a être dans le sujet des choses que tu as faites ou pas... Ta dernière douche remonte à quand?»

«Douche? Qu'est-ce?»

«...Je n'aimerais pas avoir à te rencontrer...»

«Moi oui j'aimerais te rencontrer.»

«Une douche a à l'origine la même utilité qu'un bain, mais au contraire du 'contenant' dans lequel l'on se lave pour un bain, l'eau passe par un boyau pour finalement couler en jet en passant par ce qui est nommé «pommeau de douche». Ce qu'il y a de bien c'est que tu peut à tout moment changer le degré de chaleur de l'eau, par un manche.»

«Je vois. Et où sont donc ces... douches?»

«Si mes souvenirs sont bons, la salle de bain devrait ce trouver quelque part à l'étage.»

Chertan monta donc les escaliers et commença son explorations des pièces, les décrivants chacune brièvement à Tom. La-dite salle de bain était bien présente, quatrième porte à gauche. Une de ces salles de bains entièrement beiges, commune, des plus banales. N'y connaissant rien, il laissa le soin à Tom de tout lui dire quoi faire.

«Bien. Que dois-je faire?»

«Déshabille-toi.»

Et c'est ce qu'il fit, bien évidement. Il n'avait aucun sens de la pudeur.

«Fait. Ensuite?»

«Écoute -lis- attentivement...-»

Au bout d'une bonne heure d'explication, Chertan fini par comprendre concept de «prendre une douche», et l'appliqua, bien entendu. Il s'essuya, et fit ensuite apparaître de nouveau vêtements, propres, qu'il enfila. Les cheveux encore dégoûtants d'eau, il retourna à sa place habituel, dans la salle commune.

«Merci, Tom. Je me demande ce que je ferais sans toi.»

«Je me le demande aussi...»

-Harry.

Chertan sursauta et se retourna vers la voix, derrière lui. Un vieil homme, les cheveux blancs, long jusqu'à la taille -de même pour sa barbe- était là, le regardait avec un regard bleu pétillant. Un peu perdu, il lança un coup d'oeil au journal et vit que Tom avait écrit quelque chose de nouveau.

«Qu'est-ce qu'il se passe?»

«Il y a quelqu'un.»

«Ne mentionne en aucun cas mon existence.»

«Dacc'»

«N'oublie pas notre plan; tu es le parfait petit Gryffondor»

Effectivement, ils avaient, dans un accord commun, décidé de s'arranger pour que personne ne porte attention à lui. Donc, à l'occurrence, faire le ''parfait petit Gryffondor''.

Il remarqua uniquement à ce moment que l'aîné c'était silencieusement rapproché de lui et regardait fixement par-dessus son épaule. Il referma automatiquement le petit livre et le cacha sous un pan de sa robe, une main toujours dessus.

-Bonjour, entama-t-il lorsque le silence commença à ce faire un peu trop pesant. Vous êtes...?

L'interrogé lui lança un regard surpris.

-Tu ne te souviens même plus de moi? Nous sommes pourtant très proche, Harry...

Son nom était donc Harry. Il songea qu'il devra le dire dès que possible à Tom.

-Toutes mes excuses, monsieur...?

-Albus. Albus Dumbledore.

Le vieux fou? Lui et ce vieux étaient proches? À quel enfer ressemblait donc sa vie d'«avant»?

-Veuillez m'excuser, M. Dumbledore.

-Ce n'est rien, voyons... Dis-moi, plutôt, quel était ce livre dans lequel tu écrivais?

Voyons... Que dire? Tom lui avait dit de ne pas révéler son existence, et c'était bien ce qu'il comptait faire. Il ne lui laissait donc pas le choix; mentir.

-Mon journal intime.

-Ton journal intime, dis-tu?

-Oui.

À cet instant il sentit un esprit venir à l'encontre du sien. Il supposa que c'était celui de Dumbledore. Il le sentit se promener dans ses souvenirs, ses pensées, recherchant quelque chose en particulier. Il y était presque lorsqu'une troisième présence apparu et leva des barrières mentales assez puissantes pour expulser directement le directeur de son esprit. Une présence à la fois inconnu et atrocement familière. Indéfinissable, mais très confortable, aucunement gênante, au contraire de celle du vieux shnoque. Ceci accompli, il disparu tout aussi mystérieusement. Sonné, il lança à son professeur un regard de quasi-totale incompréhension.

-Oui monsieur, c'est mon journal intime.

-Bien... sinon, je voulais juste m'assurer que tu allais toujours bien, je ne t'ai pas croisé depuis plusieurs jours. Puisque tu n'as pas spécialement l'air mal, je m'éclipse. N'oublie pas que je suis là si tu as besoin de quoi que ce soit.

Il le gratifia d'un dernier regard pétillant accompagné d'un sourire avant de disparaître dans le trou du portrait. Chertan -ou Harry?- attendit de ne plus percevoir le bruit de ces pas avant de ressortir le journal de Tom.

«Il est partit...»

«Rappelle-moi de t'enseigner l'occlumencie... et la legilimencie tant qu'à faire.»

«Attend... c'était toi!»

«Oui.»

«Tu ne m'as jamais dis que tu pouvais pénétrer dans mon esprit!»

«Ce n'était qu'un essai... Le vieux fou s'apprêtait à connaître mon existence, il fallait que j'intervienne. Il faut croire que cet essai c'est révéler positif.»

«Tu sais alors que mon vrai nom est...»

«Harry, oui. Préfères-tu que je t'appelle ainsi ou que je continu de t'appeler Chertan?»

«Je suis Chertan. Harry n'est plus.»

«Très philosophe, cher.»

«Pourquoi ne veux-tu pas que les autres connaissent ton existence?»

«C'est compliqué... En bref, si quelqu'un d'autre me trouve il va sois me détruire sois m'utiliser pour mes connaissances.»

«Qui voudrais te tuer?»

«Essayer de me tuer. Je suis immortel. C'est Dumbledore qui veux ma peau.»

«D'où son surnom, je suppose... et moi, vu je ne veux ni l'un ni l'autre ça ne te gêne pas de me garder.»

«Exactement.»

«Quand est-ce que je pourrais vraiment de voir?»

«Bientôt... Il faudrait juste que tu fasse quelques petites choses pour moi.»

Chertan percevit des bruits de pas précipités, venant dans sa direction.

«D'accord... J'entend des gens arriver.»

«On reparle de tout ça plus tard.»

Sur ce, comme précédemment, il referma et cacha le petit livre. Il se retourna vers l'origine des bruits; la grande porte. Quelques secondes à peine plus tard un garçon au cheveux roux carotte et une fille à la tignasse brune apparurent dans le cadre de porte, essoufflés. Chertan les détailla tout deux de la tête aux pieds, perplexe.

-Harry! s'exclama la fille en l'étreignant. Ce que tu m'as manqué!

-Vraiment, vieux, rajouta le plus roux en imitant la fille.

-Ron, dégage! il doit étouffer là...

-Mais 'Mione!

C'est bien, je connais maintenant leurs surnoms.

-Ron! 'Mione! Vous m'avez tellement manqué!

Ils répondent à son sourire. Ils n'ont pas l'air de ce rendre compte qu'il joue la comédie...

-C'est sur qu'être pris une semaine quasiment seul avec Rogue... marmonna le-dit Ron.

Rogue? Severus Rogue? Alors ce Severus était ici tout ce temps ? Vu la manière qu'il en parle, nous avions l'air de le détester.

-J'ai eu de la chance, je ne l'ai jamais croisé.

-C'est sur qu'il est sûrement resté cloîtré dans ses cachots, comme d'habitude. Facile à éviter.

Il est dans les cachots ? de mieux en mieux...

-Ouais. Vous, qu'avez-vous faits ?

-Moi, commença 'Mione, j'ai fêté Noël avec ma famille, le Noël moldus.

-Quand à moi, pas besoin d'inviter toute la famille, je crois qu'avec Fred, George, Ginny, Percy, Bill, Charlie, moi et mes parents, on est en largement assez. ...et ont a fêté le Noël sorcier.

-Venez, on se montre ce qu'on a eu, d'accord ?

En même temps de ces paroles elle empoigna sa valise qu'elle avait déposé à ses pieds. Ron fit de même, et tout deux s'élancèrent dans chacun un des deux escaliers. Ne sachant pas trop lequel suivre, Chertan suivi Ron. Il arriva dans un dortoir. Ron avait négligemment lancé sa valise au pied d'un lit et ce trouvait présentement assis sur le lit voisin, regardant avec envie un balai qu'il avait en main. Il posa son regard sur ''Harry'', les yeux pétillant.

-Harry... Tu ne m'avais pas dit que tu avais eu un Éclair de feu!

Il lui sourit, pour masquer sa confusion.

-Je voulais te faire la surprise.

-Et bien, pour une surprise, c'est une surprise! C'est le meilleur balai qu'il existe au monde...! Dis, je peux l'essayer?

-Bien sûr!

...En même je pourrais voir comment fonctionne ce truc...

-Tout de suite?

-Pas de problème!

-Cool! Merci, vieux! Mais... le terrain de Quidditch n'est pas fermé...?

Je me leva et ouvrit la fenêtre la plus proche de nous.

Le regard de Ron alterna entre Chertan et la fenêtre.

-Je... euh... là?

Il lui répondit par un regard espiègle.

-Oui.

Le roux se rapprocha de la fenêtre en regarda dehors. Il chevaucha le balai et s'apprêta à y aller.

-Tu sais que c'est interdit?

-Ah oui?

Il le prit pour une affirmation sarcastique.

-Ouais.

Sur ce il s'élança dans le vide. Chertan se pencha sur le rebord de la fenêtre pour le regarder, émerveillé. Ses manoeuvres était brusques et indécise mais malgré ça on voyait parfaitement que à la base le résultat aurait été agile et superbe. Peu à peu, l'envie de tester à son tour de voler le pris. Une vingtaine de minutes plus tard, n'y tenant plus, il héla Ron.

-Ron!

Celui-ci stoppa ses acrobaties et vint se poser à quelques centimètres de la fenêtre.

-Laisse-moi deviner; tu veux aussi voler?

-Exact!

Il lui rendit en même temps son sourire espiègle.

Ron lui fit signe de reculer et après nombreuses manoeuvres il réussi à entrer par la même fenêtre tout en laissant le balai en lévitation à demi à l'intérieur. Chertan chevaucha le balai comme il avait vu Ron le faire et s'élança à son tour dans le vide. Après quelques essai, il comprit le principe et prit à partir de ce moment malin plaisir à faire des acrobaties des plus risquées, comme allez à 200 km/h et virer un 180 au tout dernier moment, évitant ainsi de justesse de foncer dans le sol. Durant un remonter en piqué, il laissa par maladresse tomber le journal de Tom Jedusor. Il refit un 180 degré et alla au fond de la vitesse. Toute gravité quitta son corps et la présence de l'air passant sous ses vêtements lui procurait un bien fou, mais il n'y prêta pas plus attention, trop concentré sur le petit livre. Après ce qui lui paru une éternité il parvint enfin à l'agripper. Il le serra dans sa main comme si sa vie en dépendant et remonta doucement à la fenêtre, le teint livide.

-Ça va vieux ? lui demanda Ron, inquiet.

Chertan ne lui répondit pas, encore effrayé. Il avait horriblement souffert de n'être que quelques secondes éloigner de Tom. Il se rendit uniquement à se moment compte que Tom était rendu l'être principal de sa vie; il lui avait tout appris ce qu'il savait jusqu'à maintenant et lui en apprenait encore, il était la seule personne qui savait tout de son ''nouveau lui'' et qui le comprenait. Le seul en qui Chertan avait confiance. Le centre de son univers. Sans lui il ne serait rien.

Il se mit un masque d'impassibilité.

-Oui, ça va.

De sa main libre il prit le balai et l'amena au pied de ce qu'il jugea son lit.

-C'était quoi le livre?

Chertan ne serra qu'encore plus fort le livre dans sa main.

-Rien...

Ron le pris par les épaules et le tourna face à lui, planta ses yeux bleus dans les siens.

-Harry, ne me ment pas s'il te plaît. Tu peux me le dire, je suis ton meilleur ami.

Si quelqu'un est mon meilleur ami, c'est certainement pas toi

-C-C'est ri-rien...

-Non mais qu'est-ce qu'ils t'ont faits! Avant tu nous disait tout... Dit Ron avait un regard triste, en le lâchant.

C'est ce moment que choisi 'Mione pour arriver.

-Salut les gars!

-Hermione ! tu m'as fait sursauter.

Elle répondit au rouquin par un sourire étincelant. À en déduire par les regard qu'ils se portaient, Chertan en déduit qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre mais qu'aucun des deux n'osait faire le premier pas pour approfondir leur relation jusque-là uniquement amicale.

La journée se continua jusqu'où ils parlèrent de tout et de rien. Vint l'heure du souper. Voyant qu'il avait enfin un échappatoire, lors de leurs chemin vers la grande salle, il leur dit qu'il avait quelque chose d'important à faire et qu'il les rejoindrait plus tard. Il retourna donc en arrière et revint à la tour des Gryffondors. Il s'enferma dans une douche, à l'étage, et sorti -finalement- le journal.

«Tom»

«Tu l'as échappé belle»

«Toi aussi»

«Oui, merci. Il faut croire tu as rencontré tes...amis...»

«Ah, ces espèces de trou de cul que j'endure depuis ce matin?»

«Ce n'est pas très poli, mais oui, sa les décrit bien.»

«J'arrive pas à croire que j'ai pu être ami avec ça... Tu peux m'apprendre l'occlumencie?»

«Tu sais parfaitement qu'il faut beaucoup de temps pour pratiquer cela. Tes ''amis'' ne risques-t-ils pas de s'inquiéter de ton absence?»

«Ils mangent. Et après, s'ils s'inquiètent, et bien je m'en fout.»

«Bien.»

Il lui expliqua donc comment dresser des barrières mentales, expulser l'esprit d'un autre du notre, etc., etc. Il resta éveiller jusqu'au petites heures du matin.

«Bon, il est tard, tu dois dormir. Demain je vérifierais si tu as bien compris le concept.»

«Tu sais que j'adore ta manière d'expliquer ? Et ton écriture ? Je suis sûr que ta voix est tout aussi fabuleuse.»

«Que de compliments, ce soir. Je t'en remercie. Vas dormir, maintenant.»

«Bonne nuit.»

«Toi de même.»

Les quatre autres jours passèrent atrocement lentement, jours durant lesquels il du supporter ''M. & Mme Trou-de-cul'', comme il aimait se les appeler. Il avait progressé en vitesse grand V en occlumencie, tellement qu'il arrivait partiellement à Seulement la nuit il avait le temps de parler à Tom. Il lui avait une fois demandé s'il pouvait savoir ce en quoi consistait ce qu'il devait faire pour le rencontrer en vrai, mais il n'eut en réponse qu'un simple «Tu saura tout ce que tu aura à savoir en temps et lieu. C'est encore trop tôt pour l'instant.». Il n'insista pas plus sur ça.

Ce jours-là, au soir, il se renseigna sur les ennemis de Tom.

«Dis-moi, Tom, qui sont tes ennemis?»

«Et bien, il y a Dumbledore, ça tu le sais. Lui à sous son aille un certain Harry Potter. Un mioche qui, à un an, sous un sortilège puissant de sa sang-de-bourbe de mère, a réussi à me renvoyer mon sort de mort...»

«Alors tu est mort?»

«Je te l'ai déjà dit, je suis immortel.»

«Alors à cause de ce gamin tu n'as plus d'enveloppe charnelle... Tss, et en plus c'est le petit chouchou de Dumbledore?»

«Exact. Je le déteste et lui aussi ressent la même chose à mon égard.»

«Moi aussi je le déteste. Tiens, quand j'y pense, j'ai le même prénom que lui... Quelle honte...»

«Ce n'est pas pour rien que tu te nomme maintenant Chertan. Et tu sais quoi? Il y a une prophétie sur nous.»

«Raconte»

«En résumé, l'un ne peut vivre tant que l'autre survit, et l'un devra tuer l'autre pour arriver à cette fin.»

«N'est-ce pas idiot? Vous vivez bien tout les deux en cet instant»

«C'est sur. Mais n'empêche que je vais tout de même le tuer. »

«C'est clair.»

«Heureux que tu m'approuve.»

«Pourquoi l'approuverais-je lui, un mioche inconscient? Toi tu es l'intelligence, la gloire et les ténèbres incarnés. Tu es le plus puissant. J'ai total confiance en toi, contrairement à lui...»

...

Ces quatre jours, comparé au cinquièmes et tout ceux qui suivent, était un vrai paradis.

Le cinquième jours, durant la matinée, les élèves revenaient des vacances. Tous avaient l'air de le connaître, ce qui le gêna vu que lui ne se rappelait d'aucun d'eux. Toute la journée, il se résolu à suivre Ron et Hermione. Le soir, au souper, il s'assit entre eux, face à une rousse qui se révéla être la soeur cadette des Weasleys -famille dont faisait parti Ron, tous des rouquins ceux-là-, prénommée Ginny. C'était pour Chertan la première fois qu'il se retrouvait avec autant de monde, et ça ne le mettait que plus mal à l'aise.

Le directeur, Albus Dumbludore, commença un discours.

À en croire ses paroles, il y avait un nouveau professeur en défense contre les forces du mal, qui se nommait Remus Lupin. Parait-il que l'ancien n'était que là que temporairement.

Il sentit un esprit inconnu tenter de pénétrer le sien. Il le mit dehors sans ménagement. Ron se pencha à son oreille et murmura quelque chose;

-Rogue n'arrête pas de te fixer.

-Il est où ?

-Ben, à sa place habituel, à la gauche de Dumbledore.

Je regarda à la place indiquée, planta mon regard dans le sien. Il avait l'air d'être assez grand, mince, avait le teint cireux, des yeux noirs perçants et des cheveux de la même couleur, longs jusqu'à toucher partiellement ses épaules. Cheveux qui avait l'air gras. Bref, pas une beauté. Il avait cependant un air de haine vis-à-vis des endroits surpeuplés et des imbéciles heureux (tels les Gryffondor). Premier points commun entre eux. Se rappelant de la description des quatre maisons de Tom, il détacha son regard de son professeur et lança un regard envieux à la table des Serpentards. Dieu qu'il regrettait d'être chez les Gryffondors... Il ressentit de nouveau la présence qui avait tenté de pénétrer son esprit il y a quelques minutes de cela, et sut cette fois qui c'était. Il retourna son regard vers Severus et remarqua que celui-ci n'avait pas bouger d'un pouce et, comme lui, n'avait pas encore touché à son assiette. Il vu ses lèvres remuer discrètement, sûrement un sort pour affaiblir les barrières mentales d'autrui. Cet homme n'a décidément pas l'habitude de ne pas arriver à ses fins. Chertan le fusilla du regard, le gratifia d'un sourire carnassier et l'expulsa d'un coup brutal de son esprit. Curieux, il tenta d'entrer dans le sien, question de voir ce qu'il cherchait à savoir. Il fut un peu surpris de constater qu'il avait des barrières aussi efficaces que les siennes. Peu avait ce genre de facultés. Ils étaient donc à un pied d'égalité là-dessus. Il continua d'explorer, cherchant ne serait-ce que la moindre petite faille dans sa protection. Ne parvenant pas à percer ses barrières, il se tanna et s'éjecta de l'esprit. Il le quitta du regard pour ne pas avoir à voir son expression toute aussi étonnée que choquée, et commença lentement à manger, bien qu'il n'avait pas le coeur à ça. La soirée se termina -du moins pour les Gryffondor- dans une fête dans la salle commune -fête à laquelle il ne participa pas mais qu'il passa plutôt à discuter avec Tom dans son lit.

Le lendemain, lundi, il commença en métamorphose. Ayant appris par Tom les ''bases'' (qui en fait équivalent bien à toutes ces études [...]) dans toutes les matières, il passa le cours haut-la-main. Hermione l'interpella à la sortie du cours.

-Harry, je suis fière de toi, commença la-dite Hermione, tu t'est enfin décidé à te concentrer sur tes études. Tu m'as même dépassé aujourd'hui!

C'est pas un peu normal que je te dépasse, sang-de-bourbe ? C'est sur que c'est pas toi qui a l'équivalent d'un professeur dans un bouquin...

Il se força tout de même à montrer un semblant de sourire désolé.

-Merci, 'mione! Mais ne t'inquiète pas, ce n'est qu'un coup de chance, je suis sur que je n'arriverais jamais à vraiment te dépasser.

Que mensonge. En bref, c'est déjà fait.

-Harry, je te reconnais plus... Ne suis pas l'exemple d'Hermione! Je veux pas avoir les deux bollés de l'école comme meilleurs amis ! Pitié ! s'exclama Ron, qui les avaient rejoints.

T'inquiète, t'auras que la deuxième meilleure de l'école comme amie... Pour moi c'est non assuré.

-Allez, on ferait bien d'y aller, sinon ont va être en retard.

Il regarda son horaire qu'il avait eu le matin même, par hiboux. Il avait soin aux créatures magiques, en commun avec les Serpentards.

Ils se rendirent en cours en discutant de tout et de rien.

Le cours était des plus ennuyeux, enseigné par un demi-géant prénommé Hagrid. Il nota que ce dernier semblait le connaître -lui et ses ''amis''- assez intimement. Un autre boulet à ce taper, car vu son comportement il était typiquement Gryffonfor. Il eut l'air de remarquer son désintéressement total, car il lui lançait régulièrement un regard parfois désolé, parfois interloqué.

Il ferait vraiment bien d'apprendre quel était sa vie oubliée, car sinon il ne réussirait pas à mentir ainsi encore longtemps...

L'heure du dîner arriva finalement. Tout en mangeant il se força à participer à la discussion autour de lui. En plein repas, il fut soudainement interrompu (et manqua de justesse de s'étouffer avec son jus de citrouille d'étonnement...) par une bonne centaine de hiboux qui entrèrent dans l'immense salle pour déposer devant chacun un exemplaire d'un journal qui, visiblement, se nommait «la gazette du sorcier». Il lut distraitement les premières lignes avant de se concentrer franchement sur les textes. Il parlait de Harry Potter.

Il y trouva plusieurs renseignements sur celui qu'il avait, tel Tom, pris en ennemi. Plusieurs photos étaient liées au document.

Sa première impression du fils Potter fut que la description du personnage ne collait pas du tout à son apparence. Il avait l'air tellement fragile, tellement seul, tout petit. Et ses yeux, si spéciaux, si différents, un regard déterminé... d'un vert émeraude. Un vert qui allait terriblement bien avec celui des Serpentards. Il y avait autre chose aussi, quelque chose de plus intense, de plus étrange encore... une inébranlable impression de déjà-vu.

Oui, c'est bien tout ça, mais où diable aurait-il pus voir «le-garçon-qui-à-survécu» ailleurs que dans un journal ? Il ne l'a pas croisé, à ce qu'il sache... À moins que -peut-être- oui...? Genre sans s'en rendre compte ? Il était écrit qu'il allait à Poudlard, lui aussi, de toute façon. Ce ne serait pas impossible de l'avoir entre-aperçu vu qu'ils sont dans la même maison. Même que ce serait fortement probable.

Bref, passons. Page 5 ; «Nouvelle attaque de mangemorts. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom continu de faire des ravages.»

Il lu avidement le texte et son impression fut celle qui suivit ;

Intrigant. Ce mage noir anonyme était tout simplement fascinant pour Chertan. Il se promit de faire des recherches plus approfondies sur celui-ci. Il s'autorisa un regard à la table des professeur -en particulier à ce Severus Rogue qui, semblait-il, connaîtrait Tom- avant de continuer tout simplement à manger.

L'après-midi Chertan eut défense contre les forces du mal (qu'il trouva particulièrement stupide... Pourquoi ce défendre contre la magie noir? Cette magie en elle-même est largement plus intéressante...) suivit par double cours de Divination avec les Poufsouffles (qu'il passa en grande majorité à dormir... Pire que DCFM! non mais quel après-midi nul).

Il se réveilla une dizaine de minute avant la fin du cours et eut tout juste le temps de prendre en note le devoir que déjà la sonnerie annonçant la fin des cours sonna.

Il sortit fébrilement pour ce diriger vers la bibliothèque. Quelques secondes à peine plus tard Ron et Hermione le rattrapèrent.

-Hey Harry! s'exclama Ron quelques mètres à peine derrière lui

Tout le traitant mentalement de tout les noms, le-dit Harry ralentit l'allure.

-Yo Ron!

En espérant que mon sourire ait pas l'air trop crispé... Ce serait pas super que ma couverture tombe dès la première journée... Rhaa, si tous les jours sont comme celui-ci, avec ces abrutis au basques de surcroît, l'année promet d'être terriblement longue.'

-Salut les garçon! dit joyeusement Hermione en arrivant à leurs hauteur. Où vas-tu Harry? Tu m'as l'air pressé.

-Oh, heu... je me rends à la bibliothèque.

Harry remarqua le regard évident que s'échangeait Ron et Hermione.

-Ah oui? J'ai aussi à m'y rendre, justement. Il nous reste une petite heure avant le souper... Je peux t'accompagner si tu veux.

-Oui, oui, bien sûr. Te gêne surtout pas, Hermione.

-Bon, ben heu... Moi j'suis au dortoir si vous me cherchez, ajouta Ron avant de s'éclipser.

Chertan et Hermione se rendirent donc à la bibliothèque. Écoeurer de sentir le regard d'Hermione posé sur lui, Harry s'arrêta soudainement.

-Il y a un problème Hermione?

La brune détourna un instant le regard avant de replanter ses yeux dans ceux de Chertan.

-Tu agis bizarrement aujourd'hui Harry. Je dirais même depuis le retour des vacances. T'es sur que tu vas bien?

-Oui, oui, sûr, s'empressa de la rassurer Harry en continuant sa route.

Elle ne rajouta du reste du trajet rien mais ses sourcils légèrement froncés et sa mine soucieuse ne trompaient personne.

Arrivé à destination, Harry arpenta entre les étagères à la recherche d'un coin où il pourrait enfin être seul et en paix. Il trouva l'endroit de ses désirs au fin fond de la bibliothèque, tout près d'une fenêtre. Il s'adossa à celle-ci et sortit son livre favori.

«Bonsoir Chertan»

«Bonsoir»

«Alors, ta première journée?»

«Nul. Je sais déjà tout ce qu'on nous apprend»

«Pour l'instant du moins... Tu as pus rencontrer Severus?»

«Non. Je n'ai potions que demain, toute la matinée.»

«Bien.»

«Tu connais quelqu'un qui ce fait surnommé celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé-le-nom?»

«Oui. C'est sur, parce que c'est moi.»

Lui...

Etonnamment, ça ne le surpris même pas.

Lui...

Depuis le début il parlait avec le plus grand mage noir de tout les temps...

Le plus puissant mage noir de tout les temps...

C'est lui qui lui a tout appris.

...Impressionnant...

Et il dirige ceux qui sont nommé «mangemorts». Comment fait-il puisqu'il n'a plus de corps...?

«Tu m'as mentis»

«Non.»

«Tu ne m'as pas dit que t'avais un corps.»

«Le seul corps que j'ai tu le tien dans tes mains. Qu'est-ce qui te fait penser que j'ai un autre corps?»

«Qu'est-ce que les mangemorts?»

«Les sorciers sous mes ordres. Mes serviteurs, en quelque sorte.»

«C'est ce que je pensais. Comment fais-tu pour leurs donner des ordres si tu n'est qu'un livre? Et pourquoi tout le monde parle de toi comme si tu étais encore en chair et en os?»

«Je t'explique ; en fait, comme tu le sais, Harry Potter m'as ''tué'' il y a 15 ans de cela, lorsqu'il n'avait qu'un an. L'année dernière, cependant, j'ai finalement réussi à intégré mon âme à un corps, mais ce corps n'étant pas le mien je devais me le partager avec son propriétaire. Cette personne ce nommait Quirell. Un de mes fidèles mangemorts. Dumbledore avait eut l'ingénieuse idée de cacher la pierre philosophale dans Poudlard. Pierre qui m'aurait permis d'avoir assez de force pour recréé mon propre corps et d'avoir la jeunesse éternelle. Malheureusement, lorsque je touchais au but, le petit bâtard de Potter à finalement réussi à avoir la pierre -carrément dans ma face en plus-, et à réussi à battre le stupide être qu'était Quirell, tuant donc par la même occasion le seul corps disponible à ce moment. Je n'avais pas 36 milles choix, j'ai donc décidé d'aller 'rejoindre' un autre de mes Horcruxes qui avait de fortes chances de se faire trouver.»

«Tu ne m'avais jamais dis ça.»

«Tu ne me l'avais jamais demandé.»

«Je ne savais pas.»

«...»

«Bref... Ça ne répond pas à toutes mes interrogations. Comment fais-tu pour donner des ordres à tes mangemorts si tu ne peux les contacter? À moins que tu puisses les contacter...?»

«Non, je ne peux les contacter. Pour ce qui est du comment, c'est assez simple; lors du temps où j'étais littéralement 'actif',', j'ai créé d'avances les plans d'attaques pour l'année, au cas où, justement, je 'disparaîtrais'. Ce qui est le cas présentement. Et le pourquoi que tout le monde me pense vivant 'en chair et en os' comme tu le disait si bien, c'est que personne excepté quelques uns de mes mangemorts les plus fidèles ainsi Poudlard sont au courant que j'ai été défait l'année passé. Pour ce qui concerne Poudlard, je ne doute pas un instant que Dumbledore croit que j'ai déjà réussi d'une façon ou d'une autre à revenir. Ce qui n'est que chose à venir...»

Chertan ne répondit pas, triant tant bien que mal le nombre d'informations qui venait ce rajouter au nombre déjà largement assez important qui s'y trouvait. Cet effort lui donnait presque mal à la tête.

«Chertan?»

«Oui?»

«Tu me crois?»

«Oui...»

Il y eut un silence.

«Qu'en penses-tu?»

«De quoi?»

«De ce que je fais.»

Chertan eut un petit sourire.

«Des plans parfaits. De la puissance pure.»

«Comment suis-je supposé interpréter cela?»

«Il faudrait vraiment que je te vois à l'oeuvre pour pouvoir réellement juger.»

«Ça ne risque pas de tarder...»

«Justement, c'est pour quand?»

«Patience, patience. Que penses-tu de la magie noire?»

«C'est la plus belle magie, et irrémédiablement la plus puissante.»

«Hmm... un peu piètre comme réponse, non?»

«J'aimerais que l'on puisse la pratiquer en cours. Ne penses-tu pas plus que c'est la magie blanche qui est piètre?»

«Sûr. Médiocre.»

«Banal»

«Inférieur (si l'on compare à la noire)»

«faible (relativement)»

«Détrompe-toi, certain sorts de magie blanche -bien que j'ai honte de l'avouer-, sont sacrement puissants et pratiques. Bien qu'ils n'égalent pas ceux de magie noire.»

«Le grand Voldemort m'avoue sa honte!»

«Lord Voldemort.»

«Pardon My Lord. Justement, c'est pas très classe comme nom... pourquoi celui-là?»

«Tom Elvis Jedusor; si tu change les lettres de places, tu peux arriver à former 'je suis Voldemort'. Et je ne tient pas en compte si mon nom est 'classe' ou non.»

«C'est ton nom complet?»

«Effectivement. Mais je n'apprécie guère que l'on m'appelle ainsi. Je préfère Lord Voldemort ou le seigneur des Ténèbres.»

«Sa te dérange que je te nomme Tom? Préférerais-tu Voldemort?»

«Non... tu as l'habitude de m'appeler Tom, tu n'as qu'a continuer. Le mal est déjà fait.»

Le nouveau Jedusor eut un sourire ironique. C'était qui qui parlait de faire le mal?

«Pourquoi ne dois-t-on pas dire ton nom?»

«Pure crainte... Peut-être croit-ils qu'ils font de moi quelqu'un de moins important en ne disant pas mon nom de mage noir..?»

«Pourquoi alors ce surnom débile long comme tout qu'est 'celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom'?»

«Ce sont les sorciers eux-même qui se sont mis à m'appeler ainsi. Ils étaient sûrement en manque cruciale d'idée pour choisir un surnom aussi imbécile...»

«Pourquoi ne t'appelles-t-il pas tout simplement 'Tom Jedusor'?»

«Ils ne connaissent pas mon vrai nom, ni ma vrai 'identité', pour vrai dire. De toute façon, celui qui s'y essaie je le trucide.»

«T'as le don de me rassurer...»

«T'inquiète, je te l'ai déjà dit, pour toi je l'accepte... Pour l'instant.»

À ce moment une ombre vint assombrir sa page ouverte et ses mains. Il releva lentement la tête... Un corps, un cou, un visage, des yeux qui dérivait vers sa page à présent vierge, le tout surmonté d'une de ces tignasses brune...

Hermione.

Chertan ne l'avait pas vu arriver, ne s'était rendu compte de sa présence uniquement lorsqu'elle était assez proche de lui pour voir... ce qu'il écrivait, et ce qu'il y avait d'écrit.

Il ferma dans un claquement le journal et se leva.

-Oui? demanda-t-il sèchement.

Elle ne quitta le livre du regard que lorsqu'il disparu sous la robe de sorcier d'Harry.

-Qu'est-ce que...? souffla-t-elle

-Quoi? qu'est-ce qu'il y a? redemanda le brun, perdant patience.

-C'était quoi ça!

-Non mais y a rien!

-Oui il y a quelque chose! Le livre, il... il t'a répondu!

Et merde! Elle en a trop vu...

Chertan agrippa la manche et entraîna Hermione à sa suite. Il l'amena jusqu'à un couloir désert où ils pourraient s'expliquer 'convenablement'.

Il la relâcha et se tourna brusquement vers elle, envoyant par le même fait subtilement un sort de silence sur eux deux.

-Quoi ? redemanda-t-il sans prendre la peine de cacher son agacement.

-Le livre... tu parlais avec lui... il te répondait...

Harry/Chertan ne répondit pas, cherchant une solution au problème présent ; s'arranger pour qu'elle ne raconte mot de ce qu'elle a vu.

-J'ai raison n'est-ce pas? demanda-t-il en plantant son regard dans le sien. Harry, répond...

-Oui, bon, c'est vrai.

Il la vit clairement se crispé.

-C'est dangereux Harry. Ce livre est dangereux, crois-moi.

Elle ne pourrait pas mieux dire... pensa le-dit Harry avec un rictus.

-Avec qui parlais-tu? Tu le sais au moins?

Peut-être un sort d'oubliette pourrait faire l'affaire...

Il serra sa baguette dans sa main.

-Oui je le sais.

-Qui était-ce?

Oui, un sort d'oubliette, c'est parfait. Mais autant jouer un peu avant...

Il lança trois sorts informulés ; sort d'insonorisation, sort de camouflage et un sort de magie noir dont le nom lui échappait toujours mais qui créait une sorte de barrière pour empêcher ses occupants de fuir et, par la même occasion, de rentrer.

Son rictus s'élargit.

-Lord Voldemort, murmura-t-il d'une voix suave.

Chertan observa, amusé, les réactions qui se succédèrent sur le visage d'Hermione; stupeur, septisme, énigmatique, épouvante pour finalement s'arrêter sur la peur.

Peur.

Peur de ce qu'il allait s'en suivre ;

Peur de comprendre à quel point Harry avait changé ;

Peur de mourir suite à ces révélations ;

Peur de Lord Voldemort ;

Peur que... Attend, on parle de Voldemort là? Il est mort l'année passé!

C'est ça. Ce n'est qu'une blague de mauvais goût. Elle n'avait aucune raison d'avoir peur.

-Harry, voyons, il est mort l'année passé... dit-elle d'une toute petite voix

A la plus grande surprise d'Hermione, il éclata de rire. Pas un rire agréable, pur, mais un rire de dément, de maniaque, un rire à en glacer le sang.

-Mort ! Franchement Hermione, il est loin d'être mort ! Il est immortel !

-Mais non! Tu-

-Ta gueule ! Il sortit le journal noir de sous sa robe. Si tu ne me crois pas, vas-y, écris-lui!

Il lui mit le livre dans le main, ainsi que sa plume et son encre. Voyant qu'elle était comme paralysée, il lui prit la plume des mains et écrivit à sa place.

«Voldemort. Je tiens à te présenter une 'amie'.»

La phrase disparu pour laisser place à une réponse, le tout sous les yeux horrifiés d'Hermione.

«Bien. Enchanté.»

Elle ne semblait pas prête à bouger. Harry lui remit la plume entre les mains et l'encourageant d'une tape amicale dans le dos et d'un «Vas-y ! Répond» plus ou moins sympathique.

Il vit avec soulagement qu'elle inspirait un bon coup et répondit.

«Bonjour»

«Je suis Lord Voldemort. Toi?»

«Hermione Granger.»

«Une enfant de parents moldus?»

Elle fut largement déconcerté des manières de celui ce disant être Voldemort. Ce n'était pas lui qui méprisait tout ce qui touchait moldus? Encore plus les ''sangs-de-bourbe'' comme il s'amusait à les appeler? Tout ça transpirait l'arnaque comme pas possible.

«Effectivement»

«Dis-moi, quel âge as-tu?»

Elle fronça les sourcils à cette question. À quoi cela pourrait-il servir?

«16 ans»

«Et Harry?»

Elle regarda de biais Harry qui lui regardais par-dessus son épaule. Dès qu'il croisa son regard il la gratifia d'un sourire mutin.

«Comme moi.»

«Bien.»

«Dites-moi, comment ce fait-il que vous conversez avec moi à ce moment même alors que vous êtes supposé être mort?»

Elle attendit avec impatience la réponse, profondément intriguée de parler au plus grand mage noir de tout les temps.

La réponse mit quelques secondes de plus que les autres à parvenir.

«Elle pose trop de question. Chertan, débarrasse-toi-en.»

Ne comprenant pas le sens de la réponse, elle s'apprêta à demander à Harry mais déjà un oubliettes la frappait de plein fouet et elle sombrait des les limbes de l'inconscience.

Il ramassa le livre et l'encre, ôta les sorts présents autour d'eux et la fit léviter jusqu'à l'infirmerie, justifiant l'état de la brune pour un évanouissement soudain.

-Hum... Je m'occupe d'elle, tu peux aller manger.

-Merci pour tout, madame.

Ravi, Chertan/Harry se dirigea à grand pas vers la grande salle pour le souper.

Salle qui, justement, était en plein repas.

Il s'assit face à Ginny, à la gauche de Ron.

- 'est où Hermione? lui demanda ce dernier

-On était en chemin pour la grande salle et elle s'est soudainement évanouie...

-Elle va bien pas vrai?

Quelle indiscrétion! S'en est presque un scandale..! On lit sur son visage ses sentiments comme dans un livre ouvert...

-Oui, ne t'inquiète pas. Je l'ai amené à l'infirmerie, elle devrait vite s'en remettre. Tu la connais, elle est résistante.

Il répondit par un petit sourire triste et re-plongea dans sa dégustation sans un mot de plus.

Chertan, quand à lui, laissa son regard s'aventurer à l'environnement dans lequel il se trouvait, de même qu'il laissa son esprit divaguer sur choses plus paisibles que sa condition présente. Deux gigantesques portes... un plafond reflétant le ciel de dehors... d'immenses fenêtres dévoilant une vue parfois sur un parc ou sur un lac... un lac au apparences profondes... un lac noir comme l'encre...

Quatre grandes tables parallèles démesurément longues envahies par plusieurs centaines d'élèves, avec au bout de celles-ci un autre table, moins longue cette fois que ses compères. Un table qui, cette fois, est remplie d'adultes. Quelques visages vaguement familiers; un homme au cheveux gras noir corbeau et au yeux de couleur assortie, un homme à l'âge très avancé avec une barbe et des cheveux blancs ridiculement longs qui est en pleine conversation avec une femme... femme qui lui disait aussi quelque chose...

Ah oui, l'infirmière. Est-ce qu'elle parle de l'état de ses patients au directeur? Hum...

Harry se concentra sur eux, tentant tant bien que mal de deviner ce qu'ils se disaient. Leurs gestes étaient comme masqués, dissimulés, comme s'ils tentent de cacher quelque chose... Et impossible de lire sur leurs lèvres.

Son regard s'attarda sur Dumbledore -le seul qu'il voyait de face (l'infirmière lui faisait dos). Ses yeux bleus étrangement brillants rencontrèrent les siens. Ils restèrent ainsi plusieurs secondes qui semblèrent une éternité pour Chertan. Quels yeux magnifiques..., tellement vivants, cachant une puissance inestimable. Donc, regards plantés l'un dans l'autre jusqu'à ce que le directeur détourne les yeux pour glisser quelque chose à la femme. Celle-ci acquiesça fébrilement avant de sortir par une porte -secrète? Invisible d'ici du moins- derrière la table des profs.

Chertan se leva rapidement et sortit précipitamment de la salle, à la suite d'un groupe de Poufsouffles avec une unique obsession en tête ; parler le plus vite possible à Tom

Il emprunta quelques passages secrets -toujours dévoilés par Tom- avant de finalement arriver au portrait de la grosse dame.

-À bas Serpentard.

Nom mais quel mot de passe ingrat! Quelle impolitesse pour cette si noble maison!

Il entreprit de ce glisser dans le trou et déboucha dans la salle commune. Plusieurs élèves étaient installés ici et là. Mieux vaut ne pas être en public, aussi infime soit-il. Ne pas prendre de risques.

Vigilance constante.

Donc, s'écraser dans son lit, tirer les rideaux et mettre un sort de silence et de désillusion.

«Hello Tom»

«Très bien ton petit manège de tout à l'heure. Risqué, mais qui c'est révélé pratique.»

«Ouais»

«On sait maintenant que tu te prénomme Harry et que tu as 16 ans.»

«Effectivement»

«C'est bien.»

«...»

«...»

«Tant que j'y pense ; quand comptes-tu m'apprendre les impardonnables?»

Les impardonnables... Des sorts qui sembles plus qu'intéressants.

«Et bien... il serait temps.»

«Je t'écoute»

«Je te préviens ; ce n'est que technique, pour la pratique tu pourra amplement le faire quand... Je reviendrais.»

«Pas de problème.»

Chertan ne ferma le petit livre que vers les trois heures du matin.

...et fut désagréablement réveillé cinq heure et demi plus tard par un Weasley particulièrement pressé.

-ALLEZ HARRY DEBOUT! BOUGE TON CUL OU C'EST MOI QUI M'EN CHARGE!

-Grhm...

-Allez! On a potion et Rogue va nous tuer si on arrive en retard!

Il le pris par les épaules et le brassa de toute ses forces

-Aaaalleeeeezzzz!

-...'el heur'?

-huit et demi! Dépêche on a à peine une demi-heure pour se préparer!

Sur ce, il se rua hors de son champs de vision.

Chertan se leva en marmonnant diverses insultes, agrippa vêtements et robe de sorcier avant de lentement se rendre jusqu'au douches.

...Douche qu'il prit en sept minutes vingt-et-une secondes exactement. Les idées plus claires, il sécha et replaça ses cheveux d'un coup de baguette avant de retourner dans son dortoir où il eu tout juste le temps de prendre ses livres et de cacher le journal intime avant que Ron ne débarque et ne l'entraîne à sa suite à la grande salle.

Hermione était aussi là.

Ils s'assirent à ses côtés

-Toujours en retard les garçons, à ce que je vois... souffla-t-elle

-Il reste vingt minute! soupira Ron avant de s'empiffrer comme un goinfre.

La brune se tourna vers Chertan.

-Je tenais à te remercier, Harry, pour m'avoir apporter jusqu'à l'infirmerie hier.

Il lui rendit son sourire

-Jamais je ne t'aurais laissé là! À quoi sa sert les amis d'après toi?

Débuta alors un discussion des plus banales. Harry se força à manger légèrement, question de donner bonne impression. Pour vrai dire, aussi loin que remontes ses souvenirs, il n'avait jamais eu vraiment faim...

Hermione étouffa une exclamation.

-Il nous reste deux minutes!

Ron manqua de peu de s'étouffer avec son jus de citrouille et aussitôt la brune leurs attrapa un bras chacun et s'élança vers les cachots. Ils coururent le plus vite qu'ils purent avant de finalement s'arrêter devant une porte en bois, dans le fin fond des cachots. Hermione regarda l'heure ; 9h03. Trois minutes de retard. Rogue allait définitivement les tuer.

Ron blêmit alors qu'Hermione respira un bon coup avant d'ouvrir la porte.

Un bruissement de cape, et un homme tout de noir vêtu les accueilli par un regard furieux et accusateur.

-Tiens donc, quelle surprise... susurra-t-il d'une voix grave et doucereusement sarcastique, notre indispensable trio Gryffondoriens...

Quelques rires du côtés des Serpentards.

Intéressant sens de l'humour... Humour noir, sarcastique,

Rogue se rapprocha de quelques pas d'eux.

-Ce sera donc moins 30 point pour chacun et une retenue ce soir à 20 heures.

Décidément, cet homme est tout sauf compatissant...

Les trois ce dirigèrent à une table vide, au fond de la classe, à demi masqué dans les ténèbres.

-Donc..., commença le professeur de potions d'une voix neutre, comme je le disais, aujourd'hui vous allez tentez de faire ce qui se rapproche le plus d'une potion de régénération sanguine.

Harry sourit face au sarcasme de son professeur. Très amusant, vraiment très amusant.

-Tout est inscrit au tableau, les ingrédients sont, comme d'habitude, dans cette armoire-ci, rajouta-il en désignant la-dite armoire d'un vague geste de la main.

Chertan regarda le tableau et fronça les sourcils. Ce qui avait d'écrit était flou jusqu'au point d'être illisible.

-Ron, murmura-t-il à l'oreille de son compère, je n'arrive pas à lire ce qui est écrit au tableau...

Le Weasley se tourna vers lui et le regarda, septique.

-C'est vrai que tu n'as pas tes lunettes, répondit-il sur le même ton de voix. Où sont-elles, justement?

-Heu... j'ai pas eu le temps de les prendre ce matin... En tout cas, tu peux me dire ce qu'il y a d'écrit que je le retranscrive sur un parchemin?

-Oui oui, pas de problèmes, répondit Ron. Il commença à voix basse sa lecture, Harry prenant des notes.

-Monsieur Potter! gronda Rogue, soudain très près d'eux, auriez vous l'obligeance de me dire en quoi consistait votre discussion avec M. Weasley ?

Chertan leva les yeux de son parchemin au nom du ''sauveur du monde sorcier'' et balaya la casse du regard, le coeur battant de découvrir qui était le Potter. Il fut étonné de voir que tout les regards étaient rivés sur lui. Finissant par les yeux de son professeur, il sentit comme une sort d'étaux l'enserrer cruellement.

Il osait à peine y croire...

-M..moi ! demanda-t-il d'une voix rauque

-Sa alors ! Alors votre célébrité, Monsieur Potter, vous serait à ce point monté au cerveau que vous n'arrivez même plus à vous souvenir de votre propre nom?

Son teint devint de plus en plus livide au fur et à mesure des paroles prononcées par son professeur.

-Ha...rry Potter...? demanda-t-il d'une voix désespérée

-Quelle perspicacité! continua d'ironiser son professeur de potions.

Quelques ricanement moqueurs s'élevèrent de chez les Serpentards mais sa lui semblait comme lointain, en background.

Malgré ses efforts pour l'en empêcher, la vérité lui sautait immédiatement aux yeux.

Il était Harry Potter.

Le survivant.

L'ennemi de Tom Jedusor, alias Voldemort.

Ce dernier l'haïssait.

Réciproquement (du moins en théorie).

Tom devait le tuer. Lui ne ferait jamais une telle chose...

À la surprise générale, il se leva d'un bond de sa chaise. Tout le monde se tut alors, l'observant.

Chertan sentit ses genoux le lâcher et se laissa tomber au sol.

Alors, il n'en put plus et laissa sortir son désespoir.

Il cria, hurla, hurla à s'en arracher la mâchoire. Il planta ses ongles rendus longs dans son visage, -le cachant en partie de ses mains-, espérant peut-être d'une façon ou d'une autre atténuer la souffrance qui lui lacérait le coeur ou le cri inhumain qui s'échappait de ses cordes vocales.

Il était fini.