Bonjour, chers lecteurs voici ma première fiction alors soyez indulgent Merci

Voici l'histoire des personnages de Twilight revisitée par mes soins et transposé en 1918

Edward élève militaire à Chicago, doit partir à la guerre en Europe

Bella est venu faire ses études d'infirmière dans cette même ville,

dans l'hôpital ou travail Carlisle.

Comment vais-je faire évoluer mes personnages ???

Vous le saurez en lisant ma vision des évènements…….

voici mes mentions légales

- 1 – les personnages et les lieux utilisés pour cette fiction restent la propriété entière de Stéphenie Meyer.
- 2 - Puisque tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer, il est interdit de distribuer en partie ou en totalité le contenu de ce site moyennant rétribution monétaire.
- 3 - Et enfin, tout plagiat même partiel est INTERDIT !! Merci de me respecter ainsi que mon travail !

merci de votre compréhension

BONNE LECTURE à TOUS

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_________UN DESTIN PAS COMME LES AUTRES__________

Mars 1918
La villa blanche perchée sur les hauteurs de Chicago, illuminée par le soleil était calme. Rien ne bougeait. L'intérieur était immaculé, Paula notre gouvernante changeait les fleurs d'un vase. La radio était allumée dans le salon, et mon père écoutait les nouvelles venant de France « « Paris est à nouveau la proie des canons...La guerre fait rage dans toute Europe.....l'autorité de Clemenceau et de Foch pour amener Fayolle au secours des Anglais et sauver la situation..... » »
- Arriverons-nous un jour, à vivre dans un monde en paix ! S'exclama-t-il le visage grave
- La situation n'a pas l'air de s'améliorer, n'est ce pas ! Répondis-je à mon père
- Non Edward, nos troupes sont en mauvaise posture, quant est-ce que ton contingent doit partir ? As-tu revu le général Wilson ?
- Oui, Père, je l'ai rencontré ce matin, il est venu superviser les derniers préparatifs, de notre unité ! Il m'a demandé de vos nouvelles ! Il voulait savoir comment votre blessure guérissait !
Mon père avait été blessé deux mois auparavant et avait été rapatrié. Malheureusement sa blessure à la jambe mal soignée sur le front, avait obligé le médecin à l'amputer. Depuis ma mère le couvait comme un enfant.
- Nous devons nous tenir près à partir, la date n'est pas encore arrêté, mais le général Wilson pense que ce sera pour la fin du mois !
- Fils, annonce la nouvelle doucement à ta mère ! Me dit–il le front soucieux
- Oui Père, Maman se fait tellement de soucis, je ne sais pas comment l'épargner.
J'étais très malheureux de blesser ma mère. Les souffrances morales qu'elle endurait depuis le retour de mon père, ne lui laissaient aucun repos. La blessure de mon père commençait à guérir. Grâce aux bons soins que le docteur Cullen lui prodiguait, ma mère reprenait espoir. La nouvelle de mon départ imminent allait à nouveau la meurtrir.

Je sortais du boudoir de ma mère, les larmes au bord des yeux. Je venais de lui annoncé mon départ. Et comme à son habitude, elle prit la chose avec un courage extraordinaire. Mais son regard parlait pour elle. Les yeux mouillés de larmes, mais la voix ferme elle me dit :
- Edward ! Je sais que ton courage et ta foi en la vie, te permettront de faire ton devoir là-bas en Europe. Je crois en toi mon fils unique, sache que mon cœur de mère saigne mais t'accompagnera tout au long de ton périple. Mes pensées et mon amour ne te quitteront pas.
Je posais ma joue contre son cœur, mes bras entourant ses frêles épaules. Son cœur cognait tellement fort dans sa poitrine, je n'osais pas croiser son regard. Elle posa sur mon front sa bouche tremblante. Ce fut pour moi une déchirure. Je ne pus rester plus longtemps vers avec elle, je quittais la pièce sachant que dès que je refermerai la porte les larmes inonderaient son visage.
En sortant, je croisais le docteur Carlisle Cullen. Il venait refaire les pansements de mon père.
- Bonjour docteur Cullen, comment allez-vous ?
- Très bien, merci Edward ! Comment te portes-tu ? La vie à l'école militaire a l'air de te convenir ! J'ai entendu dire que vous alliez partir bientôt au front dit-il l'air navré, ça va être très dur pour tes parents de te savoir là bas !
- Oui, mes parents savent que c'est ce que je désir, alors ils respectent mes choix ! Répliquais-je le cœur serré en pensant à ma mère
- Tu as de la chance d'avoir des parents aussi aimant ! Murmura-t-il avec envie, je n'ai pas eu cette chance ! Son regard ambre mordoré fixait un point lointain et ses yeux se perdirent dans une pensée triste
C'était un drôle de personnage ce docteur Cullen, un médecin or norme, toujours à la pointe de la médecine, un grand avenir s'ouvrait pour lui. D'une beauté fracassante, il restait de marbre avec la cohorte d'infirmières qui lui faisait les yeux doux. J'avais parfois l'impression, qu'il gardait au fond de lui un secret douloureux. Arrivé depuis l'an dernier à l'hôpital, il se consacrait sans relâche, à ses patients. Je ne lui connaissais aucune attache.
- Je ne sais pas si j'aurai l'occasion de te voir avant ton départ Edward, car les soins de ton père vont être faits par une de mes élèves infirmières à partir de demain, comme sa blessure est en bonne voie je ne passerai plus tous les jours, alors je te souhaite bonne chance et que dieu te garde !
- Merci docteur Cullen, je vous laisse, j'ai rendez-vous avec mon supérieur, le capitaine Jasper Hall qui organise le départ de notre compagnie !
- Ah oui....heu, j'ai eu l'occasion de le rencontrer, c'est un militaire hors pair m'a t'on dit !
- Oui, c'est un personnage notre capitaine, dommage qu'il ne puisse nous accompagner en Europe ! Il doit bientôt rejoindre son ancienne compagnie !
- Bien...je vais aller rejoindre ton père, alors au revoir Edward ! Et soit prudent ! Me dit-il d'un regard bienveillant
- Promis ! Au revoir Docteur Cullen !
Je regardais ma montre, aïe! Je n'étais pas en avance. Il fallait que je me dépêche de rejoindre mon unité.
J'étais éreinté le soir en me couchant, les exercices du Capitaine Hall nous avaient mis sur les genoux. Mais grâce à lui, nous apprenions à une vitesse incroyable. C'est un meneur d'homme né. S'Il nous demandait la lune, nous trouverions un moyen de la lui donner. Mon lit me paru un doux nid de plume. Je posais ma tète et ... me réveillais frais et dispos le lendemain matin. Les trois jours suivant, furent encore plus fatigant. J'étais content de pouvoir rentrer à la maison. Mon ami Ben allait rejoindre sa petite amie Angela. Il avait fait sa connaissance le mois dernier. Depuis, il ne pouvait pas nous dire une phrase, sans mettre le prénom de sa dulcinée dedans. Notre chambrée se moquait de lui tout le temps. Il m'avait présenté son amie la semaine précédente lors d'une soirée, je l'avais trouvé très douce et timide, une gentille fille. Mais je trouvais dommage de créé des attaches maintenant, alors que l'avenir était si noir pour nous.
J'arrivais chez moi, perdu dans mes pensées. Paula m'apprit que mes parents m'attendaient pour prendre le repas.
- Bonsoir Maman, bonsoir Père ! Dis-je en allant les embrasser. J'avais toujours été plus familier avec ma mère, tout en les aimant les deux de la même manière.
- Edward mon cœur, raconte-moi un peu tes journées loin de moi ! Elle me contemplait le regard plein d'étoiles.
Quand son regard se posait sur moi, un bonheur absolu éclairait son visage. J'adorais ma mère. Je lui racontais mes faits et gestes, racontant des anecdotes sur mes camarades de chambré.
- Ah Edward ! Me coupât-elle tout à coup, tu n'as pas encore rencontré notre petite infirmière ! C'est une charmante jeune fille, tu sais, et très jolie en plus
Je regardais mon père en souriant, sachant ce que cachaient ces paroles. Il me fit un clin d'œil, en souriant aussi. Depuis quelque mois, ma mère espérait que l'amour me retiendrait ici. Alors dès que l'occasion se présentait, j'avais droit à l'étalage des qualités de ces demoiselles
- oui maman, je me ferais un plaisir de saluer ta nouvelle protégée ! Dis-je le regard pétillant de gaieté.
- Arrête de taquiner ta mère Edward ! Proféra mon père le sourire aux lèvres.
Je me sentais heureux.
- Ci ça ne vous dérange pas, je vais faire un tour avec titan !
Les promenades avec mon cheval me manquaient. J'avais toujours été un peu solitaire, j'aimais partir dans la campagne, seul. Je profitais de cette fin de journée ensoleillée pour aller à la clairière. J'avais découvert cet endroit il y a très longtemps, je venais rêver ici, je me sentais en communion avec la nature. Le vent fouettait ma peau, je sentais les muscles noueux de mon cheval sous mes jambes, je faisais corps avec lui. Il filait droit devant, la vitesse me grisait, je me sentais en paix.
Ma promenade terminée, j'allais faire un peu de musique, une autre de mes passions. Je me dirigeais vers le salon, quant au détour d'un couloir un peu sombre, je télescopais... un feu follet. Des yeux furieux se levaient sur moi. Des yeux couleur chocolat chaud, avec des pépites dorées qui brillent dans les pupilles. Des yeux magnifiques, je me demandais si le reste du visage pouvait être à la hauteur de la beauté de ce regard. J'avais du mal à m'en détacher quand j'entendis une voix furieuse.
- Non mais regardez-moi çà ! Quel gâchis, tout est contaminé ! Vous ne pouvez pas regarder devant vous ! Dit-elle en se baissant pour ramasser son plateau.
- Pardonnez ma distraction, j'étais perdu dans mes pensées, je ne vous ai pas vu ! M'exclame-je en me baissant pour l'aider, les idées un peu confuses, encore troublé par ce regard....et là, mon front entra en collision avec ... le sien. Et nous nous retrouvâmes assis par terre, au milieu de compresse et de désinfectent.
Au vu du ridicule de la situation, nos rires se mêlèrent et pour la première fois de ma vie, le son de cette voix me fit frissonner de désir. Me relevant prestement, j'aidais cette demoiselle à se relever. Ramassant le plateau et les objets éparpillés, je déposai le tout sur la console, à coté du vase de rose et me retournai. Je compris pourquoi l'idée de feu follet m'était venue à l'esprit. Un visage de porcelaine me contemplait encadré de cheveux marron clair, relevés en un chignon flou, la peau diaphane, des promettes hautes, un corps de ..... sirène, moulé dans une robe couleur feu. Avec difficulté je repris mes esprits. Je vis la demoiselle s'empourprer, l'air un peu gêné.
Des pas résonnèrent dans le couloir.
- Ah Edward tu es rentré, permets-moi de te présenter mademoiselle Swan,... Isabella est l'infirmière de ton père ! Précisât-elle mine de rien. Isabella ! Je vous présente mon fils Edward !
Je pris la main de la jeune femme, et la portai à mes lèvres.
- Veuillez m'excuser pour cette entrée ... en matière un peu particulière, déclare-je le sourire aux lèvres
- Enchantée de faire votre ...connaissance Monsieur Masen, excusez-moi pour mes paroles ...un peu spontanées ! Me répondit-elle un sourire au coin des lèvres
- Vous-vous connaissez déjà! S'écria ma mère
- Non maman, mais je suis entrée en collision avec mademoiselle dans le couloir ! Répondis-je
- Oooh Edward ! Les yeux de ma mère pétillèrent. Excusez mon fils pour son étourderie, il n'est pas aussi distrait habituellement
- Ce n'est pas grave, Madame Masen, rien de sérieux n'est arrivés, excepté que je vais être obligée de jeter ceci ! Montrant les compresses et la bouteille de désinfectent cassée sur le plateau
- Ne vous préoccupez pas de cela Isabella, je m'en occupe ! Edward ! Accompagne mademoiselle Swan vers ton père pour qu'elle puisse le panser.
Récupérant le plateau elle s'éclipsa très rapidement sans attendre ma réponse.
- Oui maman ! Avez-vous ce qu'il faut en double dans votre sacoche ou êtes vous obligées de rechercher du matériel à l'hôpital.
- Heu..... oui j'ai toujours des choses en double ! Murmura t'elle en rougissant, il m'arrive de temps en temps d'être maladroite, alors je suis prévoyante
Un sourire sur les lèvres, j'accompagnai, Isabella vers mon père.
- Je vous laisse entre de bonne main Père ! Me tournant vers la jeune femme je portais sa main à mes lèvres
- Mademoiselle Swan ! Je vrillais une dernière fois mon regard dans le sien, et mon cœur eu un raté. Je quittai la pièce dans un état second.
Me dirigeant vers le salon, je m'installais au piano. Je laissais mes doigts courir sur le clavier, un air de musique naissait sous mes doigts. Il était léger, doux, puis évolua, et devint envoûtant, captivant, pétillant comme un feu de bois, comme un regard de braise, comme un feu follet............ mes mains claquèrent sur les touches du clavier. Je me levai brutalement, et montai dans ma chambre.
Ma nuit ne fut pas de tout repos, souvent un regard chocolat fondu me hantait entremêlé de bruit de bataille, de bruit de canon. Je me levais de bonne heure. Faire une balade à cheval me remettra les idées en place, me dis-je convaincu.
Je pris un petit sentier ensoleillé, il était trop tôt pour rencontrer du monde. J'étais content de cela. J'avais besoin de calme, de tranquillité. Apres deux heures de balade sans but je pris le chemin du retour. Au détour du sentier, je vis un couple marcher tranquillement. Je n'eus pas besoin d'approcher plus près pour savoir qui était la femme.
Mon cœur l'avait reconnu, et battait à grand coup dans ma poitrine. Je mis ma monture au galop pour éviter de m'arrêter pour la saluer. En passant, j'avais eu le temps quand même de voir l'homme qui l'accompagnait. Grand, jeune, le teint foncé, chevelure longue, des yeux noir qui bizarrement, me lancèrent un regard mauvais. Je tentais de me convaincre que j'étais heureux de l'avoir vu accompagné d'un homme. C'était certainement son petit ami.
Quand je rentrais, mes parents étaient attablés pour le petit déjeuné.
- Edward mon chéri ! Tu as une mine affreuse ce matin ? Viens vite prendre un café, tu n'es pas malade au moins. Veux-tu que j'appelle le docteur Cullen ?
- Non maman ! J'ai juste eu une nuit agitée, je n'ai pas beaucoup dormi !
- Tu es sur ? J'ai entendu hier à la radio, qu'une grippe qui vient d'Europe est très mauvaise, il l'a nome grippe espagnole ? Elle est parait-il très contagieuse et beaucoup de personne en meurt ! J'espère qu'elle ne va pas arriver jusqu'à nous. Je demanderai à Carlisle ce qu'il en pense ! Cette maladie me fait peur, j'ai un mauvais pressentiment !
- Maman je t'en pris, ne vas pas te mettre ces idées en tête, je vais bien, d'accord ?
- Elisabeth je t'en pris, tu te fais toujours trop de soucis pour nous ma chérie ! Dit mon père en lui prenant la main, tout va bien, Edward va bien aussi ! Bon qu'as-tu prévu pour aujourd'hui ma chérie !
Je déjeunai tranquillement, n'écoutant que d'une oreille distraite la conversation de mes parents. Ayant fini, Je me levai de table, les laissant à leur planning journalier.
J'avais prévu de voir Ben, nous devions nous retrouver pour passer la journée au bord du lac Michigan.
J'avais chargé notre gouvernante, de préparer un pique nique pour nous. Passant par la cuisine pour prendre le panier, je pris la direction du garage ou se trouvait les deux voitures de la maison. Une Buick C 36 décapotable appartenant à mon père et celle de ma mère, une Chevrolet 490. Je pris la Buick, mon père m'en avait fait cadeau, puisqu'il ne pouvait plus la conduire et me dirigeai vers notre point de ralliement, Ben était déjà présent. Sa petite amie Angela était à ses cotés.
- salut Ben ! Bonjour mademoiselle Weber ! Dis-je en m'inclinant pour lui baiser la main.
- Salut Edward ! Angela a invité une de ses amies. C'est une amie d'enfance qui vivait avec elle à Forks elle est venue ici pour suivre des études d'infirmière. Elle est accompagnée de son ami d'enfance qui est venu la voir quelques jours.
- Elle s'appelle Bella ! Murmura Angela timidement J'espère que ça ne vous dérange pas !
- Non pas du tout ! Je suis heureux de vous faire ce plaisir mademoiselle Weber !
- Appelez-moi Angela ! Proposa t'elle rougissante
- Merci Angela, Appelez-moi Edward !
- Ah les voilà ! Dit Ben
Je sentais dans mon dos, le poids d'un regard. Sans avoir besoin de me retourner, je pressentais déjà la catastrophe. Adieu ma tranquillité d'esprit. Un courant électrique passait en nous. Repoussant mon exaspération, je me composais un visage avenant, et me retournais doucement. Je fus à nouveau parcouru d'un frisson de désir quand nos yeux se croisèrent. Je sentais que la journée serait longue, la voir près de moi pendant si longtemps allait saborder le peu de maîtrise que j'avais réussi à m'imposer.
Je m'avançais vers les nouveaux arrivants, souriant.
- Bonjour mademoiselle Swan ! Soupirais-je en prenant sa main tendue.
- Bonjour monsieur Masen ! Répondit-elle sur le même ton. Permettez-moi de vous présenter Jacob Black, mon ami d'enfance !
Ce dernier, le visage tendu, serra ma main dans l'étau de ses doigts. La poigne était impressionnante au vu de sa jeunesse. Ses yeux lançaient des éclairs, comme s'il ressentait le courant qui me rattachait à son amie.
- Ah ! S'exclama Ben, vous vous connaissez ?
- Oui, répondis-je Mademoiselle Swan est l'infirmière de mon père. Je l'ai ...... rencontré hier pour la première fois.

Son visage vira au rouge si rapidement, que je dus me retourner pour ne pas éclater de rire.
- Allez, en route ! M'exclame-je pour changer de conversation.
Nous-nous entassâmes dans l'auto, les filles prirent place à l'arrière ainsi que Jacob, Ben s'installa sur le siège passager. En prenant place devant le volant, je glissais un œil dans le rétroviseur. Mal m'en a pris, Jacob avait un bras négligemment posé sur les épaules d'Isabella. Un frisson glacé, glissa le long de mon échine. Je me fustigeai, pourquoi cette réaction ? Ça ne me regardait pas. Qu'elle est un petit ami était en soit normal. Alors pourquoi un poids pesait sur mon estomac ? J'essayais de me concentrer sur la route.
Ben était de très bonne humeur, racontant ces dernières péripéties. Tout le monde riait, je me mis au diapason, la bonne humeur était de mise dans la voiture... Le lac apparut au détour du chemin. Le temps était splendide pour le mois de mars. L'eau miroitait de mille feux, quelques embarcations voguaient déjà sur l'eau. La journée s 'annonçait belle.

J'arrêtais la voiture sur le parking. Sortant de la voiture, je m'apprêtais à aider mes compagnes. Mais Jacob me devança, il commençait à m'agacer celui là !!!
Nous installâmes la couverture pour le pique nique au bord de l'eau et les filles s'y installèrent.
J'avais beau essayer de ne pas regarder dans leur direction, mes yeux étaient irrémédiablement attirer par Isabella. Elle portait aujourd'hui, une jupe bleu clair, un chemisier blanc brodé de satin. Ses jambes étaient gainées de soie, et des escarpins blancs paraient ses pieds. Ses cheveux relevés en chignon flou, « ce devait être sa coiffure habituelle », dégageaient sa nuque diaphane. Une chaleur diffuse envahi le bas de mes reins.
Je me dirigeais vers le coffre de la voiture pour en sortir des raquettes de badminton. Une partie me permettrait de me défouler, et d'enlever la tension qui m'habitait.
- Qui a envie d'une petite partie ? M'exclamais-je en revenant nanti du jeu.
- Oh ! S'écria Angela, Bella est très douée au badminton, vas-y Bella ! Ça te fera du bien d'oublier un peu tes études, profite de ta journée !
Bella, le sourire aux lèvres, se déplia et l'air un peu gêné, me demandant :
- Puis-je emprunter un instant votre voiture pour, baissant le regard sur ses pieds, enlever mes bas ? Je n'ai pas la tenue adéquate pour jouer !
Je lui tendis mes clés. Des images se mirent à défiler dans ma tête. Isabella relevant sa jupe, ses mains glissant sur ses jambes, roulant ses bas et révélant la peau d'albâtre... Je secouais ma tête, m'obligeant à revenir à la réalité. Eh ben ! C'était raté pour moi, je poussais un soupir à fendre l'âme. J'allais avoir du mal de me détendre là. Elle revint quelques instants plus tard, pieds nus, avec dans le regard un je ne sais quoi de pétillant.
- J'espère monsieur Masen, que vous serez indulgent avec moi ! Je suis loin d'être à la hauteur de l'enthousiasme d'Angela !
- Je serai patient, ne vous faites pas de soucis, Mademoiselle Swan ! Et appelez-moi Edward je vous prie !
- D'accord, Edward ! appelez-moi Bella !
Elle alla prendre place à quelque mètre de moi. Elle prit position, légèrement inclinée, jambes écartées bien campées de part et d'autres de son corps. Elle tenait la raquette à deux mains, un sourire au coin des lèvres.
Je pris position. J'avais à peine envoyé le volant, que la gazelle se ruait dessus, le renvoyant bien au-dessus de ce que je pensais. Je la regardais bouche bée. Elle me contemplait, le visage éclatant de gaîté.... ah! La maligne, elle voulait jouer... une bouffée de joie m'envahit. Finalement, la journée allait être plus intéressante que prévue. Nous voilà lancés dans la partie la plus échevelée. Elle virevoltait, de gauche à droite, elle jouait bien ma sirène, elle était magnifique, les joues rose de bonheur, des éclats de rire dans les yeux. Je me sentais léger, je me sentais homme, elle me lançait un défi, j'allais le relever. La partie dura presque une heure. Et je réussis à arracher la victoire de justesse. Essoufflés, et riant de bon cœur, je serai la main de ma partenaire. Elle était chaude, un brusque besoin de sentir sa peau sur mes lèvres, me prit. Je m'inclinais donc vers sa main, posant mes lèvres sur cette peau douce et brûlante. Un léger parfum lilas montait de sa main et m'enivra. Je la raccompagnais à sa place. Sur le visage de mes compagnons, différentes expressions se manifestaient. Angela était naturellement ravie, Ben avait un petit air étonné et interrogatif, Jacob était renfrogné, ces yeux d'un noir d'encre me toisaient furieux. Bella alla s'asseoir vers Jacob
- bravo Bella ! S'exclama-il, tu es toujours la même, un vrai garçon manquer derrière ta façade de fille, la gratifiant d'un sourire éblouissant.
- Merci Jake ! Se retournant vers moi, Merci Edward, pour cette partie endiablée vous êtes un excellent joueur.
- C'est à moi de vous remercier, Bella ! Je n'ai jamais eu une partenaire aussi brillante que vous !
- Je n'ai aucun mérite ! J'ai été deux années de suite meilleure joueuse de badminton de l'état de Washington. C'est la seule matière ou je suis à peu près adroite. D'habitude, j'ai deux mains gauches. Vous avez déjà eu un aperçu de cela ! Evoqua-t-elle
- Oui, j'ai eu ce plaisir Bella
Jacob accapara son attention à partir de ce moment, lui racontant des anecdotes sur les personnes qu'elle connaissait à Forks, nous excluant par la même de la conversation.
Le repas préparé par Paula, réjoui toutes les papilles. Ben proposa une ballade en barque sur le lac. Angela et Jacob se joignirent à lui. Bella préféra rester ici pour étudier, elle s'installa sur la couverture au soleil, entourée de livre. Je la laissai tranquille partant me promener au bord du lac. Le soleil réchauffait ma peau, c'était si calme ici, pas de guerre, pas de malade, pas de mort. Au loin j'entendais Ben et Jacob rire et taquiner Angela. La vie était simple ici. J'apercevais Bella, si belle, si vivante, si fascinante. Aurais-je la force de rester éloigné d'elle ? Elle qui m'attirait tant. Je n'avais pas le droit de la faire entrer dans ma vie si dans un mois je devais la quitter. Mais dieu sait que c'était dur.
Je revins vers elle tranquillement, elle s'était assoupie. Le soleil jouait avec l'ombre de ses cils. Ses cheveux brillaient, miroitaient. Une mèche retombait sur son visage et bougeait au rythme de son souffle, attirant mon regard sur sa bouche, elle souriait. La voir là si fragile dans son sommeil, me donnait envi de la protéger. Ses lèvres remuaient doucement. Savoir ou ses songes la portait me poussa à tendre l'oreille.
- Ed...ard !
???? Avais-je bien compris ? Non, c'était mon imagination qui m'emportait trop loin. Je me levais d'un bond, il fallait que je m'éloigne. J'allais tourner le dos quand sa voix me héla très clairement
- Edward !
J'allais lui répondre quand je m'aperçus qu'elle dormait. Je faisais partie de son rêve. Moi !
Une bouffée de bonheur et de désespoir m'envahirent. Je ne pouvais plus résister. Ma détermination de ne pas me lier s'effritait, se dissolvait, disparaissait. Je restais là sans bouger terrassé par mes pensés. Elle s'étira comme un chat, comme un bébé.... elle se réveillait. Ouvrant les yeux, je croissais son regard. Un sourire vint illuminer son visage et une rougeur teinta ses joues.
- Oh ! Je me suis assoupie, je suis désolée pour ce manque de politesse !
- Ce n'est pas grave ! La rassure-je vos études doublées de l'internat à l'hôpital ne doivent pas vous laisser beaucoup de temps pour vous reposer !
- Oui c'est vrai, les journées passent tellement vite !
- Votre fiancé doit être désolé du peu de temps que vous lui consacrez ! Evoque-je hypocritement. Je souhaitais tellement savoir quel lien la liait à Jacob
- Oh non je ne suis pas fiancée, et à Jake encore moins ! Murmura-t-elle. Il n'est que mon ami... comme un frère !
- Ah excusez-moi, comme je vous voyais très proche de lui, j'en ai conclu que...
- Oui ! Me coupa-t-elle, Jake aimerait bien que les choses changent mais je ne le désir pas !
Voilà, tu as gagné me dis-je, tu n'as plus rien qui te retienne maintenant. J'étais déchiré entre mon attirance pour Bella et mes choix de vie. Nos amis vinrent me tirer de mes pensés, nous rejoignant à ce moment là.
- Alors la promenade était agréable ! Demanda Bella à Angela.
- Oui ! Répondit celle-ci Jake a encore fait le pitre, nous avons failli chavirer. Tu ne changeras jamais mon pauvre Jacob assura-t-elle.
- C'est du Jake tout craché ! S'exclama Bella
- Et je n'ai pas l'intention de changer de sitôt ! S'écriait-il Jake pris Bella dans ses bras, la faisant tournoyer avec lui.
- Jake, Jake ! Arrêtes ! Et les deux esclaffèrent. Celle-ci lui déposa un baiser sur la joue.
Mes entrailles se tordirent, une vague de jalousie féroce monta en moi. Je respirais longuement plusieurs fois de suite en m'efforçant de me calmer. Voir ses lèvres se poser sur Jacob, était pour moi une torture.
- Bon les amis, la journée a été particulièrement bonne, mais il est temps de partir ! Annonça Ben
Je sortais ma montre à gousset de ma poche. L'après midi était déjà bien avancée, Bella devait raccompagner Jacob à la gare pour 17 h 49. Le chemin du retour me parut très court. Je déposais mes amis devant la maison de Ben. Apres un salut rapide à Ben et Angela, je me retrouvais devant Bella.
- A demain Bella ! Je vous verrai sûrement quand vous viendrez faire les soins à mon père
- Oui Edward ! A demain !
- Jacob ! Sur un signe de tête je pris congé.
Je rentrais rapidement à la maison. L'esprit toujours tiraillé par le présent, le futur. J'allais me placer devant le piano. Mes doigts se posèrent sur les touches, mais rien ne vint. Je ne pouvais pas réfléchir, je ne pouvais pas jouer.... Je ne pouvais pas attendre le lendemain pour la revoir.
Ma décision était prise, je voulais profiter de ce que la vie m'offrait. Même si ce n'était que pour quelques jours, quelques semaines, un an, dix ans, une vie. Qui pouvait dire ce que serait mon avenir ? Je pouvais très bien mourir demain, dans un accident de voiture ? Bella pouvait aussi mourir ? Cette pensée me broya le cœur, Non pas ça !
Pourquoi attendre ? Je sentais que mon bonheur était lié à elle. Je pris une profonde inspiration, et m'élançais jusqu'au garage. Ma mère me vit passer en trombe devant elle. J'aurai droit à un interrogatoire en règle demain ! Je souriais ! En voilà une qui sera aux anges si mon souhait se réalise. Et quand je partirai pour l'Europe, elles pourront se réconforter l'une l'autre. Mes pensées m'emmenaient loin, très loin.
La voiture filait dans les rues de Chicago, j'arrivais devant la gare à 17h55. Mon dieu pourvu qu'elle ne soit pas déjà partie ! Je ne savais pas ou la joindre, je ne connaissais pas son adresse !... et si elle n'avait pas attendu le départ du train !... si Jacob était venu seul à la gare ! ...18 h ... toujours personne en vue... je l'avais raté !
Le cœur lourd je revins vers la voiture, et repris le chemin inverse. J'étais perdu dans mes pensées, et roulais doucement, je n'avais pas envie de rentrer. Quand tout à coup un ballon déboula sur la chaussée, suivi d'une toute petite silhouette. Le temps que je freine, une deuxième silhouette bien plus grande s'élança devant moi, protégeant de son corps l'enfant imprudent. Un frison d'horreur me prit, je sortis de la voiture en trombe, voulant secourir ses malheureux. Quand je reçus le choc de ma vie !!! Bella était devant moi, à terre, tenant l'enfant dans ses bras.

J'espère que ce premier chapitre vous a plu…..

Si c'est le cas, un simple petit mot me ferait très plaisir

Votre plaisir est mon seul carburant……

Carlymasen
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