Auteur : Yuki Tanaka

Genre : Dark Fic/Death Fic

Disclaimer : Les personnages appartiennent à Murakami-san, et non à moi !

Note : Pourquoi une Dark Fic ? Parce que j'adore ça, et que j'en ai déjà fait des tonnes sous mon autre compte (Hana Uchiwa) et que ça eu l'air de plaire ! Et que ça fait un drôle de paradoxe, puisque je vais merveilleusement bien !!!

Le temps des adieux :

Chapitre 1: A Walk to Remember :

Que faire lorsque l'on perd le seul ami qui compte pour vous ? Que faire lorsque cette personne vous offre l'amitié pour ensuite mourir par erreur, et reprendre cette amitié avec lui ?

Voilà que quoi je planchais. La tête enfouie dans mes mains, je soupirais. L4appartement semblait tellement vide depuis que … Je n'avais osé ouvrir les fenêtres. Le carreau de l'une d'entre elle était encore brisé, et portant les traves de ton sang. Cet accident là, je n'étais pas prêt à l'oublier.

Enfin, je me décide à bouger. A me lever. Cela fait tellement longtemps que je suis assis à cette table, que je n'aurais su dire quelle heure, du jour ou de la nuit, il était. J'aurai pu supposer qu'il était très tard dans la nuit, mais ce n'était qu'illusion. C'était seulement parce que les lumières étaient éteintes. Ou peut-être qu'elles ne l'étaient pas. Je ne voulais même pas relever la tête pour vérifier.

En fait, je voulais seulement me laisser mourir là, puisque tu n'étais plus là pour m'en dissuader.

Et je devais aller te voir. Alors, je marchais à travers de chemin marbré, observant avec une nostalgie non voilé, les plaques grises qui attendaient patiemment sur le bord de la route. Attendant sur les mortels viennent s'y recueillir, priant à genoux parlant dans le néant, s'accrochant au petit espoir d'être entendu par quelques morts.

Oui, j'étais dans un cimetière.

Alors, je me dirigeais vers une pierre tombale bien particulière. La tienne. Kami-sama … je n'aurai jamais du. Jamais du t'ouvrir la porte ce jour-là … je n'aurais pas du te parler. Mais je l'ai fait. Je t'ai ouvert la porte, et je t'ai parlé. Nous nous sommes disputés et j'ai … j'ai … j'ai …

Je n'arrive même plus à y repenser. Même plus à prononcer ses paroles dans ma tête. Plus rien. Juste le vide. Et une place à prendre. Un cœur solitaire. Même l'amour de ma vie n'arrivait pas à me consoler. Ah … vous avez cru que c'était Yuki ? Ah, non, non, il était tout ce qu'il y avait de plus vivant. Non, ce n'était pas lui. Si ça avait été le cas je … je ne serais pas revenu en ce lieu en tant que spectateur, mais en tant que résident définitif.

C'était le temps des adieux.

J'étais planté devant une de ces tablettes de pierres. Un nom était gravé. Et ton prénom aussi. Tes dates de mort et de naissance. Tout à la suite. Une information sous l'autre. Brouillon. Et un message personnel.

« Hiroshi Nakano,

1981-2007

La seule peine qu'il ait eut à nous infliger fut celle de mourir. »

« - Shuichi ? »

Une voix dans les ténèbres. Je lève les yeux. Quelqu'un m'appelle. A travers les larmes, je pouvais néanmoins distinguer ce visage tant aimé.

« - …

- Shû ?

- Yuki … »

Je prononçais son prénom dans un souffle. J'avais tellement mal … et mes jambes ne me tinrent plus. L'amour de ma vie s'approcha de moi, pour m'enlacer. Fait étrange. J'étais en Enfer et au Paradis en même temps. Mais la douleur l'emportait toujours sur ses doux bras qui m'aimaient tant. J'avais mal de lui …

« - Yuki … Hiro … il …

- Je sais Shû. »

Je n'en peux plus. Une nouvelle fois, j'explose en sanglots. Mon homme me garde toujours plus fort contre lui. Je mettrais sûrement du temps avant que cette blessure en moi ne se referme. Une cicatrice profondément encrée au fond de mon petit cœur fragile et meurtrit.

« - Ce n'est pas ta faute.

- Bien sur que si Yuki ! Bien sur que si !!! »

Et je me rappelais. Hiro chez Yuki et moi. Une dispute. Des mots crachés méchamment. Il m'en voulait. Pour l'album en retard. Pour mes déprimes à cause de Yuki. Il voulait le frapper. Moi, je ne voulais pas. La dispute à dégénérée. Et je l'ai poussé. Je n'avais pas pensé à la fenêtre. Et Hiro à … il … oh Kami-sama … il est passé à travers la bée vitrée par ma faute !

Oui. Hiroshi Nakano était mort, et c'était moi qui l'avait tué.