Bonjour tout le monde, me voilà avec une nouvelle histoire qui, je l'espère, vous plaira. Je l'ai commencée il y a plus d'un mois, voulant prendre de l'avance dans mes chapitres et ne pas publier aux petits bonheurs la chance. Sauf que j'ai décidé de vous poster le résumé, ainsi que le prologue souhaitant avoir votre avis avant d'aller plus loin (j'ai tout de même quelques chapitres d'avance).

Sur ce, bonne lecture et je vous retrouve en bas !

Disclaimer : Les personnages appartiennent à S. Meyer, je ne fais que lui emprunter.

Un énorme merci à Bubble Gum, lalyblue et charmarc, que serais-je sans vous ? ;-)

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RÉSUMÉ

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En s'enrôlant dans l'armée, Edward avait conscience d'abandonner derrière lui une partie de sa vie, mais il n'imaginait pas y laisser son âme.

Lors d'une embuscade, toute son unité est abattue et il est laissé pour mort. N'ayant plus d'identité et personne en qui avoir confiance, neuf ans après l'avoir fuie, il est contraint de revenir dans sa ville natale, d'affronter son passé et les raisons pour lesquelles il était parti.

Avec du recul et après avoir vécu l'enfer, on se dit que ce n'était pas si mal avant ! Mais les regrets sont inutiles, on ne peut effacer ce qui a été fait.

Alors, il n'aura plus qu'un seul but, découvrir qui l'a trahi pour venger ses hommes, mais il fera justice à sa façon...

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PROLOGUE

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EDWARD

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J'allais épouser Bella, la femme de ma vie, j'en étais persuadé en cet instant. Depuis que je l'avais croisée dans les couloirs du lycée, ce matin de septembre, je ne l'avais plus quittée. Mes deux meilleurs amis, Jasper et Jacob, l'adoraient et j'étais comblé, car je me savais incapable de choisir entre ces deux parties de moi. Nous avions passé nos trois dernières années d'études ensemble, tous les quatre comme les doigts de la main, inséparables. Nous étions populaires, sans être inaccessibles et malgré tout, nous sortions du lot.

Jasper était le geek, fan de jeu vidéo et passionné d'histoire. Jacob et moi faisions partie des Wildcats, notre équipe de football. Loin d'être des sportifs sans cervelle, Jake était un bricoleur mordu de mécanique, allant du simple appareil électroménager à la grosse cylindrée, pendant que moi, j'étais plus proche de la nature, j'aidais mes parents au ranch dans toutes les tâches quotidiennes, mais plus particulièrement dans le dressage des chevaux.

À quelques centaines de mètres du domaine se trouvait Busby Falls, une forêt aux paysages incroyables où j'aimais aller m'isoler quand le besoin de solitude se faisait sentir. C'était le seul endroit où Alice, ma petite sœur, ne pouvait pas me suivre. Bella, quant à elle, était une littéraire toujours le nez plongé dans ses livres à revisiter l'Angleterre du XIXème siècle où encore l'histoire du roi du Danemark. En dehors des études et de nos activités respectives, nous aimions participer aux fêtes organisées par nos camarades ou encore aller nous faire un bowling.

Nous n'étions pas des délinquants, encore moins des anges. Si je devais résumer notre adolescence, je dirais : studieuse, insouciante, curieuse et festive.

L'avenir nous tendait les bras et nous comptions bien profiter de nos années universitaires. Tous nos projets se concrétisaient. Le mois de juillet à peine entamé, nos diplômes d'études secondaires obtenus, nous avions déjà trouvé l'appartement que nous prendrions tous les quatre en colocation. Nous étions tous admis à l'Université du Tennessee à Chattanooga. Jasper intégrait la section histoire pour passer son doctorat et par la suite enseigner. Jacob avait choisi mécanique et ingénierie et Bella voulait se spécialiser dans la littérature anglaise. Et moi je savais déjà intégrer l'équipe de football en tant que Quaterback, mais je me donnais un an avant de choisir une spécialité.

Nous aurions pu choisir de cibler des universités plus prestigieuses, mais nous ne concevions pas de passer ces années de liberté et de folie séparément. L'emménagement était prévu pour la mi-août et les fêtes d'adieu s'enchaînaient.

Ce soir-là c'était Bradley, un de nos camarade de classe, un parmi tant d'autres, qui célébrait son départ pour l'université de Nashville. J'avais prévenu Bella que je ne pourrais pas m'y rendre en même temps qu'eux, mais que je les rejoindrais dès que possible. Maliya, l'une de nos juments devait mettre bas et je refusais de l'abandonner, d'autant plus que je l'avais dressée. Elle n'obéissait qu'à moi et me faisait confiance, alors j'allais rester à son chevet le temps qu'il faudrait.

Ce n'est que vers 23h que j'ai pu aller retrouver mes amis. La fête battait son plein et les invités étaient déjà bien alcoolisés. Il est toujours compliqué d'être le retardataire dans ce genre de soirée, vous n'avez pas commencé que les autres sont déjà dans un autre monde. Je me suis frayé un chemin tant bien que mal parmi les cadavres pour trouver Jacob, Jasper et Bella.

En cours de route, j'ai été ralenti par des camarades bien éméchés qui me saluaient et par politesse, je leur faisais un simple signe de main. J'évitais de leur taper sur l'épaule ne sachant pas par quel miracle ils tenaient encore debout.

Et je fus soulagé en apercevant Jazz dans le jardin, que je me hâtai de rejoindre en quelques enjambées.

– Ben alors vieux, t'es tout seul ? remarquai-je en m'asseyant sur le banc à côté de lui.

– Ouais ! Je suis mieux dehors, me répondit-il en désignant les canapés sur lesquels on pouvait voir certaines personnes endormies, alors que d'autres avaient clairement entamé les préliminaires. Un vrai bordel !

– Où sont Jake et Bella ?

– Ils doivent être à l'intérieur. La dernière fois que je les ai vus, ils dansaient au milieu des ivrognes, s'exclama-t-il d'un air dégoûté.

Je le prévins que je repartais au front pour essayer de les trouver et il me souhaita bon courage dramatiquement.

Ayant déjà fait le tour du rez-de-chaussée, je m'attaquai au premier étage. Le couloir était long et hébergeait un grand nombre de portes. Qu'à cela ne tienne, j'allais toutes les faire en commençant par la première. Derrière celle-ci se cachait la salle de bain où une jeune fille, allongée à même le sol, baignait dans son vomi. Je refermai précipitamment la porte avant d'être assailli par l'odeur.

Avec le recul, j'admets que cette fête avait dégénérée. On avait participé à d'innombrables soirées, mais celle-là fut la pire de toutes.

J'enchaînais les portes jusqu'à la cinquième et alors que je m'apprêtai à l'ouvrir, je perçus des gémissements venant de la pièce du fond. Je ne saurais dire pourquoi à cet instant, j'ai ressenti le besoin urgent d'aller voir, mais le spectacle qui se déroula sous mes yeux a changé toute ma vie. Ma fiancée se tapant l'un de mes meilleurs amis, quel cliché !

Mes souvenirs ne sont qu'une succession de flash. Je me revois l'attraper par les épaules pour le balancer contre le mur, le frapper et entendre Bella crier en me demandant d'arrêter. Et cette phrase que tout le monde utilise quand ils se font prendre en faute : ce n'est pas ce que tu crois ! Est-ce qu'ils ont conscience de l'absurdité de leurs mots ? Est-ce juste un automatisme que l'on aurait tous dans la même situation ?

Quoi qu'il en soit, Jacob avait fini à l'hôpital avec le nez cassé, une côte fêlée et quelques ecchymoses. Ses blessures auraient pu être plus graves si Jasper ne m'avait pas arrêté, alerté par les cris et les acclamations des témoins. Cet incident laissa une trace dans mon dossier et mit en péril mon entrée à l'université, mais qu'importe, je n'étais plus sûr de vouloir y aller. En fait, je n'étais plus sûr de rien !

Je voyais tous mes projets s'effondrer et mon avenir de plus en plus flou. Deux des personnes qui comptaient le plus pour moi venaient de me trahir et je ne me sentais pas capable de les côtoyer tous les jours.

Je la revoyais me dire à quel point elle m'aimait et qu'elle ne pourrait plus vivre sans moi. Apparemment j'étais assis sur un siège éjectable. Les jours qui ont suivi ont été une torture, elle me manquait tellement et en même temps son image me donnait envie de vomir, et mon cœur me faisait mal.

Plus rien n'allait dans ma vie, chaque seconde passée avec mes parents était source de dispute. Ma sœur qui n'avait que onze ans à l'époque ne comprenait pas cette tension qui régnait à la maison. En fait, personne ne comprenait et je ne faisais aucun effort, je n'en avais pas la moindre envie. Mon alcoolisme naissant n'aidait en rien, ils l'avaient vu et senti, je buvais de plus en plus, pour oublier certainement. J'aurais au moins servi à renflouer les caisses de James, le propriétaire d'un bar modeste, un peu à l'écart du centre-ville.

Un soir comme un autre en sortant de chez ce dernier, j'ai été interpellé par une affiche collée sur le mur qui me servait d'appui.

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Honneur, courage, engagement

L'armée recrute, engagez-vous

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L'affiche représentait des soldats se tenant par le bras et véhiculait l'imagine qu'on se fait d'une famille. Des gens qui ne vous lâcheraient pas, quoi qu'il arrive et c'est ce qui me manquait cruellement en cet instant. J'avais considéré mes amis comme ma famille et leur avait accordé une confiance aveugle, quelle connerie !

Plus rien n'avait d'intérêt, mon entrée à l'université me paraissait tellement loin. Elle signifiait vivre avec Bella, découvrir la vie de jeune adulte avec mes amis, je voulais partager ces moments si précieux avec eux, mais maintenant ça n'avait plus aucune importance. La décision n'a pas été longue à prendre, j'allais les laisser vivre leur histoire, je ne m'immiscerais pas dans leur vie. Il me suffisait de partir et d'aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs. Qu'importait l'endroit pourvu que ce soit loin !

C'est pour cette raison qu'à dix-huit ans je passai les tests pour entrer en école militaire. Deux semaines plus tard, je recevais ma convocation pour partir faire mes classes à l'Académie Navale d'Annapolis. Mes parents ainsi que Jazz n'étaient pas enchantés...en fait, c'est un euphémisme, ils s'y opposaient clairement.

– Ed, fais pas ça ! Tu vas foutre ta vie en l'air, m'avait exhorté mon meilleur ami d'un ton calme, mais déterminé à me retenir.

Le flegme de ce dernier contrastait avec l'attitude de mes parents. Ma mère pleurait, m'imaginer un fusil à la main la rendait malade.

– Je ne comprends pas, tu as toujours été contre la guerre et d'un coup tu nous annonces que tu t'es engagé, mais...

Et elle s'était interrompue en plaquant une main contre sa bouche pour étouffer un sanglot.

Quant à mon père, il ne disait rien, mais je voyais à son regard que je le décevais. Mes parents étaient des idéalistes, ils nous avaient élevés, ma sœur et moi, en nous répétant que la violence ne résolvait rien, qu'il fallait être plus intelligent que ses ennemis et se battre avec d'autres armes, celles de l'esprit.

– Je pars étudier dans une des plus grandes académies militaires du pays, je n'appelle pas ça foutre ma vie en l'air, je change de projets voilà tout. Dans un an, je verrai si je veux continuer ou pas, ce n'est pas irrévocable. J'ai besoin de partir, de connaître autre chose et de me découvrir. Je ne sais pas qui je suis, ni ce que je veux faire de ma vie et encore moins ce que je vaux, leur avais-je avoué, dans l'espoir qu'ils me comprennent.

– Je dois partir pour un petit moment, tu seras sage avec papa et maman. C'est toi maintenant la plus grande, alors je te les confie, avais-je dit à Lili en la serrant dans mes bras.

J'ai essuyé une dernière fois les larmes qui avaient coulé sur ses joues et me suis relevé en prenant mon sac, puis j'ai quitté la maison sans regarder en arrière. Je me suis autorisé un arrêt au bout du chemin de terre, et ai fixé une seconde ce domaine arboré où j'avais grandi. J'ai poursuivi mon chemin.

J'étais sûr de faire le bon choix et je me répétais que je serais un soldat différent, ni cruel ni naïf, mais juste. Comment aurais-je pu à ce moment-là, me douter que je n'en reviendrais pas indemne ?


Comme vous pouvez vous en douter, j'attends avec impatience vos avis et vos critiques. Bonnes ou mauvaises, elles sont toutes utiles.

Je vous indiquerai le rythme de publication lorsque je posterai le premier chapitre. Et si vous avez besoin de quelques explications, je ferai de mon mieux pour répondre, sans spoiler of course !

À vos claviers les poulettes et poulets, s'il y a !

Bisous

Sarah